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Clioweb, le blog

17 juillet 2012

Le prieuré de Vivoin

 

v-prieure

Le prieuré en 2012

Le prieuré a été probablement fondé au XIe (par le vicomte Raoul V de Beaumont-au-Maine) et donné à l'abbaye de Marmoutier (Tours). La construction se poursuit jusqu'au XVIe.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prieure_de_Vivoin
http://prieuredevivoin.sarthe.com/histoire_du_prieure.asp

Abandonné et laissé en ruines au XIXe, il est sauvé par une initiative locale en 1965 et l'émission Chefs d'oeuvre en péril. Plusieurs campagnes menées par des bénévoles ont permis de le reconstruire. Il est aujourd'hui propriété du département de la Sarthe.

v-1960-80

A gauche, l'état du bâtiment central en 1960,
peu avant la participation à l'émission Chefs d'oeuvre en péril (60 000 F obtenus).
à droite, la reconstruction de la salle voûtée en croisée d'ogives,
par des bénévoles a eu lieu dans les années 1980.

v-voutes

L'état actuel de la salle du rez de chaussée, dans le bâtiment central
(Centre culturel de la Sarthe. concert - exposition Aude Franjou (lin et chanvre)
http://prieuredevivoin.sarthe.com/detail_actu.asp?card=2652 )

v-charpente

La charpente, dans une salle du premier étage (le dortoir ?)

v-justice

salle dite du palais de justice

 

v-16renais

dans l'ancien cloître, décor Renaissance

v-jardin

reconstitution du jardin


v-vierge

A l'intérieur de l'église, une statue en marbre du XIVe siècle

v-ns

et un marchepied artisanal pour enfants de choeur ... petits ....


 Le site web du prieuré de Vivoin : http://prieuredevivoin.sarthe.com

 

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17 juillet 2012

MHF : moratoire annoncé le 11.07


La ministre de la Culture a annoncé un "moratoire" sur ce dossier, projet culturel phare et contesté du sarkozysme.

L'avenir de la Maison de l'histoire de France est désormais en suspens.
La ministre donne satisfaction aux historiens qui dénonçaient un projet politique, partisan et imposé et qui plaçaient beaucoup d'espoirs en l'alternance. La décision d'Aurélie Filippetti "est un choix de responsabilité et de raison", se félicite Vincent Duclert.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120716.OBS7360/coup-dur-pour-la-maison-de-l-histoire-de-france.html

17 juillet 2012

HG terminale ST2S - STMG

 


4 Programme d'histoire-géographie-éducation civique
en classe terminale de la série sciences et technologies de la santé et du social
Arrêté du 15 juin 2012
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026122404&dateTexte=&categorieLien=id

6 Programme d'histoire-géographie-éducation civique
en classe terminale de la série sciences et technologies du management et de la gestion
Arrêté du 15 juin 2012
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026122417&dateTexte=&categorieLien=id


3 Programme d'enseignement de l'histoire-géographie-éducation civique
dans les classes de troisième conduisant au diplôme national du brevet, option internationale
Arrêté du 15 juin 2012
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026122398&dateTexte=&categorieLien=id

16 juillet 2012

La France a-t-elle peur de son histoire ?

 

cité sur twitter, Droit d'inventaire n°8 : La France a-t-elle peur de son histoire ? - L'Ours, mars 2012
http://www.lours.org/default.asp?pid=398

Pourquoi enseigner l'histoire ? par Alain Bergounioux
« Relier les évènements entre eux et problématiser davantage l’enseignement serait retrouver les fondements (et tout l’intérêt) de la démarche historique, mener une « enquête » pour répondre à des questions que se posent les hommes et confronter les interprétations pour comprendre les changements ! » - http://www.lours.org/default.asp?pid=810
L'histoire dans l'enseignement secondaire : orientations nouvelles, par Laurent Wirth
Pour lever des malentendus sur les programmes, par Jean-Yves Piboubes
Une réforme qui ne passe pas, par Françoise Gour
Histoire, notre école en péril, entretien avec Jean-François Sirinelli
Musée d'histoire de France : une autre voie est possible, par Vincent Duclert


16.07.2012 - Une version en pdf est disponible sur le forum Aggiornamento

JY Piboubès, un des concepteurs, voudrait de lever les malentendus : selon lui, ce programme permet de problématiser, de mettre en perspective, d'échapper à la course à l'exhaustivité et à la restitution.

Françoise Gour ne partage pas cet optimisme. « Cette réforme, dont peu de professeurs comprennent la nécessité, semble en fin de compte ne répondre qu’à une seule : détruire ce qui tenait encore de la transmission de l’histoire aux élèves dont ils ont la charge ».

Extraits du texte Une réforme qui ne passe pas, à lire en ligne
« L’inspection pataugeait autant que nous, pire, elle courait après la réforme, tentant au jour le jour de trouver les formes pour la mettre en pratique ».
« Pléthoriques et superficiels, schématiques et simplifiés, ces programmes ont renoncé à l’ambition de former les élèves à réfléchir ».
Ces programmes courent après chaque mode sont perceptibles ; les ravages en sont déjà perceptibles. Ils privent l’enseignant de sa liberté pédagogique, ils l’obligent à courir après le temps, à survoler et à décérébrer à force de simplifications.

« La suppression récente de l’HG en terminale scientifique a provoqué un certain émoi » ose l’IG Alain Bergougnioux.
« La dernière réforme ne crée pas un certain émoi . Les professeurs ne s’en remettent tout simplement pas » lui rétorque Françoise Gour.


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16 juillet 2012

HG : Une réforme qui ne passe pas


Une réforme qui ne passe pas
par Françoise Gour, professeure d’histoire, lycée Racine - L’Ours 416 - mars 2012
version en pdf sur le forum Aggiornamento ou sur Clioweb

Enseigner l’histoire ne procure plus autant de plaisir au professeur que je suis. Précisément, ce plaisir est terni par le sentiment de bâcler mon travail, sentiment nouveau, mêlé de colère, qui ne cesse de croître depuis que j’ai à mettre en application la dernière réforme des programmes. Cette réforme, dont peu de professeurs comprennent la nécessité, semble en fin de compte ne répondre qu’à une seule : détruire ce qui tenait encore de la transmission de l’histoire aux élèves dont ils ont la charge.

Inscrite dans le cadre plus général de la réforme des lycées, celle des programmes s’est faite dans la plus complète improvisation. On réformait le cadre, il fallait modifier les contenus. On a donc innové, dans l’urgence. L’innovation a consisté à introduire un enseignement par thèmes. En seconde, les contenus de ces thèmes ne s’éloignaient pas vraiment de ceux des années précédentes. Malgré certaines nostalgies, les enseignants s’y retrouvaient et n’ont pas forcément perçu le changement à l’oeuvre. Les consignes étaient vagues, les directives rares. L’inspection pataugeait autant que nous, pire, elle courait après la réforme, tentant au jour le jour de trouver les formes pour la mettre en pratique. Dans la précipitation, les éditeurs ont sorti des manuels que les élèves n’ont eu en mains qu’au bout d’un trimestre de cours et qui ne disaient rien des types d’épreuves auxquelles nous devions les préparer. Comment l’auraient-ils pu ? Les inspecteurs, très occupés à les imaginer, n’en savaient rien eux-mêmes. Pour ce qui concerne les programmes de 1ère dont l’élaboration a disposé de plus de temps, les professeurs de l’académie de Paris n’ont été informés de la nature des épreuves de 1erS et des attentes de l’inspection en matière d’évaluation que fin décembre dernier. C’est peu dire que cette réforme n’a pas été préparée. Ni réfléchie.

Les programmes de 2de mis en oeuvre en 2010-2011 comme ceux de 1ère en chantier cette année présentent un allègement drastique des contenus. Critique récurrente à chaque réforme. Il semble bien néanmoins que cette fois-ci, on ait atteint l’os : 10 h pour « Croissance économique, mondialisations et mutations des sociétés de 1850 à nos jours », 17 pour « la guerre au XXe siècle ». Pour que les élèves de S puissent passer une épreuve anticipée en fin de 1ère, il a fallu ramasser ce qu’on étudiait en deux ans en un seul. Les élèves doivent donc étudier une période très longue et difficile, et la seule façon, d’y parvenir est de la survoler. D’où le découpage par thèmes.

L’HISTOIRE PAR THÈME : LA SIMPLIFICATION
Qu’est-ce qu’un thème ? C’est un fourre-tout qui balaie la période. Celui sur la guerre au XXe rassemble les deux guerres mondiales, la guerre froide et les « nouvelles conflictualités », ce qui conduit à des amalgames inévitables de la part des élèves et dont l’approche est réduite à une série d’études de cas : Berlin, Cuba et guerre du Vietnam pour la Guerre froide. L’intention, me semble-t-il, est de déclencher un réflexe pavlovien chez l’élève le jour de l’examen : Guerre froide = un lieu + une crise + une guerre. Ce goût du schéma se retrouve dans les exercices de l’examen ; en géographie, ils pourront avoir à en faire un.

Pléthoriques et superficiels, schématiques et simplifiés, ces programmes ont renoncé à l’ambition de former les élèves à réfléchir. L’étude de la Première Guerre mondiale se résume à présent à l’expérience combattante, contraignant le professeur au récit convenu de l’effroi de l’assaut, de la brutalisation et de la solidarité qui, s’il suscite immanquablement l’empathie chez les élèves, ne leur apporte pas grand-chose dans la perception des enjeux de ce conflit. Les préoccupations (mais qui donc a conçu ce programme ?) sont autres : semer le graine du bon sentiment, faire psalmodier les élèves : « Comme la guerre est affreuse ! Comme il faut tout faire pour l’éviter ! » Nous pourrions leur rappeler comment, en 1914, les hommes n’ont pas su ou pas voulu l’éviter, rappeler la parole de Jaurès, par exemple, oubliée dès sa mise en terre. Mais au logos on préfère le pathos.

DES PROGRAMMES DANS L’AIR DU TEMPS
Et le ludique. Dans le programme des futures TS, il est prévu d’étudier la mondialisation au travers du football. Pourquoi pas ? Mais pourquoi pas au travers du marché de l’art ? Parce que l’argument est toujours le même, il faut partir de ce que sont censés aimer les élèves. En réalité, on les rive à leur clou. Le rôle de l’école et particulièrement du cours d’histoire est de les mener dans des chemins qu’ils n’ont pas l’habitude de fréquenter. Obligés de séduire, les programmes sont soumis à des effets de mode : nombre d’entre nous se souviennent avec agacement d’avoir eu à enseigner les « aires de civilisation » à la sauce Hungtington dans le programme de Terminale qui vit sa dernière année et se livrer à des contorsions pénibles. Aujourd’hui, la mode est au développement durable…

Last but not least, ces programmes subissent une empreinte idéologique forte. Ainsi, au fil des ans, l’expression « révolution industrielle » est devenue un gros mot que nous avons été sommés de remplacer par industrialisation car, c’est un « processus lent et cumulatif », surtout pas une révolution. En 2de, on aborde cette question par le biais ludique et attrayant de la machine à vapeur. Si on apprend ainsi comment une invention devient une innovation, passent à la trappe les concentrations de maind’oeuvre, la naissance de la classe ouvrière, de la question sociale et des doctrines socialistes. Quid du socialisme ? Il a disparu des programmes (le XIXe est le siècle sacrifié de la réforme). Il surgit, dans le cours de 1ère, au chapitre des totalitarismes, sous la forme du stalinisme version années 1930.

LES PROFESSEURS NE S’Y RETROUVENT PAS
La question des contenus est au coeur du malaise des professeurs d’histoire, éloignée cependant des nostalgies exprimées par les parents ou par une classe politique en peine de roman national. L’entrée des Annales dans les collèges et les lycées a fait un bien fou. Mais l’enseignement qui en découle n’a pas trouvé de cadre chronologique satisfaisant. D’où la difficulté pour la grande masse des élèves de se repérer dans le temps (et dans l’espace). Ce n’est pourtant pas le découpage en thèmes longitudinaux balayant le dernier siècle et demi qui aidera les élèves de 1ère à mieux s’y repérer. Au contraire, les ravages en sont visibles au quotidien. Mettre ces programmes en application est d’une difficulté folle : transmettre un contenu de plus en plus léger requiert en amont une préparation de plus en plus lourde. Il faut établir des passerelles entre le cours et les études de cas en évitant les redites, multiplier les activités tout en veillant à ce que nos élèves prompts à « zapper » ne perdent pas le fil et boucler un programme trop lourd. Les professeurs de 1ère S s’arrachent les cheveux pour y arriver, les mêmes qui n’ont pas de difficulté particulière à enseigner la totalité de celui de terminale.

Ces programmes, tels qu’ils sont conçus, privent l’enseignant de liberté, son temps est compté, minuté. Empêché de « dériver », il n’a plus le droit au récit qui, lorsqu’on n’en abuse pas, porte les élèves, leur donne à comprendre, parce qu’a priori un professeur sait ce qu’il dit et comment le dire, toute chose qu’avec la meilleure volonté, les élèves ne parviennent ni à formuler, ni à percevoir au travers de l’étude, forcément rapide, de documents. Au tabou du cours magistral répond en miroir le culte du document. Le document est la panacée. Les classes butinent de texte en graphique, de carte en photo, sans oublier les immenses perspectives de l’ENT (environnement numérique de travail). Lentement, pesamment, sans que pour autant les élèves se métamorphosent en historiens. La dernière réforme ne crée pas un « certain émoi ». Les professeurs ne s’en remettent tout simplement pas.


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15 juillet 2012

Des sciences sociales au lycée

 

Au lycée, (il faut) des sciences sociales pour former les citoyens - Le Monde opinions 13.07.2012

extraits :
« ... les choix opérés lors de la dernière réforme du lycée sont une nouvelle fois particulièrement révélateurs : inflation des notions et que les élèves sont censés maîtriser, priorité donnée à l'exposé de prétendus fondamentaux au détriment de l'étude des questions de société, cloisonnement rigide entre l'économie et les autres sciences sociales.

Or, les SES ont construit leur réussite sur les principes inverses : sélectionner un nombre limité d'objets d'études (l'entreprise, l'Etat, la culture, la famille, ...), et initier les élèves à leur observation raisonnée grâce aux concepts et méthodes des sciences sociales dont il convient justement de confronter les regards. Car c'est en partant des élèves tels qu'ils sont réellement que l'on peut leur permettre de progresser.

Il faut donc prendre au sérieux leurs représentations, leurs interrogations et leur appétence.
Ce n'est pas en proposant des programmes encyclopédiques que l'on permet à tous les profils d'élèves d'avoir le temps de développer leur curiosité et de s'engager dans des apprentissages et une réflexion véritables... »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/13/au-lycee-des-sciences-sociales


Les profs de SES ont eu à combattre des attaques frontales : des programmes cloisonnant économie (classique) et sciences sociales, des campagnes de stigmatisation d'une certaine droite.

Sur le site de l'APSES, deux exemples de ce combat :

- L'APSES demande un 
moratoire sur les nouvelles épreuves du bac 2013. http://www.apses.org/initiatives-actions/communiques-et-courriers/article/nouvelles-epreuves-du-baccalaureat

- La dernière offensive du ministre précédent consistait à vouloir fusionner deux disciplines, les SES et les PFEG (principes fondamentaux de l'économie et de la gestion), les sciences économiques et sociales et la gestion. Il espérait faire coup double : supprimer encore plus de postes de profs, réduire le recrutement d'une discipline trop peu docile au gré d'un certain patronat.
http://www.apses.org/debats-enjeux/ses-et-serie-es-dans-les-media/article/cme-le-refus-du-cse-revue-de

 


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15 juillet 2012

Une France sans profs ?

 

La France doit investir dans ses enseignants
éditorial du journal Le Monde  12.07.2012
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/12/la-france-doit-investir-dans-ses-enseignants_1732684_3232.html

Une France sans "profs" ? L'image étonne, pour ne pas dire qu'elle révolte. Dans un pays qui depuis 1870 a très largement été fait par les enseignants du primaire et du secondaire, on ne trouverait plus de professeurs ? Dans un pays où le taux de chômage des jeunes dépasse les 22 % de la population active, on manque de candidats au métier d'enseignant ? Dans un pays où la salle de classe a été sacralisée par la littérature et la mythologie nationale, il y aurait une crise des vocations ?

Publiés cette semaine, les résultats 2012 du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du deuxième degré, ou Capes, sont sans appel. Il y avait peu de places ouvertes cette année : 4 847 postes à pourvoir. Près de 15 % sont restés vacants. Pas de candidats. Si l'on veut être optimiste, on relèvera que 2011 a été pire : 20 % de taux de vacance.

La profession n'attire plus. C'est triste en soi. Cela a des conséquences plus graves. La rareté des candidatures oblige à recruter plus large : il faut mettre des professeurs en face des élèves. On s'efforce de maintenir le niveau du professorat, certes. Mais enfin, les critères de sélection sont assouplis : le niveau baisse - dans la France de 2012 qui se goberge de grands discours sur l'économie du savoir.

Pourquoi cette désaffection ? C'est l'histoire d'une faillite collective, où la gauche n'a pas fait mieux que la droite, l'Etat que la "société civile", les enseignants que les parents.

Sans entrer dans les raisons profondes de cette évolution, on notera que le métier de professeur a perdu de son attractivité, comme diraient les économistes : statut social et rémunération effondrés. Un enseignant "bac + 5" débute sa carrière à 1 580 euros mensuels ; dix ans plus tard, il empochera à peine 1 900 euros.

Ce sont des salaires inférieurs à la moyenne de l'OCDE (Amérique du Nord, Japon, Europe). La France sous-paye ses enseignants. Quand on sait qu'elle est l'un des pays d'Europe qui consacre le plus de fonds publics par tête d'élève du secondaire, on imagine un gros "bug" - des crédits éparpillés n'importe comment dans une invraisemblable palette d'"options" d'études qui font qu'on peut passer le bac en cinquante langues, à l'heure où le niveau en français ne cesse de baisser !

Autre originalité française : on envoie les tout jeunes enseignants, ceux qui par définition ont le moins d'expérience, dans les écoles les plus difficiles. En Chine, la région de Shanghaï tente avec succès l'expérience inverse : les professeurs les plus compétents et les plus expérimentés sont affectés aux quartiers les moins favorisés.

François Hollande a raison de vouloir muscler l'encadrement général de nos établissements. Nicolas Sarkozy n'avait pas tort de vouloir des professeurs peut-être moins nombreux mais mieux payés. Evitons les approches simplistes. Il faut des professeurs bien formés, payés et considérés. Cela ne relève pas de la dépense publique, mais de l'investissement dans l'avenir. C'est une question morale autant que stratégique.




14 juillet 2012

Education : la crise du recrutement

 

- 706 postes non pourvus en 2012 (au Capes, il y a eu 6314 admissibles pour 4847 postes)
(826 n'avaient pas été pourvus en 2011)
La crise du recrutement est confirmée
En lettres classiques, cela va jusqu’à plus de la moitié des postes  ( 75 reçus pour 170 postes)
source : AFP
http://www.liberation.fr/societe/2012/07/11/a-la-rentree-2012-706-postes-non-pourvus-dans-l-education_832561


Que faire ? - Claude Lelièvre, blog Educpros
La « démastérisation » est improbable.
[pourtant la hamsterisation et la demolition de la formation initiale ont une lourde part dans le problème.
cf les pubs dérisoires sur les rêves de Laura et les ambitions de Sébastien ]
Une forte augmentation des salaires aussi.
Reste  à « refonder » de l’espoir dans un fonctionnement (moins chaotique) du système scolaire
Claude Lelièvre - http://blog.educpros.fr/claudelelievre/

L'article du Figaro



La France doit investir dans ses enseignants - Le Monde édito 12.07.2012
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/12/la-france-doit-investir-dans-ses-enseignants_1732684_3232.html



- Catherine Gaudy, nouvelle DRH (elle vient de l'INSEE)
http://www.education.gouv.fr/cid1175/direction-generale-des-ressources-humaines.html


- La concertation - Quels enjeux pour la concertation en cours ?
Peut-elle accoucher d’un projet innovant, fédérateur et surtout opératoire ?
Quelle place pour les acteurs habituellement peu écoutés ?

Rue des Ecoles avec Nathalie Mons (Grenoble), une des chevilles ouvrières,
Thierry Cadart (SGEN) et Alice Mazeaud (La Rochelle)
http://www.franceculture.fr/emission-rue-des-ecoles
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11192-11.07.2012-ITEMA_20384606-0.mp3

Le site web officiel Refondons l'Ecole

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14 juillet 2012

Pour l'histoire de l'art à l'Ecole

 

Pour un enseignement de l’histoire de l’art
12 juillet 2012 - Libération rebonds
http://www.liberation.fr/culture/2012/07/12/pour-un-enseignement-de-l-histoire-de-l-art_832962

« Monsieur le Président, Vous avez inauguré votre quinquennat par un geste fort, un hommage à Jules Ferry, qui a tant œuvré pour lutter contre l’analphabétisme et pour créer l’Ecole de la République. Mais un autre analphabétisme est tout aussi injuste : l’analphabétisme visuel. Car, dans un monde saturé d’images, il est devenu fondamental de savoir regarder et comprendre une image, qu’elle apparaisse sur un écran de télévision, d’ordinateur, de PlayStation, ou dans un musée. Il ne s’agit pas...  »

« La solution est simple ... elle est de faire enseigner l’histoire de l’art par des professeurs compétents, recrutés par concours - un Capes spécifique - comme c’est le cas pour les autres matières dans les collèges et lycées ».

« Transformer une matière floue et anti-pédagogique en un enseignement de l’histoire de l’art dans le secondaire ... c’est le plus beau plan de relance que vous pouvez faire ».


Voir aussi le Livre blanc de l'APAHAU présidée par Olivier Bonfait.
http://clioweb.canalblog.com/tag/apahau


L'école apprendrait à lire, elle n'enseignerait pas à voir
Le débat a été ouvert en 2007 par Pierre Rosenberg, avec le même mépris du travail fait en classe sur la lecture de l'image en Lettres et en Histoire notamment. La demande portait sur une Agrégation.
http://clioweb.free.fr/art/rosenberg.htm


Le suivi par le SNES de l'histoire des arts au collège au temps de chatel.
http://www.snes.edu/Histoire-des-arts-les-actions-et.html


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13 juillet 2012

Term 2013 - HG Paris


à partir des flux rss gérés par Netvibes, 
http://www.netvibes.com/clioweb#Academies


- Un ensemble de séquences proposées sur le site de l'académie de Paris, fin juin 2012
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/sites_10536/accueil

Term S option 2013
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_569477/sequences-pedagogiques-terminale-option-s
Cartes, enjeux politiques, approches critiques - Agnès Dullin
Le Proche et le Moyen-Orient - Klarisse Brouwer
L'ère des stades depuis 1930 - Nathalie Rodallec
Les espaces maritimes aujourd'hui - Gilles Boué

Term ES-L 2013
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_569426/sequences-pedagogiques-terminales-es/l

L'historien et les mémoires de la G d'Algérie - Karine Ramondy
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_542194/lhistorien
Les Etats-Unis et le monde - Christophe Gaudin
Médias et opinion publique dans les grandes crises - Eric Godeau
Le Sahara, ressources et conflits -  Samuel Coulon
Mumbai : modernité, inégalités - Marianne Izambart
L'Afrique du Sud, un pays émergent - Samuel Coulon
(avec cartes dynamiques) - lien vers conférence d'Alain Daubresson

Le réseau LGV en France et en Europe. Géo 3ème - Catherine Papadacci


- S. Négrier a prospecté plusieurs autres académies
(La Réunion, Poitiers, Toulouse, Aix ...)
Le fichier en pdf : http://clioweb.free.fr/peda/term-2013/hg-term2013-acad.pdf


- Amiens, attentes 1ere S, Term ES-L
1 S - "La réalisation d'un croquis ou d'un schéma d'organisation spatiale d'un territoire, en réponse à un sujet".
T ES-L : "la réalisation d'un croquis ou d'un schéma d'organisation spatiale d'un territoire en réponse à un sujet"


rappel : Eduscol HG, la lecture officielle du futur programme


Et aussi
- Créteil - Première approche des territoires du quotidien - 1ere
la Z.A.C. des Universités à La Varenne Saint-Hilaire / Saint-Maur-des-Fossés.

- Poitiers - La région Poitou-Charentes (présentation en flash) - 1ere
http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/spip.php?article1243

- Dijon
Areva Saint Marcel et le Pôle nucléaire de Bourgogne

- Creteil, sitographie 2de pro
parmi les sites mentionnés, expos BNF, musée Renaissance, ocean des lumieres, champlain2004, assembléee nationale, le FIG, Geoconfluences, undp, brgm, cartorisque

- Géo Limousin
Cliquer sur chaque vignette pour l'agrandir ???

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