Pierre Brossolette, la Liberté
Germaine Tillion, l'Egalité
Geneviève de Gaulle, la Fraternité
Jean Zay, la Laïcité
source : http://unes.spqr.fr/?date=20150526
source : http://unes.spqr.fr/?date=20150527
- Le texte du discours de François Hollande au Panthéon, 27 mai 2015
http://www.elysee.fr/declarations/article/ceremonie-d-hommage-solennel-de-la-nation-a-pierre-brossolette-genevieve-de-gaulle-anthonioz-germaine-tillion-et-jean-zay-pantheon-3/
« Ils sont quatre, deux hommes, deux femmes.
Quatre destins, quatre chemins, quatre histoires qui donnent chair et visage à la République en en rappelant les valeurs »
... « Deux femmes, deux hommes, quatre engagements ».
... « Une vie de principes, de vertus, de dévouement ne vaut pas à elle seule d’entrer dans ce haut lieu de la République, le Panthéon, et d’être érigé en exemple. Il faut y ajouter une trace, un legs, une œuvre ».
... « L’indifférence, voilà l’ennemi contemporain... Face à l’indifférence, chaque génération a un devoir de vigilance, de résistance. Et chaque individu a le choix d’agir ».
... « La République, c’est un mouvement, c’est une construction, c’est une passion, une passion généreuse, une passion rationnelle, une passion rassembleuse, avec toujours, toujours le refus de la fatalité ».
- François Hollande célèbre la Résistance au Panthéon - Le Monde 27.05.2015
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/27
Pour construire son propos, le chef de l’Etat a sollicité nombre de contributeurs. Les historiens Jean-Pierre Azéma et Vincent Duclert ont notamment apporté des éléments biographiques. Sa directrice adjointe de cabinet, Constance Rivière, et sa plume, Pierre-Yves Bocquet, ont préparé la trame. Ont aussi été consultés l’inévitable Jack Lang, ancien ministre de la culture de François Mitterrand, qui avait dressé en décembre 1989, à l’occasion de la panthéonisation de Monge, de Condorcet et de l’abbé Grégoire, un hommage en vers. Mais fidèle à ses habitudes, c’est bien M. Hollande en personne qui a conçu et rédigé ce discours, qu’il a prévu de peaufiner encore, mercredi en début d’après-midi, dans son bureau.
Comme à l’accoutumée, en pareille circonstance mémorielle, le chef de l’Etat a souhaité conférer à son propos une portée politique. Brossolette, De Gaulle-Anthonioz, Tillion, Zay : dans cet ordre, il devait retracer les parcours, divers, des quatre panthéonisés, mais aussi souligner leur « audace », leur « bravoure » et leur « sacrifice » communs, leur combat partagé contre « l’inacceptable », pour « les nobles valeurs de l’engagement et du courage » et « l’esprit de résistance ». Métaphore d’un « rassemblement » national fondé sur des « projets communs », nonobstant des différences d’origines, de parcours ou d’opinions. Et, aussi, message « adressé à la jeunesse ». « Le président ajoute quelque chose au récit de la continuité républicaine, avec des valeurs qui nous portent et qui nous dépassent. Il dit combien les panthéonisés sont un symbole de ce qu’est la France et un exemple pour aujourd’hui. De la même manière que dans les commémorations, il essaie de donner la signification de l’événement par rapport au moment présent », dit une collaboratrice.
- Extraits du discours de Hollande - Libération
«Jean Zay, c’est la République. La république parlementaire dont il est l’un des plus talentueux représentants, mais aussi la république sociale, la république émancipatrice, la république laïque. Assassiner Jean Zay c’était pour ses meurtriers profaner la république.»
« Germaine Tillion aura vécu cent ans. Et durant cette longue existence, elle n’aura laissé aucun répit à la fatalité. Elle est la voix du savoir et de la connaissance. […] A Ravensbrück, Tillion écrit une opérette pour que le rire de ses camarades déportées réponde au rictus lâche de leurs bourreaux. Son courage il est politique, elle n'était membre d’aucun parti, sauf celui de la chair souffrance de l’humanité ».
http://www.liberation.fr/societe/2015/05/27/pantheon
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