Courbet, La claire fontaine
David Bosc, La Claire fontaine, éd. Verdier
En mai 1873, Mac-Mahon et l'Ordre moral font payer à Courbet la reconstruction de la colonne Vendôme et l'acculent à la ruine. « David Bosc fait des dernières années de Gustave Courbet, exilé en Suisse après la Commune, un moment de vie lumineuse plutôt que le crépuscule qu’on croit souvent y voir ».
http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-laclairefontaine.html
Dans une semaine consacrée à L’histoire dans les romans de la rentrée,
Perrine Kervran s'entretient pendant vingt minutes avec David Bosc, l'auteur de La claire fontaine (à partir de la 8eme mn).
La Fabrique de l'histoire, jeudi 12.09.2013.
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-l'histoire-dans-les-romans-de-la-rentree-44-2013-09-12
Courbet à Sainte-Pélagie, 1872 - Web Gallery of Art - autoportraits wikimedia commons
Extraits de la revue de presse :
http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-laclairefontaine.html
Libre comme Courbet, Catherine Millet, Le Monde des livres, 13.09.2013
« Pas de doute, il s’agit d’un roman, car l’auteur n’a pas dû s’appuyer sur beaucoup de documents pour décrire, de manière aussi vive, les relations de Courbet avec les gens du coin, les scènes d’auberge, les baignades dont il raffole. Pour le reste, les lieux, les faits, l’identité des personnes, les citations du peintre et celles des rapports de police, tout est exact. L’exil du plus truculent des communards, que d’ordinaire les historiens traitent en quelques lignes, l’écrivain le met en images. Quelquefois un peu trop ».
« La Claire Fontaine montre un grand gaillard alourdi, mais toujours passionnément amoureux de la vie et de l’art,
s’immergeant dans la nature comme il couche avec ses modèles. Dans la vie comme en peinture, celui qui peignit les Trois Baigneuses et l’Origine du monde en reste à ce qu’il affichait dans son atelier parisien : « Fais ce que tu vois et ce que tu ressens. Fais ce que tu veux. » Une générosité qui va de pair avec sa haine de l’oppression, sa passion pour la liberté. On le voit abattant sa journée de travail, mais aussi cherchant des motifs, chantant avec les villageois dans une chorale, se baignant en novembre, pipe à la bouche ».
David Bosc s’inspire des toiles de Courbet et fait revivre l’artiste en exil au bord du Léman. Le Temps 24.08.2013
« En 1873, le peintre, poursuivi pour sa participation à la Commune de Paris, passe en Suisse. Il s’installe à La Tour-de-Peilz et continue de peindre, de vivre, d’aimer, de se baigner, de boire et de rire. Il meurt en 1877. La Claire Fontaine fait le récit de ses dernières années au bord du lac ».
« Au mur de son atelier à Paris, le peintre avait affiché une liste de règles : 1. Ne fais pas ce que je fais. – 2. Ne fais pas ce que les autres font. – 3. Si tu faisais ce que faisait Raphaël, tu n’aurais pas d’existence propre. Suicide. – 4. Fais ce que tu vois et ce que tu ressens, fais ce que tu veux… »
« Vaincu par la cirrhose et l’hydropisie, six mois après sa condamnation par le tribunal civil de la Seine à payer les frais de reconstruction de la Colonne Vendôme, Courbet ne saura jamais que sa dépouille ne fut transportée à Ornans qu’en 1919 »
David Bosc, entretien RTS, émission Entre les lignes, 09.09.2013
Courbet/Cézanne, la vérité en peinture, http://www.musee-courbet.fr/
L'exposition 2013 est visible au musée Courbet, à Ornans, jusqu'au 14 octobre 2013. source GD
dossier de presse : http://www2.doubs.fr/courbet/DDp_expo_Courbet_Cezanne_la_verite_en_peinture.pdf
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