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16 juillet 2012

La France a-t-elle peur de son histoire ?

 

cité sur twitter, Droit d'inventaire n°8 : La France a-t-elle peur de son histoire ? - L'Ours, mars 2012
http://www.lours.org/default.asp?pid=398

Pourquoi enseigner l'histoire ? par Alain Bergounioux
« Relier les évènements entre eux et problématiser davantage l’enseignement serait retrouver les fondements (et tout l’intérêt) de la démarche historique, mener une « enquête » pour répondre à des questions que se posent les hommes et confronter les interprétations pour comprendre les changements ! » - http://www.lours.org/default.asp?pid=810
L'histoire dans l'enseignement secondaire : orientations nouvelles, par Laurent Wirth
Pour lever des malentendus sur les programmes, par Jean-Yves Piboubes
Une réforme qui ne passe pas, par Françoise Gour
Histoire, notre école en péril, entretien avec Jean-François Sirinelli
Musée d'histoire de France : une autre voie est possible, par Vincent Duclert


16.07.2012 - Une version en pdf est disponible sur le forum Aggiornamento

JY Piboubès, un des concepteurs, voudrait de lever les malentendus : selon lui, ce programme permet de problématiser, de mettre en perspective, d'échapper à la course à l'exhaustivité et à la restitution.

Françoise Gour ne partage pas cet optimisme. « Cette réforme, dont peu de professeurs comprennent la nécessité, semble en fin de compte ne répondre qu’à une seule : détruire ce qui tenait encore de la transmission de l’histoire aux élèves dont ils ont la charge ».

Extraits du texte Une réforme qui ne passe pas, à lire en ligne
« L’inspection pataugeait autant que nous, pire, elle courait après la réforme, tentant au jour le jour de trouver les formes pour la mettre en pratique ».
« Pléthoriques et superficiels, schématiques et simplifiés, ces programmes ont renoncé à l’ambition de former les élèves à réfléchir ».
Ces programmes courent après chaque mode sont perceptibles ; les ravages en sont déjà perceptibles. Ils privent l’enseignant de sa liberté pédagogique, ils l’obligent à courir après le temps, à survoler et à décérébrer à force de simplifications.

« La suppression récente de l’HG en terminale scientifique a provoqué un certain émoi » ose l’IG Alain Bergougnioux.
« La dernière réforme ne crée pas un certain émoi . Les professeurs ne s’en remettent tout simplement pas » lui rétorque Françoise Gour.


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