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Clioweb, le blog
mediassociaux
2 juin 2012

Facebook, utopie ou dystopie ?

 


Facebook, entreprise utopique ou illusoire ? dossier Le Monde, Opinions
Après une introduction en Bourse problématique (l'action a chuté de 38 à 28 $) et un choc entre la culture du "hacking" et celle de la finance, les médias sociaux et la communauté des internautes n'affrontent-ils pas une crise qui touche à leurs valeurs ?
http://www.lemonde.fr/idees/ensemble/2012/05/31/facebook

Daniel Kaplan : Facebook, un média social voué à la disparition
« Facebook transforme en marchandise tout ce qui avait jusqu'ici échappé au commerce - le lien, l'expression légère, le partage d'expériences sensibles - . Pour le vendre, il doit le standardiser, en limiter les nuances : on aime ou on n'aime pas, on est amis proches ou connaissances, on publie ou on partage. Pour changer le lien en or, Facebook doit oublier les raisons mêmes de son succès, à savoir, l'effacement des barrières strictes entre les statuts relationnels, entre les formes de communication ».
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/31/un-reseau-social-voue-a-la-disparition_1710612_3232.html
La version intégrale du texte de Daniel Kaplan sur le site de la FING

Evgeny Morozov , Immature idéologie de la transparence

« Nous ne produisons pas des services pour gagner de l'argent ; nous gagnons de l'argent pour produire de meilleurs services » affirme Mark Zuckerberg. Selon le prospectus d'introduction en bourse, « le but affiché de l'entreprise n'est pas de maximiser les profits, mais d'avoir de l'impact sur la société ». Pour Evgeny Morozov, « ces propos correspondent bien à l'idéalisme de pacotille qui règne dans la Silicon Valley, où tout le monde se voudrait un hybride de Steve Jobs et de Mère Teresa ! »
«  Un monde dominé par Facebook sera peut-être, effectivement, "plus ouvert et plus connecté", mais il risque aussi d'être plus immature, plus anxieux, plus morne. Mais cela les utopistes hédonistes de Facebook ne l'ont pas encore compris. Et peut-être ne le comprendront-ils jamais ».


- Robert Ebguy, Essor d’un web alternatif - Les communautés coopératives (Diaspora et One Social Web) permettent
d'échapper à la marchandisation généralisée et au pillage commercial des données privées. Il n'est plus nécessaire de passer obligatoirement par la surveillance et le péage publicitaire d'un serveur central.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/31/essor-d-un-web-alternatif_1710614_3232.html


- Paul Mathias : « Donner de la voix, sur les réseaux, c'est presque essentiellement ajouter le souffle d'un murmure à la clameur d'un monde ».


- A Fort Lee (NJ), Marcher ou écrire des sms, il faut choisir, Le Monde
http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/05/25/marcher-ou-ecrire-il-faut-choisir_1706523_3238.html

Une ville américaine interdit aux piétons d'envoyer des textos. L'amende coûte 85 $.
http://www.slate.fr/lien/54925/interdit-textos-pietons-sms-fort-lee


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26 mai 2012

Medias sociaux : l'addition

 

Réseaux sociaux : de l’addiction à l’addition
5 articles de Nathan Sommelier, 01Net, 14.05.2012 sq.
http://www.01net.com/editorial/565937/reseau-sociaux-de-l-addiction-a-l-addition-1-5/

http://www.01net.com/editorial/566201/des-reseaux-sociaux-comme-outils-de-l-addiction-a-l-addition-2-5/
http://www.01net.com/editorial/566235/reseaux-sociaux-de-laddiction-a-laddition-sur-ecoute-3-5/
http://www.01net.com/editorial/566237/reseaux-sociaux-de-laddiction-a-laddition-identite-perdue-4-5/
http://www.01net.com/editorial/566329/reseaux-sociaux-le-besoin-d-un-sursaut-ethique-5-5/


Extraits :
« Les révélations de Business Insider sur la légèreté dont faisait apparemment preuve le jeune Zuckerberg lors des débuts de Facebook à Harvard (s’adressant à un ami par messagerie instantanée : « Si tu veux des infos sur quelqu’un de Harvard, n’hésite pas, j’ai plus de 4 000 e-mails, etc. […] Ils me “font confiance”. Ces pauvres c*ns. ») n’ont évidemment rien arrangé à l’affaire ».

« Ce que vous fournissez à votre réseau social, mais également toute votre activité de navigation externe, enregistrée et décortiquée par ce même réseau social, ouvre une fenêtre sur ce qu’en d’autres temps, on aurait pu appeler « le secret de votre âme ». Vos recherches, votre style de navigation, vos contributions externes sont autant de traits trahissant inexorablement des aspects cruciaux de votre processus de pensée. Une pensée sous surveillance permanente – même si elle l’ignore – ne peut être à proprement parler « libre ». Face à ce double processus surveillance/influence, il est plus que légitime de s’interroger sur la pertinence de déployer librement sa conscience et sa vie dans le réseau des réseaux ».

« Facebook et Google, qui se sont tous deux engagés à flirter avec les limites du creepy (excès provoquant une aversion chez l’utilisateur) sans les dépasser, semblent bien décidés, par un mélange de séduction et de tours de passe-passe, à repousser les limites de l’acceptable chez leurs utilisateurs… le secteur privé … est parvenu à faire digérer le profilage biométrique, qu’aucun gouvernement n’aurait pu réaliser sans provoquer un tollé historique ».

« Quelle garantie avez-vous que les énormes pouvoirs acquis – et désormais irrévocables – par des gouvernements et des multinationales surpuissants ne seront pas utilisés à des fins déloyales dans l’avenir ? Aucune. Au contraire, un minimum de recul historique permet de conclure que de telles dérives constituent la norme, et non l’exception ».

« … le « réseau social » fortement asymétrique (usager transparent, intermédiaire opaque), loin d’être un moteur de progrès ou d’évolution sociale, perpétue et renforce des structures et des tendances socialement et économiquement paralysantes et favorise le renforcement des gros quasi-monopoles ».

« A la lumière de l’Histoire, il est pourtant évident que le grand public n’a absolument aucun intérêt à livrer ainsi les clés de ses habitudes, de ses pulsions, de sa pensée, aux « grands communicants » …


Un sursaut éthique ?
Des projets comme Diaspora et Unthink, toujours en phase bêta, semblent prometteurs, même s’ils sont en surcapacité permanente.
« Même si, en tant qu’individu, vous n’accordez que peu de valeur à votre vie privée (65 cents en moyenne, selon une étude allemande), la contribution que vous apportez à cet échantillon, et les conséquences en termes d’évolution des pratiques de gouvernance et de communication pour la société tout entière, ne méritent-elles pas d’être mûrement pesées ? »


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15 novembre 2011

Réseaux contre classes

 

Réseaux sociaux contre classes sociales ?
Le Monde (Science et Techno) a donné « Carte blanche » à Pierre Mercklé (ENS Lyon).
Le fondateur et animateur du portail Liens-Socio aura une tribune toutes les 6 semaines.
http://pierremerckle.fr/
http://www.liens-socio.org

extrait de la première carte blanche :
« ... depuis une vingtaine d'années les sciences sociales font preuve d'un intérêt croissant pour ce qu'on appelle l'" analyse des réseaux ", à partir de la psychologie sociale, de l'anthropologie avec des formalisations mathématiques empruntées à la théorie des graphes et au calcul matriciel » .
« Est-ce le monde social qui a changé, ou bien la vision que la société veut se donner d'elle-même et les outils dont nous nous servons pour en rendre compte ? »

« Dans La Vie en réseau (PUF, 368 p., 29 ¤, à paraître le 23 novembre), Claire Bidart, Alain Degenne et Michel Grossetti démontrent, au terme d'une enquête de plus de dix ans auprès d'un panel de plusieurs centaines de jeunes, comment l'inégale distribution des ressources relationnelles en fonction de la classe d'origine va progressivement façonner les appartenances sociales à l'âge adulte, au moins aussi sûrement que les études ou les revenus : les réseaux sociaux n'effacent pas les hiérarchies sociales, ils les perpétuent ! »

L'article, difficile à trouver en ligne, a été soumis à la limite de 3500 signes.
mise en ligne temporaire 

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Sur le web, Pierre Mercklé apporte un certain nombre de compléments (son ouvrage La sociologie des réseaux sociaux, 3 billets de blog ... ), de pistes supplémentaires de réflexion… et surtout des suggestions de lecture (une vingtaine d'ouvrages et d'articles, dont celui de Catherine Comet et Jean Finez sur « Le cœur de l’élite patronale », Sociologies pratiques, 2010.
http://pierremerckle.fr/2011/11/carte-blanche-du-monde-les-reseaux-sociaux-contre-les-classes-sociales/


rappel : ce jeudi 17 novembre, à Lyon, Sciences sociales 2.0 : Liens-Socio fête ses dix ans d'existence.

 

 finez-comet-elite2

Le cœur de l’élite patronale - extrait d'un graphique de Catherine Comet et Jean Finez
Le graphique intégral : blog Pierre Mercklé


..

6 novembre 2011

Dans la toile des medias sociaux - 7

 

- Dans la toile des médias sociaux : Nouveaux moyens de communication et de publication pour les SHS

Les vidéos et les podcasts de la journée de l'IHA (Institut historique allemand) sont disponibles en ligne, dans la langue d'origine de l'intervention. C'est la possibilité d'entrer dans le vif du sujet, moins que des textes mis en ligne, mais mieux que l'addition de 588 tweets. Avec le travers habituel : la caméra a filmé l’intervenant en train de parler, pas le powerpoint qui lui a servi de support visuel.
http://www.dhi-paris.fr/fr/home/podcast/digital-humanities-a-liha-3.html


- L'occasion d'écouter ou de réécouter André Gunthert
http://vzaar.com/videos/860206
et de revenir sur la revue de presse HG du 3 août dernier,
http://clioweb.canalblog.com/tag/totem

- La plate-forme Culture visuelle combine à la fois l'individuel (les blogs) et le collectif (la recherche) avec l'aide d'un agrégateur, de catégories mutualisées, de tags mis en commun.

- Les médias sociaux ne cannibalisent pas les blogs.

- Les médias sociaux ne créent pas la recherche collective.
Ils n'ont d'intérêt que là où une culture du partage existe au préalable.
Un culture, c'est à dire des valeurs et une vraie formation.

agunthert

André Gunthert - source : souris de compactus


- Une journée de l'ESEN avait traité un sujet équivalent en mai 2011.

Il faut regarder les vidéos pour apprécier la contradiction entre les discours et la réalité. Un seul intervenant quitte la table pour commenter son support visuel. Tous les autres parlent au micro, d'une voix parfois monocorde. Les décideurs seraient aussi incapables d'échapper au cours magistral tant vilipendé ?
http://clioweb.canalblog.com/tag/esen

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rappel : Universités et médias sociaux :
http://clioweb.free.fr/colloques/dhi-toile-medias.htm

 

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10 septembre 2011

L’université et les médias sociaux - 6

 

Loisirs ou travail ?
Traiter ou communiquer ?
Courir après l’instantané ? Ou amasser patiemment ?
Coopération ou compétition ?

Ce sont quelques-uns des enjeux croisés lors de 2 colloques récents, l'un en direct, l'autre en ligne, à propos des relations entre L’université ET les médias sociaux, un thème à la mode qui a supplanté les débats sur le web 2.0.

A retrouver dans cette page web :
http://clioweb.free.fr/colloques/dhi-toile-medias.htm


Plusieurs éléments de cette synthèse ont déjà fait l'objet d'articles dans la revue de presse du blog Clioweb :
 
- Jean-Paul Pinte (Lille), Les apprentissages à l’aune des réseaux sociaux.
Les outils et leur impact sur la formation.
http://clioweb.canalblog.com/archives/2011/07/08/21564355.html

- Christine Vaufray (Thot Cursus) sur la frilosité des universitaires en France.
http://clioweb.canalblog.com/archives/2011/07/05/21546864.html

- Why blog ? André Gunthert proposait en 2008 une défense et illustration du blog au service de la recherche universitaire, et une analyse des ruptures suscitées par cette forme de publication.
http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/09/15/807-why-blog
http://clioweb.canalblog.com/archives/2011/08/17/21802945.html

- La réflexion sur L'ordinateur et le métier d'historien n'a pas débuté en 2011.
http://clioweb.canalblog.com/tag/historyandcomputing

 

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9 septembre 2011

Dans la toile des médias sociaux - 5

 

Dans la toile des médias sociaux : nouveaux moyens de communication et de publication pour les sciences humaines et sociales. http://clioweb.free.fr/colloques/dhi-toile-medias.htm

 
12 octobre : Les vidéos et les podcasts sont disponibles en ligne
dans la langue d'origine de l'intervention.
Avec le travers habituel : la caméra filme l’intervenant en train de parler, pas les écrans dont il commente le contenu.
http://www.dhi-paris.fr/fr/home/podcast/digital-humanities-a-liha-3.html


Un compte rendu d'ensemble a été publié sur Les carnets du SID (service d'ingénierie documentaire, MSH, Lyon) 29 juillet 2011. 
http://sid.hypotheses.org/308

Katharina Teutsch (FAZ) semble sceptique devant l’apport des outils du web 2.0 à la recherche ;
http://dhiha.hypotheses.org/310
Lilian Landes (recensio.net) souligne l’intérêt d’une participation sollicitée (le web 1.5).

Lors de cette rencontre organisée en juin par l’Institut Historique Allemand à Paris, 85 participants auraient posté 588 tweets. Quelle leçon en tirer ? Que les universitaires sont équipés en technologie nomade, sur leurs fonds propres ou sur fonds publics ? Qu'une addition de messages de 138 caractères vaut davantage que la mise en ligne de l'intervention rédigée et mise en ligne par son auteur ?
 

Il semble que deux dangers guettent les historiens : 
. la course permanente au buzz et à l’instantané ;
. la tentation de la table rase. De fait, le travail mené par les pionniers semble trop souvent ignoré ou méconnu par les acteurs d’aujourd’hui. Un paradoxe : l’association History and Computing a publié une revue ; elle ne semble pas avoir été archivée en numérique. 

 

3 août 2011

Culture Visuelle - medias sociaux - 4

.
- Lors de la journée Dans la toile des médias sociaux organisée par l’Institut Historique Allemand, André Gunthert présentait Culture visuelle, une plate-forme thématique qui regroupe tous les acteurs 
intéressés par l'image et l’exploration des dimensions visuelles de la culturehttp://culturevisuelle.org/blog/4334

Culture visuelle est à la fois un projet de recherche, une structure académique (Lhivic, EHESS) et un organe de publication.
La plateforme propose une publication collaborative quasi quotidienne, à partir d’une ferme de blogs (plus d’une centaine en ce moment). Un comité éditorial choisit les billets affichés en page d’accueil, soit en sélection (par option positive d’un membre du comité), soit en Une (par délibération et vote majoritaire de l’ensemble du comité). Des catégories communes sont proposées aux blogueurs. 50 tags sont utilisés pour harmoniser l’indexation de l’ensemble des textes (ex histoire, photo, icono, retouche, Japon…), avec possibilité de combiner plusieurs tags dans une recherche (ex cinéma + histoire).

« Les règles de la participation à Culture Visuelle sont les mêmes que celles qui s’appliquent aux séminaires de l’EHESS. Tout étudiant, enseignant ou chercheur peut contribuer, comme auteur ou comme lecteur, aux travaux de la plate-forme (publication, signalement, commentaire…) », « sans limitation de spécialité ni de nationalité »

.
- Parmi les blogs fédérés
(une pratique trop rare dans le monde universitaire francophone) :

Patrick Peccatte (blog Déjà Vu) participait aussi à la journée de l'IHA et présentait PhotosNormandie sur Flickr :
http://culturevisuelle.org/dejavu/  - http://clioweb.canalblog.com/tag/photosnormandie

- L’atelier des icônes, le blog d’AG complète le site http://www.arhv.lhivic.org/
Dans un billet du 2 juillet, André Gunthert cite un article du Yomiuri Shimbun (16/04/2011) qui permet de mettre en contexte  l’icône d’Ishinomaki, la photo prise par Tadashi Okubo et de nommer la jeune femme : Yuko Sugimoto
http://clioweb.canalblog.com/tag/ishinomaki

L’ensemble des blogs fédérés et hébergés par la plateforme : http://culturevisuelle.org/allblogs

.
- Selon André Gunthert, la mutualisation ne se décrète pas. Il inverse le paradigme : ce n'est pas l'outil (les médias sociaux) qui donne naissance à une recherche collective mais l'habitude du travail collectif qui fait apprécier l'intérêt des outils du web 2.0. 

Selon lui, la mutualisation n'existe que lorsqu’elle répond à des besoins et lorsque les conditions d'une culture du partage existent au préalable dans les structures universitaires (laboratoires, séminaires). Cette culture correspond à un choix de valeurs, elle est renforcée lorsqu'une vraie formation au travail collectif a été organisée. C'est seulement dans ce cadre que les étudiants et les chercheurs peuvent comprendre l'intérêt d'une telle démarche, et accepter de consacrer du temps et de l'énergie pour maîtriser les outils. Faute de formation et de culture, la mutualisation peut devenir un voeu pieu commode et servir d'incantation dans des discours technophiles convenus.

Le carnet de recherche (ou blog) est « une forme élitaire d'échange », par dialogue entre blogs ou par commentaires argumentés ; il n'empêche pas une communication détendue. Il permet d’élargir le cercle de conversation à l’ensemble des professionnels de l’image. Selon lui, Facebook ne cannibalise pas le blogging social. Il attire une communication plus grand public et devéloppe des échanges sur un autre registre. 

AG a souligné l’insuffisance de la reconnaissance de ces initiatives par les structures institutionnelles.

.
- Le groupe Facebook . 
http://www.facebook.com/groups/318005535206/

- La page Twitterhttp://twitter.com/#!/culturevisuelle

totem

De l’influence des modèles iconographiques sur les pratiques visuelles...
André Gunthert (Totem) commente 4 photos de Chris Marker présentées à Arles.
http://culturevisuelle.org/totem/1351


8 juillet 2011

L'université et les réseaux sociaux - 3


- Les apprentissages à l'aune des réseaux sociaux
 
L'intervention de Jean-Paul Pinte dans le séminaire de l'ESEN le 19 mai 2011 a été filmée par Canal-C2.
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=10581&voir=oui

Le support utilisé lors de la présentation ne semble pas en ligne, mais celui de 2010 à Strasbourg l'est :
Les réseaux sociaux et l’apprentissage de la recherche d’information stratégique par les étudiants.
http://www.fffod.org/media/20100114-jppinte.pdf

Google images permet de remonter à la source des diapos utilisées.
Plusieurs viennent du blog de Fred Cavazza


Les leviers d’innovation du web pour les 5 prochaines années - 
Le texte de Fred Cavazza synthétise les éléments traités par Jean-Paul Pinte dans sa première partie.
http://www.fredcavazza.net/2011/07/07/les-leviers-dinnovation-du-web-pour-les-5-prochaines-annees/

. Du web 1.0 au web 3.0
. Les leviers d'innovation
La mobilité.
Les pratiques sociales.
Le cloud compting.
Les données.

. Les ruptures
Mobile + Social = Géolocalisation.
Données + Cloud = Open Data.
Données + Social = Graphes d’intérêts.
Cloud + Mobile = Personnal cloud.
Données + Mobile + Social = Quantified Self.

. Quels défis à relever ?
Réduire la fracture technologique.
Ne pas avoir peur d’échouer.
Miser sur le long terme
 

web4

Nova Spivack, How the WebOS Evolves ? February 09, 2007 (cité par JP Pinte)
http://novaspivack.typepad.com/nova_spivacks_weblog/2007/02/steps_towards_a.html

.
Fred Cavazza propose plusieurs cartes des réseaux sociaux, dont celle-ci exploitée par JP Pinte :

rs-medias2011

source : Fred Cavazza, Panorama des médias sociaux
http://www.mediassociaux.fr/2010/12/13/panorama-des-medias-sociaux-2011/

.

- Lors de sa présentation à l'ESEN, dans sa seconde partie,
Jean-Paul Pinte énumère de nombreux outils à explorer :

http://www.webmii.fr/
pour voir où vous êtes sur le web, et retrouver des fichiers mis en ligne

http://www.joongel.com/

http://www.tianamo.com/

Kartoo est devenu Constellations : http://constellations.labs.exalead.com/
Application aux réseaux sociaux à l'université : http://tinyurl.com/constellations-rs-univ

http://beta.spezify.com/ pour tirer parti de la sérendipité

http://debategraph.org/home

cartes heuristiques :
http://www.mindmeister.com/

http://www.mindomo.com/
http://www.mind42.com/
http://mywebspiration.com/

http://www.pearltrees.com/.

http://www.twiddla.org

d'autres outils sur un forum :
https://digitalresearchtools.pbworks.com/w/page/17801717/Visual-search-tools
  

rs-constellations

source : recherche sur Constellations (Exalead) http://tinyurl.com/constellations-rs-univ


Parmi les questions soulevées lors de l'intervention :

- Les outils numériques occupent une place importante dans le travail des étudiants.
La question est moins celle du matériel que celle de la formation intellectuelle.
. Ordis et téléphones ne manquent pas dans l'équipement familial. Par contre, quelle place donne-t-on à la motivation dans les études ?
. Quel temps est prévu pour l'apprentissage de la gestion de l'agenda et de l'organisation du travail (collectif et à distance) ? . Enseigne-t-on à citer ses sources ?

- Quelles sont les conséquences sur la nature du travail du prof, sur son emploi du temps familial ? Accompagner le travail, le gérer à distance, tenir un blog consomme beaucoup de temps (3 heures par jour dit JP Pinte)

Parmi les formes de travail, il cite le rapport d'étonnement.
http://www.dossiers-techniques.fr/progres-continue/le-rapport-detonnement.html

Plusieurs références sont faites à la recherche approfondie sur le web, au web profond, pour aller au delà des dix premiers résultats de Google. Ne pas oublier l'importance des excellents sites d'archivage, comme Web Archive.
 

 

5 juillet 2011

L'université et les réseaux sociaux - 2


Les médias sociaux et les réseaux sociaux ont la cote à l'université.

L'Institut historique allemand vient de leur consacrer une journée (Dans la Toile des médias sociaux).
Bahrein l'a fait les 6 et 7 avril 2011, l'université Paris 5 - René Descartes les 7 et 8 avril.
Pour l'instant, dans ces deux cas, seuls les programmes sont en ligne.
http://calenda.revues.org/nouvelle17747.html
http://www.univ-paris5.fr/fre/MULTIMEDIA/JNUM11/Programme-7-et-8-avril-2011

Par contre, Canal-C2 a filmé et diffuse en ligne
Universités et réseaux sociaux, une journée de l'ESEN qui a eu lieu le 19 mai.


Dans sa synthèse conclusive, Christelle Vaufray (Thot-Cursus) est très directe. Elle rappelle que l'obsession de la fermeture est totalement contreproductive.
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=10586&voir=oui

.
2 extraits
dans son intervention (avec diaporama) :

Vers la 31e mn : Pourquoi y a-t-il si peu de ressources  en accès libre sur le sites des universités en France ?
Bien moins qu'en Espagne. Même qu'en Suisse ! Il ne s'agit pas de diffuser immédiatement les derniers résultats des recherches, mais de témoigner de la vie de l'université par sa production intellectuelle en ligne. Si l'université ne met pas cela en avant, que va-t-elle vanter ? son campus ? son restau U ?
Iriez-vous acheter vos vêtements dans un magasin qui les cacherait derrière un rideau de fer, et qui refuserait de vous les laisser essayer ?
Par contraste, CW développe ensuite l'exemple du MIT qui a mis en ligne énormémement de cours, et qui a compris que la vraie valeur d'une université était ailleurs, et sait utiliser sa réputation pour attirer les meilleurs étudiants (prêts à payer).

Vers la 37e mn :
Le web, c'est un espace où on peut publier tôt et mettre à jour souvent ... On peut y revenir, on peut améliorer un fichier par touches successives. Nul besoin de viser d'emblée la perfection pour commencer, mais au contraire faire des essais, et savoir effacer et arrêter en cas de besoin. La logique du web est opposée à celle des revues à comité éditorial où une erreur ne se rattrape que par un erratum dans un numéro suivant.
[ La mention page en travaux servait beaucoup sur le web voilà quelques années. Elle a hélas disparu.
Autre illustration : Wikipédia (où les articles peuvent être modifiés et améliorés) a surpassé rapidement Nupédia (qui ne devait diffuser que des articles clos et certifiés par des universitaires) ].

Christelle Vaufray, à lire sur un blog et un site web :
http://blog.educpros.fr/christine-vaufrey/
http://cursus.edu/fiche-usager/33818/christine-vaufrey/

Nous reviendrons sur les autres conférences.


Quelques observations :

3 questions à ne pas poser :
- L'Education est-elle en train de devenir une marchandise comme les autres ?
En éducation, la machine peut-elle remplacer les hommes ? Le web peut-il dispenser de constuire des amphis et des salles de TD, d'accueillir des étudiants et de salarier des profs ?
- Pourquoi la contradiction entre les éloges sans limite du participitatif et les discours si hostiles au web et à un projet participatif comme Wikipedia ? 


Les enjeux sont souvent les mêmes que ceux du web 1.0 :

- L'ouverture ou le repli ? L'appui sur Google, Facebook, Youtube, les outils utilisés par les étudiants ou la création d'applications fermées, en accès réservé, restreint aux seuls étudiants inscrits ?

- La tendance à l'uniformisation ou le triomphe de la fragmentation ?

Logique de l'offre ou logique de la demande ? L'institution ou les étudiants ? 
Ces colloques illustrent la forte pression des services de com' des universités, avec une lecture institutionnelle, hiérarchique et descendante. un détail : les étudiants sont absents de ces séminaires et colloques (exceptés les doctorants technophiles)...

- Loisirs ou travail. Les services de com' mettent l'accent sur la sociabilité et les loisirs des étudiants et sur leur réceptivité à la publicité institutionnelle (aux "bons coûts"...). Ne faudrait-il pas s'intéresser davantage au travail, à leur formation intellectuelle et à la pédagogie (l'e-pédagogie ?)

- Facebook, dérivé de la sociabilité de façade  des riches universités de la côte Est des USA, est dans toutes les têtes. Un intervenant a constaté que dans la page Facebook de son université, les liens vers l'extérieur, ceux qui ne produisent aucune publicité ciblée, seraient plus rapidement périmés que les liens internes au réseau social américain. 

esen-cd

source : Canal-C2

- Sur la forme,
dans une formation aux usages des réseaux sociaux destinée aux responsables,
l'amphi s'appellle ...Charlemagne (sic) !
Il ne semblait pas comporter de réseau actif !
Le caméraman ne sait toujours pas que favoriser : l'orateur assis à l'écran ? le diaporama (parfois très figé) ? Dans un cas, la tâche du technicien est encore plus compliquée : un intervenant se déplace de l'ordi à l'écran...

Le cours magistral est vilipendé, mais c'est lui qui domine dans ce genre de séminaire..
Le ton utilisé par ceux qui disposent du pouvoir et de l'argent manque parfois de dynamisme.
Face au zapping, certains auraient des soucis ...


Pour prolonger :
une lecture partielle sur un blog officiel :
http://cnamsdtice.wordpress.com/2011/05/22/universites-et-reseaux-sociaux/

E-pédagogie à l'université ?
http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/detail-d-une-ressource/?idRessource=1222&cHash=08019f2262

JP Pinte, U catho de Lille
Les réseaux sociaux et l’apprentissage de la recherche d’information stratégique par des étudiants du supérieur
http://www.fffod.org/media/20100114-jppinte.pdf
  .

dremeau-web2-2007

Panorama du web 2.0 pour la formation et l'éducation, Isabelle Dremeau, 2007
Dans un fichier en pdf, Isabelle Dremeau liste des outils 2.0 :
cartes d'apprentissage, cartes heuristiques, tuteurs et cours en ligne, universite 2.0,
second life et education, serious game, mobile learning, services et outils 2.0

http://e-learningbretagne.blogspirit.com/archive/2007/12/13/panorama-du-web-2-0-pour-la-formation.html

A suivre, JP Pinte, U catho de Lille


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28 juin 2011

Dans la toile des médias sociaux - 1

 

Dans la toile des médias sociaux
Nouveaux moyens de communication et de publication pour les sciences humaines et sociales
Leur impact sur la culture scientifique à l'université.

Colloque internationalmardi 28 juin 2011
Institut Historique Allemand,  8, rue du Parc-Royal 75003 Paris Métro: Saint-Paul, Chemin Vert
 http://calenda.revues.org/nouvelle20026.html

 

9h30-11h00 I. Nouveaux moyens de publication et de communication
Facebook, Twitter, Flickr et cie dans les sciences humaines et sociales / 
Présidence / Moderation: Torsten Reimer (JISC, London)

Michael Nentwich (ITA Wien), René König (KIT, Karlsruhe). Social Network Sites – une tendance pour les sciences ? 

Patrick Peccatte (EHESS,Paris).Utiliser Flickr dans un contexte d’archives iconographiques: le projet PhotosNormandie

Patrick Danowski (ISTA, Klosterneuburg). Ce que les bibliothèques peuvent apprendre de LibraryThing


11h30-13h00  II. Publications scientifiques et le Web 2.0 : Partager le savoir, commenter les textes 
Présidence / Moderation: Mareike König (DHI Paris)

Lilian Landes (BSB, München). Recensions dans le Web 2.0: l’avenir des comptes rendus de livres scientifiques?

Gloria Orrigi (CNRS, Paris). Liquid Publications: les publications scientifiques à la rencontre du Web

Klaus Graf (RWTH Aachen). Le potentiel scientifique des blogs scientifiques


14h00-15h30  III. Les médias sociaux à l’université : formation, enseignement et réseaux d’étudiants
Présidence / Moderation: Pierre Mounier (Cléo, Paris)

Marko Demantowsky (U Bochum). Histoire digitale – E-Learning – didactique de l’histoire digitale?
Avantages et desavantages de l’Internet pour l’étude historique

Sophie Mahéo (UD, Paris). Le réseau social universitaire Carnets2Descartes: publication, dynamique communautaire et engagement étudiant

Antoine Blanchard (CS, Paris). Braconner en SHS: quand les digital natives bousculent les frontières institutionnelles sur le Web


16h00-17h30 IV. Quels sont les effets des médias sociaux sur notre culture scientifique actuelle ?
Présidence / Moderation: Antoine Blanchard ( Paris)

André Gunthert (EHESS, Paris). Les médias sociaux dans la pratique de la recherche. Retours sur les usages, constats et enjeux 

Milad Doueihi (Université Laval, Québec). Humanités ou humanisme numérique? 

Peter Haber (Universität Basel). Entre méthodologie et pratique: L’écriture de l’Histoire au XXIe siècle 


17h30-18h00 V. Discussion générale 

Présidence / Moderation: Geert Lovink (INC, Amsterdam)


DHI-2011


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