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Clioweb, le blog

10 septembre 2012

Le triste bilan

 

Numérique : Le triste bilan des années Chatel et du plan de 2010 - (source : Le Café peda - tw LA et JMC)

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/09/07092012Article634825950381420493.aspx


Le rapport de l'IGEN cité et commenté par François Jarraud :
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2012/05/8/Rapport_IGEN-IGAENR_2012-082_plan_developpement_usages_du_numerique_225058.pdf


F. Jarraud conclut : « Pour développer le numérique il faut déjà que ceux qui sont censés le faire sur le terrain y trouvent leur compte  matériellement, professionnellement et intellectuellement dans l'exercice de leur métier. Dès que le numérique sera au service des enseignants, le paysage pourra changer. En attendant les intéressés bricolent leurs propres outils... »

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10 septembre 2012

L'art des cavernes

 

L’art des cavernes peut-il être compris par les archéologues ?
Le Salon noir  05.09.2012
Romain Pigeaud fouille la grotte Margot en Mayenne et la grotte du Sorcier en Dordogne.

Retour sur la préhistoire de l’art, ses mythes et rituels, à  la lumière des toutes dernières découvertes et recherches.

L'émission au format mp3 :
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10267-05.09.2012-ITEMA_20397289-0.mp3

La grotte Margot : article de Wikipedia,
liens vers présentation vidéo et conférence de Romain Pingeaud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_Margot
dossier peda au format doc
http://www.grottes-de-saulges.com/telecharger.php

La grotte du sorcier ou de Saint-Cirq
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Saint-Cirq

Lieux de la Préhistoire sur le site Hominidés
http://www.hominides.com/html/lieux/lieux.php


A venir
L'archéologie de la monnaie,
Les archéologues et l'Occupation

9 septembre 2012

Apprendre à coder ?

 

A partir d'un tweet de Pierre Mounier annonçant la mise en ligne d'un compte rendu
du séminaire « Édition savante et humanités numériques » (2011-2012)
http://philologia.hypotheses.org/934


mention de : Pourquoi il faut apprendre à coder à tous nos élèves
http://enseignant.hypotheses.org/492

dans une version provisoire de l'article, Delphine Regnard cite 3 références
- Michel Guillou, Le numérique ça devrait être obligatoire.
http://gingko.neottia.net/post/15297973185/le-numerique-ca-devrait-etre-obligatoire

- Sabine Blanc,  Littéraires, le code est fait pour vous ! Owni, 18 juin 2011
http://owni.fr/2011/06/18/litteraires-le-code-est-fait-pour-vous/
et
- Frédéric Clavert, Le code et l’historien, déjà cité sur Clioweb.


rappels
- Et si on enseignait vraiment le numérique ?
Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes, Le Monde Opinions - 03.04.2012
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/04/07/23955446.html


- Le retour de l'informatique au lycée - Place de la Toile, 01.09.2012
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/09/03/25065903.html


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9 septembre 2012

Une citoyenneté à refonder

 

- Allan Popelard, Une démocratie à reconstruire
Citoyenneté, un mot galvaudé, des espoirs intactsLe Monde diplomatique, 09.2012
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/POPELARD/48146


Extraits :
« Le terme de citoyen est de ceux que la « sensure » - pour reprendre le néologisme imaginé par l’écrivain Bernard Noël - a désarmés. Au moment où frappait le chômage de masse, il a servi de mot-écran derrière lequel les conservateurs remisaient l’idée de république sociale. Dès lors, rien ne justifiait plus que la classe ouvrière porte l’intérêt général. Le mot de citoyen, arraché à son histoire révolutionnaire, fut lessivé dans le capitalisme : tout devint « citoyen », y compris les produits de consommation ».

« Désobéir quand la légalité n’est plus légitime ; conquérir l’appareil d’Etat ; réunir les conditions d’une assemblée constituante ; autoconstituer la communauté des citoyens comme le font, par exemple, les « indignés » : voilà quelques-unes des voies variées et non exclusives d’une souveraineté et d’une citoyenneté refondées. « Place au peuple », comme l’écrivait Jules Vallès ; car, sans implication directe, l’Europe démocratique n’existera pas ».



- La morale ? Jacques Julliard, éditorial dans Marianne 08.09.2012

« Laissez tomber la morale laïque de crainte d'être mal compris de tous les croyants.
Ne vous contentez pas de la séparation de l'Eglise et de l'Etat ; oeuvrez au contraire à la séparation de la métaphysique et de l'Etat ».

« Laissez l'enseignement et l'évaluation de valeurs (foutaise !), mais généralisez un apprentissage critique de l''image. Enseignez aux élèves à lire la TV, à en décrypter les montages les menteries et les mensonges ... ».


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8 septembre 2012

LM : Qu'est-ce qu'un bon prof ?

 

Qu'est-ce qu'un bon prof ? Pas si simple ...

Long article à partir de 3 ouvrages. Le Monde Culture et Idées ce week-end.

L'article commence par une référence à Louis Germain,
l'instit remercié par Albert Camus

Points de vue de Claude Lelièvre, Marie-Claude Blais, Pascal Bressoux,
Marie Duru-Bellat, Denis Kambouchner, Hélène Merlin, Pierre Statius ...

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/06/etre-un-bon-prof-pas-si-simple_1756737_3246.html

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8 septembre 2012

L'exécution sommaire ...

 

- Jean-Pierre Rioux dénonce l'exécution sommaire de la Maison de l'histoire de France - AFP
http://tinyurl.com/obs-mhf-rioux ou

http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20120907

L'exécution sommaire du brave soldat Rioux...

La CGT Archives lui répond sur Médiapart :
http://blogs.mediapart.fr/edition/usages-et-mesusages-de-lhistoire/article/080912/lexecution-sommaire-du-brave-soldat-rio


- Le sujet a été abordé au début de la Fabrique de l'histoire, ce vendredi matin.
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire


- Exit la Maison de l’histoire de France - F. Evin, Le Monde, 26-27 août 2012
Aurélie Filippetti enterre le projet controversé.
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5677

« Vouloir montrer une manière de raconter l’histoire de France est un projet daté, ajoutait la ministre de la culture. On s’oriente sur une formule plus souple, sur une mise en réseaux de nos musées d’histoire à travers un organe pilote incarné par un site internet ».
« L’affaire semble aujourd’hui tranchée. Seule question à régler, celle de l’établissement public « Maison de l’histoire de France » créé le 1er janvier avec à sa tête Maryvonne de Saint-Pulgent ».

- dans un entretien du Monde avec Aurélie Filippetti - 10.09.2012
« Pour réduire ce budget, où faites-vous porter l'effort ?
D'abord sur certains projets, annoncés avec légèreté et, pour l'essentiel, non budgétés par l'équipe Sarkozy. Le total de ces projets dépasse le milliard d'euros. Nous en arrêtons certains, nous en suspendons ou en reportons d'autres. La Maison de l'histoire de France, dont le principe était contestable, la localisation problématique et le coût excessif, est arrêtée... De même, la création d'un musée de la photo à l'hôtel de Nevers, à Paris, annoncée sans préparation, est interrompue... Lascaux 4, autrement dit le Centre d'art pariétal, 50 millions d'euros pour un projet non prioritaire, nous l'arrêtons... Idem pour la salle supplémentaire de la Comédie-Française, à la Bastille … »


- Maison de l'histoire de France, les raisons d'un abandon
Marianne évoque le choc de deux visions de l'histoire  - Marianne 802, 09.09.2012
http://www.marianne2.fr/Maison-de-l-histoire-de-France-les-raisons-d-un-abandon_a222288.html


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8 septembre 2012

Des clics et des claques 06.09

 

Des clics et des claques. 06.09.2012 (vers la 15e minute)
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Des-clics-et-des-claques/Sons/Des-clics-et-des-claques-06-09-12-1230417/

L'émission d'Europe 1 fait la promotion du magazine Philosophie
et du dossier Pourquoi nous n'apprendrons plus comme avant 
Internet y est présenté comme une Arme de distraction massive


A la radio, les 15 minutes servent surtout à opposer des opinions
et des points de vue superficiels et contestables.

Au moins 2 choses semblent très discutables :
Les journalistes utilisent des termes qu'ils oublient de définir :
pourquoi mettre sur le même plan une information factuelle
(vérifier une date ou un lieu, dénicher le nom d'un auteur ou le titre d'un livre ou d'un film)
et construire une connaissance ou un savoir,
ce qui suppose une culture personnelle, un questionnement et un raisonnement ?

Un chercheur, ce n'est pas seulement un technicien.
C'est aussi qqun qui essaie de renouveler la manière de questionner un sujet
et de mobiliser des données à interpréter pour appuyer sa thèse.

Dans l'émission, Internet est comparé à l'imprimerie,
comme si le paysage actuel de l'édition existait dès 1450.

L'analogie est fréquente quand on veut attaquer Internet.
C'est négliger le fait que le livre ne touche au départ qu'un pourcentage limité
de la population européenne, sur des sujets également restreints.

Pour élargir massivement le cercle des lecteurs,
il a fallu les progrès de la scolarisation en Europe à la fin du XIXe.
Ensuite, il a fallu la diffusion du livre de poche, après 1954 en France.
Sans oublier le temps disponible pour lire
après le boulot (le temps libre)
et l'envie de lire... :-):-)
Mais là, la TV est venue rapidement concurrencer le livre,
lui faire de l'ombre et aussi un peu la courte échelle (cf Apostrophes).

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8 septembre 2012

Internet, arme de distraction massive ?

 

Le magazine Philosophie publie un dossier titré
Pourquoi nous n'apprendrons plus comme avant

Avec Nicholas Carr, Salman Khan, Michel Serres, Raffaele Simone,
Bernard Stiegler, Jean-Philippe Toussaint, Maryanne Wolf

http://www.philomag.com/fiche-dossiers.php?id=127
http://www.philomag.com/fiche-ancien-numero.php?id=63
(Le magazine s'intéresse aussi à Karl Marx).


Internet est présenté comme une Arme de distraction massive
avec des titres explicites
Pourquoi nous ne lisons plus comme avant ?
Pourquoi nous n'écrivons plus comme avant ?
Pourquoi nous n'étudions plus comme avant ?
Pourquoi nous ne mémorisons plus comme avant ?
Pourquoi nous n'apprendrons plus comme avant ?


Le dossier est un moyen de faire à nouveau de la pub pour Nicholas Carr,
dont l’article Is Google Making Us Stupid ? What the Internet is doing to our brains
avait beaucoup circulé à l'été 2008.
http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2008/07/is-google-making-us-stupid/306868/

Un an plus tard, en 2009, Books magazine en a tiré la traduction titrée
Internet rend-il ENCORE PLUS bête ?
http://www.books.fr/magazines/numero-7/


La question de Philosophie magazine est utile, 
à condition de partir d’observations concrètes et rigoureuses, pas à partir de préjugés anti-modernistes.

L’immédiateté ? Elle serait amorale et produirait des individus peu motivés.
L’opposition entre une lecture profonde et une lecture numérique est largement artificielle. A moins qu’in ne faille pour certains lire un quotidien et un magazine comme un roman, de la première ligne à la dernière.
Le multitâche dénoncé par Carr ? N’est-ce pas une forte incitation de l’économie capitaliste actuelle ?
Distinguer écriture et connexion ? Pourquoi se priver des dictionnaires disponibles en ligne ? 

Pour Marie Sarazin, « la télévision est bien plus nocive qu’Internet ». Michel Serres semble d'accord et fait la distinction entre le conducteur (l’internaute) et le passager (le téléspectateur). 
« Ce n’est pas la technique qui est toxique en soi, c’est notre incapacité à la socialiser correctement » ajoute Bernard Stiegler. 


 

8 septembre 2012

Google, FB : la guerre des classements

 

- Google, Facebook : la guerre des classements
émission Le grand bain, 23 juillet, 30 premières minutes

Dominique Cardon sur Google et Facebook,
pagerank et edgerank,
autorité ou affinité...
http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-bain-google-facebook-la-guerre-des-classements

 

- Des clics et des claques, du 06.09.2012
L'émission d'Europe 1 fait vers la 15e minute,
la promotion du magazine Philosophie magazine
et du dossier Pourquoi nous n'apprendrons plus comme avant
Avec Nicholas Carr, Salman Khan, Michel Serres, Raffaele Simone,  Bernard Stiegler, Jean-Philippe Toussaint, Maryanne Wolf
http://www.philomag.com/fiche-dossiers.php?id=127
http://www.philomag.com/fiche-ancien-numero.php?id=63
(Le magazine s'intéresse aussi à Karl Marx).
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Des-clics-et-des-claques/Sons/Des-clics-et-des-claques-06-09-12-1230417/

Nicholas Carr a eu bcp de succès à l'été 2008 avec l'article
Is Google Making Us Stupid ?
What the Internet is doing to our brains
http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2008/07/is-google-making-us-stupid/306868/

Un an plus tard, en 2009, Books magazine en a tiré la traduction titrée
Internet rend-il ENCORE PLUS bête ?
http://www.books.fr/magazines/numero-7/


La question de Philo magazine est intéressante, et les articles semblent nuancés (la TV y semble davantage égratignée qu'internet). A la radio, les 15 minutes servent surtout à opposer des opinions et des points de vue.

Au moins 2 choses semblent très discutables :
Les journalistes utilisent des termes qu'ils oublient de définir :
pourquoi mettre sur le même plan une information factuelle (vérifier une date ou un lieu, dénicher le nom d'un auteur ou le titre d'un livre ou d'un film) et construire une connaissance ou un savoir, ce qui suppose un questionnement et un raisonnement ?

Un chercheur, ce n'est pas seulement un technicien. C'est aussi qqun qui essaie de renouveler la manière de questionner un sujet et de mobiliser des données à interpréter pour appuyer sa thèse.

Dans l'émission, Internet est comparé à l'imprimerie, comme si le paysage actuel de l'édition existait dès 1450.

L'analogie est fréquente quand on veut attaquer Internet.
C'est négliger le fait que le livre ne touche au départ qu'un pourcentage très limité de la population européenne, sur des sujets également restreints.
Pour élargir massivement le cercle des lecteurs, il a fallu attendre les progrès de la scolarisation en Europe à la fin du XIXe.
Ensuite, il a fallu la diffusion du livre de poche, après 1954 en France.
Sans oublier le temps disponible pour lire
après le boulot (le temps libre) et l'envie de lire... :-):-)
Mais là, la TV est venue rapidement concurrencer le livre, lui faire de l'ombre et aussi un peu la courte échelle (cf Apostrophes).


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7 septembre 2012

Laïcité et morale : des questions

 

Vincent Peillon veut enseigner la morale laïque à l'Ecole. Le Journal du Dimanche, 02.09.2012
http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vincent-Peillon-veut-enseigner-la-morale-a-l-ecole-550018


L’annonce du ministre suggère de multiples questions, sur le fond et sur la forme.

S’agit-il d’une démarche politique, un hommage à Ferdinand Buisson et une volonté de prendre date dans un débat de longue haleine ? Un dirigeant de gauche peut vouloir utiliser sa fonction pour répondre aux cléricaux, ceux d'hier (cf le discours de Victor Hugo contre la loi Falloux en 1850) ou ceux d'aujourd'hui (NS à Rome **, en 2007, un discours écrit par une catholique intégriste ?). Etait-il vraiment indispensable de donner à l'ancien ministre un prétexte pour faire diversion et tenter de faire oublier la casse méthodique organisée dans l'Education ?

Cette annonce politique est-elle vraiment opportune ? N'y a-t-il pas de chantiers beaucoup plus urgents ?
Formation des enseignants, suppression de l’HG en Terminale S et déstructuration de l’histoire enseignée au lycée, programmes et examen imposés au forceps en SES, etc… Les attentes sont considérables, après cinq ans de démolition. L’annonce de la création d’une mission a enflammé les médias, visiblement plus prompts à entretenir la polémique qu’à analyser et affronter les défis majeurs auxquels l’Ecole d’aujourd’hui est confrontée.

S’agit-il de repenser l’éducation, en donnant davantage de place à la raison et à la formation du jugement ?
Dans ce cas, toutes les disciplines sont concernées, aussi bien scientifiques que littéraires ou sociales. Dans cette hypothèse, l’urgence ne serait-elle pas plutôt de relire les programmes scolaires souvent incohérents installés par le quinquennat précédent ? Ou s'agit-il d'une mesure habilement corporatiste, préparant la généralisation d'un enseignement de la philosophie du CP à la Terminale (et au master) ?


Plusieurs questions concernent la forme de communication choisie et les méthodes envisagées :

Pourquoi communiquer autant sur ce sujet, au risque de brouiller tout ce qui est en cours (concertation sur la refondation de l’école), et de donner l’impression de laisser peu de latitude à la mission qui sera chargée de la conception du projet ?

Cette annonce est révélatrice d’un travers trop fréquent dans l’Education.
Un ministre arrive avec une idée qu'il considère exceptionnelle, liée à une conviction personnelle ou à un lobbying efficace. Il demande à son service de communication de stigmatiser ce qui se fait déjà ou d’en ignorer l’existence.
Dans ce cas précis, cela donne
« La laïcité comme fait juridique, philosophique et historique n’est pas suffisamment étudiée »
ou « Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque », « créneaux horaires réservés à l’instruction civique et morale utilisés par les enseignants pour rattraper le retard sur d’autres points du programme » …
Ensuite, il peut présenter son projet comme la solution à tous les problèmes existants.

L'Education civique au collège, l’ECJS (Education Civique Juridique et Sociale) en lycée ont été redéfinies voilà une décennie, après une relative déshérence. Ne suffirait-il pas d’en repenser les contenus et les méthodes pour tenir compte des évolutions de notre société et prendre en charge une partie du projet du ministre ?

Ne faudrait-il pas être prudent sur l'affirmation de grands principes, quand les évolutions de la société et de la technique suscitent des comportements qui contredisent gravement ces principes.


Depuis plusieurs années, le secondaire fait la différence entre les disciplines et les enseignements. Les premières disposent des moyens humains et matériels, les seconds sont n’ont ni enseignants spécifiques, ni moyens, et doivent obtenir des bribes de DHG pour pouvoir exister.
Cela conduit à un empilement invraisemblable au lycée : une classe de seconde de 36 élèves peut être concernée par plus d’une vingtaine de matières. Les emplois du temps, ceux des élèves et ceux des professeurs témoignent d’un système au bord de l’asphyxie par manque de souplesse.
Pourquoi vouloir ajouter un élément à une usine à gaz qui complique déjà la vie de tout le monde, avec parfois les meilleurs intentions.

Pourquoi envisager d’emblée un enseignement avec une note au bac ? L’enjeu a déjà été abordé au temps d’Allègre, lors de la mise en place de l’ECJS. On peut noter des savoirs ou des savoirs-faire. Peut-on vouloir noter des opinions personnelles ou des comportements, à l’école ou à l’extérieur ?

Ne faudrait-il pas éviter les sujets polémiques, et les mots qui font écran (la morale à l'école) et entretiennent des débats sans solution simple et rapide ?
La relecture des programmes actuels, le retour d’une formation repensée, la quête de solutions matérielles simples seraient bien plus utiles à la refondation de l’Ecole. Ne serait-il pas plus urgent de lui donner l’organisation et les moyens nécessaires pour affronter efficacement les défis d’aujourd’hui ?


- 08.09.2012 :  dans l'édito de Jacques Julliard (Marianne) :

« Enseignez aux élèves à lire la TV, à en décrypter les montages les menteries et les mensonges ... Laissez tomber la morale laïque de crainte d'être mal compris de tous les croyants ».

http://clioweb.free.fr/presse/1temp/mar/jj-reforme-edu.jpg


- 04.09.2012 - Education : Morale laïque ou Formule magique ?
lettre de FD, La Rochelle, lettre parue dans Le Monde du 5 septembre 2012

« Monsieur le Ministre, refermez tout de suite cette boîte maléfique, même s'il reste encore l'espérance au fond de celle-ci... »

http://mediateur.blog.lemonde.fr/2012/09/04/education-morale-laique-ou-formule-magique/

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