Fragonard amoureux - Galant et libertin
exposition au musée du Luxembourg du 16 septembre 2015 au 24 janvier 2016.
Le verrou, vers 1777-1778 - Louvre
Jean-Honoré Fragonard ( né en 1732 à Grasse, mort en 1806 à Paris)
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Honoré_Fragonard
dans le dossier de presse,
http://www.grandpalais.fr/fr/system/files/field_press_file/dp_fragonard_bd_0.pdf
- Le plan de l'expo :
Le berger galant
Les amours des dieux
Eros rustique et populaire
Fragonard illustrateur des contes libertins
Pierre-Antoine Baudouin, un maître en libertinage
Fragonard et l’imagerie licencieuse
La lecture dangereuse
Le renouveau de la fête galante
L’amour moralisé
La passion héroïque
Les allégories amoureuses
- Le dossier de presse reproduit les textes des salles.
- L’exposition du Musée du Luxembourg présente plus de 80 oeuvres, tableaux ou dessins venus d’Europe ou des Etats-Unis.
L’inspiration amoureuse parcourt en effet l’oeuvre protéiforme et généreuse du « divin Frago »...
« Au sortir de l’atelier de François Boucher, le jeune Fragonard apporte déjà aux « bergeries » et compositions mythologiques à la mode une sensibilité neuve, empreinte de sensualité (influence du sensualisme anglais) certes, mais qui outrepasse la stricte stratégie libertine. Parallèlement, l’étude des maîtres flamands le fait passer d’un érotisme sophistiqué à des scènes campagnardes dont la dimension charnelle est pleinement assumée, comme dans Le Baiser gagné du Metropolitan Museum - The Stolen Kiss . Brillant illustrateur des Contes très « libres » de La Fontaine, Fragonard fait preuve, comme son confrère le miniaturiste libertin Pierre-Antoine Baudoin, d’une audace qui rencontre souvent celle de nombre d’écrivains et intellectuels progressistes de son temps, tel le Diderot des Bijoux indiscrets ; en témoignent, avec une vigueur certaine bien qu’allusive, les œuvres « secrètes » pour amateurs licencieux du tournant des années 1760 qui participèrent à édifier l’image d’un Fragonard libertin, peintre des boudoirs et autres scènes d’alcôves. Cette inspiration friponne trouve une grande variété d’expression, de la polissonne Feinte résistance du Nationalmuseum de Stockholm jusqu’au sensuel mais délicat Baiser (collection particulière).
Parallèlement à cette liberté d’esprit – voire cette licence – Fragonard s’emploie à renouveler, avec une grande poésie, le thème de la fête galante hérité de Watteau, comme en témoigne l’atemporelle Île d’amour prêtée par la Fondation Gulbenkian.
Plus tard dans le courant des années 1770 et 1780, dans la continuité du célèbre Verrou du musée du Louvre et alors que Les Liaisons dangereuses de Laclos sonnent le glas de l’inspiration libertine en littérature, son art connaît un tournant décisif en explorant le sentiment amoureux véritable, au travers d’allégories emportées par un lyrisme des plus délicats. Avec une infinie subtilité, Fragonard touche alors à la dimension mystique de l’amour profane, aux sources de ce que sera « l’amour romantique ».
Guillaume Faroult est le commissaire de l'exposition.
reproductions du Web Gallery of Art :
jusqu'en 1769 : http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/f/fragonar/father/1/index.html
après 1770 - http://www.wga.hu/frames-e.html?/html/f/fragonar/father/2/index.html
Commons
http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Paintings_by_Jean-Honoré_Fragonard
http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Jean-Honoré_Fragonard
Rappels :
Jean-Honoré Fragonard, dessins du Louvre, Louvre, du 3 décembre 2003 au 8 mars 2004
Fragonard, les plaisirs d'un siècle, Musée Jacquemart-André, Paris, 3 octobre 2007 - 13 janvier 2008
Les Fragonard de Besançon, Musée de Besançon, 8 décembre 2006 - 2 avril 2007
Fragonard Dessinateur; Exposition au Musée des beaux-arts de Caen 17 octobre 2009 - 18 janvier 2010
Le siècle de Watteau, dessins français du XVIIIe siècle, expo musée Cognacq-Jay
http://www.paris.fr/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=51571
De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes
Musée Jacquemart-André 14 mars au 21 juillet 2014
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/watteau-fragonard-fetes-galantes
Le Musée Jacquemart-André a présenté une soixantaine d’œuvres provenant de collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.
Le terme de fête galante désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences.
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