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japon2011
6 mai 2011

La Chronique internet 414

La rédaction de la Chronique internet n° 414, à paraître dans la revue Historiens et Géographes est terminée.
http://aphgcaen.free.fr/chronique.htm


Le texte est en ligne, en deux versions au format pdf :

- définition normale (400 ko)
http://aphgcaen.free.fr/chronique/414/aphg414.pdf

- meilleure définition (800 ko)

Trois illustrations sont associées :
Otsuchi, la ville japonaise en avril 2011, d'après Google Earth
Hans Holbein, Les Ambassadeurs, un détail du tableau  d'après Google Art Project
L'usage de Facebook en 2010, une carte établie par Thierry Joliveau.

Merci à tous ceux qui ont participé à son élaboration et à ses relectures successives.

 

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5 mai 2011

Japon 2011 : les titres

12/03/2011  - Japon : Tsunami et peur nucléaire - 1
13/03/2011 - Japon : Tsunami et peur nucléaire - 2
14/03/2011 - Japon - Tsunami et peur nucléaire - 3b
14/03/2011 - Japon : Photos du tsunami - 3
16/03/2011 - Japon : des images trop vraies - 4
17/03/2011 - Japon : Le regard des géographes - 6
17/03/2011 - Japon : Kamaishi et le littoral NE - 5
18/03/2011 - Japon : Vers le nucléaire durable ? - 7
19/03/2011 - Japon : Twitter sauvera-t-il Tepco ? - 8...
20/03/2011 - Japon : Pluie planétaire de ... poncifs...
20/03/2011 - Japon : ASI, Le poisson-chat, la vague...
21/03/2011 - Japon : Fukushima, et après ? - 10
21/03/2011 - Japon : L'icône de Tadashi Okubo
22/03/2011 - Japon : Yoshikatsu Hiratsuka - 11
23/03/2011 - Japon : Nuclear Boy - 12
24/03/2011 - Japon : Face aux catastrophes - 14
24/03/2011 - Japon : Tepco s'excuse... - 13
25/03/2011 - Japon : Un nuage inoffensif ... 15
26/03/2011 - Japon : Fukushima, danger
27/03/2011 - Japon. Arrogante et dissimulatrice
28/03/2011 - Japon : Living Geography
28/03/2011 - Japon : les titres de Sciences2
29/03/2011 - Japon : du cataclysme à la catastrophe
30/03/2011 - Japon : La confiance fissurée
31/03/2011 - Japon : Fukushima démantelée ?
01/04/2011 - Japon : Le quotidien des liquidateurs
02/04/2011 - Japon : Tepco et la radioactivité
04/04/2011 - Japon : pas de robots ?
06/04/2011 - Pas d'alternative au nucléaire ...
07/04/2011 - Les catastrophes ont changé de nature
11/04/2011 - Japon : séisme 6,6 - radioactivité
11/04/2011 - Japon : Les centrales nucléaires
12/04/2011 - Le Japon quatre fois frappé
17/04/2011 - Forum Libération Rennes 2011
19/04/2011 - Fukushima, l'autre Tchernobyl
24/04/2011 - Rennes 2011 - les débats en audio
26/04/2011 - Les 25 ans de Tchernobyl
03/05/2011 - Les marchés et Fukushima
06/05/2011 - Fukushima, un nouveau pas

3 mai 2011

Les marchés et Fukushima

Pourquoi les marchés financiers n'ont-ils rien vu à Fukushima ? - Le Monde Opinions - 03/05/2011

Comment expliquer que les boursiers (« le marché » des médias), « un milieu hyperinformé, hyperrationnel, dont la fonction économique et sociale est de traiter l'information disponible de façon efficiente, ignore un événement aussi considérable que Fukushima ? »

Fabrice Gerschel avance trois hypothèses :

1 - L'éloignement. Le Japon est has been, il est loin de Wall Street

2 - Le mythe de la destruction créatrice, c'est-à-dire l'idée qu'une catastrophe est en fin de compte positive pour la croissance.

3 - Le paradoxe du déni rationnel : … l'investisseur rationnel a intérêt à ignorer l'existence du scénario pessimiste.

Les marchés financiers / les boursiers « fixent le prix des actifs (et de l'énergie), ils influent sur la croissance, ils allouent l'épargne du monde. C'est pourquoi il faut s'intéresser aux marchés, à leurs mécanismes, et à leurs points aveugles ».


19 avril 2011

Fukushima, l'autre Tchernobyl

- Fukushima : 9 mois pour maîtriser les réacteurs. (Seulement 9 mois ?) - 17/04

- Fukushima : Des robots mesurent les radiations à l'intérieur de deux réacteurs
2 articles à lire sur En quête de science, le blog de Michel Alberganti

http://www.franceculture.com/personne-michel-alberganti.html

Tepco a enfin eu recours à des robots, peut-être américains pour mesurer la radioactivité à l'intérieur des réacteurs 1 et 3, dimanche 17 avril 2011

Dans le réacteur n°3, le taux limiterait à moins de 5 heures la durée d'exposition des salariés pour atteindre la limite fixée par les autorités nipponnes: 250 millisieverts, soit 2,5 fois la dose internationale de 100 millisieverts.

« Pour les liquidateurs, la nouvelle n'est pas forcément bonne. Ils appartiennent en effet à des sous-traitants de Tepco, voire des soustraitants de sous-traitants. Leur situation est donc particulièrement précaire, ce qui ne garantit guère leur sécurité. Cette situation souligne à quel point le fait d'avoir laissé à Tepco le soin de réparer la centrale met en danger la vie des liquidateurs ».

l'émission Science Publique (F-C)
http://www.franceculture.com/emission-science-publique.html-0
Le blog En quête de science
http://www.franceculture.com/blog-en-quete-de-science.html
les flux
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10192.xml
http://www.franceculture.com/personne/279381/rss


.
Fukushima : le plan pour en sortir,
sur Sciences2, le blog de Sylvestre Huet 18/04, 15 h
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/index.rdf

Plusieurs adresses données dans les commentaires dont
http://www.japanquakemap.com/

.
Fukushima : encore neuf mois d’angoisse - Libération 18/04/2011
5 semaines après la catastrophe, Tepco communique sur un calendrier :
(au moins) de 3 à 6 mois pour voir la radioactivité commencer à diminuer (les journaux optimistes retiennent trois mois)
(au moins) de six à neuf mois pour couvrir les bâtiments des réacteurs 1, 3 et 4...
décodage par Libération : Les autorités japonaises exigeaient que Tepco présente enfin un calendrier de sortie de crise

.
Fukushima, l’autre Tchernobyl

Point de vue du sociologue Frédérick Lemarchand, coauteur du "Dictionnaire des risques" (Armand Colin, 2007).

Extraits :
« Si la catastrophe de Tchernobyl a pu être étouffée sous la pression du lobby nucléaire, et avec elle, le cri des habitants des zones contaminées, il en va tout autrement de l'histoire japonaise... »

« Ce que m'ont appris les survivants de Tchernobyl est qu'il n'existe aucun retour à la normale possible après une pollution nucléaire de grande ampleur ». 

« Avec Tchernobyl et Fukushima, nous avons affaire à des installations industrielles ordinaires, destinées à accroître le bien-être social global - c'est du moins le discours qui servit de justification à leur promotion. C'est pourquoi ces événements nous invitent à questionner nos choix de société, nos choix technologiques et énergétiques, en bref, notre modèle de société ».

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/18/fukushima-l-autre-tchernobyl_1509365_3232.html


- Dans On n'est pas couché, Allègre a continué de sévir :
il veut mettre des ""petits"" réacteurs nucléaires partout...
D'autres préfèrent le gaz de shit...:-):-)
http://tinyurl.com/ruquier-allegre

 

 

 

12 avril 2011

Le Japon quatre fois frappé

Le Japon quatre fois frappé, un article du géographe Philippe Pelletier pour Echo-Géo *, 1/04/2011
http://echogeo.revues.org/12327

Sommaire :
Le centre a tremblé, la province a encaissé
Le Sanriku et sa mémoire du risque

Le problème du chiffrage des victimes
Le petit nipponisme ne connaît pas la crise
Yes future


Extraits : 
Aux trois catastrophes subies par le Japon (séisme, tsunami, accident nucléaire), Philippe Pelletier en ajoute une quatrième, celle du regard des médias occidentaux.

« Il faut bien avouer que la géographie a été singulièrement malmenée dans le traitement effectué non seulement par les médias mais aussi par certains experts. Car les analyses sur les événements sismiques ont été déspatialisés en deçà d’une certaine échelle. La géographie a été ignorée, oubliée, bafouée même ».

 dès l'annonce du « gigantesque séisme du Tôhoku »…tout le monde s’est inquiété du sort de Tôkyô…les gratte-ciels y ont tangué, le parking de Tokyo Disneyland a été inondé ... les témoignages sensationnalistes et inutiles d’étrangers présents à Tôkyô ont afflué sur les ondes… ». Mais il a fallu attendre presque 48 h pour que « les médias français balbutient tout juste les noms de Sendai (un million d’habitants, une ville grande comme Lyon ou Marseille, pourtant) et de Miyagi (son département) ».

Pourtant, « dès vendredi, quelques heures après la principale secousse, un simple clic sur la Toile permettait déjà d’en savoir beaucoup. Deux options étaient même possibles. D’une part consulter Google Earth pour vérifier le décalage entre les images présentées par les médias, abusivement généralisées, et l’organisation spatiale de l’aire urbaine de Sendai. D’autre part consulter des sites japonais, ce qui suppose évidemment de connaître la langue japonaise et donc d’avoir fait l’effort de l’apprendre… »

 « La socioculture de la « coexistence » (kyôson) entre le risque naturel et l’habitant est caractéristique du Japon », écrit Philippe Pelletier qui décrit les infrastructures construites par « l’Etat-BTP » et l'entretien de la mémoire du tsunami dans le Sanriku. Selon lui, « l’alerte a été correctement donnée (par sirènes et hauts parleurs), mais les médias ne l'ont guère relevé ». C'est la réactivité des populations côtières qui explique le relativement faible nombre de morts rapporté au nombre d’habitants et à l’ampleur du tsunami.

« Autrement dit, les Japonais, bien organisés, ont fait face autant que possible au tsunami. Mais de ce fonctionnement collectif, prévoyant et bien organisé, limitant autant que faire se peut les dégâts (les infrastructures routières ont tenu), nous n’en avons quasiment rien su pendant trois à quatre jours ».

Le nucléaire, un secteur très juteux où l'opacité règne depuis longtemps, a été aussi malmené par les médias. Ils ont été discrets sur le fait que « la centrale de Fukushima, déjà en ligne de mire, aurait dû être fermée il y a un an ». « L'option nucléaire dans un pays à risque sismique très élevé, et dans des régions encore plus risquées, relève d'une irresponsabilité totale ».

« La question environnementale - évidemment sérieuse - masque également une dimension sociale et une dimension géopolitique. Les médias parlent beaucoup de Tepco, l’entreprise qui a construit les centrales nucléaires de Fukushima, et de ses techniciens. Ils négligent de dire que, conformément à une pratique déjà bien instaurée au Japon, les « liquidateurs » envoyés au cœur des réacteurs sont en quasi-totalité des sous-traitants, généralement des travailleurs journaliers recrutés sur le marché ad hoc de San'ya à Tôkyô. Cette utilisation du sous-prolétariat permet non seulement de faire des économies en termes de statut (pas de contrats à durée indéterminée, pas de retraites, pas d’assurances ni d’indemnisations), mais aussi de perdre la trace des contaminés, ce qui a déjà, lors des incidents nucléaires précédents, contribué à fausser gravement le bilan des dégâts. Mais cette dimension de « lutte des classes » n’est pas dans l’air écologique du temps. Quant à la dimension géopolitique, il faut souligner que la centrale a été construite en 1971 par l’entreprise américaine General Electric tandis que le troisième réacteur fonctionne avec un mélange d’uranium et de plutonium, le Mox, vendu par l’entreprise française Areva. Ce type de décisions, d’achat et de vente, est pris au plus haut sommet, et en fonction de paramètres politiques et internationaux parfois éloignés de la seule question énergétique ».


« Décidément, le Japon n’a pas de chance. Il ne fait parler de lui dans les médias que pour des catastrophes, rarement pour autre chose ». Dans cette vision quasi xénophobe, les Japonais seraient décidément des êtres à part, passifs, mal organisés et assez fous pour vivre sur une telle terre.

Pour Philippe Pelletier, « le regard occidental est préoccupant. On pouvait en effet penser qu’à l’heure de l’information rapide et généralisée, dans un monde et à une époque où les livres scientifiques sur le Japon sont de plus en plus nombreux, à propos d’un pays qui est désormais facilement accessible et ouvert … un certain nombre d’idées reçues, d’approximations et de stupidités aurait été éliminé… Il n’en est donc rien. Cette non réception, ou bien cette mauvaise lecture (une mauvais écriture, alors ?) appelle à une modestie, dût-elle en souffrir, chez les chercheurs japonisants, et à une interrogation sur le pourquoi du comment ».
 
.
Japon: le regard tordu des Occidentaux
Une préversion de l'article semble avoir été publiée sous forme de tribune le 13 mars, par http://www.cyberpresse.ca 
Le titre canadien n'en tire aucune leçon, mais pose un tag vers 
« accident de la route » et titre sur « les dernières heures d'un prêtre québécois au Japon » !!  http://www.cyberpresse.ca/opinions/

.
Les médias se sont acculturés 
Un autre géographe constate également l’absence de « vision spatiale d’ensemble ». Mais selon lui, les médias ont beaucoup écrit sur le Japon, souvent au-delà des catastrophes ; les journalistes se sont acculturés au contact des spécialistes du pays, de ses habitants et de sa culture. 
Les 
angles d’analyse ont évolué au fil des jours ; ne faudrait-il pas compléter l’article en prenant en compte cette évolution ? 
Que donnerait une étude de la couverture des trois catastrophes par les médias japonais ?

* EchoGéo
: Notre vocation est de produire une information pertinente et documentée sur des pays et des thèmes qui, soit ne sont pas pris en compte par les médias, soit le sont de façon évasive et superficielle.

 
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11 avril 2011

Japon : séisme 6,6 - radioactivité


- Un puissant séisme de magnitude 6,6 a eu lieu, lundi 11 avril, à 17 h 16 ( 8 h 16 heures françaises ) dans le nord-est du Japon, un mois jour pour jour après le tremblement de terre qui a ravagé le Tohoku. Son épicentre était situé sur terre, à 13 km seulement de profondeur, et à 81 km au sud-sud-est de la ville de Fukushima.
http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/eqinthenews/2011/usc0002n9v/
Le Monde Japon : http://www.lemonde.fr/japon/
Sylvestre Huet, Sciences 2


- Fukushima - Quels sont les risques radioactifs pour les Japonais ? 
Sylvestre Huet ( Sciences2 ) a mis en ligne une version d'une carte estimant la localisation de la radioactivité.
http://sciences.blogs.liberation.fr/


fuku_radio

source : Sylvestre Huet, Sciences 2

Autour de Fukushima, la contamination est aussi forte qu'à Tchernobyl par endroits - Le Monde Japon
La carte des dépôts radioactifs au sol a été réalisée, entre le 30 mars et le 3 avril, par un hélicoptère du département de l'énergie américain (DOE).
« On a un Tchernobyl en plus local, dit Patrick Gourmelon(IRSN). Les zones fortement touchées sont beaucoup plus réduites, mais la contamination y est du même ordre de grandeur ».

Le Japon élargit la zone d'exclusion autour de Fukushima - Le Monde Japon

« Masataka Shimizu, le PDG de Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale, doit se rendre dans la région lundi  pour s'excuser des troubles causés aux habitants de la préfecture de Fukushima. Il doit rencontrer le gouverneur de la préfecture, Yuhei Sato, qui jusqu'à présent n'a pas souhaité le voir. Le patron de Tepco n'a en revanche pas prévu pour l'instant de rencontrer les habitants contraints d'évacuer les environs ». Le Monde Japon - http://www.lemonde.fr/japon/

.
Fukushima story, un dossier de la BBC
BBC News, Graphics and interactive, 
Japan one month on, 
What went wrong at Fukushima ?
http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-12711226

Radioactive leaks...
http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-pacific-12911190

.
- Fukushima, un accident de civilisation.

« …le nombre de décès directement imputables au dégagement de particules radioactives est, jusqu'à présent, nul... Force est de reconnaître que d'autres sources d'énergie sont bien plus dangereuses que l'atome… Le charbon, par exemple. Plusieurs milliers de mineurs meurent chaque année dans les coups de grisou » :-):-) écrit Stéphane Foucart dans Le Monde,
avant d’ajouter dans son « analyse » : à Fukushima, « les maîtres de l'atome ignorent ce qui se déroule précisément dans les lieux-clés de la centrale - les réacteurs - puisque
nul ne peut s'en approcher sans périr aussitôt ». :-):-)

L'auteur a écrit dans Le Monde sur la Gaule, Naachtun, la couche d'ozone, la matière noire, le virus XMRV...
http://www.lemonde.fr/opinions/

 


11 avril 2011

Japon : Les centrales nucléaires

 

jp_centrales

La carte des centrales nucléaires au Japon
source : Wikimedia Commons 

 

7 avril 2011

Les catastrophes ont changé de nature

- Fukushima et le Japon disparaissaient peu à peu dans les médias. La nature les y ramène :Un fort séisme de magnitude 7,1 s'est produit jeudi 7 avril en soirée à une quarantaine de km des côtes nord-est du Japon, une région déjà durement touchée le 11 mars. 
http://sciences.blogs.liberation.fr/

Voir Latest Earthquakes in the World - Past 7 days
Magnitude 2.5 or Greater (US) or Magnitude 4.5 or Greater in the Rest of the World 
http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/recenteqsww/Quakes/quakes_all.html

7.1  2011/04/07 14:32:42 (UTC)   38.253  141.640 49.0 

- Quelles informations sont-elles diffusées par l'ASN au Japon sur l'état des réacteurs ? Sylvestre Huet, Sciences 2

... Ces informations sont parcellaires... pas seulement par la volonté de se concentrer sur les valeurs essentielles, mais aussi parce que certaines données importantes ne sont pas connues des techniciens et ingénieurs de la Tepco. Les capteurs de température, pression, niveau d'eau ne sont pas tous opérationnels ...

A exploiter, une carte des densités dans l'Est du Tohoku, à partir du site EMSC (European-Mediterranean Seismological Centre) - La carte sur le site Sciences 2

 

Le Japon et les risques 

Entretien de Sylvain Kahn avec Marie Augendre et Magali Reghezza, le 31 mars 2011. 

Les questions abordées :

- Comment peut-on caractériser le Tohoku, le territoire où ont eu lieu les catastrophes de mars 2011 ?

- Quels sont les différents aspects de la catastrophe industrielle dont on parle peu en ce moment ?

Pourquoi le Japon a-t-il fait le choix du nucléaire? Pourquoi installer des centrales nucléaires dans un pays affectés par 20% des séismes de la planète ? Pourquoi les implanter sur le littoral face aux risques de raz de marée ?

Pourquoi l’urbanisation, au Japon, se fait sur la façade maritime pacifique, en zone sismique et face aux risques de raz de marée?

- A quelles mesures (prévention, atténuation…) les autorités ont-elles recours en cas de catastrophe ? Quelles leçons ont été tirées des catastrophes précédentes ? Quelles leçons seront tirées de celle-ci ?

- La catastrophe du 11 mars change-t-elle votre approche du risque ? La catastrophe au Japon ouvre-t-elle de nouvelles perspectives en matière de qualification des risques ?

Jean-Pierre Dupuy propose une typologie des catastrophes (naturelle, technologique, industrielle, morale). La reprenez vous à votre compte, ou pas? Jean-Pierre Dupuy (et Günter Enders) font ils une place à la notion de résilience?

Les réponses sont à lire sur le blog Globe de Sylvain Kahn

6 avril 2011

Pas d'alternative au nucléaire ...

 

ch_pole

- Lefred-Thouron aurait pu aussi mobiliser en prof remplaçant un vendeur de fringues venu de chez Zadig et Voltaire...

C'est affreux ! écrit Le Canard rappelant tout le mal que s'était donné un politicien pour faire croire qu'il avait changé... 

L'hebdo satirique se plante peut-être : il prête à Stendhal une citation qui est bien présente dans la version Wikisource de Zadig ou la Destinée...« Les méchants, répondit Jesrad, sont toujours malheureux : ils servent à éprouver un petit nombre de justes répandus sur la terre, et il n’y a point de mal dont il ne naisse un bien ».
http://fr.wikisource.org/wiki/Zadig

Le Canard est discret sur les citations non sourcées dans un livre de 520 pages (cf Ce soir ou jamais, lundi soir).


- Chatel fait swinger les maternelles.
Lefred-Thouron se moque d'une autre annonce ministérielle :
- « Les enfants doivent apprendre l'anglais dès l'âge de trois ans ! »
- « Et pour la maîtrise du français, vous avez un plan ? »


- NS champion atomique (Le Canard)
« il n’y a pas d’alternative » au nucléaire, il faut juste régler « un problème de normes de sûreté » . Et ça tombe bien, la France a la solution : l'EPR, garanti sûr de sûr par notre expert en fission. Quelle veine ! Si elle s'y prend bien, la France pourra même transformer la catastrophe au Japon en aubaine...

- Japon - 06/04/2011 :  Tepco est parvenu à stopper la fuite d'eau radioactive qui se déversait dans l'océan. Mais l'opérateur de la centrale de Fukushima se prépare désormais à un risque de nouvelle explosion liée à l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur. Il devrait injecter de l'azote dans le réacteur 1 (L'Expansion cité par Paul Keirn sur son blog Nature(s)).


- Religion : 26 propositions sans débat.
Peut-on qualifier de débat 3 h 40 (Libération) de palabres (LC) un mardi soir ,
alors que les 26 propositions du parti présidentiel étaient connues au préalable dès le lundi ?
Dans les 26 propositions, la liberté religieuse occupe la place reconnue à la liberté de conscience par la loi de 1905
http://www.liberation.fr/politiques/

 

4 avril 2011

Japon : pas de robots ?

Fukushima : Pourquoi les Japonais ne font-ils pas appel à des robots d'intervention ?

La question est posée le jeudi 24 mars par Michel Alberganti, sur l
e blog En quête de science,
en liaison avec l'émission
Science publique sur France Culture.
Les flux rss de l'émission : 

http://www.franceculture.com/blog/2398301/rss 
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_10192.xml

En substance, les robots sont omniprésents dans l'industrie automobile, leurs fabricants s'intéressent aux services ( avec, notamment, l'assistance aux personnes âgées).

Mais « un robot classique ne résiste pas aux forts rayonnements ...  Il faut développer des robots dits durcis » ...De tels robots sont très coûteux, et les industriels intéressés d'abord par le profit immédiat, comme Tepco, ont reculé devant de telles dépenses. Dommage : « A Fukushima, les robots auraient pourtant pu se révéler précieux pour économiser les doses de radiations reçues par les opérateurs humains ».

M Alberganti note également que le 24 mars, 13 jours après le tsunami, les demandes japonaises d'aide étaient encore extrêmement réduites.


Les autres questions traitées par Michel Alberganti sur son blog
depuis le 22 mars

Pourquoi la centrale de Fukushima est-elle la seule défaillante ? - mardi 22 mars 2011

Fukushima : L'évolution de la radioactivité à Tokyo - mercredi 23 mars 2011

Fukushima : Quels sont les risques pour les salariés de la centrale ? - jeudi 24 mars 2011

Fukushima : Pourquoi Tepco conserve-t-elle la direction des opérations ? - dimanche 27 mars 2011

Fukushima : L'incompétence de Tepco apparaît de plus en plus flagrante - mardi 29 mars 2011

Fukushima : l'insoutenable inertie du gouvernement japonais - dimanche 3 avril 2011

 

 

 

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