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Clioweb, le blog

17 janvier 2014

Diderot contre la Traite

 

- Contre la Traite des Noirs : Diderot, Raynal et l’abolition de l’esclavage
Table ronde organisée par Marie-Jeanne Rossignol, animée par Yannick Séité - lectures Jacques Martial
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131211174648137&Presid=2889

.  Diderot, Raynal, Yves Bénot - Marcel Dorigny, Paris 8
.  Origines de l’esclavage à Saint-Domingue, les traitements cruels infligés aux esclaves - Frédéric Régent, Paris 1
. L’inspiration des Quakers nord-américains en matière d’abolition de l’esclavage - Marie-Jeanne Rossignol, Diderot
. La richesse coloniale à Paris - Allan Potofsky, Diderot
. La révolution de l’émancipation, ou la Société des Amis des Noirs - Bernard Gainot, Paris 1
. La Révolution haïtienne - Carolyn Fick, Concordia - Montréal

- colloque Diderot, Raynal et l’abolition de l’esclavage - Diderot et l'émancipation
http://calenda.org/269281
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=accueil&np=pageActu&ref=5617

Mercredi 11 décembre 2013
ECRIRE : UNE POLITIQUE DE L’ÉMANCIPATION
13h15 : Les stratégies de l’émancipation : écrire, jouer, adresser
Etienne Tassin, université Paris Diderot (IHSP/CSPRP)
14h15 : Ecrire la science pour l’émanciper des mathématiques
Françoise Balibar, université Paris Diderot (IHSP)
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131211124752660&Presid=2887

15h30 : Vous avez dit "émancipation" ? Place du politique dans l’oeuvre de Diderot
Pierre Chartier, université Paris Diderot (CERILAC)
16h30 : Tahiti : le théâtre de l’émancipation
Seloua Luste Boulbina, université Paris Diderot (CSPRP)
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131211153528199&Presid=2888


18h : CONTRE LA TRAITE DES NOIRS : Diderot, Raynal et l’abolition de l’esclavage (cf ci-dessus)

Jeudi 12 décembre 2013

L’ÉMANCIPATION DU DÉSIR ET DU JUGEMENT
10h : Diderot avec Freud : pulsion de savoir, énigme sexuelle et " avenir de l’espèce "
Paul-Laurent Assoun, université Paris Diderot (CRPMS)
11h : Diderot et l’émancipation du jugement de goût
Christophe David, université Rennes 2
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131212094858128&Presid=2890

PANTOMIME ET JEU, PUISSANCES D’ÉMANCIPATION
14h :
Le philosophe au Palais Royal…
Georges Navet, université Paris 8 - Saint-Denis
15h :
Le théâtre, entre aliénation et émancipation
Phoebe Von Held, écrivain et metteur en scène (Londres)
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131212130439677&Presid=2892

16h : Diderot et le paradoxe de l’émancipation esthétique
Federico Tarragoni, université Paris Diderot (CSPRP)
http://mc.univ-paris-diderot.fr/publicmedia?task=show_media_public&mediaRef=MEDIA131212161254779&Presid=2893

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17 janvier 2014

Michelle Obama a 50 ans

 

Michelle Obama. 50 ans pour une First Lady populaire mais prudente - Ouest-France, 16.01.2014

« son activisme politique reste au service du Président et on peine à trouver quelque aspérité dans les rares entretiens qu'elle accorde, généralement à la presse spécialisée dans les célébrités  ».

http://www.ouest-france.fr/michelle-obama-50-ans-pour-une-first-lady-populaire-mais-prudente-1853907

 

16 janvier 2014

Le jury de la Villa Médicis

 

- « Le site internet de l'institution culturelle française à Rome indiquait toujours ce mercredi que l'actrice Julie Gayet faisait partie de ce jury, aux côtés de l'artiste plasticienne Anne-Marie Clairet sic, de la chorégraphe et danseuse étoile Marie-Agnès Gillot et de la compositrice Lucia Ronchetti.
Ce jury est chargé de la sélection des quinze pensionnaires, chercheurs ou artistes, qui rejoindront la Villa Médicis en septembre à Rome pour une durée de 12 à 18 mois ».
http://fr.news.yahoo.com/gayet-hollande-ministre-budget-s-39-emp%C3%AAtre-090425448.html

Le web connaît
Lucia Ronchetti - http://it.wikipedia.org/wiki/Lucia_Ronchetti
Marie-Agnès Gillot - http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Agn%C3%A8s_Gillot
mais il ne connaît pas Anne-Marie Clairet
Seulement Alain Clairet et Anne-Marie Jugnet.
Un mariage discret ?

L'actrice et productrice sera remplacée par Emmanuelle Bernheim, romancièrere et scénariste.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/15/julie-gayet-nommee-au-jury-de-la-villa-medicis-par-la-ministre-de-la-culture_4348080_823448.html

2 questions :
- Pourquoi autant de buzz à propos de la nomination au sein d'un jury temporaire (intégralement féminin) ?

- A quoi sert la villa Médicis ? (réponse de L'Express dans un article de 1997)
http://www.lexpress.fr/culture/a-quoi-sert-la-villa-medicis_496573.html

Les directeurs (dont Eric de Chassey, le site indique 2009-2013, mais Le Canard rappelle le renouvellement du mandat en septembre 2012). http://www.villamedici.it/fr/villa-m%C3%A9dicis/directeurs/


Un détail : pour trouver le site web de la Villa sur Google, il faut contourner l'énorme buzz médiatique (comme naguère sur altavista), et aller... sur Wikipédia.
http://www.villamedici.it/fr  (éviter http://www.villamedici.it/home.cfm)
La sélection 2014 des pensionnaires
http://www.villamedici.it/fr/programme-culturel/programme-culturel/2014/01/concours-de-sélection-des-pensionnaires-2014/

 

romevillamedicis

source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Villa_Medici_(Rome)

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15 janvier 2014

Judith Butler, philosophe subversive

 

Judith Butler, philosophe : “Le féminisme français m'a beaucoup inspirée”. Télérama, 11.01.2014 -source NM
Pour cette pionnière de la théorie du genre, être un homme ou une femme est une construction. Toujours subversive, la féministe américaine se positionne aujourd'hui contre la politique d'Israël.
http://www.telerama.fr/idees/judith-butler-philosophe-le-feminisme-francais-m-a-beaucoup-inspiree,107027.php

extraits :
« Le genre met en question le sens du mariage, les rôles de l'homme, de la femme, l'inévitabilité de l'hétérosexualité ; il semble donc introduire l'idée que tout devient possible et constitue pour certains une menace de chaos. En fait, loin de détruire ou d'abolir, les gender studies élargissent la perspective : elles ne disent pas que les normes n'existent pas ou qu'elles sont fausses, mais, au contraire, qu'elles ne cessent de se transformer au cours de l'histoire. Elles n'opèrent pas de la même façon, tout le temps et partout, et ne sont donc pas figées dans un schéma unique ». « Dire « je suis contre le genre », c'est dire « je veux que rien ne change jamais, je ne veux même pas avoir à penser le changement ». C'est absurde.

« Israël ne représente pas tous les Juifs, et le sionisme n'a pas le monopole du judaïsme ».
« Je crois au contraire, avec Hannah Arendt, que les Juifs ne seront jamais en sécurité tant qu'ils n'accepteront pas un cadre binational qui reconnaisse l'existence et les droits des deux peuples, juif et palestinien ».

« Obama affiche une très belle rhétorique. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous l'avons élu : nous étions si heureux d'avoir un président capable de bien s'exprimer, après Bush qui nous avait tant embarrassés ! On a cru que ses discours étaient pleins de grands principes moraux qui n'attendaient qu'à se réaliser. Mais non. L'utilisation des drones et la surveillance ont augmenté. Le droit à la vie privée et les libertés civiles ont été bafoués, ce que les Américains acceptent au nom de la sécurité. Cela dit, je suis très sensible au fait qu'Obama ait voulu fournir une couverture santé au plus grand nombre ».

La philosophe veut « ouvrir le champ des possibles, plutôt que clôturer les identités ».

 

http://p7.storage.canalblog.com/73/74/161889/68871794.jpg

Judith Butler - 2008 - source : Paris 8
http://www2.univ-paris8.fr/ef/actualite/journee.butler.html

rappel : Judith Butler, mauvais genre Le Monde 10.2011
http://clioweb.canalblog.com/archives/2011/10/03/22216494.html

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14 janvier 2014

L’université est en crise

 

Mais si ! L’université est en crise et la crise s’aggrave - Libération rebonds, 09.01.2014
Olivier Beaud, François Vatin, Alain Caillé
http://www.liberation.fr/societe/2014/01/09/mais-si-l-universite-est-en-crise-et-la-crise-s-aggrave_971676

La tribune est une réponse à l’ouvrage de Romuald Bodin et Sophie Orange
http://www.liberation.fr/societe/2013/12/09/cinq-cliches-recales-a-l-universite_965360

extraits :
« La situation présente de l’université française est loin de celle qu’imagine volontiers le public. Les cursus ont été renouvelés, les bâtiments, surtout en province, ont été améliorés grâce au soutien des collectivités locales. Quant aux sureffectifs étudiants, sauf en première année de médecine et en droit, ils ne constituent pas la situation dominante. Tout au contraire, la tendance est, depuis le milieu des années 90, à la baisse, tout particulièrement en sciences et en lettres et en sciences humaines.

Alors que les universités comptaient 75% des effectifs étudiants en 1970, elles n’en comptent plus que 54% en 2012. Le public étudiant fuit les cursus universitaires ; il les fuit d’autant plus qu’il a les moyens scolaires et financiers de le faire.

La crise de l’université est donc patente… on assiste à une «privatisation rampante» de l’enseignement supérieur français (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce…)

Or, paradoxalement, les pouvoirs publics, les directions des universités et le corps universitaire lui-même s’accordent pour cacher cette crise et sa gravité. Les pouvoirs publics (de droite comme de gauche) sont convaincus que la question est d’importance secondaire pour la formation des élites … les universitaires sont surtout préoccupés de leur propre reproduction …

De quelque manière que l’on prenne les choses (la désaffection du public, la situation budgétaire, la qualité des formations), l’université française apparaît donc bien en crise. Les réformes successives, loin de réduire cette crise n’ont cessé de l’aggraver. Ce sera le cas, tant que l’on persistera à vouloir réformer isolément l’université. Il est grand temps de penser à une réforme globale de l’enseignement supérieur ».

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13 janvier 2014

WP, sismographe de l'éphémère

 

Mika, Julie Gayet, Dieudonné: Wikipédia, sismographe de l'éphémère - Thierry Noisette,  L'esprit libre 12.01.2013
http://www.zdnet.fr/actualites/mika-julie-gayet-dieudonne-wikipedia-sismographe-de-l-ephemere-39797000.htm

« L'article de Wikipédia sur Julie Gayet, consulté 13.000 fois en décembre 2013, a été vu 600.000 fois vendredi 10 janvier et encore 174.000 fois hier samedi  ».
http://wikiscan.org/?menu=dates&date=20140110&list=pages&filter=main&sort=hits


- pour voir les stats des sujets récemment consultés par les internautes :
http://wikiscan.org/?menu=live&date=24&sort=hits&filter=main

- choisir une date
http://wikiscan.org/calendrier
par exemple : le 7 mai 2012
http://wikiscan.org/?menu=dates&date=20120507&list=pages&filter=main&sort=hits
ou le 16 mai 2011
http://wikiscan.org/?menu=dates&date=20110516&list=pages&filter=main&sort=hits

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12 janvier 2014

Les MOOC en débats

 

Quelques vérités à rétablir sur les MOOC - Libération, 6 janvier 2014
http://www.liberation.fr/societe/2014/01/06/quelques-verites-a-retablir-sur-les-mooc_970928

Le Collectif anti-MOOC de l’ENS (Solidaires Etudiant-e-s, Ferc-Sup CGT et Unef) a publié une tribune le 26.12.2013
http://www.liberation.fr/societe/2013/12/26/mooc-une-etape-vers-la-privatisation-des-cours_969050

Cyril Bedel leur répond.
Cet ancien élève de l'Essec directeur associé de Neowebia, enseigne à Dauphine et à l'Essec.
Il a fondé http://www.edunao.com/ , une plateforme destinée à diffuser des cours en ligne.

« au lieu de dérouler leurs banderoles fantaisistes, les auteurs de cette tribune seraient mieux inspirés de chercher à comprendre, sans a priori, ce que le numérique peut apporter aux professeurs et aux étudiants qu’ils prétendent défendre, et dont ils se réclament ».

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11 janvier 2014

2014 : La laïcité en France


A quelle laïcité se vouer (sic) en France ? Le Monde culture et idées, 09.01.2014
http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/01/09/a-quelle-laicite-se-vouer_4345602_3246.html


Que reste-t-il de la loi de 1905 ? (revue par les cléricaux des années 1920) interroge Stéphanie Le Bars. Elle cite Baubérot, Sauvé, Portier, Bianco, Glavany ... Pena-Ruiz est absent.

- La laïcité, c'est avant tout une question politique, pas au sens des institutions mais du choc entre visions de la société.
En 2007, les cathos traditionalistes conseillers de NS lui font dire :
« Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal,
l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé
parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie
et le charisme d’un engagement porté par l’espérance »

Le très célèbre discours de Victor Hugo (1850) est prononcé lors du vote de la loi Falloux, contre les cléricaux dont les discours anticipaient celui du Latran en 2007. http://clioweb.free.fr/textes/hugo1850.htm
Léon Gambetta en 1877 ou Jules Ferry en 1883 se battent aussi contre la confusion entre politique et religion.
http://clioweb.free.fr/debats/laicite.htm#textes

En 1905, la loi de séparation énonce :
Art 1 - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.
Art 2 - La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...[...]"
http://clioweb.free.fr/dossiers/1905/1905.htm


- L'article met utilement l'accent sur la distinction entre laïcité et sécularisation, sur le fait que nos sociétés ont pris une distance réelle avec les insitutions religieuses et une lecture cléricale du monde. Avec un effet pervers : les pratiquants sont moins nombreux, mais les traditionalistes se font entendre bien davantage dans l'espace public (cf les manifestations contre le mariage des homos).

Ce n'est pas seulement un recul des pratiques religieuses ou une privatisation de la croyance. C'est un fonctionnement différent de la société, un progrès vers une vision plus rationnelle du monde et de la société.
A cela s'ajoute deux éléments :
. Cette sécularisation tient à la situation du clergé. Si les catholiques font appel à des laïcs pour assurer les obsèques, c'est aussi parce que les vocations font défaut depuis plus d'une génération (et que l'Eglise refuse la prêtrise des femmes) .
. Une question de principe : en quoi un prêtre aurait-il légitimité à décider des formes de la vie sexuelle de ses voisins ?

- C'est aussi utile de pointer l'hypocrisie, en prétendant placer la religion dans l'ordre du privé et du familial. Là où elle est pratiquée, c'est aussi une dimension publique de la vie sociale. Simplement, le président de la République n'est pas forcé de s'afficher en fonction à la messe - comme Pompidou le faisait.

- La religion a donc moins de place dans le fonctionnement de la société.
Ce qui n'empêche pas les médias de continuer à mettre du religieux partout et tout le temps. On ne demande plus à un prêtre de se prononcer sur le Père Noël (cf Dijon 1951), mais après l'explosion d'AZF à Toulouse, certaines TV ont été capables d'aller interroger un imam ! Au nom de sa compétence en explosifs ?

- Beaucoup de situations de conflit sont liées à des questions de personne, à des tempéraments peu propices à la tolérance et au pluralisme, ou à la tactique de structures religieuses conquérantes (cf les évangélistes en Amérique).

- L'article n'évite pas la confusion entre conscience et croyance.
Le vocabulaire hérité des religieux continuer d'imposer son diktat. La croyance est la référence unique envisagée. Un rationaliste, un humaniste, c'est pour un clérical un non-croyant, un a-thée, un être humain à qui il manque quelque chose qui est supposé essentiel par un religieux, pratiquant ou non pratiquant. Il est donc nécessaire d'inventer des mots et de faire évoluer ceux qui servent dans les médias.

- « …la laïcité a été tour à tour « positive », « restrictive », « falsifiée », « exigeante », « à la française », « de combat », « d'intégration », « stricte », « apaisée », ou encore « républicaine » ».
Le début de l'article moque l'inflation des adjectifs.
Pourquoi alors finir en parlant de laïcité ouverte ?

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11 janvier 2014

Les défenseurs de la paix

10 janvier 2014

Le Figaro, Compagnon, le sexisme ordinaire


Tout à la préparation de la campagne de 2017 à droite, Le Figaro a publié 2 articles Education dans la tonalité du sarkozysme et du sexisme ordinaires qui font énormément réagir sur Internet.

- « Professeur, un métier sans évolution »,
entretien avec Antoine Compagnon Le Figaro 07.01.2014
http://tinyurl.com/fi-metiersans-evo

« La déconsidération [du métier d'enseignant] est liée au déclassement social des professeurs, lui-même lié à la massification de l'enseignement... La féminisation massive de ce métier a achevé de le déclasser, c'est d'ailleurs ce qui est en train de se passer pour la magistrature. C'est inéluctable. Un métier féminin reste encore souvent un emploi d'appoint dans un couple. L'enseignement est choisi par les femmes en raison de la souplesse de l'emploi du temps et des nombreuses vacances qui leur permettent de bien s'occuper de leurs enfants ».
« Le métier de professeur est un métier sans aucune évolution. Les seules promotions possibles, c'est le syndicalisme ou l'inspection ».
« Il faut plus de présence dans les établissements et les bureaux ! »
« Les professeurs du secondaire s'identifient à leur discipline ... Mais au collège, qu'y a-t-il de dégradant pour un professeur de français d'enseigner aussi l'histoire ? »

- « Enseignant : une profession de plus en plus féminisée »,
un article plus long de ME Pech sur la féminisation (excessive) - Le Figaro 13.12.2013 .
(Elle qui parle de « Sauvons les garçons », de Cameron et de Sarko),
http://tinyurl.com/fi-feminisee


Les élites sont débordées par le numérique, titrait Le Monde. La formation de très haut niveau servirait-elle à entretenir des préjugés à peine dignes d'un café du commerce ?
Les réactions ont été immédiates et virulentes. Trois exemples :

- « Et aujourd’hui, A. Compagnon franchit aisément le mur du çon »
http://princesse.soso.free.fr/?p=192

« Je ne doute absolument pas de la culture, du savoir et de l’intelligence de ce Monsieur mais de grâce, qu’il se renseigne un tantinet avant de débiter de tels poncifs, de telles idées reçues »

« Mais ne digressons pas et revenons à Antoine Compagnon qui a un CV qui ferait jouir tous les DRH du monde. Le mec est spécialiste de Proust, de Montaigne et de Boule et Bill (un intrus s’est glissé dans la liste) (je suis facétieuse), il a publié une vingtaine d’ouvrages et a raté de peu son entrée à l’Académie française en 2013, genre méga LOL c’est Xavier Darcos (le mec qui croit qu’un prof est payé en moyenne 4400€ par mois) qui lui a soufflé la place… »
… « Quels bureaux ? Le mec croit qu’un prof reste 18 h max au bahut ? Nan parce qu’entre les emplois du temps gruyère de certains, les réunions, le soutien, l’aide aux devoirs, les clubs, les photocopies, on passe un peu notre vie au bahut »
« Monsieur Compagnon et Monsieur Figaro, je ne vous salue pas ».


- Antoine Compagnon, meilleur ami de Montaigne mais pas des femmes
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/09/profs-si-metier-est-declasse-cest-a-cause-femmes-sans-deconner-248895
Antoine Compagnon, Madame Bovary et ce métier d’enseigner
http://monsieursamovar.wordpress.com/

Monsieur Samovar 09/01/2014 (prof de lettres en collège)
« l’Education n’est jamais aussi chouette que lorsqu’on essaye de la faire avancer »

« J’avoue être un peu attristé par le reste du discours d’Antoine Compagnon qui, une fois sa petite musique polémique achevée, se contente de brasser des clichés éculés, qui ressortent chaque année ou presque : il y a trop d’enseignants, il faut que les profs enseignent d’autres matières que celle pour laquelle ils sont formés (venant d’un prof de littérature, je dois avouer que cette idée me fait doucement rigoler), il n’y a pas assez d’évolutions de carrière possible… Et c’est tout ».
« Navré monsieur Compagnon. De penser que ce boulot que j’adore, cette profession où tous les jours nous devons faire preuve de plus d’humanité que d’ambition personnelle, de davantage d’enthousiasme que de calcul, ce boulot malmené, foutraque, ce métier extraordinaire entre tous, peut encore être sauvé, et faire l’économie de vos réflexions ».

- Féminisation = déclassement : Cher M. Compagnon
Anne-Charlotte Husson, blog ça fait genre - http://cafaitgenre.org/
http://cafaitgenre.org/2014/01/08/feminisation-declassement-cher-m-compagnon/

« Je n’ai pas très bien compris si cette profonde connaissance du métier de prof du secondaire vous venait de vos années à Polytechnique, à Columbia ou à Oxford. A moins que ce ne soit le Collège de France ? N’empêche que vous savez leur parler, aux profs de college-avec-un-petit-c. « Il faut plus de présence dans les établissements et les bureaux », dites-vous. La finesse de vos analyses psychologiques n’a pas de limite : les profs « s’identifient à leur discipline, s’y réfugient pour réagir à leur déclassement social » – alors que la solution serait tellement plus simple : il y a trop de femmes, dites-vous ? [un utérus sur pattes] Cela dégrade la profession, dites-vous ? Eh bien, empêchons les femmes d’être profs !
Oh, bien sûr, vous n’allez pas jusque-là ; pas comme David Cameron, qui identifie la « féminisation massive » de l’enseignement, comme vous dites, comme une des causes des émeutes de Londres en 2011. Nicolas Sarkozy n’était que trop ravi de lui emboîter le pas ».

Anne-Charlotte Husson
« J’ai fait un master de littérature, mais pas du tout sur ces sujets-là et je suis arrivée au féminisme en parallèle. Maintenant j’ai décidé de faire une thèse en étude de genre donc oui, je veux en faire mon métier ».
http://www.madmoizelle.com/interview-marlard-a-c-husson-157289
http://cafaitgenre.org/2013/03/06/je-ne-suis-pas-feministe-mais/


    compa                        mepech

Antoine Compagnon (Collège de France)                     Marie-Estelle Pech (Le Figaro)

 
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