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Clioweb, le blog
privatisation
5 août 2014

Très chères autoroutes

 

- Chères, très chères autoroutes : le scandale
Donald Hebert, le  Nouvel Obs, 02-08-2014
Péages qui flambent, privatisation contestée et investissements publics en rade... La gestion du réseau français fait polémique. Enquête sur un partenariat ambigu entre l'État et les grands groupes de BTP.
http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140721.OBS4317/cheres-tres-cheres-autoroutes-le-scandale.html

- 13.06.2013
Privatisé en 2005, pour 14,8 milliards d’euros, le réseau autoroutier français rapporte plus de 8 milliards d’euros chaque année à ses concessionnaires, dont Vinci, Eiffage ou Albertis, le principal actionnaire de la Société des autoroutes Paris-Normandie.
http://www.pcfjarnisy54.fr/article-les-autoroutes-118475472.html

- 22 juin 2014
La nationalisation des sociétés d’autoroutes refusée au Sénat
Cédées pour 15 milliards d’euros en 2005 -alors qu’elles étaient estimées à 22 milliards par la Cour des comptes- les autoroutes françaises génèrent 1 à 2 milliards de bénéfices annuels
http://www.pcf-fdg-carbonblanc.org/article-la-nationalisation-des-societes-d-autoroutes-refusee-au-senat-123966656.html

source : http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/
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19 juillet 2014

La néolibéralisation selon David Harvey

 

David Harvey, Brève histoire du néolibéralisme, Les prairies ordinaires 2014
 ( A Brief History of Neoliberalism - 2005 )

Dans Libération, Eric Loret vante l’essai virulent du géographe David Harvey contre le néo-libéralisme, « cette idéologie qui s’intéresse moins à la politique qu’à la police », pour « défendre la propriété privée et garantir, au besoin par la force, le bon fonctionnement des marchés ».
« Pour qu’on ne se suicide pas tout de suite après cette description radicale du monde où nous vivons et ses «caractéristiques chinoises», l’auteur a prévu un chapitre sur les «perspectives de liberté» autres. Et c’est pas gagné »
L’ennui, c’est que l’ouvrage a été écrit en 2005, après la réélection de GWbush, avant la crise de 2008.
La traduction aurait mérité une actualisation du chapitre sur les formes de lutte efficaces.
http://www.liberation.fr/culture/2014/07/16/le-monde-ne-suffit-pas_1064967

« David Harvey ne fait pas de l’histoire des idées : il ne prétend pas faire l’archéologie de la « nouvelle raison du monde » ;
il n’aligne pas les notes de lecture et les typologies semi-savantes. Ce qui intéresse ce matérialiste, c’est le néolibéralisme
« réellement existant », celui qui, porté par des institutions et de solides coalitions d’intérêts, façonne le monde
dans lequel nous vivons » écrit François Denord dans une préface à lire en ligne.
http://www.lesprairiesordinaires.com/uploads/2/1/0/6/21065838/neoliberalisme.pdf

Selon lui, Harvey veut tordre le cou à plusieurs lieux communs :
- Le rejet de l’Etat ? « L’État néolibéral intervient continuellement pour créer un environnement institutionnel et un climat favorables au profit. Parallèlement, il étend le mécanisme concurrentiel à de nouveaux objets et à de nouveaux territoires ». Il réprime ceux qui contestent sa politique..
- Un néolibéralisme anglo-saxon ? Thatcher et Reagan n’ont pas emprunté le même chemin. En Chine, l’« économie socialiste de marché » apparaît au temps de Reagan et de Thatcher


- L'État néolibéral en théorie - L'État néolibéral en pratique - extraits en ligne
http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-br%C3%A8ve-histoire-n%C3%A9olib%C3%A9ralisme-david-harvey

Harvey souligne les contradictions et les zones d’ombre de cette idéologie, les divergences d’interprétation entre intégristes de la religion de la propriété privée.

Comment se construit le consentement à la brutalisation ?
« Le néolibéralisme n’est pas une pensée du bien commun. Et pourtant, c’est de cette conception de l’action publique que nous sommes aujourd’hui à la fois héritiers et prisonniers. Le néolibéralisme s’est transformé en institutions. Ces dernières ont produit des dispositifs d’intervention publique, construits sur la durée, qui façonnent des manières d’agir et de penser ».

« Moins qu’une philosophie politique (la pensée peut-être utopique de Hayek et ses disciplines), la néolibéralisation peut s’analyser comme la réalisation pragmatique d’un projet politique visant à restaurer le pouvoir des élites économiques ». « Les inégalités et leur accroissement continu ne constituent en rien un effet pervers. »

« Harvey ne minimise pas l’investissement intellectuel des théoriciens néo-libéraux. Mais leurs idées n’ont pris l’ascendant que parce que les forces sociales dominantes les ont faites leurs... »


La démocratie en suspicion.  « Les théoriciens néo-libéraux nourrissent une certaine défiance vis-à-vis de la démocratie. Libéralisme politique et démocratie ne se confondent pas, loin s’en faut ».
L’État néo-libéral a besoin pour survivre (et séduire les électeurs) d'un certain type de nationalisme (cf Thatcher et les Malouines, cf aussi le nationalisme exalté lors de compétitions sportives).

Harvey note « l'apparente convergence entre la néolibéralisation d'États autoritaires comme la Chine ou Singapour et l'autoritarisme croissant qui se manifeste dans des États néolibéraux comme les États-Unis et la Grande-Bretagne. Que l'on songe à la manière dont ont évolué, au États-Unis, les réponses apportées à l'instabilité intrinsèque de l'État néolibéral ».

Selon lui, « pour éviter les catastrophes, il faut donc rejeter les solutions proposées par les néos-cons aux contradictions du néolibéralisme ».

Paris, Capital of Modernity (2003) a été traduit en 2011.
Harvey vient de publier Seventeen Contradictions and the End of Capitalism (2014).
La vidéo d'une conférence faite en avril 2014 à la London School of Economics est à voir et écouter en ligne
http://tinyurl.com/lse-harvey2014

Les publications de David Harvey :
http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Harvey  -  http://en.wikipedia.org/wiki/David_Harvey


DavidHarvey

source : http://en.wikipedia.org/wiki/David_Harvey


rappels : quelques articles de référence en liens sur le web :

- Comment vendre à la découpe le service public
De l’Etat-providence à l’Etat manager
par Laurent Bonelli et Willy Pelletier, Le Monde diplomatique, décembre 2009
http://clioweb.free.fr/debats/decoupe-public.htm

- « Géohistoire du « néolibéralisme », Arnaud Brennetot,Université de Rouen, Cybergeo  novembre 2013,
http://cybergeo.revues.org/26071
AB veut distinguer les valeurs du premier néolibéralisme (libre-échange) reçues comme une évidence
par les dirigeants actuels des positions des libéraux les plus ultras,
pour mieux combattre ces derniers.

- Les mots ont un sens, août 2009
La novlangue néolibérale présentée sous la forme inhabituelle d'un plan de métro
http://clioweb.canalblog.com/archives/2009/08/20/14680326.html

- un texte ancien (1996) qui a bcp circulé :
Perry Anderson, Histoire et leçons du néo-libéralisme. La construction d'une voie unique, 1996
http://page2.ch/EdPage2/p2_neolib_anderson.html

Serge Audier, Néo-libéralisme(s) : une archéologie intellectuelle, Grasset, 2012
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/04/14/24003774.html

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26 mai 2014

Le commun, les biens communs

 

commun


Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle

Christian Laval et Pierre Dardot, La Découverte -
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Commun-9782707169389.html
La suite dans les idées, 26.04.2014
http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-vers-un-horizon-commun-s-2014-04-26


« Partout dans le monde, des mouvements contestent l'appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun ».

Ils citent deux aspects du Mouvement Taksim à Istanbul,
à la fois des espaces de vie collectifs menacés par une privatisation à l’initiative d’un Etat
et une Commune, une référence explicite à la Commune de Paris, une forme politique de gouvernement local.
L’Etat ne sert plus de rempart face à la privatisation intégrale et à l’invasion du marché.

Ils rappellent le rôle occupé par les communaux en France, ou les Commons en Angleterre (« les pratiques des humbles peuvent être créatrices dans le domaine du droit »). Ils veulent dépasser le débat Marx-Proudhon, ne pas reproduire les erreurs du système communiste, critiquer Negri et Hardt...

Ils affirment la volonté de dénaturaliser le terme, de ne pas l’enfermer dans une essence figée (le genre humain, l’air, l’eau…), de ne pas le séparer des activités des hommes en société. Seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est «commun», réserver certaines choses à l'usage commun, produire les règles capables d'obliger les hommes…


Sur Wikipedia :
Biens communs : «Le succès contemporain des biens communs s'explique par le nouveau souffle qu'ils apportent à l'opposition au néolibéralisme, leur plasticité et leur capacité à intégrer des initiatives ... »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs

« Commons refers to the cultural and natural resources accessible to all members of a society, including natural materials such as air, water, and a habitable earth.These resources are held in common, not owned privately ».
http://en.wikipedia.org/wiki/Commons

Reclaiming the Commons - Why we need to protect our public resources from private encroachment.
David Bollier, Boston Review 2002
https://web.archive.org/web/20040412160128/http://www.bostonreview.net/BR27.3/bollier.html
David Bollier is author of Silent Theft: The Private Plunder of Our Common Wealth

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14 janvier 2014

L’université est en crise

 

Mais si ! L’université est en crise et la crise s’aggrave - Libération rebonds, 09.01.2014
Olivier Beaud, François Vatin, Alain Caillé
http://www.liberation.fr/societe/2014/01/09/mais-si-l-universite-est-en-crise-et-la-crise-s-aggrave_971676

La tribune est une réponse à l’ouvrage de Romuald Bodin et Sophie Orange
http://www.liberation.fr/societe/2013/12/09/cinq-cliches-recales-a-l-universite_965360

extraits :
« La situation présente de l’université française est loin de celle qu’imagine volontiers le public. Les cursus ont été renouvelés, les bâtiments, surtout en province, ont été améliorés grâce au soutien des collectivités locales. Quant aux sureffectifs étudiants, sauf en première année de médecine et en droit, ils ne constituent pas la situation dominante. Tout au contraire, la tendance est, depuis le milieu des années 90, à la baisse, tout particulièrement en sciences et en lettres et en sciences humaines.

Alors que les universités comptaient 75% des effectifs étudiants en 1970, elles n’en comptent plus que 54% en 2012. Le public étudiant fuit les cursus universitaires ; il les fuit d’autant plus qu’il a les moyens scolaires et financiers de le faire.

La crise de l’université est donc patente… on assiste à une «privatisation rampante» de l’enseignement supérieur français (écoles d’ingénieurs, écoles de commerce…)

Or, paradoxalement, les pouvoirs publics, les directions des universités et le corps universitaire lui-même s’accordent pour cacher cette crise et sa gravité. Les pouvoirs publics (de droite comme de gauche) sont convaincus que la question est d’importance secondaire pour la formation des élites … les universitaires sont surtout préoccupés de leur propre reproduction …

De quelque manière que l’on prenne les choses (la désaffection du public, la situation budgétaire, la qualité des formations), l’université française apparaît donc bien en crise. Les réformes successives, loin de réduire cette crise n’ont cessé de l’aggraver. Ce sera le cas, tant que l’on persistera à vouloir réformer isolément l’université. Il est grand temps de penser à une réforme globale de l’enseignement supérieur ».

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24 juin 2013

Le prix de l'Education

 

- Le prix de l’Education -
Un sujet abordé dans Le Monde Economie 23.06.2013

Avec un double paradoxe :
- «  La France, championne de la dépense publique et si fière de son éducation publique, est devenue l'un des tout premiers marchés en Europe pour l'enseignement supérieur privé ».

- Selon Catherine Paradeise, « les familles acceptent de payer cher pour des écoles privées mais elles veulent garder le choix d'envoyer leurs enfants à l'université quasi gratuitement… il y a une vraie demande des familles, notamment modestes, pour qui le fait de payer est vu comme un gage de qualité et de rigueur de la formation, comme pour les étudiants ». Reste pour les écoles privées à tenir la promesse d'offrir, à la sortie, un meilleur job, plus intéressant et mieux rétribué.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/24/il-y-a-une-vraie-demande

Razzia des fonds d'investissement sur les campus
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/23/razzia-des-fonds-d-investissement-sur-les-campus_3434938_3234.html
Près d'un étudiant sur cinq suit une formation privée.
« Les investisseurs privés visent des niches délaissées par l'enseignement public sur des nouveaux métiers, le Web et le numérique, ou traditionnellement privé, comme les écoles de management ou le paramédical. Mais, lorsque ces initiatives s'attaquent aux forteresses publiques, elles rencontrent de fortes résistances ».
Les écoles privées ont le souci permanent de leur réputation... les dépenses de com' atteignent entre 10 % et 30 % des budgets .. elles embauchent le moins possible de profs permanents et préfèrent les pigistes au carnet d'adresses épais. Les anciens élèves sont aussi mis à contribution ...


- A Marseille, la résistance d'un lycée ghetto (le lycée St-Exupéry, construit à la hâte en 1957). Le Monde 21.06.2013
« ... le sentiment est unanime : si le lycée ne sombre pas c'est parce que l'équipe éducative y est plus soudée qu'ailleurs … Et, puis, « quand un élève sort de classe en claquant la porte, il y a la mer : ça fait baisser la tension » »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/21/a-marseille-la-resistance-d-un-lycee-ghetto_3434252_3224.html

- Liberté, égalité, morosité - Le Monde, 20.06.2013
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/20/liberte-egalite-morosite_3433505_3224.html

Les Français apparaissent comme d'éternels mécontents. « L'économiste Claudia Senik (Paris 4) a analysé les quatre premières vagues de l'European Social Survey (2002-2008) montre qu'ils ont nettement moins confiance que leurs voisins, notamment scandinaves, envers leurs institutions (Parlement, système judiciaire, police, élus) … La proportion de sondés convaincus que pour la plupart des gens, la vie est de pire en pire bat, en France, tous les records... »

Parmi les facteurs évoqués, le modèle scolaire occupe une place importante (4 paragraphes). La France a un modèle scolaire catastrophique, hypersélectif et ultra-élitiste. C'est un proche de l'UMP qui le dit. D'autres chantres de la compétition reprochent à « une école hiérarchique et verticale » de ne pas enseigner  «le sens de l'organisation et le goût de la coopération »

Dans La Société de défiance (2007), Yann Algan et Pierre Cahuc mettent en cause l’Etat Providence mis en place après 1945.
La neurasthénie nationale pourrait venir de plus loin : la France serait en deuil de sa grandeur passée. « Les Français ont une si haute image de la France qu'elle leur paraît toujours en dessous de ce qu'elle devrait être », analyse le sociologue François Dubet. Enfin, l’article déplore sur le rejet important du néo-libéralisme.

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22 juin 2013

Bac 2013 : privatisations et dirigisme

 

rappel : Les sujets du bac 2013 en Term ES-L :
Geo 1 - L’Afrique du Sud : un pays émergent.
Geo 2 - Les territoires dans la mondialisation : une inégale intégration.
Histoire : Gouverner la France depuis 1946
(de Gaulle, extrait des Mémoires de guerre sur 1944-1945 - donc hors limites chronos ...
Chirac, extrait de la déclaration de 1986)
http://eduscol.education.fr/prep-exam/sujets/13HGELMLR1.pdf


Une observation qui concerne les profs, pas les candidats : les concepteurs des programmes Chatel ont tout fait pour exclure l'histoire intérieure de la France depuis 1962. Le choix est surprenant : il prive les lycéens d'éléments de réflexion et de compréhension et les futurs citoyens de repères utiles.
Pourtant, dans les docs, les concepteurs du sujet ont jugé bon de préciser :
« Le RPR, parti gaulliste, a remporté les élections législatives de 1986.
Jacques Chirac, issu du RPR, est alors nommé premier ministre ».

Du point d'un prof d'HG ou d'un historien, ce chapeau ne comporte-t-il pas au moins deux imprécisions ?
- Aux élections de mars 1986, ce n'est pas le RPR seul qui a emporté la majorité,
mais l'union RPR-UDF où le RPR a le plus de députés (155 sur 291).

- Est-ce Chirac qui est issu du RPR ?
Ne serait-ce pas plutôt l'inverse, le RPR étant le parti fondé par Chirac pour partir à la (re)conquête du pouvoir ?

- un détail sur la source : l'extrait vient d'une Documentation photographique (8050).
La transcription du discours n'existerait-elle pas sur un site d'archivage institutionnel et public, par exemple à Matignon ou à l'Assemblée nationale ?
(si vous avez du temps, le discours entier, c'est 57 000 signes ...
http://discours.vie-publique.fr/notices/863081400.html


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11 mai 2013

Une arme de construction massive

 

edu-valence

L'Education est une Arme de Construction Massive
Manifestación en Valencia contra la LOMCE y los recortes. Kai Forsterling - InfoLibre.es


Espagne : manifestations massives pour défendre l'école publique
L'enseignement public dans la rue en Espagne - Le Monde Europe 10.05.2013
Forte mobilisation des professeurs, élèves et parents pour protester contre la politique du parti populaire. Le budget de l'Education a été réduit de plus de 6 Mds d'euros en deux ans.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/10/l-enseignement-public-dans-la-rue-en-espagne_3174964_3214.html

La « loi organique d'amélioration de la qualité éducative » (Lomce) - sic - voulue par José Ignacio Wert prévoit une compétition entre écoles, une agumentation du nombre des examens et une réorientation précoce vers le professionnel  des élèves en difficulté … afin de « leur ouvrir les portes de postes de travail hautement qualifiés » (re-sic).
L'éducation pour la citoyenneté sera remplacée par un enseignement des valeurs culturelles (ie catholiques). Le castillan aura la priorité. Pour les profs, davantage d’heures, des classes plus chargées, des salaires diminués, ces mesures ont déjà expérimentées dans la région de Madrid, le labo du PP
L’opposition y voit la marche vers la privatisation de l'éducation et vers « un enseignement low cost ».

- Lomce - Ley Orgánica para la Mejora de la Calidad Educativa, Ley Wert
http://es.wikipedia.org/wiki/Ley_Wert
Le marketing politique est au travail : quand les communicants utilisent un mot, c'est que la réalité a souvent disparu. De plus, quel politicien oserait proposer une loi pour la dégradation de l'éducation ?

La contrainte financière est héritée du gvt précédent.
L'éducation est aussi devenu une ligne de clivage et un enjeu politique, avec l'affrontement brutal entre visions antagonistes du monde (comptétition / privatisation ou coopération)

L'Espagne de 2013, préfiguration de la France de 2018 (2017+1) ?


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7 avril 2013

FB et son téléphone maison

 

- « Home » : Facebook partout, tranquille nulle part - Libération Ecrans
http://www.ecrans.fr/Home-facebook-partout-tout-le,16184.html

Facebook Phone, FB Home est bêtement un nouvel écran d’accueil, une surcouche du système d’exploitation Android. Il veut inciter les utilisateurs à choisir les services maison pour ses applications courantes (Instagram pour la photo, FB Caméra pour la vidéo, etc.).
Pour supporter un tel agrégat d’applications, il faut un téléphone plutôt récent


- Facebook et son téléphone maison - Libération Ecrans
http://www.ecrans.fr/Facebook-et-son-telephone-maison,16185.html


Les médias sociaux poursuivre leur politique de privatisation et de cloture des usages du web.
Comment FB et Google vont-ils cohabiter ?


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16 mars 2013

Copyright Madness

 

Quand la propriété intellectuelle devient folle (Copyright Madness, CopyFraud)
Place de la Toile 09.03.2013 une émission très militante, avec Lionel Maurel (Calimaq)
http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-quand-la-propriete-intellectuelle-devient-folle-2013-03-09


La numérisation qui devrait être une chance pour le domaine public sert de cache-sexe à une privatisation accélérée :

. Certains musées, interdisent au public de prendre des photos, même pour des oeuvres qui sont dans le domaine public. Mais les reproductions vendues sont une forme de privatisation via le copyright du photographe,
même quand elles n'ajoutent aucune forme de création aux oeuvres.

gant-rmn
source : Lionel Maurel

. A la BNF, les accords de numérisation d'ouvrages du domaine public octroient aux entreprises un privilège d'exclusivité d'exploitation de 10 ans.
cf le blog Scinfolex : http://scinfolex.wordpress.com/2013/01/19/la-privatisation-du-domaine-public-a-la-bnf
et
http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-bnf-accusee-de-privatiser-des-oeuvres-du-domaine-public_1217493.html

. Autres exemples de dérives : les guérillas entre entreprises à propos de marques (cf Apple tentant d'interdire en Pologne une A.pl ). Le vocabulaire commun peut être même être pris en otage (cf I will)
L'impression 3D semble inquiéter certains industriels. L'hystérie commerciale peut un jour casser le web.

Copyright Madness : http://scinfolex.wordpress.com/2013/01/26/le-copyright-madness-passe-au-vinvinteur/

Une riposte suggérée : légaliser le domaine public et les biens communs, qui n'existent qu'en négatif dans l'arsenal législatif imposé par le lobbying des marchands.

SavoirsCom1 - Politiques des biens communs de la connaissance
http://www.savoirscom1.info/

public-dimic

Public Domain par dimic - CC-BY-ND-SA Flickr


PS 1 : L'Allemagne applique depuis le 1er mars 2013 une Google Lex, la loi Leistungsschutzrecht, sur le droit de propiété, en réponse au pillage de la presse par Google. Du fait de l'imprécision du texte sur le droit de citation, Tobias Berg qui assure depuis 17 ans une revue de presse a préféré arrêter. http://www.nfhdata.de/ (source NM)


PS 2 : Ce que copier veut dire, Lionel Maurel Calimaq (source tw)
sur Slideshare, une présentation en 83 diapos faite à la bibliothèque de Rezé le 15.03.2013
http://fr.slideshare.net/calimaq/copy-party-rez


ninapaley

source : Lionel Maurel - voir aussi G images : http://tinyurl.com/czzkcnw


Nina Paley est l'auteur de Sita Sings the blues , distribuée sous licence libre
(Sita est la femme de Rama dans le Ra-ma-yana)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nina_Paley

Voir et écouter Nina Paley en chanteuse : http://www.youtube.com/watch?v=gTyWS-tuoWk
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10 janvier 2013

La seconde jeunesse de l’éduc pop

 

- La seconde jeunesse de l’éduc pop - Libération 01.01.2013
http://www.liberation.fr/societe/2013/01/01/la-seconde-jeunesse-de-l-educ-pop_871075

Bonnes vieilles MJC, colos, mais aussi cafés philo ou cinémas itinérants… Très actif mais méconnu, le mouvement a retrouvé sous Hollande un ministre dédié. Un symbole pour un secteur sinistré.

L’éduc pop a connu ses grandes heures à la Libération, mais Malraux l’a marginalisée. Lors du quinquennat précédent, les crédits alloués aux « associations éducatives complémentaires de l’enseignement » ont chuté de 25%.
Aujourd’hui, le secteur est bien vivant, en constante mutation. Valérie Fourneyron fait miroiter un bel avenir à l’éduc pop. A elle d’aller au-delà de l’affichage.


- Ecole : le rythme change, les critiques emboîtent le pas – Libération – 08.01.2013
http://www.liberation.fr/societe/2013/01/08/ecole-le-rythme-change-les-critiques-emboitent-le-pas_872579


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