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22 avril 2013

De l'Allemagne 1800-1939, la polémique

 

all1800-1939

Goethe dans la campagne romaine, Tischbein 1787
P
ortrait du Comte Saint-Génois d’Anneaucourt, Christian Schad 1927
Haute Montagne, Carl Gustav Carus vers 1824  - source Google images.


- L'exposition De l'Allemagne, 1800-1939, de Friedrich à Beckmann a ouvert au Louvre, le 28 mars. Elle présente 200 œuvres, avec trois clés de lecture pour la peinture en Allemagne : le rapport au passé, le rapport à la nature et le rapport à l'humain


Présentation vidéo en 4 minutes (L'antique, le paysage, l'humain et l'inhumain) - Jean-Luc Grzeskowiak et Stéphanie Berlu
4 reproductions :
Arnold Böcklin, Jeux des Néréides, 1886,
Caspar David Friedrich, L'Arbre aux corbeaux, 1822
Max Beckmann, L'Enfer des oiseaux, 1938
Adolph von Menzel, La Forge ou les Cyclopes modernes, 1872-1875
http://www.franceinfo.fr/evenement-exposition-de-l-allemagne-1800-1939-de-friedrich-a-beckmann

(petit) dossier de presse
http://www.louvre.fr/sites/default/files/presse/fichiers/pdf/louvre-allemagne-1800-1939-friedrich.pdf



- De l'Allemagne : le grand malentendu  -
Le Monde culture et idées, 18.04.2013
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/18/de-l-allemagne-le-grand-malentendu_3162455_3246.html

Une très vive polémique a démarré le 4 avril dans la presse allemande. Die Zeit y voit une interprétation de l’histoire allemande, du romantisme au nazisme, où l’horreur serait inscrite dans l’art depuis Goethe.

Autre critique d'ordre historique : pourquoi, interrogent Die Zeit et la FAZ, les avant-gardes de la modernité (die Blaue Reiter - Kandinsky, Klee, Marc, Macke, etc. , Dada ou le Bauhaus) sont-ils absents de l’exposition ?

La peinture ne serait-elle prise dans une polémique politique, sur la place de l’Allemagne au sein de l’Europe d’aujourd’hui ?
« En suggérant que le nazisme est profondément ancré dans la culture allemande, le Louvre serait donc le bras armé d'une Europe méditerranéenne en lutte contre l'ordre germanique qu'incarnerait Angela Merkel ».

« Une semaine après avoir vanté l'exposition, Joseph Hanimann revient sur la polémique, le 11 avril dans la Süddeutsche Zeitung : « Même si, dans l'exposition, les aspects de l'autre Allemagne, l'Allemagne intime, dépouillée, de l'époque Bidermeier [de 1815 à 1848] au Bauhaus sont présentés trop rapidement, cette impression de la fatalité de l'Histoire qui mène à la catastrophe [nazie] est évitée. (...) Il serait dommage que les réactions excessives allemandes et les contre-clichés d'une arrogance française alimentent encore davantage ce ressentiment ».

 

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