Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Clioweb, le blog
19 mai 2012

Holocauste ne se dit pas en russe

 

stalingrad-43-2

Stalingrad - soldats soviétiques à l'assaut, février 1943
source : wikimedia commons


Holocauste ne se dit pas en russe - Marie Jégo - Le Monde - Culture et idées, 17.05.2012
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/05/17/holocauste-ne-se-dit-pas-en-russe_1703190_3246.html


- L'Holocauste ? [ou la Shoah?]
Une colle pour papiers peints ...
Une plaque démontée à Rostov sur le Don

L'article épingle le silence de l'histoire et de l'histoire scolaire russe sur les 3 millions de juifs assassinés par les nazis.

Au-delà, c'est l'ensemble de l'histoire scolaire qui est mis en cause, pour l'accent mis sur la Grande Guerre patriotique. http://en.wikipedia.org/wiki/Eastern_Front_(World_War_II)
Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Eastern_Front_(World_War_II)

C'est aussi une société qui montre les nazis sous le jour attirant de l'uniforme, de l'ordre et de la discipline.
« N'est-il pas paradoxal que les idées du national-socialisme aient une telle résonance dans le pays qui a payé le plus lourd tribut - 27 millions de morts - à la lutte contre le nazisme, entre 1941 et 1945 ? »

Les acteurs interrogés mettent en cause, au choix, le désintérêt de lycéens cyniques, la routine dans laquelle s'enferment de nombreux enseignants, les manuels : dans l'un d'eux, les camps d'extermination n'occupent que 2 paragraphes sur 384 pages.

En somme, en Russie, les manuels sont mauvais, les lycéens cyniques, les profs médiocres, l'homme de la rue ignorant, la Toile regorge de sites racistes et l'édition ne fait pas son boulot. La presse n'échappe pas à cette débâcle (à Kransnoiarsk, un journaliste fait de Goebbels son auteur de référence). Sinon, il aurait été urgent de nommer une journaliste à la tête de l'Education. :-):-)

 

- Un rappel : En France, dans le programme pré-chatel en ES et L, un chapitre traite de l'histoire et des mémoires de la 2 GM.
Vers 1965, un manuel de Terminale consacrait 9 lignes à la destruction des juifs, et environ 6 pages aux Résistances au nazisme dans l'Europe occupée. Depuis une dizaine d'années, la 2 GM était traitée en 3 chapitres (3*25 pages), un sur la guerre mondiale, un sur la France, un sur la destruction des juifs.  Après la casse récemment opérée par Chatel, la 2 GM doit tenir dans un seul chapitre (25 pages)  consacré à la guerre d'anéantissement.

Combien de minutes reste-t-il pour étudier l'histoire de la Résistance et des résistants ?
Combien de minutes pour étudier le front russe et évoquer les 27 millions de morts ?
(au Mémorial de Caen, en juin 2011, une historienne russe s'interrogeait sur la place faite au front de l'Est dans les manuels).
Combien de minutes consacrer à la guerre du Pacifique ?

 

- Sur le site du Cercle, la Shoah par balles à l'Est.
Une bibliographie, un choix de vidéos et de sites web.
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article218


.......................................einsatz

........................................source : Vivre à Chalon 2008



Eastern Front, 1 august 19143 - 31 december 1944

.

EasternFront4344

Le Front russe en 1943-1944 - source : wikimedia commons


.
.

Publicité
Publicité
18 mai 2012

Jules Ferry, l'Ecole et la politique

 

ferry-gill-42

« À la foire aux pains d'épices. Un amateur distingué ».
Jules Ferry croque un prêtre en pain d'épice. Gill - La Petite Lune n°42 - 1878-1879
http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Jules_Ferry

 


Jules Ferry (1832-1893)
http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=7945
ou
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Ferry

Les lois scolaires Ferry :
La loi du 16 juin 1881 - gratuité de l'enseignement primaire public
http://www.senat.fr/evenement/archives/D42/gratuit1.html

Loi n° 11 696 du 28 Mars 1882 - enseignement primaire obligatoire et laïque
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/loiferry/sommaire.asp
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/loiferry/sommaire.asp#Loi-11696
http://www.senat.fr/evenement/archives/D42/1882.html


En général, les historiens de métier évitent les jugements à posteriori (« une faute morale et politique »). Ils mettent l'accent sur le contexte, ils soulignent la vigueur des affrontements politiques après 1870, entre républicains et monarchistes, entre républicains et socialistes ou anarchistes, entre républicains opportunistes (Ferry) et républicains radicaux (Clémenceau). Les débats portaient sur la nature du régime, sur la vision de la société et du monde, sur les enjeux diplomatiques (préparation de la revanche, colonisation ...).

Les caricatures illustrent ces affrontements.
Le site Caricature et Caricatures comportait une entrée Jules Ferry, mais les caricatures ne sont plus disponibles que sur caricadoc une version commerciale .
http://web.archive.org/web/20091028101716/http://caricaturesetcaricature.over-blog.com/article-11364506.html
Pour se dépanner, utiliser Wikimedia Commons ou
dans Google images taper "Jules Ferry" caricature 1880  - ou encore 1881, 1882, 1885


14jt-anti

La République caricaturée par ses ennemis en 1883 (affiche Michelet - Gallica) :

La guillotine, le poignard, la torche, la couronne de serpents, un robe avec des têtes de mort…
« la République marche entre l’incendie et la guillotine,
foulant aux pieds la Croix et l’Evangile, la tiare et la couronne royale »

 

Les enjeux politiques répondent à d'autres logiques. L'hommage rendu en 2012 aux lois scolaires de Jules Ferry traduit sans doute la volonté de rupture avec la casse méthodique opérée sous le quinquennat précédent. Il peut aussi vouloir faire oublier l'image détestable laissée par Claude Allègre.

Plusieurs blogs proposent des lectures du double hommage à Jules Ferry et à Marie Curie :

Pourquoi Ferry et Curie ? Claude Lelièvre, 13 mai 2012 - blog Médiapart
http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-lelievre/130512/pourquoi-ferry-et-curie
En mars 2008, Claude Lelièvre évoque Jules Ferry à propos des programmes Darcos
Claude Lelièvre a publié Jules Ferry - La République éducatrice  1999

Victorin Lurel s'exprime sur le choix de Jules Ferry et des lois scolaires.
http://www.lurel.parti-socialiste.fr/2012/05/13/842/

Jean Bauberot évoque le danger d'anachronisme,
et rappelle les critiques faites aux colonisateurs dans le rapport séantorial de 1892. blog chez Médiapart.
http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-bauberot/150512/l-hommage-jules-ferry-plus-complexe-qu-ne-le-croit


Gilles Manceron, François Hollande et le colonialisme de Jules Ferry - Le Monde.fr - 16.05.2012
L'historien a publié Marianne et les colonies La Découverte, 2003,
1885, le tournant colonial de la République, La Découverte, 2006
http://www.lemonde.fr/idees/2012/05/16/francois-hollande-et-le-colonialisme-de-jules-ferry

Un invité de Taddéi soulignait que la figure de Ferry est revendiquée aussi bien à droite et à gauche. Et toujours violemment attaquée à l'extrême droite et à l'extrême gauche par des polémistes professionnels. cf  un exemple "breton"


Un oubli, semble-t-il : la pédagogie.
La critique de l'école mise en place au XIXe a été faite au début des années 1960 (voir ou revoir Les 400 coups, le film de Truffaut). Lire ce que François Dubet disait en 2010 du modèle scolaire hérité de la IIIe République et des limites de sa laïcisation.

Vouloir faire de cette Ecole de la fin du XIXe une référence pour l'Ecole de demain, ce serait une double erreur : la société a connu des mutations radicales ; un siècle de pédagogie, pratique ou théorique, permet de penser que d'autres pistes sont à explorer pour répondre aux défis du temps présent.


.

18 mai 2012

MEN : Le cabinet Peillon

 

- MEN : les hommes de Vincent Peillon, Le Monde Education 17.05.2012


- La composition du cabinet de Vincent Peillon
- Educpros.

duwoye-men  1            sine-men  2         delahaye-men   3

1 - Pierre-Yves Duwoye, ancien secrétaire général des MEN et MESR, a été nommé directeur de cabinet. Issu de la fameuse promotion «Voltaire» à l’ENA, dont fait partie François Hollande, Pierre-Yves Duwoye, 61 ans, est conseiller-maître à la Cour des comptes.

2 - Alexandre Siné sera directeur de cabinet adjoint. Cet inspecteur des Finances est normalien, agrégé de sciences économiques et sociales et docteur en science politique.

3 - Jean-Paul Delahaye est nommé conseiller spécial. IGEN, professeur associé à l’université Paris-Descartes, ce proche de Vincent Peillon a été conseiller de Jack Lang et doyen du groupe Établissements et vie scolaire de 2002 à 2006.


pichard  4             lancon  5

4 - Benoît Pichard devient chef de cabinet
5 - et Anaïs Lançon conseillère communication du ministre.

http://www.educpros.fr/cabinet-de-vincent-peillon


- Voir l'article précédent d'Eucpros : les conseillers possibles
http://www.educpros.fr/qui-pourrait-conseiller

 

- Ce qui attend Hollande (et Peillon) - Libération, 10.05.2012
http://www.liberation.fr/societe/2012/05/10/apres-cinq-ans


- L'impossible passation rue de Grenelle
Les blogueurs du Monde n'ont pas le temps de corriger les erreurs ou font un long pont ...
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2012/05/17/

 

- Les rythmes scolaires dessinés en patates par Martin Vidberg
http://vidberg.blog.lemonde.fr/2012/05/17/la-fin-de-la-semaine-de-4-jour/

- En annonçant trop vite le retour à la semaine de cinq jours, le ministre de l'éducation Vincent Peillon a forcé Jean-Marc Ayrault à le recadrer et à promettre une «concertation».
http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/18/rythmes-couac

.

vidberg-rythmes

Martin Vidberg, Pendant ce temps-là, au comité de réflexion sur les rythmes scolaires, 10.06.2010


.





17 mai 2012

Présidentielle 2012 en cartes

 

- Présidentielles 2012 -  Les cartes de Philippe Waniez (source : Jérôme)

p2-waniez

http://coucoucarto.free.fr/
http://coucoucarto.free.fr/Presid_2012_cartes_Internet/Elections_Presidentielles_France.html



- Géoclip - France O3 - L'Observatoire des votes, votes Hollande-Sarkozy
http://franceo3.geoclip.fr/index.php?profil=FV#l=fr


ob-v-p2-holl-sa

http://franceo3.geoclip.fr/index.php?profil=FV#i=xd_pres2012_t2.dif_hollande_sarkozy;l=fr;v=map12

 

- Présidentielles 2012 - Le second tour vu depuis Le Mans

sarthe

France métropolitaine - « Grand ouest »    - Pays de la Loire - Sarthe
ESO - Espaces et SOciétés - Le Mans
logiciel CartESO - Alain Wrobel, Sébastien Angonnet
http://eso-gregum.univ-lemans.fr/spip.php?article178

Mercredi midi, sur Canal Bernard Poignant, le maire de Quimper, soulignait le basculement à gauche de la Bretagne depuis 1981. Il aurait pu aussi rappeler l'opposition entre France de l'Ouest et du Sud-Ouest et France du Nord-Est (cf le vote en Alsace).


.

16 mai 2012

Le gouvernement Ayrault I

 

gvt-ayrault-2

 Le gouvernement en photo HD.
La variété des regards, la difficulté de l'instantané ...
http://i.imgur.com/RQlgy.jpg

Pour mettre des noms sur les visages, les étiquettes au sol * (!) ou le plan d'estrade en photo

Le premier rang est connu, avec inversion entre Cécile Duflot et Nicole Bricq.
Au second rang, Marylise Lebranchu est cachée par Vincent Peillon, Stéphane Le Foll est entre Geneviève Fioraso et Victorin Lurel, puis Jérôme Cahuzac et Alain Vidaliès
au 3e rang, Benoît Hamon entre Marie-Arlette Carlotti et Michèle Delaunay, François Lamy le grand à cravate rayée, Sylvia Pinel, Dominique Bertinotti, Pascal Canfin, Frédéric Cuvillier, Khader Arif.
Avec vue sur les dos du dernier rang et les photographes.


etiq-

les étiquettes ...


libe-18052012

... intriguent plusieurs ministres sur la photo publiée en Une de Libération 18.05.2012

 

gvt-femmes

 - La photo de trop ? interroge également Libération 



- La liste des 34 ministres
:
Affaires étrangères : Laurent Fabius
Education : Vincent Peillon
Justice : Christiane Taubira
Economie Finances: Pierre Moscovici
Affaires sociales et Santé : Marisol Touraine
Egalité des territoires : Cécile Duflot
Intérieur : Manuel Valls
Ecologie : Nicole Bricq
Redressement productif : Arnaud Montebourg
Travail : Michel Sapin
Défense : Jean-Yves Le Drian
Culture et communication : Aurélie Filippetti
Enseignement supérieur : Geneviève Fioraso
Droits des femmes et porte-parole du gvt : Najat Vallaud Belkacem
Agriculture : Stéphane Le Foll
Réforme de l'Etat et décentralisation : Marylise Lebranchu
Outre-Mer : Victorin Lurel

Ministres délégués :
Sports, jeunesse : Valérie Fourneyron
Budget : Jérôme Cahuzac
Réussite éducative : George-Pau Langevin
Relation avec le Parlement : Alain Vidalies
Justice : Delphine Batho
Affaires européennes: Bernard Cazeneuve
Ville : François Lamy
Personnes agées : Michèle Delaunay
Economie sociale : Benoît Hamon
Famille : Dominique Bertinotti
Personnes handicapées : Marie-Arlette Carlotti
Développement : Pascal Canfin
Français de l'étranger : Yamina Benguigui
Transports et économie maritime : Frédéric Cuviller
PME et innovation : Fleur Pellerin
Artisanat, commerce et tourisme : Sylvia Pinel
Anciens combattants : Kader Arif

source : Le Monde

voir également la composition du gouvernement Ayrault dans Wikipedia
Le blog de Jean-Marc Ayrault entre en sommeil. Dommage.

 

nlle-rep-26

26 ministres dans la bataille législative - carte et article de La Nouvelle République

 
.

Publicité
Publicité
16 mai 2012

Mémoires, mémoires, mémoires ...

 

caen-pelouse

Château de Caen, 13 mai 2012, pelouse fleurie à proximité du café Mancel

 

Les mémoires et l'histoire, suite du feuilleton

Lors de la présentation par un élu (ump) d’une exposition sur la reconstruction, les mots mémoire et mémoires ont été utilisés à plusieurs reprises. Pas celui d’histoire. Une dérive révélatrice ?

Difficile aussi d'éviter des sujets où les identités passent parfois avant l'histoire, par exemple lors des passages de témoins du Salon du livre littéraire de Caen :
- une table ronde sur les harkis (avec Fatima Besnaci Lancou et 2 membres d’AJIR) *
Survivre et vivre, un café littéraire auquel participait Virginie Linhart.
- Le sanglot de l'homme noir a beaucoup évoqué le génocide du Rwanda.

- La route de l'esclavage. Le docu-fiction et le débat sont toujours en ligne sur France O.
Avec une forte insistance sur la résistance des esclaves.
http://www.pluzz.fr/speciale-abolition-de-l-esclavage-2012-05-12-20h30.html

Face à cette concurrence des catastrophes et des mémoires associées, l’histoire sociale a beaucoup de mal à se faire une place. Il existe quelques exceptions, dont celle de Martine Sonnet accueillie par France-Culture à propos de l’ouvrage Atelier 62, ed. Le temps qu'il fait - 2008. http://www.martinesonnet.fr/Site/Atelier_62.html


Pour compléter : 

* - Les Harkis, histoire, mémoire et transmission, 
sous la direction de Gilles Manceron, Benoît Falaize, Fatima Besnaci-Lancou, éd. de l’Atelier
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4056

caen-ajir

Le débat organisé par le Mémorial à propos des harkis
 

- Virginie Linhart, Fille et Petite fille de..
. Le Jour où mon père s’est tu
Virginie Linhart est la fille de Robert Linhart, normalien fondateur de la Gauche prolétarienne en 1968,

Après les camps, la vie, Cinétévé, 2009. http://lectures.revues.org/1034
. La vie après - Le Seuil - Ses grands parents, la Suisse et la déportation
« L'amour de mon grand-père pour la Suisse, où nous passions nos vacances, m'a toujours agacée. À ses yeux, c'était le pays le plus formidable au monde. Comme si le fait que la Suisse se soit tenue à l'écart de la Seconde Guerre mondiale lui permettait d'échapper à son histoire tragique de juif polonais. Nous, ce n'était pas une chape de plomb qui recouvrait notre passé mais un épais manteau blanc de neige immaculée : jamais mon grand-père ne parlait de ce qu'il avait vécu, jamais il n'aurait toléré que ma grand-mère le fasse.
Pour comprendre leur histoire, il m'a fallu aller à la rencontre d'autres juifs survivants, rescapés de l'enfer des camps d'extermination. À eux, j'ai osé poser les questions qui m'ont été si longtemps interdites : comment renouer avec le fil d'une existence interrompue dans une telle violence ? Comment se reconstruire quand tant des vôtres ont disparu ? Comment croire en l'avenir, à l'amour, en la descendance ? Comment vivre après ?
C'est en les regardant, en écoutant leur récit, en riant avec eux, même du pire, que j'ai enfin compris ce qui plaisait tant à mon grand-père en Suisse. »
http://www.seuil.com/livre-9782021026689.htm

vlinhart

Virginie Linhart, source : FIPA


- Le sanglot de l'homme blanc, avec Alain Mabanckou et Scholastique Mukasonga (Notre-Dame-du-Nil).

Un entretien à lire sur le site Evene

«
Je suis noir, et forcément ça se voit.
Du coup les Noirs que je croise à Paris m’appellent « mon frère ».
Le sommes nous vraiment ? Qu’ont en commun un Antillais, un Sénégalais, et un Noir né dans le Xème arrondissement, sinon la couleur à laquelle ils se plaignent d’être constamment réduits ? J’oublie évidemment la généalogie qu’ils se sont forgée, celle du malheur et de l’humiliation - traite négrière, colonisation, conditions de vie des immigrés...
Car par-delà la peau, ce qui les réunit, ce sont leurs sanglots ».


Le site web d'Alain Mabanckou


caen-sanglot

Alain Mabanckou, Scholastique Mukasonga et Rémi Mauger


.
caen-bd

L'attraction exercée par la BD et les dessinateurs

caen-sun

Caen 2012 - Le soleil, principal rival du livre

  .

16 mai 2012

3 regards sur le numérique

 


- 3 regards sur les technologies numériques

. Le Monde Economie consacre une double page à l'entrée en bourse de Facebook
Le retour de la bulle Internet ?  - Sheryl Sandberg, le vrai patron


. Surfer la vie, Joel de Rosnay, le technologue humaniste, invité de Place de la Toile
Il cite, A la découverte du web 5.0, sa conférence à TedX  - http://www.tedxparis.com/2010/derosnay

Place de la Toile au format mp3 : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10465-12.05.2012-ITEMA_20367929-0.mp3
Vers la 29e mn :
Le web 3.0, c'est le web intuitif (l'association d'idées)
Le web 4.0 la realité augmentée, l'environnement cliquable,
Le web 5.0 le web symbiotique.

Selon lui, Facebook va devenir le moteur de recherche le plus important : un lien vers une page, même indexée par des internautes pèse moins que les liens en cascade d'amis d'amis d'amis

vers la 49e mn :
L'expansion intrusive du big data l'inquiète, tout comme le danger d'infobésité.
Sa réponse, c'est le recul, la prise de distance, une sagesse fondée sur la solidarité et la spiritualité laïque.

[ La TV se moque parfois de la futilité du buzz sur Internet.
Que fait un tv-réalité quand elle n'a rien d'essentiel à dire ?
Elle paie des caméramen pour filmer le convoi, sans intérêt, en route vers l'aéroport de Villacoublay ... ]


. Quelle politique pour le numérique à l'Ecole ?
Alain Chaptal, LabSic de Paris XIII : "Les TICE n’ont jamais été prises au sérieux" - Le Café pédagogique
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/15

« S'il est une leçon que l'on peut tirer à coup sûr des dizaines d'années d'efforts faits à travers le monde en matière de TICE, c'est qu'il n'existe pas de baguette magique ni de technologie miracle. Ce qui compte, c'est une approche globale et une politique de réglages fins, prenant en compte tout à la fois la formation initiale et surtout continue (un changement majeur pour la France qui ignore largement le Professional Development à l'anglo-saxonne), les problèmes d'infrastructure, d'assistance, de ressources, qui valorise l'innovation mais aussi qui suscite et développe la réflexion et la recherche dans ce domaine, y compris et surtout auprès des praticiens. Et qui ose aller loin dans les détails pratiques »

Lire son point de vue sur les serious games, sur le TBI, sur les ENT.
Les ENT peuvent parfois être une régression du point de vue des usages. Certains décideurs pourraient vouloir s'en servir comme outil de flicage, en amont ou en aval, faute de pouvoir pénétrer la boite noire de la salle de classe ...


.

16 mai 2012

Gurgaon, le chaos d'une ville privée

 

Gurgaon

Gurgaon, buildins in DLF - Wikimedia Commons
L'article de Wikipedia en anglais


- Inde : Gurgaon, symbole terni - Le Monde Planète
Le chaos d'une ville privatisée proche de Delhi,
un bidonville de luxe, avec golf
mais où le promoteur a négligé les infrastructures de base.
http://www.lemonde.fr/planete/infographe/2012/05/15/gurgaon-ville-privee



- France - Immigration, la nouvelle donne
Point de vue de El Mouhoub Mouhoud (Dauphine) - Le Monde Opinions 14.05.2012
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/14/



- France  : Les caisses sont vides
" Il va falloir faire fructifier tout cela "
dessin de Mougey en une du Canard enchaîné
 

 canard-vides

http://www.lecanardenchaine.fr/une4777.html

 

gurgaon-gearth

Gurgaon, source : Google Earth

gurgaon-gearth-2

Gurgaon, source : Google Earth


.

.

15 mai 2012

L'Ecole, le lieu de la véritable égalité

 

holl-ferry1

source : http://www.elysee.fr/

 

- L'Ecole, comme lieu de la véritable égalité .
Hommage à l'oeuvre scolaire et aux lois préparées par Jules Ferry
Le texte du discours sur le site de l'Elysée


Dans l'histoire de la République, les grandes dates, les vraies étapes, les plus repères dans la marche du temps. Ce sont les lois.
Ici, en cet instant où commence un temps nouveau pour notre pays, je suis venu célébrer deux lois, que nous devons à l'obstination, à la volonté et au courage de Jules FERRY : la loi du 16 juin 1881 relative à la gratuité de l'enseignement primaire ; et la loi du 28 mars 1882 relative au caractère laïque et obligatoire de l'école.

Tout exemple connaît des limites, toute grandeur a ses faiblesses. Et tout homme est faillible. En saluant aujourd'hui la mémoire de Jules FERRY, je n'ignore rien de certains de ses égarements politiques. Sa défense de la colonisation fut une faute morale et politique. Elle doit, à ce titre, être condamnée. Et c'est le grand Clémenceau qui porta en son temps le réquisitoire le plus implacable au nom de la conscience universelle. C'est donc empreint de cette nécessaire lucidité que je suis venu saluer le législateur qui conçut l'école publique, le bâtisseur de cette grande maison commune, qu'est l'Ecole de la République. Nous devons tant à l'instruction publique. Et nous attendons encore tellement de l'école au moment où notre pays affronte de nouveaux défis.

C'est ce message de confiance à l'égard de l'Education nationale que je suis venu exprimer au moment où je prends mes fonctions de président de la République.

L'école comme émancipation. La connaissance, le goût d'apprendre, la jubilation de la découverte, le sens de la curiosité intellectuelle, sont des trésors auxquels l'Ecole a pour vocation de préparer toutes les jeunes consciences, tous les enfants de la Nation.

L'Ecole, comme lieu de la véritable égalité. Celle des chances, celle qui ne connaît comme seuls critères de distinction que le mérite, l'effort, le talent car la naissance, la fortune, le hasard établissent des hiérarchies que l'Ecole a pour mission, sinon d'abolir, du moins de corriger.

Cette égalité impose la justice entre les territoires : comment accepter qu'un enfant ait plus de chances de réussir s'il a grandi ici plutôt que là ? L'Ecole, c'est l'arme de la justice. Et la justice, c'est la mixité sociale. C'est à cette tâche noble entre toutes que l'Ecole se dévoue depuis plus d'un siècle.

Faire de l'Ecole un lieu d'intégration de tous les enfants de la République reste la plus belle de nos ambitions nationales.

Voilà pourquoi j'ai décidé que priorité sera accordée aux écoles des quartiers populaires et à celles de certaines zones rurales.

Lieu de l'égalité, l'Ecole publique est aussi celui de la laïcité.

Elle est le cadre où s'acquiert la liberté de conscience, cette « liberté souveraine de l'esprit ; (...)cette idée qu'aucune puissance ou intérieure ou extérieure, aucun pouvoir et aucun dogme ne doit limiter le perpétuel effort et la perpétuelle recherche de la raison humaine ». comme la définissait Jean JAURES. La confiance dans les ressources de leur propre esprit, et les moyens de trouver ces facultés, de les exploiter, de les développer, de les exercer souverainement : voilà ce que l'Ecole doit apporter à tous ses enfants. Voilà ce que l'Etat doit permettre à l'Ecole d'être.

Par son œuvre de législateur, Jules FERRY a fait de l'école publique ce qu'elle est : un droit. Tous les enfants de France ont le droit d'étudier. Ils en ont même le devoir. Personne ne peut se voir refuser ce droit, nul ne peut s'exonérer de ce devoir. Mais l'Ecole est bien plus que cela. L'école est l'esprit de la République.

Je veux qu'elle retrouve tous les moyens d'être fidèle à sa vocation. Je veux lui rendre sa confiance en elle-même, sa foi dans ses propres capacités, sa volonté d'être conforme à son histoire et à son avenir.

L'Ecole a besoin de réformes. Elle attend aussi de la considération de la Nation et du soutien de l'Etat. Mais elle doit aussi être assurée de ses ressources. On ne peut enseigner correctement sans un encadrement suffisant de nos enfants. C'est la raison de mon engagement à recruter 60 000 personnels sur la durée de mon mandat.

Le 1er août 1879, comme ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Jules FERRY soulignait la nécessité d'une bonne formation de ceux qui sont appelés à dispenser l'enseignement : « Car savoir est une chose, enseigner ce qu'on sait est une chose bien plus difficile. On peut être un bachelier très éminent et cependant être un très mauvais maître d'école. Cette nécessité d'une préparation toute professionnelle est manifeste pour ces délicates fonctions ».

Comment a-t-on pu renier cette déclaration de bon sens ?

Voilà pourquoi je rétablirai la formation professionnelle des enseignants.

Pour honorer ses missions, je sais pouvoir compter sur le dévouement, le courage, des personnels de l'Education nationale. C'est vers eux que je me tourne, c'est à eux que j'adresse mes premiers mots en tant que président de la République.

Aux professeurs des écoles, aux enseignants du secondaire, aux universitaires, aux chercheurs, à tous les agents -- des plus modestes au plus prestigieux -- à tous ceux qui ont fait le choix de servir la connaissance et d'éveiller les consciences, je veux dire : vous êtes au service de la France.

Je sais la difficulté de votre tâche. J'en sais la grandeur. Les années qui viennent doivent être celles d'une nouvelle hiérarchie des valeurs, au sommet de laquelle la science, l'intelligence, la volonté d'apprendre et de transmettre seront les vertus les mieux reconnues et les plus respectées.

Tant de choses ont changé ! Les conditions du travail de l'enseignant. Les comportements des élèves ou l'irruption de la technologie numérique dans nos vies et dans nos classes. Mais une chose est pérenne : si le savoir n'est pas le monopole du maître, celui-ci garde la responsabilité d'en ordonner le sens.

Et l'Ecole garde toujours cette haute fonction que Jules FERRY lui conférait dans cette même Lettre aux Instituteurs : « (...)préparer à notre pays une génération de bons citoyens ».

Egalité, mixité, laïcité, instruction, apprentissage de la citoyenneté : Tels sont les principes contenus dans les lois dites Ferry. Ils sont vivants. Ils trouveront toute leur place dans la politique que je conduirai pour que la génération qui vient vive mieux que la nôtre et pour que la promesse républicaine soit scrupuleusement tenue.



holl-ferry2

source : http://www.elysee.fr/


- rappel :
Lettre de Jules Ferry aux instituteurs - Paris, le 17 novembre 1883

CIRCULAIRE
Adressée par M. le Ministre de l'Instruction publique
Aux instituteurs,
concernant l'enseignement moral et civique

"ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain"
http://clioweb.free.fr/textes/ferry1883.htm

 

.

15 mai 2012

Je ne déciderai pas de tout



François Hollande : "Je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout" -

discours d'investiture - 15 mai 2012 - transcription sur le site du Nouvel Obs

«  Mesdames et Messieurs les présidents, Mesdames et Messieurs,

En ce jour où je suis investi de la plus haute charge de l'Etat, j'adresse aux Français un message de confiance. Nous sommes un grand pays qui, dans son histoire, a toujours su affronter les épreuves et relever les défis qui se présentaient à lui. A chaque fois, il y est parvenu en restant lui-même ; toujours dans l'élévation et l'ouverture, jamais dans l'abaissement et le repli.

Tel est le mandat que j'ai reçu du peuple français le 6 mai : redresser la France dans la justice, ouvrir une voie nouvelle en Europe, contribuer à la paix dans le monde comme à la préservation de la planète.

Je mesure aujourd'hui même le poids des contraintes auxquelles notre pays fait face : une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé, une compétitivité dégradée et une Europe qui peine à sortir de la crise. Mais je l'affirme ici : il n'y a pas de fatalité, dès lors qu'une volonté commune nous anime, qu'une direction claire est fixée, et que nous mobilisons pleinement les forces et les atouts de la France.

Ils sont considérables : la productivité de nos travailleurs, l'excellence de nos chercheurs, le dynamisme de nos entrepreneurs, le travail de nos agriculteurs, la qualité de notre service public, le rayonnement de notre culture et notre langue. Sans oublier la vitalité de notre démographie et la patience de notre jeunesse.

La première condition de la confiance retrouvée, c'est l'unité de la Nation. Nos différences ne doivent pas devenir des divisions, nos diversités des discordes. Le pays a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement. C'est le rôle du président de la République d'y contribuer : faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieu, de résidence, autour des mêmes valeurs, celles de la République, tel est mon impérieux devoir.

Quel que soit notre âge, quelles que soient nos convictions, où que nous vivions dans l'Hexagone ou dans les Outre-mers, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos territoires ruraux, nous sommes la France. Une France non pas dressée contre une autre, mais une France réunie dans une même communauté de destin. Et je réaffirmerai en toute circonstance nos principes intangibles de laïcité, comme je lutterai contre le racisme, contre l'antisémitisme et contre toutes les discriminations.

La confiance, c'est l'exemplarité. Président de la République, j'assumerai pleinement les responsabilités exceptionnelles de cette haute mission. Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout.

Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation. Le Parlement sera respecté dans ses droits. La justice disposera de toutes les garanties de son indépendance. Le pouvoir au sommet de l'Etat sera exercé avec dignité mais simplicité, avec une grande ambition pour notre pays et une scrupuleuse sobriété dans notre comportement.

L'Etat sera impartial, parce qu'il est la propriété de tous les Français et qu'il n'appartient donc pas à ceux qui en ont reçu, pour un temps limité, la charge. Les règles des nominations des responsables publics seront encadrées. Et la loyauté, la compétence et le service de l'intérêt général seront les seuls critères pour déterminer mes choix pour les grands serviteurs de l'Etat.

La France a la chance de disposer d'une fonction publique de grande qualité. Je veux lui dire ma reconnaissance et l'attente que je place en elle et en chacun de ses agents.

La confiance, elle est dans la démocratie elle-même. Je crois à la démocratie locale, et j'entends la revivifier par un nouvel acte de décentralisation susceptible de donner des libertés nouvelles pour le développement de nos territoires.

Je crois en la démocratie sociale et de nouveaux espaces de négociations seront ouverts aux partenaires sociaux que je respecterai : aussi bien les représentants de syndicats de salariés, que les organisations professionnelles. Je crois à la démocratie citoyenne, celle des associations et des engagements civiques qu'elle mobilise. Les bénévoles seront soutenus pour leur dévouement pour la République.

La confiance, elle repose sur la justice. Dans les choix. Dans la conception même de la création de richesse. Il est temps de remettre la production avant la spéculation, l'investissement d'avenir avant la satisfaction du présent, l'emploi durable avant le profit immédiat. Il est temps d'engager la transition énergétique et écologique. Il est temps d'ouvrir une nouvelle frontière pour le développement technologique et pour l'innovation.

Mais la justice, elle est aussi dans la répartition de l'effort indispensable. Il ne peut pas y avoir des sacrifices pour les uns, toujours plus nombreux, et des privilèges pour les autres, sans cesse moins nombreux. Ce sera le sens des réformes que le gouvernement conduira, avec le souci de récompenser le travail, le mérite, l'initiative, et de décourager la rente et les rémunérations exorbitantes. La justice, ce sera le seul critère sur lequel chaque décision publique sera prise, au nom de la République.

Enfin la confiance, c'est à la jeunesse que la République doit l'accorder. Je lui rendrai la place qui doit être la sienne. C'est le fondement de mon engagement pour l'école de la République, car sa mission est vitale pour la cohésion de notre pays, pour la réussite de notre économie et pour la promotion de chacun. C'est la volonté qui m'anime pour rénover la formation professionnelle, pour accompagner les jeunes vers l'emploi et lutter contre toutes les précarités. Ce sera aussi la belle idée du service civique que j'entends relancer.
 

Mesdames, Messieurs, en ce jour, bien des peuples - et d'abord en Europe - nous attendent et nous regardent. Pour surmonter la crise qui la frappe, l'Europe a besoin de projets, elle a besoin de solidarité, elle a besoin de croissance. A nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie.

Et je leur dirai la nécessité pour notre continent de protéger, dans un monde si instable, non seulement ses valeurs mais ses intérêts au nom du principe de réciprocité de nos échanges commerciaux.

La France est une Nation engagée dans le monde. Par son histoire, par sa culture, par ses valeurs d'humanisme, d'universalité, de liberté, elle y occupe une place singulière dans le monde. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a fait le tour du monde. Nous devons en être, et moi le premier, les dépositaires. Et nous situer aux côtés de toutes les forces démocratiques du monde qui se recommandent de ces principes.

La France respectera tous les peuples, elle sera partout fidèle à la vocation qui est la sienne : défendre la liberté des peuples, l'honneur des opprimés et la dignité des femmes.

En cet instant, et j'en mesure la solennité, où je suis chargé de présider la destinée de notre pays et de le représenter dans le monde, en cet instant je salue mes prédécesseurs. Tous ceux qui avant moi ont eu la responsabilité de conduire la République.


Charles de Gaulle, qui a mis son prestige au service de la grandeur et de la souveraineté de la France. Georges Pompidou, qui fit de l'impératif industriel un enjeu national. Valery Giscard d'Estaing qui relança la modernisation de la société française. François Mitterrand, pour lequel j'ai une pensée toute particulière aujourd'hui même, qui fit tant pour faire avancer les libertés et le progrès social. Jacques Chirac qui marqua son attachement aux valeurs de la République. Nicolas Sarkozy, à qui j'adresse mes voeux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui.

Mesdames, Messieurs, je veux servir une grande cause : le rassemblement, le redressement, le dépassement, et l'espoir d'en être le fil conducteur. Vive la République, et vive la France ! »
source : Le Nouvel Obs

- L'Ecole comme lieu de la véritable égalité.
Hommage aux lois préparées par Jules Ferry
Le texte du discours sur le site de l'Elysée.


- L'hommage à Marie Curie - http://www.dailymotion.com/francois-hollande-rend-hommage-a-marie-curie


- Le discours de l'Hôtel de Ville - Le texte du discours sur le site de l'Elysée


.

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Clioweb, le blog
Publicité
Archives
Publicité