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Clioweb, le blog
medias
8 janvier 2011

Soluble dans la démocratie ?

Ecouter Comme on nous parle, de la 11e :-) à la 27e mn

. Quand Finkielkraut vient Finkielkrauter et s'écouter pontifier à propos de ce qu'il veut diaboliser et décrit comme les horreurs du Cinquième pouvoir...
. Quand la radio veut concurrencer la TV (grâce au cinquième pouvoir) sans s'en donner les moyens techniques... avec deux autres invités, Thomas Legrand (Inter) et Guillaume Tabard (Les Echos)

26e mn :
- est-ce que la transparence de Wikileaks est soluble dans la démocratie ?
- sans avoir tout compris à la question...
- Je la répète : la transparence de Wikileaks est-elle soluble dans la démocratie ?
(une société peut-elle vivre sans une certaine dose d'opacité ?)
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/comme-on-nous-parle/

A comparer avec les points de vue de Patrice Flichy (Le sacre de l'amateur) et Dominique Cardon (La démocratie Internet : Promesses et limites)
http://clioweb.canalblog.com/tag/peurdinternet

Un rappel : au temps de Wilson, traités secrets ou diplomatie ouverte ?


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6 décembre 2010

Wikileaks et les éditocrates

Place de la Toile (05/12/2010) était consacré à Wikileaks
avec Olivier Tesquet (Owni.fr), Romain Pigenel (blog Variae), Versac (Nicolas Vanbremeersch), Benjamin Sonntag (Octopuce, la Quadrature du net) et Rémy Ourdan (Le Monde)
Archiver l'émission au format mp3 et l'écouter en différé

- Pas de révolution technique et des infos d'intérêt très variable.

- Les discours habituels de promotion ont mis en avant 250 000 mémos diplomatiques (sur les 6 dernières années). En fait 800 mémos seulement ont déjà traités par la presse, 1200 sont à venir. On est loin du chiffre commercial complaisamment colporté par les médias.

- Wikileaks a su s'imposer comme sujet dans l'agenda des médias.

- Assange n'a pas publié l'info brute, il a fait le choix de servir d'intermédiaire aux médias. Pour l'exploitation de ces mémos, il a réussi à mettre 5 journaux réputés dans le coup. Besson, qui s'en est pris à Wikileaks, devrait aussi poursuivre en justice un quotidien national...

- 48 : Les intervenants ont souligné un jeu du chat et de la souris :
sous la pression des politiciens, Wikileaks doit protéger ses sources et ses contenus, (il semble plus efficace que la presse conventionnelle) ; L'hébergement doit tenir compte des humeurs des politiciens : aux USA, Amazon a reculé devant les menaces. A Roubaix, OVH a répondu à Besson en interrogeant un juge en référé. Julian Assange a le soutien de tous ceux qui estiment que ce n'est pas à des politiciens de décider de la nature des contenus publiés sur le net.

Les gouvernements disposent de lois (LCEN), mais ils préfèrent agir dans l'illégalité et ne reculent pas devant les méthodes habituelles des barbouzes...

- 50e :  l'épisode actuel est révélateur d'un clivage social et générationnel. Catherine Nay a parlé de Stasi, H Vedrine a utilisé un langage très violent. En fait, décideurs et commentateurs ne comprennent rien au nouvel écosystème de l'information mais ils s'autorisent à prendre la parole, à le stigmatiser. En France, cette dénonciation par les éditocrates a beaucoup d'écho, mais elle est totalement déconnectée du réel [cf le TCE en 2005 ?].

A lire également :
- Les éditocrates - Ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n'importe quoi, Mona CHOLLET, Olivier CYRAN, Sébastien FONTENELLE, Mathias REYMOND - La Découverte Nov 2009.
...Ce sont les « éditocrates ». Ils ne sont experts de rien mais ils ont des choses à dire sur (presque) tout et, à longueur de journée. (parmi les articles, « Jacques Marseille au secours des riches »...
http://www.editionsladecouverte.fr/

- Peut-on être journaliste d'investigation sans être hacker ? Xavier de la Porte pour InternetActu
http://www.internetactu.net/2010/06/21/pdlt

- No Secrets. Julian Assange’s mission for total transparency. Raffi Khatchadourian, The New Yorker, June 7, 2010
http://www.newyorker.com/reporting/2010/06/07/

21 août 2010

Frédéric Lordon

- Sur le blog La pompe à phynances (Le Monde diplomatique), articles récents :

26 mai : La dette publique, ou la reconquista des possédants
18 mai : En route vers la Grande Dépression ?
11 mai : Sauver les banques jusqu’à quand ?
  7 mai : Crise, la croisée des chemins
21 avril : La « régulation financière », entre contresens et mauvais vouloir

- Les médias et la crise,
A revisiter, grâce à dailymotion, un arrêt sur images de 2009 passionnant

http://clioweb.free.fr/debats/lordon.htm

.
Revue de presse via Netvibes : http://www.netvibes.com/clioweb#Presse

 

4 juin 2010

La cotonneuse évidence

- La cotonneuse évidence de la démographie
Quelle magnifique victoire de la droite, d’avoir réussi à faire pénétrer dans les esprits cette idée simpl(iste) : « Puisqu’on vit plus longtemps, on doit travailler plus longtemps » constate Daniel Schneidermann dans Libération.

Il décode une interview de Strauss-Kahn par Chabot, et interroge : Est-ce vraiment « parce que l’on vit plus longtemps » que la « réforme s'emballe » ? ( et que le chef de l'exécutif se dépêche de devancer les désirs du patronat ?)

.
- Retraites, les pistes ignorées - Le Monde diplomatique juin 2010 (en kiosque ou à lire en bibliothèque)
Jean-Marie Harribey propose de remettre le débat sur les rails de la raison.
Si l'on appliquait aux revenus financiers le même taux qu'aux salaires bruts, les ressources gonfleraient de près de 9 Mds. Même NS envisage une taxation (homéopathique) des revenus du capital...
Les retraites, ce n'est pas seulement une question financière. C'est aussi une question du sens à donner au travail, c'est la question de la place des seniors dans notre société ... La finance ne s'y trompe pas : derrière les retraites, c'est toute une conception de la vie en société qui est en cause.

Les articles de JM Harribey sur les retraites

Sur le site de la Fondation Copernic
. 10 questions, 10 réponses sur nos retraites.
     Texte rédigé par Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné
. Dix contrevérités sur les retraites.
    Un texte rédigé par Attac et la Fondation Copernic.

20 août 2009

F Lordon, les medias et la crise - 2

L'Arrêt sur images du 15 juillet a connu une suite sous forme d'échange, par blogs interposés,
entre Nicolas Cori et Frédéric Lordon.

La crise financière dans les médias:
pourquoi Frédéric Lordon a stratégiquement tort, parce qu’il a politiquement raison

http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/08/
http://www.facebook.com/nicolascori

La réponse de Frédéric Lordon
http://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-
http://blog.mondediplo.net/2009-08-17-Critique-des-medias-critique-dans-les-medias

Les 2 semblent partager la même analyse sur le capitalisme financier ;
ils divergent totalement sur la tactique face à la presse et aux médias.
Pour NC, "FL ne va pas dans les médias dominants pour des mauvaises raisons, ce qui a pour effet de voir ses idées peu ou mal reprises, d’avoir très peu d’influence sur le débat politique et aucune sur les politiques publiques".

F Lordon pense que les structures pèsent plus que les hommes; Il met en cause le format (15 secondes pour l'expert, appelé pour certifier l'avis du présentateur du JT ), tout comme l'ont fait avant Noam Choamsky et Pierre Carles.

F Lordon plaide pour une vraie division du travail, avec de médiateurs compétents, capables de faire passer les idées et les travaux des chercheurs, "éventuellement avec les réductions et les approximations" inévitables.
Pour un débat qui ne se limite pas à des affirmations-coups de force sur fond de (fausses) évidences


Extrait de la réponse de Frédéric Lordon :

L’inanité des formats en miettes

... " l’indigence des formats, c’est-à-dire des temps alloués à la parole, et le climat de demi-foire d’empoigne avec interruptions permanentes, conspirent pour rendre absolument impossible de développer un point de vue hétérodoxe, d’emblée privé de tout l’arrière-plan de (fausses) évidences, de cela-va-de-soi (« on ne peut pas augmenter les impôts », « la flexibilité est nécessaire », « comment peut-on envisager le protectionnisme dans une économie mondialisée ») accumulés pendant deux décennies".

"Là où l’expert modal peut se contenter de parler par demi-phrases et de convoquer tout ce fonds d’« évidences » par la mobilisation d’un simple mot, l’outsider hétérodoxe doit entreprendre de construire de zéro des arguments qui ont contre eux tout un sens commun médiatique, et ceci sans la moindre chance ou presque de pouvoir aller au bout et de ne pas être interrompu par l’« impartial animateur », ou par un contradicteur, qui d’une seule remarque laissera le raisonnement en plan, fera bifurquer la discussion vers un tout autre sujet, laissant le pauvre type emberlificoté dans son laborieux développement au milieu du gué et grosjean comme devant – on n’est pas forcé d’aller se mettre dans des situations perdues d’avance ; pour la cause qu’on défend, on aurait même plutôt intérêt à les éviter".

Décrépitude – les pentes fatales de la facilité médiatique

"Et puis il y a la décrépitude intellectuelle. Car il y a pire, parce que plus insidieux, que les déconvenues instantanées de ces expériences nécessairement désastreuses. Au chercheur qui se hasarderait à jouer ce jeu et qui, désirant le jouer avec quelque succès, se plierait aux formats imposés pour y faire entrer son discours, il faut surtout craindre les effets de long terme d’un genre qui ne laisse pas la pensée indemne. Si la misère du format condamne à la pauvreté du discours, réduit à une série de slogans et blindé dans le registre de l’assertorique, c’est-à-dire des affirmations-coups de force, coupées de leurs vrais arguments puisque le temps n’est pas offert à la présentation de ceux-ci, il ne faut surtout pas espérer qu’il n’y aurait là qu’une suite d’inconvénients instantanés sans conséquence sur le reste de l’activité intellectuelle de l’intéressé".

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