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Clioweb, le blog
5 décembre 2021

Résistance et archives de la répression

Resistance-repression-conc


La Résistance pionnière, colloque de Caen

conclusion par Alya Aglan (vers 2h15)

https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=432525628499193

 

Alya Aglan souligne la grande richesse des contributions.

Elle propose trois mots pour résumer ce colloque : Transmission, Temps, Territoires

Il est possible de l’écouter, de transcrire la totalité de ses propos ou d’attendre la publication des actes.


Quelques éléments en forme de résumé provisoire

 

L'appui sur les archives de la répression est un prisme important et intéressant

mais il faut éviter le danger d’une histoire tronquée de la Résistance :

la répression laisse invisibles ceux qui n’ont pas été pris.

Elle ne dicte pas les motivations ; c’est un second temps de l’action.


Globalement, la répression est un échec.

L’occupation nazie ne démontre-t-elle pas que les politiques de « contre-insurrection » sont toutes vouées à l’échec ?

« Gagner les coeurs et les esprits» cela n’a jamais marché nulle part, surtout pas dans la France occupée ou dans les terres impériales.

 

Transmission :

La génération précédente d’historiens a eu la chance d’être en dialogue avec les acteurs.

Dans ce colloque, il n’y avait plus d’acteurs ni de témoignages directs.

Seulement une tansmission indirecte et un passage de témoin entre générations d’historiens

 

Temps

Comment nommer la Résistance ? Pionnière ? Première ?

 
L’État français utilise des termes pour discréditer les résistants (« dissidence », « terroristes » ...)

De l’été 1940 à l’été 1941, la guerre n’est pas encore perçue par tous comme une guerre mondiale (pas l’URSS, ni les USA).

Déni de la guerre. Densité des années de guerre.


« A vous écouter », en 1940 et 1941, 

chaque forme de Résistance est un commencement, pour trouver des réponses aux questions du présent.


Elle a peu de contacts avec les services alliés, même si ces contacts existent.

On connaît la suite. On a parlé d’« effet d’incubation » (JMG).

La Résistance tient d'abord à des actes isolés

mais elle
comporte aussi des gestes génériques, repris des expériences antérieures (cf le NPD)


En 42 ou en 43, la littérature résistante la présente comme une avant-garde

qui va rénover les mœurs politiques, préparer une révolution.

Importance de la réflexion sur la société future.


Chaque forme d’action engendre « une économie de la Résistance » (Claire Andrieu).

Il faut travailler sur l’argent, les moyens, le bénévolat, les solidarités, les émotions.


Territoires -

L’accent sur les situations spatiales a été essentiel dans ce colloque.

Il rappelle l’intérêt d’une connaissance fine des territoires

Il permet de montrer la diversité des dynamiques (montagnes refuges, zone rattachée du NPC,

Marseille porte ouverte sur le monde, Franche-Comté et frontières récentes ou anciennes).

Cette histoire renouvelée permet d’abandonner les questions obsolètes ou anachroniques

(« quel poids militaire de la R face aux Alliés ? »).

Les historiens savent affronter la variété des acteurs

(la Résistance dans ses différentes formes,

le rôle des instances de Vichy ou celui des structures multiples de l’occupant).


On mulitplié les regards dans une histoire décloisonnée, on a investi de nouvelles questions et de nouveaux espaces.

Les échelles d’observation ont été renouvelées.

Elles permettent de mieux comprendre la Résistance dans sa globalité.

https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=432525628499193


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