Un décret du 12 novembre 2019 reconnaît
la fondation dite « Fondation pour la mémoire de l'esclavage » d’utilité publique.
dossier de presse 15.11.2019
http://gip-mmeta.org/wp-content/uploads/2019/12/DP-Fondation-Mémoire-Esclavage-15-11.pdf
Les personnes qualifiées
http://gip-mmeta.org/actu/cp-la-fondation-pour-la-memoire-de-lesclavage-est-nee/
La Fondation est présidée par Jean-Marc Ayrault.
Le bureau de la Fondation est composé de Jean-Marc Ayrault (président), Georges Brédent, président du Mémorial ACTe (vice-président), Yvon Pacquit, représentant de Fort-de-France (vice-président), Laurence Lascary (trésorière), Marie Trellu-Kane, présidente de Unis-Cités, représentant le CESE (secrétaire).
La directrice de la Fondation est Dominique Taffin, archiviste-paléographe
Le président du comité scientifique (39 membres) est Romuald Fonkoua. professeur de Littérature à la Sorbonne
http://clioweb.canalblog.com/tag/fme-cs
Fanny Augustin, dir. Miroir
Fanny Glissant, productrice
Mémona Hintermann-Afféjee, journaliste
Laurence Lascary, productrice
33 mécènes pour le capital
14 mécènes pour les actions
La Fondation siège dans l’ancien Hôtel de la Marine
où le 27 avril 1848 Victor Schoelcher a signé le décret de la seconde abolition de l’esclavage.
Elle a pour ambition de :
Etudier l'esclavage dans « une histoire mondiale de la France »
« Célébrer les héritages » (résistances, créations)
« Poursuivre le combat », lutter contre les discriminations …
« une naissance au forceps » titre Le Point, 10 mai 2019
« un parcours sinueux », Libération 23.11.2018
dans un entretien avec Médiapart (20.01.2020), Jean-Marc Ayrault, le président de la Fondation, dévoile son cahier des charges.
L’ancien maire de Nantes rappelle le rôle pionnier de sa ville :
exposition et association « Les Anneaux de la Mémoire » (1992-1994),
Mémorial de l’abolition inauguré en 2012.
Le musée de la ville qui donne une grande place à l’histoire de l’esclavage prépare une exposition prévue en 2021.
La Fondation disposera de moyens importants pour appuyer les initiatives enclenchées, inciter les musées à décoloniser le regard, renforcer le Mémorial ACTe de Point-à-Pitre, soutenir la recherche et la création. A Paris, un mémorial national devrait voir le jour dans le jardin des Tuileries.
« Je suis convaincu qu’à terme, la France se dotera d’un lieu dédié à la traite, à l’esclavage, à la période coloniale et au travail forcé » ajoute l’ancien premier ministre.
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