Apprendre à débattre ?

Au fait, débattre, ça s'apprend ? Comment ?
 http://www.franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/peut-apprendre-a-debattre

(avec des liens vers l’émission Du grain à moudre 28.09.2018 et 14.01.2019

Ajouter La Grande Table du 17.01.2019 : Comment former notre esprit critique ?

sur Twitter : @Guill_Mazeau
Débattre, ça s’apprend.
Pas en misant tout sur l’éloquence, ni les « grands oraux »,
fondés sur la performance individuelle, comme le fait le Ministère,
ni en réduisant l’EMC a des cours de morale,
mais en cultivant l’art du débat contradictoire.

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Apprendre à débattre, une formule mise en avant par le MEN, depuis au moins 20 ans :-)
Cahiers péda 401, 2002 http://bit.ly/2REfptq

En 2012, Peillon a remplacé le civisme par la morale, les profs d'histoire par les profs de philo
    (sauf quand l'ECJS servait à boucher des trous dans les emplois du temps)...

Le débat en ECJS, c'était en groupe.
Blanquer en a décidé autrement (faire des économies ? Jupitériser ? ).

Le débat rationnel, argumenté et contradictoire n’est pas à confondre
avec un choc des opinions ou des préjugés, avec un clash des egos et des partis, ni avec des prouesses rhétoriques.

PS1 - Pourquoi appeler « grand débat » une longue mise en scène ou le PdR répond aux questions de 600 maires ?
 
PS2 - En 1789, les cahiers de doléances précèdent l'élection de délégués qui choisissent les membres des 3 ordres,
         les Etats généraux devenant Assemblée nationale le 17 juin ?

Dans la vie publique, le débat devrait préparer une prise de décision, individuelle ou collective.
Pas dans une classe.
Ni à l’échelle du MEN qui se contente de « consulter » sans prendre en compte les réponses
(cf la rédaction des programmes 2019, SES ou HG).
De plus, les ministres prennent rarement le temps d'établir un bilan objectif ;
ni de ce qui précédait leur arrivée,
ni de l’application de leurs décisions sur le terrain.

http://www.franceculture.fr/emissions/rue-des-ecoles
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