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Clioweb, le blog
6 décembre 2017

Etre moderne : le MoMA à Paris

 

moma-lv

Paul Signac : Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes,
portrait de M. Félix Fénéon en 1890, opus 217, 1890.

 

« Etre moderne : le MoMA à Paris »
chefs d’oeuvre du Museum of Modern Art de New York
Fondation Louis Vuitton, 11 oct 2017 - 5 mars 2018
http://fr.louisvuitton.com/fra-fr/articles/fondation-lv-moma

http://www.fondationlouisvuitton.fr/expositions/exposition-moma0.html


Le parcours de l’exposition : http://bit.ly/2Af1m4T


« L’exposition se déploie sur les quatre niveaux de la Fondation. Elle s’ouvre par une salle consacrée au « premier MoMA » et se conclut par une sélection d’acquisitions récentes.

Lors de sa création en 1929, le MoMA d’Alfred H. Barr apparaît comme le prototype du musée d’art moderne, celui qui définit le « canon » de la modernité. Ses collections reflètent alors les différents mouvements artistiques européens – l’exposition inaugurale du Musée est consacrée à Cézanne, Gauguin, Seurat, Van Gogh – non sans témoigner d’une ouverture quasi immédiate envers l’art américain contemporain (Cf. Maison près de la voie ferrée d’Edward Hopper, acquise en 1930), et par la volonté de décloisonner les disciplines.
Au rez-de-bassin, galeries 1 et 2, la première salle réunit des oeuvres telles que le Baigneur de Cézanne, L’Atelier de Picasso, à côté de photographies de Walker Evans, de films d’Edwin Middleton… et de pièces mécaniques.
La deuxième salle présente divers courants de la modernité européenne, tels que le postimpressionnisme (Signac, Opus 217), le futurisme (Boccioni, États d’âme), les grandes figures du XXe siècle (Picasso, Jeune Garçon au cheval ; Matisse, Poissons rouges et Palette, Paris, quai Saint-Michel), le dadaïsme (Picabia, M’Amenez-y), le surréalisme (De Chirico, Gare Montparnasse (La Mélancolie du départ) ; Dalí, Persistance de la mémoire ; Magritte, Le Faux Miroir) et l’abstraction (Mondrian, Composition en blanc, noir et rouge ; Malevitch, Composition suprématiste : blanc sur blanc).
L’ouverture du musée vers l’Europe centrale apparaît avec la toile de Klimt, Espoir 2, et les conflits des années 1930 sont évoqués au travers du triptyque de Max Beckmann, Le Départ. La pluridisciplinarité des collections s’affirme avec la présentation de films (Eisenstein, Disney), de photographies (Lisette Model, Alfred Stieglitz) et d’œuvres graphiques (Gustav Klutsis).
Dans les années 1939-1960, le passage de témoin de la modernité s’effectue de l’Europe vers les États-Unis. S’affirment alors les expressionnistes abstraits tels que Jackson Pollock (Echo No. 25 ; The She-Wolf), Mark Rothko (No. 10), Willem de Kooning (Woman I) et Barnett Newman (Onement III).

Au rez-de-chaussée (galerie 4), Wall Drawing #260, 1975, de Sol LeWitt introduit le visiteur à deux nouvelles esthétiques nées dans les années 60 : l’art minimal et le Pop art. On y trouve, d’une part, l’abstraction géométrique et minimale d’Ellsworth Kelly (Colors for a large wall), de Frank Stella (The Marriage of Reason and Squalor, II), de Carl Andre (144 Lead Square), en dialogue avec l’architecture moderne de Mies van der Rohe. D’autre part, des œuvres pop fondées sur les principes de série et de répétition, inspirées des cultures médiatiques et populaires, où l’on retrouve Andy Warhol (Double Elvis ; les Campbell’s Soup Cans ; Screen Tests), Roy Lichtenstein (Drowning Girl), ou encore Romare Bearden (Patchwork Quilt) …
La photographie est ici présente à travers Diane Arbus (Identical Twins) et un ensemble de clichés anonymes. L’accrochage présente également des objets de design iconiques, telle la légendaire Fender Stratocaster Electric Guitar.

Au premier étage, les galeries 5 et 6 s’ouvrent aux nouvelles expressions développées, dès le milieu des années 1960, autour du corps et de l’identité. Les formes classiques sont revisitées, ainsi de la peinture (Philip Guston, Christopher Wool…) et de la sculpture (Joseph Beuys, Cady Noland, Felix Gonzales-Torres). Les œuvres sont radicalement transformées par l’apport de l’installation, de l’action, de la performance tandis que de nouvelles techniques, comme la vidéo (Bruce Nauman) et la light box (Jeff Wall) reformulent les processus de création. Un nouveau traitement de l’image apparaît (Barbara Kruger), ainsi qu’un engagement envers d’autres univers et d’autres identités (David Hammons, Juan Downey, Lynn Hershman Leeson).
La danse (Yvonne Rainer), la vidéo et la performance (Laurie Anderson) entrent alors dans l’espace du musée.
Cindy Sherman y est présente avec l’intégralité de la série des « Untitle Film Stills » composée de 70 photographies où s’exprime l’agencement de ses identités multiples.

Au deuxième étage, galerie 8, Measuring the Universe de Roman Ondak témoigne d’une nouvelle relation de l’individu à l’art et au monde.
Galeries 9 et 11, l’accrochage propose un ensemble d’œuvres contemporaines du monde entier dont la plupart ont été acquises par le MoMA ces deux dernières années. Des artistes issus de zones géographiques encore peu présentes dans les collections y trouvent désormais leur place (Iman Issa, Egypte et Asli Cavusoglu, Turquie).
La peinture (Mark Bradford ; Rirkrit Tiravanija), la sculpture (Trisha Donnelly ; Cameron Rowland), la photographie (LaToya Ruby Frazier) répercutent les enjeux formels, technologiques et identitaires d’aujourd’hui. L’artiste Lele Saveri aborde quant à lui la question d’appartenance à une communauté avec son oeuvre The Newsstand. Initialement présentée dans une station de métro de Brooklyn, elle contient des centaines de zines, ces publication auto produites au faible tirage et destinées à un public très limité. Cette oeuvre peut être considérée comme le pendant des 176 emoji présentés dans l’exposition utilisés au quotidien sur tous les téléphones portables.
L’architecture est aussi présente à travers les projets pour Roosevelt Island, New York de Rem Koolhaas.
L’informatique et Internet également avec le Google Maps Pin de Jens Eilstrup Rasmussen,
l’arobase stylisée par Ray Tomlinson et Videogames de Tomohiro Nishikado et de Dave Theurer.

Galerie 11, une grande installation vidéo de Ian Cheng s’invente à l’infini grâce à un programme informatique autogénéré.

Galerie 10, l’exposition se clôt sur une œuvre sonore de Janet Cardiff, Forty-Part Motet (2001),
dont l’installation in situ a été pensée en relation directe avec l’architecture de Frank Gehry.»            

 

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