Robespierre et Sparte
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, sur le plan des idées politiques, Lacédémone devance largement Athènes et fait presque jeu égal avec Rome.
Pour Robespierre « Sparte brille comme un éclair dans des ténèbres immenses ». Il trouve à Sparte la vertu, l'égalité, la soumission à la loi, la dévotion à la patrie ou la régénération du citoyen grâce à l’éducation.
Saint-Just, l’ami fidèle, considère lui que « le monde est vide depuis les Romains ». La réaction thermidorienne et le développement de la pensée libérale enterre les lois de Lycurgue. « Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte, déjà Napoléon perçait sous Bonaparte » écrit plus tard Victor Hugo.
A la fin du XIXe, Sparte revient dans le champ de la pensée politique, du fait de l'extrême droite, en Allemagne et en France.
La note 7 mentionne les travaux sur la référence de la Révolution à l'Antiquité, grecque ou romaine.
Maxime Rosso, Les références à Sparte dans les discours et la politique de Robespierre de 1789 à Thermidor, AHRF juillet-sept 2007. http://ahrf.revues.org/11210
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source : Wikimedia Commons
Anonyme, Maximilien Robespierre, vers 1790, Musée Carnavalet
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