L'éducation vue par la presse écrite

Les titres de la rubrique Education du Guardian :
  School system 'shameful', says CBI boss
  Hundred of thousands of qualified teachers 'not working in profession'
  Poorest miss a day of school each week, Tory study claims
  Catholic church defends decision to complain about top comprehensive
  Paedophile monk allowed to strike again at abbey school
  The world's top 100 universities listed
Visiblement les élections approchent à grande vitesse ...
http://www.guardian.co.uk/education

" Enthusing boys about books ", The TES (Times Educational Supplement) s'intéresse à une autre préoccupation du monde de l'édition : la lecture des ados, les futurs acheteurs de livres. "The main aim of the programme was to promote reading for pleasure. ( reading for pleasure ? qui oserait décemment mettre en avant le contraire ?? )
TES propose bien « Resources Share », 42,011 free teaching resources & lesson plans (How to make a FREE Podcast, Exam papers ...) (sur inscription préalable)
Mais l'essentiel, chez TES, c'est « Jobs »,  les petites annonces, la foire aux postes et aux emplois dans un pays où le recrutement est totalement privatisé. Une autre source d'inspiration nos thatchériens nationaux ?

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La presse écrite a été au coeur du cyclone lors de la crise du printemps 2009. Le Monde a été vivement critiqué pour sa couverture de l''événement. Véronique Soulé (Libération) s'est étonnée de la méfiance de certains de ses interlocuteurs.
http://tinyurl.com/arhv-mmu  -
http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2009/03/journalistes-ve.html
La presse confond souvent communication ministérielle et analyse distanciée. Un article récent s'inquiétait devant « Les cinq freins au développement de l'apprentissage »... L'éducation, à l'aune des médias et de la politique, semble bien loin des préoccupations et du quotidien des profs. Si un écart  aussi important se retrouve dans les autres sujets médiatisés, faut-il s'étonner de la désaffection des lecteurs-acheteurs et de la crise actuelle de la presse  ?

« La société attend des individus qui savent réfléchir ».
Un entretien récent avec Michel Wieviorka traite des Sciences Humaines et Sociales.
A propos des réactions à la mise en option de l'histoire en Term S, il écrit : les passions se sont emballées, car « l'histoire est au coeur de cette identité nationale qu'Eric Besson a jugé bon de mettre en débat, avec les résultats calamiteux que l'on observe. Quand le pouvoir ne met pas en scène une vision héroïque de l'Histoire, à fort tropisme nationaliste et néocolonialiste, il fait flotter un parfum populiste, anti-intellectualiste qui n'arrange pas les choses ».