Les éditeurs et Gougol
Numérisation : le branle-bas des éditeurs contre Google
Après l'article de Roger Chartier (Le Monde 26/10/2009),
http://clioweb.canalblog.com/archives/2009/10/index.html
Maxime Robin traite dans Marianne du rapport des éditeurs français à Google.
"Pas de place pour la nuance" dans une campagne très vigoureuse. Il souligne l'écart entre les discours et la réalité. (un thème évoqué aussi à l'IMEC)
Il rappelle que le monde de l'édition, en France, est fortement concentré, à une autre échelle : " une demi-douzaine de maisons (Hachette, Editis, Gallimard) distribuent les ouvrages et exercent un contrôle serré et lucratif sur toute la chaîne ".
Le Centre National des Livres aurait voulu regrouper tous les acteurs sous la bannière de Gallica. Mais chacun des grands veut disposer de sa propre plateforme de distribution d'e-books. Et certains indépendants voient l'arrivée de Google comme une opportunité : " donner à lire sur internet n'est pas incompatible avec notre job : vendre des livres ".
L'arrivée prochaine de l'impression à la demande (10 mn chrono avec l'Expresso Book Machine, 100 000 $ la machine) inquiète beaucoup. Hachette s'est empressé de négocier un contrat avec le fabricant.
Lundi 9 novembre, un juge américain devrait se prononcer sur un accord entre Google et les éditeurs et auteurs américains.
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