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2 mars 2015

L'historienne et Twitter

 

Twitter, academia and me, Laura O’Brien U of Sunderland,   .ac.uk
http://frenchhistorysociety.co.uk/blog/?p=348
http://twitter.com/lrbobrien

Twitter pour l’historien ?
a steady stream of news, « advertising seminars, lectures and jobs, announcing a new book or article, or seeking help, advice or just some much-needed support from other historians »
Un conseil : éviter de se répandre en « teaching frustrations on social media »

Laura O’Brien a publié The republican line - Caricature and French republican identity, 1830–52
http://www.manchesteruniversitypress.co.uk/cgi-bin/indexer?product=9780719089350


Le blog de la Society for the Study of French History
mentionne aussi
Constance Bantman on anarchist networks 1880-1914 (mp3)
http://frenchhistorysociety.co.uk/blog/?p=314

Le Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC) in Caen
http://frenchhistorysociety.co.uk/blog/?p=259


Conférences annuelles SSFH :
http://frenchhistorysociety.co.uk/conference.htm
2015 : Turning Points in French History
2014 : History and the Senses
2013 : Solidarities, Entanglements and Conflict in French History.
2012 : France and Its Neighbours: Towards a Transnational History
2011 Celebrating France

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28 décembre 2014

Le prof et Twitter

 

croisé sur Twitter, grâce à Géraldine, ce billet d'humeur de Michel Guillou :

- 5 « bonnes raisons » de ne pas être sur Twitter quand on est prof… :-):-)
http://www.culture-numerique.fr/?p=2475

Twitter, c'est toute la lie de la Terre, et vous pouvez y rencontrer un de vos élèves ou un de vos collègues
T, c'est le repaire de tous ces prosélytes
T, c'est du vide en 138 caractères
Dans votre veille documentaire, avez-vous vraiment besoin de curateurs et de médiateurs ?
Pourquoi vouloir partager vos informations ?


Egalement sur le blog Culture Numérique
http://www.culture-numerique.fr
http://www.culture-numerique.fr/?feed=rss2

- Éducation et numérique : les premières secousses telluriques ?
- Un énième plan numérique pour l’Ecole, tardif, opaque, illisible et presque surréaliste
- Qui se plaindra de la fin de l’écriture cursive ? Pas moi…
- Oui, bien sûr, les élèves vont vérifier ce que disent leurs professeurs !

- Le numérique au service de la pédagogie, une affirmation très maladroite
« Le numérique a tellement diffusé dans la société, inondé et intégré cette dernière, il a tellement modifié les comportements intimes et sociétaux de notre jeunesse qu’il ne peut être en aucun cas considéré seulement comme un petit grain de sable qui viendrait gripper la machine. La pédagogie, que rien ni personne — sauf peut-être quelques réactionnaires rigolos — ne condamne à l’immuabilité, devra se transformer et se refonder au contact du numérique tout autant qu’elle le modifiera sans doute. »
http://www.culture-numerique.fr/?cat=9

Infographie : la triste situation du domaine public aux USA
http://romainelubrique.org/infographie-domaine-public-americain

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13 août 2014

Pyramide des apprentissages ?

 

PyramideApprentissages


- Cette pyramide a été citée par GEFeminin et commentée sur Twitter le 7 août 2014 :
https://twitter.com/GEFeminin/status/497306219057782784/photo/1
Grandes Ecoles au Féminin : http://www.grandesecolesaufeminin.fr/contact.html
Variante citée par Michèle Drechsler : https://twitter.com/Hobson_k/status/483862521913163777/photo/1


- Une version triangle monochrome de la pyramide existe sur le web, attribuée à Ginette Grenier\Pedagogie differenciee (la commission scolaire des affluents, c'est Repentigny, au nord de Montréal).
http://www.csaffluents.qc.ca/im/PDF2005/references/pyramide_apprentissage.pdf

La source mentionnée : « recherches sur la mémorisation menées dans les années 1960 » et « NTL of Bethel » (Maine) - http://en.wikipedia.org/wiki/National_Training_Laboratories

Ginette Grenier est citée par l'OCCE 67 (Estime de soi)

http://www.occe.coop/~ad67/EstimeDeSoi/01-2out.htm

triangle-apprentissages

- Will Thalheimer évoque les années 1940 : pour Michael Molenda (Indiana U.) « the numbers may have been developed as early as the 1940's by Paul John Phillips (Austin) who developed training classes for the petroleum industry ».
« Many people now associate the bogus percentages with Dale's Cone of Experience, developed in 1946 by Edgar Dale. It provided an intuitive model of the concreteness of various audio-visual media. Dale included no numbers in his model and there was no research used to generate it. In fact, Dale warned his readers not to take the model too literally ». (source : Neoprofs - ycombe)
http://www.willatworklearning.com/2006/05/people_remember.html


- Un texte mis en ligne le 29.07.2011 propose une version couleur
http://www.althys.net/gameratwork/?p=363
La source mentionnée : une étude de 1960 (sic)

- Cette pyramide est commentée sur le forum Neoprofs en janvier 2012,
à partir d'un texte de la CS des Laurentides mis en ligne en nov 2003 (word)
http://www.neoprofs.org/t42162-la-pyramide-de-l-apprentissage-selon-un-laboratoire-du-maine


- Parmi les commentaires sur Twitter, une citation :
Normand Baillargeon,  Légendes pédagogiques, l’autodéfense intellectuelle en éducation (éditions Poètes de brousse). « Dans son nouveau livre, le philosophe remet les pendules à l’heure concernant certains neuromythes de l'éducation » écrit Lisa-Marie Gervais dans Le Devoir, 30 novembre 2013.
http://www.ledevoir.com/societe/education/394068/normand-baillargeon-s-attaque-aux-neuromythes-de-l-education
(article cité par Bernard Appy)
https://twitter.com/GEFeminin/status/497306219057782784/photo/1

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11 août 2014

Un an de Twitter

 

frd


Twitter : un an après
- François-Ronan Dubois, Carnet Contagions, 07.08.2014
http://contagions.hypotheses.org/702

10 049 tweets en un an et deux mois, François-Ronan Dubois décrit ses usages de Twitter en tant que chercheur :
- « Twitter est un outil de veille, un instrument de lien, de redirection vers des contenus parfois très développés, du billet au livre en passant par l’article scientifique »
- « Twitter est un espace de discussions entre chercheurs »
- « Outil de veille, outil de communication, pour l'universitaire, Twitter est aussi un outil de valorisation de ses publications ».

Il aborde plusieurs enjeux débattus autour de ce média :
- « À aucun moment je n’ai été embarrassé par les prétendues limitations du format (les 138 caractères) »
- « l’inclusion du personnel dans la communication scientifique peut constituer une exigence méthodologique et une des conditions éthiques d’un exercice sain de la profession de chercheur ».
- « J’ai eu la surprise de constater ces dernières années que l’idée de promouvoir sa recherche paraissait répugnante à certains universitaires et je dois avouer que la raison m’en échappe un peu ».

Twitter ne remplace pas le carnet de recherche, la communication sur internet ne remplace pas les séminaires ou les colloques. Mais Twitter, associé à d’autres supports, rend de grands services aux chercheurs.


François-Ronan Dubois est enseignant et doctorant à l'université Grenoble 3

Thèse en cours sur les logiques de l'attribution textuelle aux XVIIe et XVIIIe siècles.
https://twitter.com/Francois_Ronan
(5 listes : Recherche - Vegan - Porn Studies & Sex Laws - Propriété intellectuelle - EELV)
http://contagions.hypotheses.org


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6 février 2014

Les chercheurs et Twitter

 

[Le texte qui suit a été caricaturé en rejet viscéral du numérique.
Merci d'y voir aussi une lecture distanciée de choix politiques et techniques autour des médias sociaux.

La tendance à la marchandisation de la recherche est objet de débats, sur le poids de la bureaucratie, sur l'évaluation chiffrée, etc... Pas seulement un plébiscite et une compétition entre usagers de Twitter, de Facebook, de Scoop.it...]


Twitter et les chercheurs, l'exception française ?
Le Monde 05.02.2014
Sylvain Deville (chargé de recherche CNRS)
« Voilà quelques jours, je me demandais sur Twitter pourquoi, en comparaison avec nos collègues anglo-saxons, si peu de chercheurs français se servent de cet outil… » « Twitter me permet de me joindre aux discussions sur les pratiques de la recherche »
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/02/05/twitter-et-les-chercheurs-l-exception-francaise_4360491_1650684.html

La version en anglais évite quelques raccourcis et cite une sélection de partenaires pros sur Twitter.
http://sylvaindeville.net/2014/01/08/communicating-science-whats-wrong-with-you-france/


Le titre de la tribune publiée par Le Monde est trompeur : Twitter, c'est trois paragraphes (environ 1200 signes dans un long article - plus de 8000 caractères - l'équivalent d'une moitié de page dans le quotidien).
Un sourire : que donnerait cette argumentation en 138 caractères ?
"Pas de science sans twitter" ?
ou encore "Si à 50 ans, t'as pas eu une tribune dans Le Monde, t'as raté ta vie..."
http://sylvaindeville.net/2014/02/07/le-jour-dapres/
]


« Le CNRS fait des efforts remarquables à travers ses journaux, son site Web refondu et les réseaux sociaux. La plupart des instituts du CNRS sont désormais sur Twitter, partageant leur actualité et celle de leur communauté ».
Quel est l'objectif de ce long article ?

- Célébrer la nouvelle communicaton du CNRS ? (Combien coûte-t-elle ?)
- Vanter la marchandisation de la recherche et la priorité parfois donnée aux pros de la communication ?
- Rassurer les financiers inquiets devant le cours de l'action Twitter ?
« Mauvais résultats pour Twitter en 2013, l'action s'effondre - Fièvre boursière pour le réseau social Twitter »
Ce matin, dans toute la presse, le sujet est omniprésent. Comme si Internet n'avait d'intérêt que dans les recettes générées par la pub ... Que dire des lamentations habituelles sur le poids de google et de facebook ? Serait-ce une simple marque d'hypocrisie chez des concurrents ?)

> « Les Américains prennent la communication très au sérieux, et les chercheurs ne font pas exception »
> « En France, la majorité des chercheurs semble ne pas percevoir l’importance de la communication »

Commentaire de Marc RobinsonRechavi (@marc_rr), sur le site http://sylvaindeville.net :
« institutional communication serves a purpose, but it does not replace direct interaction by scientists ».

L'auteur n'évite pas les poncifs : le powerpoint illisible, la recherche et la danse, la tour d'ivoire, les sites web pitoyables ...L'informatique fournit des outils, la qualité du résultat dépend du travail des chercheurs qui les utilisent.
A l'argument principal, l'éloge de la communication industrielle (cf. les portraits géants des chercheurs sur les bus), il est possible d'opposer plusieurs arguments.
De quoi parle-t-on ?


S'agit-il de la relation des chercheurs avec le grand public ?
La vulgarisation, la radio sait faire (La tête au carré, Continent Sciences, La marche des sciences, etc. ).
A la TV, les émissions scientifiques, à une heure de grande écoute, ont disparu de l'écran. Pourquoi la TV (publique ou commerciale) donne-t-elle tant d'écho aux délires irrationnels et si peu à la science rigoureuse ? En d'autres temps, Georges Duby l'historien, les physiciens Georges Charpak et Pierre-Gilles de Gennes ont prouvé que l'on peut intéresser (et instruire) le public sans le mépriser.

La science a-t-elle intérêt à imiter le marketing, à multiplier les coups de com et les opérations de pub ? Faut-il mettre en compétition deux physiciens en comparant leur nombre de suiveurs ou de likes ?

- En politique, la communication est l'autre nom de la propagande. Les communicants ont investi le terrain. Ils font passer la forme avant le débat d'idées et la manipulation de l'émotion avant l'importance des convictions. C'est une des sources de la désaffection à l'égard de la politique et des politiciens. La presse n'est pas épargnée, surtout quand elle se contente de servir de porte-voix aux annonces d'un ministre, sans se soucier de suivre leurs effets sur le terrain.

- A la TV, la promotion d'un prochain téléfilm ou docufiction ne recule devant aucun hyperlatif. La promotion des films est aussi caricaturale : défilé obligé des acteurs sur tous les plateaux de TV, répétition des mêmes anecdotes pour tenter de faire croire que le tournage a été une partie de rigolade et le film une source inépuisable d'éclats de rire. Que deviendrait la TV sans ces talk-shows autour de quelques bandes annonces ? L’industrie du divertissement qui sait produire du buzz et vendre le vide de la téléréalité souhaiterait imposer ses représentations à la société et à l’Ecole : tout devrait être ludique, les contenus seraient fragmentés sur le modèle de la publicité et la compétition deviendrait omniprésente (combien de followers pour telle actrice, pour tel journaliste ?). La science a-t-elle besoin de de lancer dans la course à l'audience ?

- La publicité commerciale est à l'origine de cette logique : comment vendre avec brio des produits dont les téléspectateurs n'ont pas besoin (ou qu'ils n'ont pas les moyens pour les acquérir). L'illustration de cette tactique du push, de cette com' descendante, ce sont les appels téléphoniques qui perturbent un repas, c'est le spam que l'on laisse encombrer Internet... Faudrait-il aussi spammer aussi les avancées de la science ?

Une institution ou une entreprise peuvent trouver leur compte dans ces techniques commerciales. Pour la science, l'essentiel n'est-il pas ailleurs ? Par exemple, dans une éducation à l'esprit scientifique, dans la circulation ouverte et informée du travail des scientifiqus, de leurs questions, de leurs hypothèses, de leurs découvertes, provisoires ou définitives...


S'agit-il de la circulation de l'information (non bureaucratique)au sein de l'univers des scientifiques ?

Au moins dans les sciences humaines, cette circulation se fait grâce à l'édition, à la  publication des livres spécialisés, à la diffusion des articles dans des revues à comité éditorial. Elle alimente les réseaux professionnels entre spécialistes d'un domaine (cf les bibliographies, imprimées ou électroniques). Elle débouche sur des nominations, du moins quand les moyens sont prévus pour créer des postes universitaires.
Cette circulation n'a pas attendu Twitter. Elle était déjà au coeur des listes de diffusion et des forums spécialisés, bien avant l'arrivée des publicitaires. Le numérique prolongeait les rencontres physiques et les débats amorcés lors des colloques. Ces échanges artisanaux entre pairs sont souvent discrets mais efficaces ; ils continuent d'être meilleurs que la bouteille à la mer industrielle, même colorisée par les marchands de la pub.

En sciences humaines, le problème, c'est moins l'insuffisance de l'information que la gestion de son abondance.
Pour échapper au buzz et au bruit documentaire, les réseaux ont leur intérêt : ils aident à repérer les personnes ressources, les revues et les blogs dont les analyses méritent le détour, et donc à sélectionner les articles et les ouvrages à lire (cf les noms cités dans la version en anglais : Andrea Taroni, Pep Pamies, Stuart Cantrill, Robert Garisto, Joerg Heber, en sciences humaines, Marin Dacos, Pierre Mounier, André Gunthert, etc...).
D'autres font aussi la distinction entre l'internet comme support de publication scientifique et l'internet comme espace de conversation (mail privé, les listes de diffusion, les commentaires des articles de presse).


Sur le numérique, l'interaction entre scientifiques emprunte des canaux multiples
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Facebook (ignoré dans cette tribune) a des avantages et des défauts (qui va bientôt proposer au Monde une tribune sur Facebook et les chercheurs) ? Qui va vanter les trombinoscopes pour professionnels (cf. Linkedin...)

Pour Twitter comme pour les listes de discussion, chaque internaute sait faire son choix : il découvre rapidement les collègues actifs, il repère les sources fiables et actualisées (d'où l'intérêt du retweet. Il apprend à faire la différence entre les échos des existences privées et les informations liées à un métier ou à un sujet de recherche. Il sait relativiser et prendre ses distances avec l'emballement d'un buzz.

Twitter est excellent pour faire connaître un article (en faisant le choix d'un titre percutant, avec un lien compacté et actif vers un site web ou un blog) :
.. 2012 : Claire Lemercier : Ce que le numérique fait à l’historien.ne, Diachronie - http://t.co/oAshXvirrP

L'ensemble des tweets expédiés peut servir de support au travail d'un chercheur, sur le modèle de l'analyse par Martin Grandjean des interactions entre chercheurs internautes lors du colloque #dhiha5 - Digital Humanities 2013)

Mais Twitter ne manque pas de défauts. Comme les autres médias, il refuse de faire la distinction entre ce qui ressort de la vie privée (la machine à café, les gestes du quotidien) et ce qui tient au métier et au travail intellectuel. Il favorise les réactions d'humeur, l'expression en deux lignes de jugements péremptoires et d'opinions non argumentées.

De plus, utilisé en prise de notes lors d'un colloque, il incite à hacher en phrases menues (les "petites phrases" de la TV) une argumentation qui ne peut pas tenir en 138 caractères. Il peut aussi diffuser des versions multiples de ces mêmes condensés. Il n'a pas la qualité de certaines outils qui permettent une prise de notes vraiment collective.

En sciences humaines, d'autres supports jouent un rôle essentiel :

Les interventions à TED-X ont fait connaître le travail d'Hans Rosling ou la vision de l'éducation de Ken Robinson.
De plus en plus de colloques ont des prolongements, avec une mise en ligne de fichiers audios ou vidéos, de powerpoints dont le contenu a été réfléchi, même si la forme laisse à désirer. (cf. les RDV de Blois sur Canal C2, la Forge numérique à Caen, les fichiers de Slideshare...).

Les carnets de recherche jouent un rôle très important, tout comme l'indexation des contenus par les moteurs.
La plate-forme OpenEdition donne accès à plus de 800 carnets de recherche, dont 647 en français, 247 en histoire).

Enfin, même en com', les outils gagnent en efficacité quand ils sont adaptés au message et au public visé.
Où est-il préférable de faire de l'histoire de la peinture ?
En audiodescription à la radio ? A la TV (même en 75 secondes) ? Au musée ? En classe ?

Devant une caméra, un chercheur peut être passionnant pour ce qu'il dit, même sans devoir faire les cent pas.


Sites web universitaires, une question répétée :
Pourquoi le suffixe .edu est-il fréquent pour les universités aux USA, pays fédéral alors que la France, pays accusé de jacobinisme centralisateur, a laissé proliférer les syntaxes multiples (u-bourgogne, unicaen, univ-lille, etc.) ?

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7 août 2013

des usages de twitter en politique

 

« Victime d'une campagne de tweets antisémites après un échange houleux avec Serge Ayoub, leader de groupuscules d'extrême droite, le journaliste Frédéric Haziza (LCP) a reçu un grand soutien des responsables politiques ».
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Soutiens-de-tous-bords-a-Frederic-Haziza-622527
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Condamnation-unanime-apres-des-propos-antisemites-contre-un-journaliste-622152

Délire antiémite sur le Net - Pour Le Canard, tout a commencé en novembre 2012, quand le journaliste a refusé de recevoir Soral, un autre dirigeant qui voulait faire la promo de son dernier bouquin. Par la suite, deux vidéos antisémites ont attaqué le journaliste. « Il ne s'est pas passé un jour sans qu'Haziza ne croule sous les commentaires (haineux)
de dingos planqués derrière des pseudos ». http://clioweb.free.fr/presse/1temp/lce/haziza-lce.jpg

Vices de Pub - Le Canard s'étonne du peu de réaction des hébergeurs face à ce type de campagne. Il s'interroge aussi sur la présence de pubs commerciales(un camembert, une banque) qui accompagnent la diffusion de ces vidéos nauséabondes.
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/lce/fforfa-lce.jpg


En politique, les coups volent souvent très bas, et Twitter y prend sa part de calomnie.

Cette affaire est triplement révélatrice :

- du fonctionnement de la presse
Le Monde - Soutiens en faveur du journaliste Frédéric Haziza
Le Figaro - Filippetti: Twitter se moque de ses fautes d'orthographe

« Quand le doigt montre le ciel, l'imbécile regarde le doigt ».
Les médias préfèrent l'anecdote futile aux enjeux politiques, et la revue de tweets remplace de plus en plus le traditionnel et misérable micro-trottoir (où la TV ne retient qu'une expression à la volée dans ce qu'a dit le quidam : « Johnny Depp, j'adore » ou « je suis content (d'être en vacances) »).

- des moeurs de certains activistes de droite et d'extrême-droite :
Plutôt que de débattre sur le fond, la droitosphère préfère attaquer sur des points de détail, en espérant susciter le buzz, et l'entretenir le plus longtemps possible, surtout en période estivale. Quant à la fachosphère ...

- du fonctiomment des médias sociaux ...

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13 juin 2013

#dhiha5 - Digital Humanities : Twitter

 

Les Digital Humanities se déploient sur Twitter : l’exemple du colloque #dhiha5 !
http://www.martingrandjean.ch/colloque-dhiha5-les-digital-humanities-se-deploient-sur-twitter/


dhiha5-tw

Martin Grandjean, graphe dhiha5
« les couleurs elles-même n'ont pas une signification particulière,
elles sont simplement là pour mettre en évidence les communautés détectées par l'algorithme ».


A lire et à voir, dans le travail de Martin Grandjean

- Les liens vers la blogparade (une vingtaine d'articles) précédant le colloque

- une forte exploitation de twitter pendant le colloque (1147 tweets)

- une illustration par les interactions numériques de la recomposition des groupes de chercheurs

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14 octobre 2012

Rothko - l'addition

 

rothko

source Google images


L’addition en Toile de fond - Libération
12.10.2012

Black on Maroon la toile de Mark Rothko, conservée à la Tate Modern de Londres
a été marquée à l'encre noire : «Vladimir Umanets’ 12, a potential piece of yellowism»
le tout photographié et tweeté par Tim Wright,

« Donc, si l’on résume l’iconologie complexe de toute cette histoire :
on a une toile datée de 1958, d’un des plus grands peintres contemporains (image 1)
revisitée au marqueur d’encre par un olibrius activiste (image 2)
capté par un amateur d’art médusé (image 3).

Le tableau n’est pas signé, du moins au recto (Rothko signait au verso de la toile), la signature ajoutée veut, elle, être œuvre à part entière et la photo, par son caractère apparemment unique, exclusif, prend instantanément une valeur de happening journalistique ».

http://next.liberation.fr/cinema/2012/10/12/l-addition-en-toile-de-fond_852851

27 août 2012

Term : twitter en classe de Latin

 

Twitter en classe de Latin
Un réseau social sur le Web en classe de Latin pour entrer dans les « Humanités numériques » ?

Delphine Regnard, Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie
http://www.lettres.ac-versailles.fr/spip.php?article1228

21 août 2012

Todd Akin, viol et grossesse

 

- « Un véritable viol provoque rarement une grossesse ».
Todd Akin, un républicain particulièrement réac du Missouri a déclenché un véritable tollé outre-Atlantique.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/20/un-veritable-viol

L'épisode résumé par affordanceinfo :
« Je crois qu'on a retrouvé le grand chef des gros cons ».
http://2012.talkingpointsmemo.com/2012/08/todd-akin-legitimate-rape.php

- Un (autre) élu républicain saute nu et alcoolisé dans le lac de Tibériade
bit.ly/NS7qPe


- Les deux fours à 75 000 euros d’Air Sarko One - 25 juillet 2011
elysee blog, le blog d'Arnaud Leparmentier, journaliste du Monde
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/07/25/les-fours-a-75-000-euros-dair-sarko-one/


- Lionnel Luca sur Twitter
Twitter ne réussit pas aux politiciens : Luca après Besson, Morano et Trierweiler...
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/20/dyslexie-lionnel-luca-sur-twitter-je-te-laisse-rentrer-et-te-preparer-je-taime/


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