Cécile Gintrac, Géographie engagée
Comment nommer la géographie engagée ?
Cécile Gintrac, Carnets de géographes 4-2012
http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_recherches/rech_04_04_Gintrac.php
« L‘inscription de la géographie radicale, depuis la fin des années 1980, au sein du courant plus large de la géographie critique ne peut se comprendre qu’en regard d’un mouvement plus global de « pluralisation » des pensées critiques et de marginalisation des approches marxistes. J’ai souhaité montrer que ce glissement terminologique, s’il n’est pas limité à la géographie, n’est pas sans implications et est en grande partie débattu par les penseurs et les chercheurs. Certains, comme François Cusset, soulignent que l'épithète critique risque d'avoir un sens faible et donc une efficacité limitée sur le réel. Pour autant, cela ne signifie pas qu’une géographie radicale, telle qu’elle s’est développée aux Etats-Unis notamment, soit plus à même de porter le fer de la contestation ou même qu’elle soit vraiment différente dans ses fondements et ses pratiques d’une géographie critique plus récente ».
« Il semble à ce stade nécessaire de réaffirmer qu’un courant de pensée est davantage le produit de ceux qui s’en revendiquent qu’une catégorie fixe et fermée, qui préexisterait aux pratiques sociales de recherche et que l’on rejoindrait après avoir « choisi son camp ». Autrement dit, il serait moins utile de chercher à fixer des limites franches susceptibles de déboucher sur des catégories ou des « labels » de chercheurs et de penseurs que de garder le souci permanent du rapport à la pratique et à l’engagement dans un contexte universitaire qui pousse peut-être plus que jamais à les écarter . La diffusion de ces questions pourrait constituer une opportunité pour faire émerger en France un débat autour des positionnements, qu’ils rejoignent ou contredisent ceux de nos collègues anglophones, la problématique de l’engagement n’ayant jamais été absente des débats de la géographie française »
Cécile Gintrac. Au seuil critique de la ville : trois groupes de géographie engagée
thèse de géographie (en ligne) Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, 2015. - source Aggior
http://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01859135
Cécile Gintrac, articles en ligne
http://hal.archives-ouvertes.fr/search/index/q/*/authFullName_s/C%C3%A9cile+Gintrac
pubications 2011-2015
http://laboratoire-mosaiques.fr/recherche/equipe/gintrac-cecile/
Villes contestées. Pour une géographie critique de l’urbain
Cecile Gintrac et Matthieu Giroud (ed), Les Prairies ordinaires 2014
Avec des textes de : Jennifer Robinson ; Melissa R. Gilbert ; David Harvey ; Erik Swyngedouw, Frank Moulaert et Arantxa Rodriguez ; Roger Keil et Julie-Anne Boudreau ; Bernd Belina ; Kanishka Goonewardena et Stefan Kipfer ; Neil Smith ; Don Mitchell ; Marcelo Lopes de Souza ; Edward W. Soja
http://www.lesprairiesordinaires.com/uploads/2/1/0/6/21065838/sommaire.pdf
CR Justice sociale
http://www.jssj.org/issue/juin-2015-jssj-a-lu/
rappels 2019
- David Harvey : http://en.wikipedia.org/wiki/David_Harvey
- The Emergenceof Radical/Critical Geography within North America
Linda Peake Eric Sheppard ACME 2014
http://geog.ucla.edu/sites/default/files/users/esheppard/Peake&Sheppard_ACME_2014.pdf
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CR
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La fabrique de la géo urbaine radicale
Cécile Gintrac, « La fabrique de la géographie urbaine critique et radicale », EchoGéo 39 | 2017
http://echogeo.revues.org/14901
- L’apport des sciences studies pour étudier la science en action
- Passer des courants de pensée aux communautés épistémiques
- Trois groupes se réclamant de la géographie urbaine critique
Le GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo) un groupe de recherche marxiste-lefebvrien
INURA (International Network for Urban Research and Action) : un altermondialisme urbain
Kritische Geographie Berlin, la géographie critique hors les murs de l’université
- Redessiner la géographie critique urbaine
. L’ancrage normatif des déclarations d’intention
. Les fondements théoriques communs
. Les savoirs produits
. Transdisciplinarités
. Contre le productivisme universitaire, pour des pratiques collectives
. Un engagement politique à géométrie variable
- Conclusion
« Les groupes de géographie critique ... restent indéniablement peu visibles à l’échelle internationale »
« La géographie critique urbaine présente bel et bien un socle commun : un ancrage normatif assumé, des référentiels théoriques communs (Harvey, Lefebvre, Smith, Soja), une grille d’analyse de la ville centrée sur les formes de domination et le souci de penser l’engagement et les conditions de production de la recherche ».
Das cette science en train de se faire apparaît « un véritable souci réflexif et collectif du positionnement : quel engagement ? Quelle modalité de production de la recherche ? Quelle éthique de recherche ? La structure en groupe de recherche auto-organisé permet de poser ces questions, même si cela ne garantit pas toujours de trouver des réponses définitives ».
également sur le web
Villes contestées : pour une géographie critique de l’urbain,
Cécile Gintrac et Matthieu Giroud, Les Prairies ordinaires 2014
http://cybergeo.revues.org/26826
Villes contestées rencontre avec les auteurs 20.01.2015
http://cafe-geo.net/villes-contestees/
Occupy Gezi à Istanbul, Cécile Gintrac, 06.2013
de la contestation de l’urbanisme néolibéral à celle d’un Etat sécuritaire
http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/357/files/2013/06/Istanbul-1.pdf
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