Hommage à Simon Igel
Chanu (61) samedi 28.02 10h30
Une cérémonie civile a eu lieu en hommage à Simon Igel
« Je chanterai le Libera Me de Gabriel Fauré et je vais associer à cet hommage
Markus Igel, son père, Jenta Igel, sa mère, et ses frères, Menassé et Joseph Igel, tués à Auschwitz »
confie Patrick Igel, son fils.
http://www.lornecombattante.fr/2015/02/23/chanu-rendra-hommage-a-simon-igel-le-28-fevrier/
revoir Simon Igel témoignant à Birkenau en janvier 2014
http://www.dailymotion.com/video/x1a97b3_voyage-memoire-a-auschwitz-birkenau-un-rescape-temoigne_news
Le début de la cérémonie dans l'église de Chanu
Jenta et Markus, ses parents, Menassé et Joseph ses frères, tous assassinés par les nazis à Auschwitz
Thierry Aubin, le maire et Françoise Comte
Arrêtée en 1943, elle a été déportée à Ravensbruck et Sachsenhausen en août 1944
http://vivelaresistance.unblog.fr/page/13/
Patrick Igel, son fils, avant de chanter le Libera Me de Fauré
Patrick Igel avec le député, le président du CR et le sous-préfet.
La cérémonie au jardin du souvenir, dans le cimetière de Chanu.
Peter Reichmuth, un de ses amis, porte une gerbe.
(Le père de Peter a combattu les nazis et a été détenu dans un camp nazi)
dans l'au-revoir à un grand monsieur, à un homme généreux, au sourire malicieux
le chant du marais par l'Harmonie de Chanu, puis par Patrick Igel et Françoise Chanu :
http://www.ouest-france.fr/hommage-simon-igel-reunis-pour-dire-au-revoir-simon-3218969
Laurent Beauvais a plaidé en faveur d'un devoir de mémoire inscrit dans l'histoire et le travail des historiens.
Il a terminé par une citation de Primo Levi :
« Dans la haine nazie, il n’y a rien de rationnel. [...]
Nous ne pouvons pas la comprendre ; mais nous pouvons et nous devons comprendre d’où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer »
« ... il se peut qu’un nouveau fascisme, avec son cortège d’intolérance, d’abus et de servitude, naisse hors de notre pays et y soit importé, peut-être subrepticement et camouflé sous d’autres noms ; ou qu’il se déchaîne de l’intérieur avec une violence capable de renverser toutes les barrières. Alors, les conseils de sagesse ne servent plus, et il faut trouver la force de résister... »
Primo Levi, Si c’est un homme, appendice dans l'édition de 1976,
http://ldh-toulon.net/Nous-devons-savoir-par-Primo-Levi.html
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