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30 juin 2013

DNB : Présidentielle 2012

 

DNB 2013 - Education civique (bientôt enseignement moral et civique)

II - Travail sur document (6 pts)

Les médias retransmettent le débat des candidats à l'élection présidentielle en mai 2012

dnb-pr-2012-b

 

2012-debat-tf1

 Le débat archivé par TF1 -
La copie d'écran a été faite vers 1h50, au moment où le vote des étrangers s'invite dans le débat.

http://videos.tf1.fr/infos/elections-presidentielles/debat/2012-le-debat-francois-hollande-face-a-nicolas-sarkozy-7209564.html
Pour une fois, l'adresse web indiquée dans un sujet d'examen marche ...
après un long tunnel de publicité... sur une télévision commerciale.
François Hollande face à ? Un titre surprenant sur une archive de TF1 ...

2012-debat-f2

La version France 2 via une copie mise en ligne sur Youtube
https://www.youtube.com/watch?v=UhLYmyOxlRY

L'INA ne propose que 24mn27 gratuites... https://www.youtube.com/watch?v=ov6IbOtBSDA
Un extrait présenté comme intégral sur Dailymotion dure 59 minutes (au lieu de 170 minutes)

2012-pr-plateau

Voir ou revoir en plongée le plan du studio
(les présentateurs sont en haut, les candidats se font face au milieu).

Une image des fenêtres de l'Elysée est projetée derrière les présentateurs et derrière chaque candidat. Le cadrage évite de montrer trop la rollex après 50 ans. Les incrustations étaient prévues sur fond noir, TF1 utilisant celles le côté droit pour les pub Facebook et Twitter.

Que retient-on en éducation civique 2013 d'une campagne présidentielle ?
L'image qu'en donnent les deux grandes chaînes TV ...

Sur le contenu du débat, lire plutôt la presse écrite et interroger vos souvenirs.
Le débat, en notes prises par le Huffington Post
http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/02/hollande-sarkozy-debat-entre-deux-tours_n_1469843.html

Le débat vu de l'étranger
http://www.courrierinternational.com/article/2012/05/03/le-debat-presidentiel-vu-d-ailleurs

Présidentielle 2012 : que retenir du débat (2h50) ?
http://www.franceculture.fr/2012-05-03-presidentielle-2012-que-retenir-du-debat

 
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30 juin 2013

Géo : le déni de l'urbanisation

 


La France fâchée avec le pays réel - Libération 28.06.2013
http://www.liberation.fr/societe/2013/06/28/la-france-fachee-avec-le-pays-reel_914526

L’Hexagone a achevé son urbanisation. Mais ses dirigeants s’accrochent à une ruralité fantasmée.
Le géographe Jacques Lévy (Réinventer la France, Fayard) explique comment ce déni entretient les archaïsmes dans la gouvernance des territoires et plaide pour un nouveau contrat géographique et une justice spatiale.


extraits :
« Longtemps, on a montré l’espace français et l’espace en général sous forme de surfaces continues...  j’ai progressivement compris que partout, le réseau, fait de lignes et de points, était à la fois premier et fondamental dans les spatialités humaines... Parmi d’autres techniques, le cartogramme permet de figurer ces villes de façon évidente, avec leur poids réel ».

Le choix du privé : dans le périurbain, les habitants font plutôt le choix du privé que celui du public. « Préférer être propriétaire plutôt que locataire, c’est un choix. Avoir son jardin plutôt qu’un accès à un parc, c’est un choix. Prendre sa voiture et circuler dans un espace fait d’autoroutes et de ronds-points plutôt que prendre le bus, le tram ou le métro, faire le taxi pour ses enfants plutôt que les laisser explorer la rue, choisir ses voisins plutôt que devoir se frotter à une certaine altérité dès qu’on sort de chez soi, c’est un choix …».

L'INSEE a manipulé les stats pour entretenir le mythe de la permanence du rural et l'imaginaire anti-urbain.

Paris ne siphonne pas la richesse du pays (invention des physiocrates),
mais 18 % de la population y produit 29 % de la richesse nationale.
Les pauvres des régions riches paient pour les riches des régions pauvres.

« L’accès aux soins hospitaliers, par exemple, ne peut être conçu comme si la mobilité n’existait pas ou comme si le service rendu pouvait être saupoudré, sans conséquences, sur le territoire. On sait par exemple qu’une maternité trop petite ne coûte pas seulement plus cher, mais qu’elle devient dangereuse, faute de pratiquer assez d’accouchements ».
Une phrase qui contredit le combat des habitants du Bocage normand, et celui de la Coordination présidée par Michel Antony
http://clioweb.canalblog.com/tag/vire-maternite


Le département n'a clairement plus d'intérêt fonctionnel, mais il peut participer à l'animation de la vie locale.

Le temps de l'échelle unique est fini, la France ne peut prospérer que si elle admet l'existence d'enjeux politiques aux échelles continentale et mondiale.

L'enjeu n'est pas de chercher le système idéal mais de mettre en accord un système politique et une société.

« La délibération serait facilitée si, par exemple, un haut conseil des territoires, indépendant des pouvoirs existants, pouvait constater publiquement l’état géographique de la France, montrer ses cohérences et ses dynamiques et, éventuellement, faire des recommandations non impératives ».


Sur ce blog, voir Les villes résistent (Présidentielle 2012) : http://www.canalblog.com/tag/choros

Articles de Jacques Lévy dans EspacesTemps
http://www.espacestemps.net/auteurs/jacques-levy/
dont
Vote et gradient d'urbanité (2002)
http://test.espacestemps.net/articles/vote-et-gradient-d'urbanite/
l'archipel français (2007)
http://www.espacestemps.net/articles/l'archipel-francais/


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30 juin 2013

DNB 2013 : communiqué APHG

 

Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG)

Diplôme National du Brevet (DNB) session 2013
Sujets d’Histoire-Géographie-Education civique : « Plus jamais çà ! »
Communiqué de presse 29 juin 2013


L’APHG (Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie) a pris connaissance des sujets scandaleux du Diplôme national du Brevet (DNB) de la session de juin 2013 en France métropolitaine et des réactions indignées qu'ils ont suscitées chez les professeurs d’Histoire-Géographie-Education civique, comme chez de nombreux élèves et leurs parents.

De nouveau, comme avec les sujets du Baccalauréat général, les leçons de fin de programme ont été privilégiées. Est-ce la volonté de mettre au pas un corps professoral qui n’a eu de cesse de dénoncer la lourdeur des nouveaux programmes ? En voulant contraindre les enseignants à une véritable course contre la montre pour terminer des programmes infaisables, ce ne sont pas les professeurs qui sont sanctionnés, mais les élèves qui sont punis.
Les questions posées, abordées en fin d’année scolaire, au pas de charge et pour la première fois,  n’ont pas pu bénéficier d’évaluations et de remédiations, susceptibles de réduire les écarts entre les élèves. Nous sommes inquiets devant la grande difficulté à laquelle seront confrontés, dès le lundi 1er juillet, les correcteurs de tels sujets.

L’APHG relève un manque de clarté de certains intitulés et des incohérences entre les programmes de 2008 et les consignes du DNB de 2012 (1), de nature à déstabiliser les élèves et à provoquer des interrogations chez les professeurs.

Ainsi, en respectant les textes officiels, la question longue en Histoire aurait dû porter sur l’ensemble des crises de la Guerre froide. Dans la plupart des manuels, la guerre de Corée n’est qu’à peine évoquée. Un élève moyen de Troisième ne disposait donc pas de la matière suffisante pour rédiger sérieusement un développement structuré (2).
En Géographie, c’est l’écriture de l’ensemble du sujet qui pose problème, tout comme le choix contestable des documents (le fond de carte et le tableau statistique sont peu convaincants).
Les documents proposés sont, pour l’essentiel, de nature journalistique et même publicitaire, tirés d’Internet, avec une question en Education civique sur la reconnaissance par les élèves des symboles des médias sociaux commreciaux ! Ceci pose la question du statut de l’Histoire, de la Géographie et de l’Education civique comme disciplines scientifiques à l’Ecole, fondées sur l’étude des sources originales.
Enfin, il conviendrait d’éviter de donner aux candidats des documents de piètre qualité d’impression, comme cela a été fait en Education civique.

Les intitulés de certaines questions invitent davantage à la récitation qu’à une véritable réflexion des élèves.

L’APHG demande avec insistance une refonte du DNB dès l’année prochaine. Il doit reposer sur des programmes allégés immédiatement et, à terme, révisés. Nous demandons que soient évités à l'avenir les pièges dans les formulations des sujets, dans l’intérêt de tous. Nous recommandons une nouvelle écriture de l’épreuve d’Histoire-Géographie-Education civique du DNB. L’APHG, qui défend la parité entre nos disciplines, demande pour la question longue, à la fois en Histoire et en Géographie, qu’il y ait le choix entre deux sujets. Les intitulés ne doivent pas seulement appeler à la récitation, mais veiller à favoriser la réflexion et l’éveil critique des élèves, qui sont les citoyens de demain.

Pour l’APHG, l’Histoire, la Géographie et l’Education civique doivent redevenir des priorités de l’Education nationale, à tous les niveaux d’enseignement. Les professeurs de ces disciplines, soucieux de valoriser avec bienveillance le travail effectué tout au long du collège par leurs élèves, exigent un examen national avec des épreuves à la fois faisables et ambitieuses, qui permettent une réelle égalité des chances et un accès de tous à une
culture générale solide.

1 - BOEN spécial n°6 du 28 août 2008 portant sur les nouveaux programmes de Troisième applicables en septembre 2012 et BO n°13 du 29 mars 2012, annexe II, concernant la mise en place du nouveau DNB.

2 - Dans le texte de l’annexe du BO n°13 du 29 mars 2012, qui donne les consignes pour l’examen, à la rubrique « Connaissances et capacités », nous pouvons lire : « Cette étude doit permettre à l’élève (…) d’expliquer ce qu’a été la guerre froide à partir de la situation de l’Allemagne et de Berlin ». La grande majorité des professeurs n’a donc pas abordé, sauf de manière succincte et dans le cadre de la mise en contexte de la leçon, les crises de Cuba et de la guerre de Corée, qui ne figurent pas dans les repères attendus dans ce même texte. En revanche, ces deux crises figurent dans les « démarches » des programmes publiés en 2008.

Le Secrétariat général de l’APHG
(Béatrice Louapre-Sapir et Hubert Tison)

Version au format pdf : http://aphgcaen.free.fr/aphgn/aphg-dnb2013.pdf

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29 juin 2013

Le déni du Monde ?

 

glob-msh
Penser Global, MSH, Paris mai 2013


3 pistes suggérées dans le dernier billet du blog Histoire Globale


- Les sciences sociales converties au global ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (3eme partie)

Laurent Testot sur « Penser global » (le colloque de la Fondation MSH, du 15 au 17 mai 2013 à Paris) et la revue.
http://penserglobal.hypotheses.org/


- L’histoire globale, une métadiscipline ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (2eme partie)

Philippe Norel sur l’article de Laurent Berger (Une science sociale pluriséculaire et transdisciplinaire)
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-une-discipline-pluriseculaire-et-transdisciplinaire_2935

Le texte a été publié dans « La place de l’ethnologie en histoire globale »
par la revue Monde(s)  (qui n'est pas disponible en ligne)
http://www.monde-s.com/
http://www.monde-s.com/programmation/dernier-numero


- L’histoire globale est-elle une menace pour l’enseignement de l’histoire en France ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (1ere partie)

Dans Le déni du Monde (Aggiornamento HG), Vincent Capdepuy commente « Difficile enseignement de l’histoire », le dernier numéro de la revue Le Débat 175
Selon Pierre Nora, si l’histoire nationale est difficile à enseigner aujourd’hui, c’est qu’elle a été attaquée par « des historiens jeunes, et parfois moins jeunes » animés « par un ressentiment à l’égard de la France ».

Pour Vincent Capdepuy, « l’antagonisme entre histoire nationale et histoire globale est pour partie une fiction ».

« Une question mérite d’être posée : quelle est aujourd’hui l’influence réelle de l’histoire globale dans l’enseignement de l’histoire en primaire et dans le secondaire, à part les quelques heures consacrés au Songhaï ou Monomotapa en classe de cinquième ? À peu près nulle. Et ceci pour la bonne raison que l’histoire globale, malgré des contributions majeures et parfois anciennes, reste en France marginalisée et sujette à suspicion ».

« S’il faut enseigner le Monde, c’est parce que [la France n'est pas une île fermée] le Monde est notre présent et qu’il est l’horizon de nos élèves. Cela fait plus d’un demi-siècle qu’on le répète et il serait temps d’arrêter de faire des Français des étrangers au Monde »... « la spécificité de l’histoire globale tient précisément à poser qu’il y a un moment où cette échelle globale devient pertinente en raison des interconnexions croissantes entre les sociétés humaines »

Le blog Histoire Globale est aussi sur Facebook :
https://www.facebook.com/HistoireGlobaleLeBlog

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28 juin 2013

Brésil, sport et politique

 

Brésil, crise de croissance ou révolution ? Le Monde opinions, 27.06.2013
Les Brésiliens manifestent contre la corruption, l'insuffisance des services publics et les dépenses de l'organisation de la Coupe du monde de football en 2014. Comment interpréter cette agitation sociale ?

Dilma Rousseff contrainte de réformer dans l'urgence
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/27/dilma-rousseff-contrainte-de-reformer-dans-l-urgence_3437300_3232.html
Au Brésil, la population doit tirer profit du Mondial, par Romario de Souza Faria
Le Parti des travailleurs peut satisfaire les aspirations du mouvement, par Marco Aurélio Garcia

Une fleur est née dans la rue, par Juliàn Fuks
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/27/une-fleur-est-nee-dans-la-rue_3437665_3232.html


Brésil : moins d’opium sportif, plus de politique, Libération rebonds, 25.06.2013
Michel Caillat (Orléans), Marc Perelman (Nanterre)
http://www.liberation.fr/monde/2013/06/25/bresil-moins-d-opium-sportif-plus-de-politique_913693

Pour comprendre la genèse des manifestations de ces dernières semaines au Brésil, on a parlé de l’augmentation des tarifs des transports, suivi de revendications autour de la santé, de l’éducation, ou bien contre les privatisations. Toutefois, parmi ces analyses, il manque un élément qui nous semble décisif : le rôle politique du football, avec notamment, la stratégie dictatoriale de la Fédération internationale de football (Fifa), organisatrice de la prochaine Coupe du monde de football en 2014 au Brésil.

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27 juin 2013

HG 3e : le niveau baisse ?

 

- Une enquête du MEN révèle le faible niveau des élèves en HG - Le Monde, 26.06.2013
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/06/26/une-enquete-inedite-revele-le-faible-niveau-des-eleves-en-histoire-geographie_3436772_1473688.html

Une nouvelle alerte sur la déconnexion entre les attentes et la réalité de l'école.
L'écart s'est creusé entre  les collèges favorisés et les établissements qui accueillent des élèves de classes populaires.


- Acquis des élèves en fin de collège : baisse des résultats en HGEC
http://www.education.gouv.fr/cid20706/acquis-des-eleves-en-fin-de-college-baisse-des-resultats-en-histoire-geographie-et-education-civique.html

L'enquête porte sur 5000 élèves répartis dans 201 classes de Troisième de France métropolitaine.

3 domaines de compétences retenus : Identifier - Traiter l’information - Interpréter une situation

Les performances des élèves de troisième en HGEC se dégradent sensiblement entre 2006 et 2012.
La part des élèves dans les groupes de faible niveau augmente.

Moins d’un élève sur dix affirmait en 2006 ne jamais regarder d’émissions de télévision ou de film en lien avec ces disciplines ; ils sont près de 15 % en 2012.  L’usage personnel que font les élèves des TICE ne semble pas favoriser leur accès à une culture historique et géographique : en 2006 comme en 2012, près de 70 % n’utilisent jamais ou que rarement Internet pour chercher des informations dans ces domaines de connaissance.


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26 juin 2013

France-Culture a 50 ans

 

- En décembre 1963, RTF promotion devient France Culture.
Au départ, l'Etat imposait son contenu : les armées, la religion, les travailleurs étrangers ...
Giscard a voulu la supprimer.
Aujourd'hui, la radio est écoutée par près d'1,5 M d'auditeurs.
L'âge moyen est élevé (54 ans) et les auditeurs sont plus diplômés que le reste de la population.

- Deux forces pour F-Culture :
. C'est une radio où on prend le temps d'installer un sujet (55 minutes), sans chercher, comme les radios généralistes, à zapper toutes les 82 secondes selon la règle imposée par les marchands de spots publicitaires

. La diffusion sur Internet a boosté l'écoute en différé, l'auditeur pouvoir choisir son heure et échapper à la grille horaire programmée pour lui par d'autrs. Elle a aussi fait exploser le nombre des auditeurs dans le monde (un quart du public de la chaîne, avec des pics au Maghreb et en Amérique du Nord).




- « France Culture : 50 ans »
un ouvrage co-signé par Anne-Marie Autissier et Emmanuel Laurentin.

- Beaucoup de communication autour des 50 ans :  cf http://www.scoop.it/t/les-50-ans-de-france-culture
"France Culture, 50 ans de radio", à venir : une émission quoditienne, du  22 juillet au 30 août, avec 30 heures d’archives (Duras, Aron, Polanski).


- F-Culture est un lieu d'éducation populaire - Le Monde radio-TV - 21.06.2013
« Au début des années 1980, face aux radios libres, France Culture s'est retrouvée dans une véritable tempête. Il est apparu urgent de sortir des studios, de se déplacer à la rencontre des gens…. ». La radio doit tenir compte de la concurrence (France-Inter). Elle continue de se singulariser en laissant le temps aux sujets d'émerger et aux invités de s'exprimer.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/21/france-culture-est-un-lieu-d-education-populaire_3434026_3246.html

- Un article de Télérama évoque Borzeix, Gélinet, Adler (et sa manière brutale), OPDA
OPA diversifie les activités : FC Plus, FC Ppiers, FC Monde.
http://www.telerama.fr


fc-1963

source : http://www.scoop.it/t/les-50-ans-de-france-culture

 


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25 juin 2013

AD : L'année 40 dans le Loiret

 

1940-loiret

- « L’année Quarante » dans le Loiret.

Le service éducatif des AD a mis en ligne un dossier exploitable en classe, en troisième ou en première STMG.
http://www.archives-loiret.com/

le dossier au format pdf

lire en ligne, + autres dossiers disponibles : http://www.archives-loiret.fr/dossiers-pedagogiques-105381.htm


Sylvain Négrier a sélectionné et commenté onze documents, qui traitent de l’exode, et des destructions provoquées par les bombardements de juin 1940, de l'impact de l'Occupation (la commune d'Ardon, une presse sous contrôle, le dépôt des armes, la pénurie et le rationnement, les prisonniers de guerre, les otages …).

Jacques Morane, nommé préfet du Loiret le 21 juin, reste en poste jusqu’en octobre 1942. Il doit concilier des exigences contradictoires : les besoins immédiats de la population, les ordres de l’occupant, l’application de la politique dite de « Révolution nationale ». L’opinion publique devient rapidement hostile aux Allemands (cf. « un lycéen résistant », une des premières formes de résistance).

Ce travail exploite et prolonge le colloque « Le moment 1940 : effondrement national et réalités locales »
qui a eu lieu en novembre 2010 à l’Université d’Orléans
et dont les actes ont été publiés en 2012 chez L’Harmattan.
http://www.parlements.org/cliopolis/2012_Le_Moment_1940.htm


1940-lyceen



Un dossier précédent abordait « Le Moyen-Age dans le Loiret. Autour de l’abbaye de Fleury ».
le dossier au format pdf

24 juin 2013

Le prix de l'Education

 

- Le prix de l’Education -
Un sujet abordé dans Le Monde Economie 23.06.2013

Avec un double paradoxe :
- «  La France, championne de la dépense publique et si fière de son éducation publique, est devenue l'un des tout premiers marchés en Europe pour l'enseignement supérieur privé ».

- Selon Catherine Paradeise, « les familles acceptent de payer cher pour des écoles privées mais elles veulent garder le choix d'envoyer leurs enfants à l'université quasi gratuitement… il y a une vraie demande des familles, notamment modestes, pour qui le fait de payer est vu comme un gage de qualité et de rigueur de la formation, comme pour les étudiants ». Reste pour les écoles privées à tenir la promesse d'offrir, à la sortie, un meilleur job, plus intéressant et mieux rétribué.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/24/il-y-a-une-vraie-demande

Razzia des fonds d'investissement sur les campus
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/23/razzia-des-fonds-d-investissement-sur-les-campus_3434938_3234.html
Près d'un étudiant sur cinq suit une formation privée.
« Les investisseurs privés visent des niches délaissées par l'enseignement public sur des nouveaux métiers, le Web et le numérique, ou traditionnellement privé, comme les écoles de management ou le paramédical. Mais, lorsque ces initiatives s'attaquent aux forteresses publiques, elles rencontrent de fortes résistances ».
Les écoles privées ont le souci permanent de leur réputation... les dépenses de com' atteignent entre 10 % et 30 % des budgets .. elles embauchent le moins possible de profs permanents et préfèrent les pigistes au carnet d'adresses épais. Les anciens élèves sont aussi mis à contribution ...


- A Marseille, la résistance d'un lycée ghetto (le lycée St-Exupéry, construit à la hâte en 1957). Le Monde 21.06.2013
« ... le sentiment est unanime : si le lycée ne sombre pas c'est parce que l'équipe éducative y est plus soudée qu'ailleurs … Et, puis, « quand un élève sort de classe en claquant la porte, il y a la mer : ça fait baisser la tension » »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/21/a-marseille-la-resistance-d-un-lycee-ghetto_3434252_3224.html

- Liberté, égalité, morosité - Le Monde, 20.06.2013
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/20/liberte-egalite-morosite_3433505_3224.html

Les Français apparaissent comme d'éternels mécontents. « L'économiste Claudia Senik (Paris 4) a analysé les quatre premières vagues de l'European Social Survey (2002-2008) montre qu'ils ont nettement moins confiance que leurs voisins, notamment scandinaves, envers leurs institutions (Parlement, système judiciaire, police, élus) … La proportion de sondés convaincus que pour la plupart des gens, la vie est de pire en pire bat, en France, tous les records... »

Parmi les facteurs évoqués, le modèle scolaire occupe une place importante (4 paragraphes). La France a un modèle scolaire catastrophique, hypersélectif et ultra-élitiste. C'est un proche de l'UMP qui le dit. D'autres chantres de la compétition reprochent à « une école hiérarchique et verticale » de ne pas enseigner  «le sens de l'organisation et le goût de la coopération »

Dans La Société de défiance (2007), Yann Algan et Pierre Cahuc mettent en cause l’Etat Providence mis en place après 1945.
La neurasthénie nationale pourrait venir de plus loin : la France serait en deuil de sa grandeur passée. « Les Français ont une si haute image de la France qu'elle leur paraît toujours en dessous de ce qu'elle devrait être », analyse le sociologue François Dubet. Enfin, l’article déplore sur le rejet important du néo-libéralisme.

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24 juin 2013

Così et la manière Haneke

 

arte_cosi_haneke

Michael Haneke sur Cosi fan tutte - photo classicnews
& répétitions : http://www.lamonnaie.be/

Mozart, Lorenzo da Ponte, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Vienne 1790 : Wikipedia FR - Wikipedia IT

en vidéo, sur Arte-TV : http://liveweb.arte.tv/fr/video/Michael_Haneke_Cosi_fan_Tutte_Mozart_teatro_real_Madrid/
et sur le site de la Monnaie après le 26 juin.

Mozart et la manière Haneke
- Eric Dahan,  Libération 01.03.2013
http://www.liberation.fr/culture/2013/03/01/mozart-et-la-maniere-haneke_885712
Le cinéaste autrichien offre une lecture profonde et incisive de "Cosi fan tutte" au Teatro Real de Madrid.

« La troisième bonne surprise tient à une distribution qui a l'âge des personnages et joue comme si sa vie en dépendait : la soprano Anett Fritsch incarne une Fiordiligi fruitée et souple même au plus aigu du désespoir, et la mezzo Paola Gardina chante une Dorabella pas moins lumineuse et investie. Face à elles, le ténor Juan Francisco Gatell livre un Ferrando ardent, convaincant dans la tension et la rage, et le baryton Andreas Wolf campe un Guglielmo robuste et stylé ».


Michael Haneke opère sa mise à mort de l'amour - Le Monde 27.02.2013
« Michael Haneke a vêtu sa Fiordiligi, la plus rétive à la séduction adultère, d'un rouge libre et soyeux. Il a exploité les longues jambes de sa chanteuse perchée sur de hauts talons qui font volter et virevolter les volutes de sa jupe. Il a, en revanche, claquemuré la sensuelle Dorabella d'un look à la garçonne, une androgynie en cheveux courts et tailleur-pantalon noir - c'est elle, pourtant, qui enlèvera son tee-shirt la première ».
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/27/michael-haneke-opere-sa-mise-a-mort-de-l-amour_1839730_3246.html

Le Così très cruel de Michael Haneke Par Philippe Venturini - Les Echos, 27.05.2013
« Haneke installe son Cosi dans un décor séduisant de villa Renaissance, dont la loggia ouvre sur un appartement contemporain avec cheminée ancienne. Le même désordre temporel s'empare des costumes, de splendides habits XVIIIe côtoyant des smokings actuels».
http://www.lesechos.fr/culture-loisirs/sorties/spectacles/0202783804152-le-cosi-tres-cruel-de-michael-haneke-569375.php

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Fiordiligi (Anett Fritsch), la fiancée de Guglielmo (Andreas Wolf)

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et sa sœur Dorabella (Paola Gardina) fiancée à Ferrando (Juan Francisco Gatell)


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copies d'écran à partir de la version diffusée le 21.06.2013 par Arte-TV


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