1880 : 14 juillet, Fête nationale
Le 14 juillet, Fête nationale depuis 1880
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fête_nationale_française
Le débat parlementaire évoque la prise de la Bastille (14 juillet 1789)
Robert Enrico, Les années Lumière
http://www.youtube.com/watch?v=v64ROuDke_U
et la fête de la Fédération (14 juillet 1790)
Robert Enrico, Les années Lumière
http://www.youtube.com/watch?v=hd1Hk7Dn1gY
voir également, en 2016
14 juillet 1790 - Fête de la Fédération
http://clioweb.canalblog.com/archives/2016/07/14/34084234.html
En 1880, La loi ne choisit pas et précise seulement le 14 juillet :
La Troisème République : une ère de commémoration nationale et civique
- « La Troisième République a mis en place ce que M. Pierre Nora a appelé le « modèle classique de la commémoration nationale », reposant sur la triple affirmation de la France, de la République et de la Nation (2), à travers les cérémonies du 14 juillet et du 11 novembre, introduites par le Parlement qui, comme cela a déjà été indiqué, est à l’origine de ces deux cérémonies.
Le 14 juillet, qui célèbre l’unité d’un peuple autour de la nation mise en scène par la fête de la Fédération de 1790, est au cœur de la culture républicaine de la commémoration. Le 14 juillet est d’ailleurs la fête de la République, instituée par l’article unique de la loi du 6 juillet 1880 : « la République adopte comme jour de fête nationale annuelle le 14 juillet »
Le fait que cette date [Fête de la Fédération 14 juillet 1790] soit souvent confondue avec celle de la prise de la Bastille n’a rien d’étonnant car dès l’origine, le 14 juillet est une date « bicéphale » : pour les vrais républicains, c’est au 14 juillet 1789 que la fête nationale rend hommage, la fête de la fédération n’étant que la réplique de l’événement historique et symbolique survenu aux premiers jours de la Révolution. Péguy l’a fort bien exprimé dans son ouvrage Clio : « La prise de la Bastille, dit l’histoire, ce fut proprement une fête, ce fut la première célébration, la première commémoration et pour ainsi dire le premier anniversaire de la prise de la Bastille (...) Ce n’est pas la fête de la Fédération qui fut la première commémoration, le premier anniversaire de la prise de la Bastille. C’est la prise de la Bastille qui fut la première fête de la Fédération, une Fédération avant la lettre ».
La commémoration de la prise de la Bastille est donc un choix volontaire de la part des fondateurs de la Troisième République : ce jour là, les Français ont été libérés des chaînes de l’Ancien Régime et leur égalité politique et juridique est devenue une réalité. Le 14 juillet est notre « date-souvenir » la plus importante, car elle nous rappelle, chaque année, ce qui fonde notre identité politique en réaffirmant les principes de liberté, d’égalité et de fraternité que la prise de la Bastille a concrétisés. Gambetta, en utilisant un terme religieux, a synthétisé, dans un discours prononcé le 14 juillet 1872 à La Ferté-sous-Jouarre, le sentiment de régénération inséparable du 14 juillet : « c’est la vraie date révolutionnaire, celle qui a fait tressaillir la France (...) On comprend que ce jour-là notre Nouveau Testament nous a été donné et que tout doit en découler ».
rapport Accoyer 2008 - page 109
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i1262.pdf
Les drapeaux de La Rue Montorgueil peints par Claude Monet,
ce n'est pas un 14 juillet,
mais le 30 juin 1878, en liaison avec l'Exposition universelle de 1878.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rue_Montorgueil
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