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stagiaire18
7 novembre 2010

Jeunes profs, 2 mois après

- « Deux mois après la rentrée, comment s'en sortent-ils, ces jeunes profs stagiaires, parachutés en classe début septembre?
Nous avions interrogé des jeunes profs la veille de la rentrée. On a décidé de renouveler l'expérience deux mois après ».
Cordelia Bonal, Marie Piquemal - Libération, 5/10/2010

« Je trouve que je ne m'en sors pas si mal »
Lucile, enseignante de SVT dans un collège du Val-de-Marne
« Je n'y arrive plus, je suis dépassée »
Aurore, prof d'anglais dans un collège tout près de Paris
«Je n'ai aucun recul sur ce que je fais»
Marjorie, prof de physique-chimie dans un lycée de Clichy
« Mon tuteur? Connais pas...»
Alphonsine, prof d'italien en Ile-de-France
« Plus que jamais c'est le métier que je veux faire »
Lison, professeur des écoles en moyenne section dans une école du Val-d'Oise classée ZEP

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- A Lille, la rectrice rejette les autorisations de cumul  (colles en prépa, interventions à la Fac) aux profs qui ont refusé les fonctions de tuteur pour l'année 2010-2011. http://www.lille.snes.edu/spip.php?article1950

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- 7/11/2010 - SES - demande de moratoire pour le programme de première. site de l'APSES
2300 professeurs de SES ont d’ores et déjà signé la demande de moratoire.
« Jamais un programme n’a suscité autant de mécontentement. Jamais un nouveau programme n’a autant consisté à remettre en cause une discipline que ce soit au niveau de ses finalités de formation, de son contenu et de ses pratiques pédagogiques. Jamais un programme de SES n’a été conçu avec autant de précipitation et avec aussi peu de concertation ».
Aussi, l’APSES réitère sa demande de moratoire et l’écriture d’un programme digne de ce nom.
 

M_ma_tre


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23 octobre 2010

Stagiaire impossible

Appel national de l'AG des stagiaires d'île-de-France -
lu sur le blog du collectif Stagiaire impossible

« Réunis en assemblée générale ce Mercredi 20 Octobre 2010, les stagiaires du premier et du second degré des académies de Versailles, Paris, Créteil, réaffirment leur opposition à la réforme de la formation des enseignants.

Ils revendiquent :
- L’abrogation de la réforme de la formation
- Pas plus d’un tiers de temps de service devant les classes
- Un accompagnement pédagogique concret
- Des conditions claires de titularisation, harmonisées au niveau national
Ils dénoncent les pressions exercées par la hiérarchie à l’encontre des stagiaires.

Sur la base de ces revendications, ils appellent les stagiaires de toutes les académies à se réunir, et à discuter d’une amplification de la mobilisation. L’AG appelle à une manifestation nationale devant le ministère le 17 Novembre.
L’assemblée générale appelle également tous les collègues à soutenir ce mouvement ».

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- Profs débutants et stagiaires impossibles ? Véronique Soulé, Libération

« Les beaux discours des ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur n’y peuvent rien. La réforme de la formation des enseignants (la suppression de la formation professionnelle en alternance) a été décidée d’abord et avant tout pour économiser 16 000 postes. Conçue à la hâte, elle est mal ficelée et décourageante pour les nouveaux profs.
Le Snes, majoritaire dans le secondaire, a encore dénoncé mercredi « le désastre » tandis que le Sgen-CFDT organisait des « carrefours d’accueil » pour les débutants. Pour beaucoup désormais, si ce n’est pas aujourd’hui, il faudra y revenir après 2012 »

9 octobre 2010

Journal d'une professeure

- Journal d'une professeure -
dans Le Monde 08/10/2010 , une jeune enseignante de français raconte ses quatre premières semaines au sein d'un collège sans histoires de l'académie d'Aix-Marseille. Une plongée " dans l'inconnu ", de l'enthousiasme aux premières désillusions

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- iPad dans les collèges: intérêt pédagogique ou coup de pub ?

Le Conseil général des Hauts-de-Seine a doté chacun des 133 collèges du département de deux tablettes numériques de la marque Apple. Pour quoi faire ? Libération, 29/09/2010

7 octobre 2010

La galère des stagiaires chatel

France-Inter, Intertreize, 2e minute, mercredi 6 octobre 2010
http://sites.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=10491&BD=06102010
ou
http://clioweb.free.fr/radio/1temp/demissionnez.mp3

.
- « Ils sont 16.000 à avoir fait leur rentrée sans aucune formation préalable… Certains de ces professeurs stagiaires sont en grandes difficultés, et on ne peut pas dire que l'Education Nationale fasse de son mieux pour les aider. C'est ce que l'on verra dans un instant, à travers un cas très concret ».

Laurence, une stagiaire chatel 18 heures vient de recevoir une lettre de son IA :
«  Si le métier vous semble trop dur, si vous ne supportez pas ses contraintes,  il ne faut pas persévérer, il faut démissionner. Les élèves ont le droit d'avoir chaque semaine un professeur fiable devant eux. Si vous pensez ne pas y arriver, ne le faites pas. Il vous reste maintenant à bien réfléchir à la décision que vous allez prendre. Vous êtes la seule à pouvoir le faire. Mais si vous décidez d'enseigner, il faut le faire correctement, par respect pour vos classes ».

Daniel Robin (SNES) juge ce type de courrier totalement inadmissible. Selon lui, il est intolérable de faire porter sur le dos du stagiaire les difficultés auxquelles il est confronté alors que l'institution n'a rien fait pour l'accompagner (et les anticiper).

Le cabinet du ministre n'a pas souhaité réagir ...

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- dossier France-Inter : La galère des profs stagiaires
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=1442

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- La galère annoncée des profs stagiaires - Laurent Mouloud, L’Humanité, 5 octobre 2010
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article4069

Extraits :
Sur le terrain, la mise en place de la réforme Chatel s’est faite en catastrophe...
… Une fois dans l’établissement, beaucoup de ces jeunes profs stagiaires ont découvert que l’accompagnement pédagogique promis par le ministère n’était pas vraiment au rendez-vous…
... Promise également par le ministère, la formation « filée » tout au long de l’année prend parfois des allures de blague. Le premier jour de formation de Pierre, le prof de lettres, est prévu le 15 octobre prochain. Intitulé : « Comment organiser sa première séance et sa première séquence ». « Un mois et demi après la rentrée, c’est vraiment se moquer du monde ! » lâche le jeune homme...
Emmanuel Mercier (SNES) est inquiet :« C’est terrible pour l’avenir, on casse ces jeunes profs dès leur entrée dans le métier. »

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- Ces Jeunes profs qui craquent - La Dépêche 04/10/2010
« Voilà quarante ans que l'Éducation nationale oscille entre prolétarisation et professionnalisation des enseignants »
« Les solutions sont connues : ... faire évoluer le concours et remettre en route une année de formation en alternance ».

Novembre sera un cap critique.
Le SNES mène en ce moment une enquête nationale sur les conditions de rentrée (voie techno ?)

 

15 septembre 2010

L'Education, un service public ?

- L'absence de formation des jeunes enseignants est absolument injustifiable, selon Bernard Toulemonde, Le Monde 15/09/2010

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- Dans Le Monde Education (15/09/2010) :
dossier L'école, un service public EN DANGER (sans point d'interrogation...)

. Antoine Prost : « On s'éloigne du service public d'éducation »
« Un service public se définit par deux traits : l'égalité de l'offre, quels que soient le domicile et les ressources des familles, et une qualité garantie par l'Etat et non par le jeu de la concurrence. On s'en éloigne.
Parler de service public est en outre un piège. La Poste est un service public, mais nul n'est obligé de mettre des lettres à La Poste. L'enseignement, lui, est obligatoire. C'est une institution, que la société charge d'assurer sa propre continuité, de faire que les petits-enfants comprennent leurs grands-parents, et les ruraux les citadins. Sa raison d'être est de créer... un socle commun. C'est beaucoup plus qu'un service, même public. »

. L'enseignement est-il encore un service public ?
« Coauteur d'un très polémique Main basse sur l'école publique (Démopolis, 2008), Eddy Khaldi est même persuadé de cette volonté de saper le service public de l'éducation de l'intérieur : « Le ministère de l'éducation nationale met en avant les problèmes de l'école publique, échec et violence scolaires, absentéisme des élèves, coût élevé du système, pour la rendre impopulaire et valoriser le secteur privé. Il ne faut pas nier les problèmes. Mais pas les exagérer non plus. »

Parmi les autres articles :
. Professeurs : les anciens en charge des jeunes
8600 postes ont été préemptés pour les stagiaires Chatel, au détriment de leurs éventuels tuteurs...
. « Une idée très floue du niveau de mes élèves »

. Enseignant : un métier plus intello, moins pédago
(La hausse du niveau de diplôme - bac + 5 - ne peut masquer le calcul politicien à court terme : récupérer 16 000 postes d'un coup. La politique actuelle fait éclater le cadre national de formation et met en danger les élèves et par contrecoup l'ensemble du système. « Notre priorité, c'est la qualité du service éducatif » affirme pourtant la DRH ! Pour l'instant, ce sont les officines privées qui se frottent les mains (600 euros le stage intensif, 990 euros par an pour des cours du soir...).

« C'est précisément cette année de transition vers le métier qui a été supprimée par la réforme, d'où d'intenses protestations depuis 2009. Outre l'économie de postes ainsi réalisée, le gouvernement a réduit le rôle des IUFM, qu'il suspectait de propager une pédagogie soixante-huitarde. Depuis leur lancement en 1990, ces instituts essuyaient des reproches contradictoires : pas assez de « recettes » pour faire classe ou, au contraire, trop de prescriptions précises. Ils étaient pourtant lancés dans un processus d'amélioration et souffraient surtout de devoir effleurer en une seule année tous les aspects du métier. Mais la réforme, en supprimant l'année d'alternance, équivaut à jeter le bébé avec l'eau du bain ».
« Désormais, tout lauréat des concours commence directement à enseigner, lors de son année de stage, dans le cadre d'un service complet. L'aspect professionnel de la formation, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas lié aux connaissances disciplinaires, est censé être apporté par différents modes de " tutorat " du nouvel enseignant par des collègues aguerris. Personne ne conteste l'utilité du tutorat, qui existait d'ailleurs avant la réforme. En revanche, le doute règne sur sa pertinence comme principale voie de formation au métier : il implique de " bien tomber " et se trouve, par définition, restreint à l'échange entre deux individus ».
« La réforme a fait éclater le cadre national de la formation des enseignants »

. Des cursus homogènes, mais des stages qui ne se ressemblent guère
. Les préparations privées s'adaptent aux besoins (sic...)
. La botte secrète des premiers de la classe
. Le succès scolaire repose sur le plaisir
. L'option très contestée du "chèque éducation"
. Dauphine, l'université qui joue à la grande école

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31 août 2010

16 000 futurs profs sans formation

- Seize mille nouveaux professeurs font leur rentrée sans formation pédagogique.
Luc Cedelle, Le Monde

« Lauréats des concours 2010, ils sont 16 000 à passer directement de la formation académique, c'est-à-dire des connaissances disciplinaires nécessaires pour se présenter aux concours, à une classe. Le sas que représentait jusqu'à présent l'année d'alternance a été supprimé par la réforme de la formation des enseignants, lancée en 2008 par Xavier Darcos, alors ministre de l'éducation, et finalisée par son successeur, Luc Chatel, à partir de juin 2009. En dehors du cercle étroit de ses initiateurs, cette réforme ne trouve pas de défenseurs ».

Luc Cedelle voit deux prétextes à cette démolition de la formation en alternance :
. un calcul financier à très courte vue : récupérer d’un seul coup 16 000 postes d'enseignants
. une visée idéologique : en finir avec les IUFM vus comme les temples d’une éducation supposée laxiste.

.
- Les proviseurs s’inquiètent pour les nouveaux profs écrit de son côté Véronique Soulé dans Libération

Les professeurs débutants vont être envoyés au casse-pipe. Ces jeunes professeurs auront tout à découvrir : le métier d'enseignant, des services complets (18 heures au lieu de 6), des programmes chamboulés en classe de seconde et en première, des classes surchargées, des groupes de travail de moins en moins fréquents (DHG oblige), des paquets de copie à corriger le soir et les week-end... le tout sans avoir jamais appris leur métier.

« Cette réforme est menée dans des conditions catastrophiques » - traduire cette entreprise de démolition est menée de main de maître - : improvisation et incertitudes dans l’organisation des concours, disparités dans l’accueil des futurs profs : dans certaines académies, 18 heures avec des plages de formation sur leur temps libre, dans d’autres 15 heures de cours et 3 heures de formation (le MEN dit 1/3 du temps, alors que la formation par alternance occupait près des 1/3 du temps la première année ), d’autres encore une formation de quelques semaines avant de prendre leur service à la Toussaint. Les « plus chanceux » ont eu droit à 2 jours de pré-rentrée (baptisés kit de survie). « dans l'année, ces enseignants débutants, moins préparés que leurs prédécesseurs, seront remplacés par des étudiants... » ajoute Luc Cedelle.

A noter que cette démolition a totalement désorganisé le mouvement des mutations, la suppression des postes s'ajoutant à l'affectation des stagiaires 18 h pour fermer la porte à ceux qui espéraient enfin disposer de postes stables, dans des équipes disposant de la durée.

- Même Le Figaro se soucie : « On n'a jamais appris à tenir une classe »
« Pas facile de préparer sa rentrée avec un calendrier si serré: diplômée depuis le 8 juillet, elle n'a connu son établissement d'affectation que le 20 août. Ce sera un collège de Seine-Saint-Denis… À partir de jeudi, Marie-Line se retrouvera 16 heures par semaine face à trois classes d'une trentaine d'élèves, seule ».

« Pour relever ce défi, la jeune enseignante n'aura en effet reçu en tout et pour tout que deux jours de formation pédagogique, cette semaine. Un DVD édité par le ministère de l'Éducation nationale, « la classe côté professeur », est également à sa disposition, ainsi qu'un site Internet qui présente des vidéos sur «le premier cours de l'année» ou «la gestion de l'autorité» ».
( «  Faire grêve (sic) et tenir les pancartes dans les défilés de rues… faire l'amour , qui le lui a appris ? »
Toute la subtilité du raisonnement de certains lecteurs du Figaro… :-):-)

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- La démolition des iufm et de la formation en alternance, une mesure imaginée par un agrégé de lettres classiques, est révélatrice d'un projet politique clair :
. La droite y voit un moyen de combattre des profs qu'elle juge trop orientés à gauche ;
. La démolition lui évitait de repenser l'ensemble de la formation. Devant l'importance des protestations, elle tente de vendre à la presse et à l'opinion un soi-disant « compagnonnage » ( référence aux corporations d'avant 1789 ?? ). La drh de chatel met en avant un droit théorique à la formation, mais c'est sur le temps de vacance et pour préparer une seconde carrière après 40 ans !!!  Allègre a fait des émules...
. Les thatchériens veulent balayer les valeurs humanistes, et leur subsister le credo de l'entreprise (la privatisation intégrale, la concurrence hypothétique). Des officines privées essaient de faire commerce des dégâts opérés par cette politique.
. Le métier d'enseignant est un métier qui s'apprend : les deux générations précédentes l'ont démontré et prouvé. Nier cette réalité fondamentale, c'est donner l'impression de vouloir convoquer un don naturel imaginaire. On naît peut-être en commercial et en spécialiste de marketing ; mais que donnerait demain la même politique de négation et de démolition appliquée à la formation de votre chirurgien ?

.
Ces enjeux ont été longuement suivis dans cette revue de presse depuis 2008. Professeurs et étudiants ont mené un combat déterminé contre cette politique, en animant plusieurs coordinations. Plusieurs syndicats ont manqué de vigueur dans leurs réactions, face à des mesures qui n'avaient pas d'effet immédiat. Certains semblent se réveiller aujourd'hui, alors qu'il est bien tard.

Les professeurs expérimentés contestent cette politique : beaucoup ont refusé la fonction de tuteur (et la carotte brandie avec). Nul doute qu'en salle des profs et en privé, ils ne laisseront pas tomber les débutants. D'autant qu'ils ont pu mesurer tout le chemin parcouru pour la formation professionnelle depuis 1958.
Le pouvoir actuel semble vouloir renvoyer la société au temps des 400 coups (Truffaut) et à celui de la précarisation généralisée des maîtres auxilaires. Revenir à 1955, est-ce le projet politique de la droite madeliniste ?
Bon courage néanmoins à tous les jeunes professeurs qui vont démarrer dans le métier dans de telles conditions de travail ...

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- 03/09/2010 :  16 000 profs sans formation professionnelle, c'est Le couac de la rentrée Chatel 2010 selon Ouest-France
où Chaunu dessine le saut dans le grand bain
« Coïncidence ? Ces 16 000 stagiaires arrivent opportunément alors que partent 16 000 enseignants retraités et non remplacés ».


bain_chaunu

Chaunu, Ouest-France, 03/09/2010

 

28 août 2010

Les 400 coups. Le retour ?

- Prof stagiaire, ma première rentrée scolaire s'annonce mal
Une affectation connue dix jours avant la rentrée, 18 heures de cours en classe entière, peu d'égard pour les conditions matérielles (logement, transport..) des jeunes profs - stagiaires chatel -, des tuteurs fort peu volontaires convoqués le 31 août, une formation en alternance supprimée et remplacée par un compagnonnage !!!
Dans Rue 89, un premier témoignage décrit la casse en cours, et le mépris des libéraux pour le métier d'enseignant, un métier qui s'apprend, au même titre que tous les autres.
http://www.rue89.com/2010/08/26/prof-stagiaire-ma-premiere-rentree-scolaire-sannonce-mal-164001

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- Les profs «désobéisseurs» remontés pour la rentrée
http://www.liberation.fr/societe/

Rentrée des classes : le programme chaud bouillant des enseignants désobéisseurs
Effet boule de neige. Limité jusqu’ici au primaire, le mouvement de résistance pédagogique à la réforme de l’enseignement veut s’étendre au secondaire à la rentrée : c’est la stratégie dévoilée à Lyon ce mercredi  à l’issue de l’Université d’été des enseignants désobéisseurs.
http://www.libetoulouse.fr/2007/2010/08/

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- Les écoles au garde-à-vous
« Le discours sécuritaire, très en vogue en haut lieu, a désormais gagné l’éducation ».
http://www.liberation.fr/societe/0101654336-les-ecoles-au-garde-a-vous
Sanctionner parents et élèves et généraliser la présence de policiers dans les écoles… Pour sécuriser les établissements, le gouvernement n’a pas renoncé aux mesures qui fâchent.
Davantage de présence humaine ? Inutile répondent les tenants du libéralisme sécuritaire qui pensent sanctions, portiques de sécurité et internement des élèves perturbateurs.

Est-ce le retour des 400 Coups de Truffaut à l'école ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quatre_Cents_Coups
L'évasion du Centre d'observation en vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=doVaiuuH4RQ

400coups

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- Deux autres domaines où les dégâts s'accumulent avec la gestion actuelle :
. Un rendez-vous avec un cardiologue dans un hôpital public de la Mayenne ? Ce sera le 9 janvier... 2012
. Pôle emploi réclame 600 euros pour un trop perçu de 2006.  Alors que  le délai de prescription est de trois ans. « Comme une vulgaire société de recouvrement, l'organisme tente le coup de voyou » écrit Le Canard Enchaîné (25/08/2010)

 

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