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crise
11 août 2011

La crise vue par Alter éco

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La Société générale, - 14,7% en une journée
http://www.challenges.fr/actualite/
- Véolia, moins 39 % en dix jours (Le Canard).


- Dossier :
la crise décryptée par Alternatives économiques - mercredi 10 août 2011 *

La dégradation de la note de la dette américaine par l'agence Standard and Poor's, vendredi 5 août, a semé la panique au sein des marchés financiers. Mais c'est depuis de longs mois que la crise des dettes souveraines, prenant le relais du krach financier de 2008, s'est aggravée, en Europe comme aux Etats-Unis, sur fond de divisions politiques profondes.
Alternatives économiques propose une sélection d'articles pour comprendre les ressorts de la situation actuelle et dessiner des scénarios de sortie de crise
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http://www.alternatives-economiques.fr/dossier-crise

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. dans ce dossier
Notation : ces agences qui font la loi, par Christian Chavagneux et Sandra Moatti (5 mai 2010)

« Les agences sont des entreprises privées dont les conditions de rémunération ne sont pas très propices à un exercice indépendant de l'évaluation ».

- Ce ne sont pas les investisseurs qui payent pour connaître les notes des emprunteurs, mais les emprunteurs eux-mêmes qui payent les agences pour être notés. 

- Les agences jouent souvent le rôle de conseil aux emprunteurs pour les aider à concevoir les produits financiers qu'ils vont offrir aux investisseurs. Ce qui peut aider à obtenir une bonne note… 

Enfin, bien que leurs opinions puissent avoir de graves conséquences, les agences ne sont en rien responsables de leurs erreurs. Aux USA, elles s’abritent derrière le 1er amendement…
http://www.alternatives-economiques.fr/agencesnotation

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Sur les agences, lire également Paul Jorionhttp://clioweb.canalblog.com/tag/jorion

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* Sommaire du dossier d'Alter éco

La puissance des agences de notation
Notation financière : le marché corrupteur, par Jacques Adda (juin 2010)
Notation : ces agences qui font la loi, par Christian Chavagneux et Sandra Moatti (5 mai 2010)

La crise américaine États-Unis : la fin d'une époque, par Guillaume Duval (juin 2011)
La crise de la dette et la fronde républicaine, par Michael Behrent (28 juillet 2010)
Le plafond de la dette et les étranges dysfonctionnements du système politique américain, par Michael Behrent (19 juillet)

La crise européenne
 
L'Europe au bout du rouleau ?, par Guillaume Duval (juillet 2011)
Comment la zone euro en est-elle arrivée là ?, par Guillaume Duval (mars 2010)
Zone euro: de la convergence à l'éclatement?, par Arnaud Parienty  (octobre 2010)
Dossier multimédia : tempête sur la zone euro, par Laurent Jeanneau (avril 2010)
Grèce : un tragique manque d'Union, par Christian Lequesne (3 juillet 2011)
L'Espagne après la Grèce ?, par Jacques Adda (mai 2010)
L'élan brisé du Portugal, par Jacques Adda (juin 2011)

 

Les scénarios de sortie de crise

L'inflation contre la dette, par Denis Clerc (9 août 2011)
Euro : les dirigeants français doivent prendre leurs responsabilités, par Guillaume Duval (13 juillet 2011)
Il faut que l'Allemagne paie. Et la France aussi., par Denis Clerc (13 juillet 2011)
Alléger la dette grecque : les 3 scénarios, par Christian Chavagneux (18 mai 2011)

Dettes publiques : qui doit payer ?, par Guillaume Duval (mai 2011)

Comment sortir de la crise des dettes souveraines ? (mai 2011)
Le mistigri européen, par Guillaume Duval (mai 2011)
L'Europe n'a pas tiré les leçons de la crise, entretien avec Jérôme Creel (février 2011)
« L'Europe a un problème politique, pas économique », entretien avec Jean-Paul Fitoussi (février 2011)
Faudrait-il renoncer à l'euro ?, par Olivier Lacoste (février 2011)
Pourquoi la crise va durer, par Xavier Timbeau (février 2011)

 

 

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10 août 2011

Crise : l'occasion ratée de 2008



- Revoir ou relire Lordon
sur les économistes ultra-libéraux 
qui viennent parader et monopolisent les caméras. L'un d'eux conseillait (sans rire) aux petits porteurs de se précipiter et d'acheter en ce moment ...
http://clioweb.free.fr/debats/lordon.htm (dont un Arrêt sur images de juillet 2009)


- Crise: l'occasion ratée de 2008
Martine Orange, Médiapart, 07/08/2011
Un article long (18 000 caractères) et très intéressant
http://www.mediapart.fr/article/offert/ffc26e1b52849e8d79699a0286859d0f

Martine Orange cite The Observer :
« Les gouvernements auraient dû imposer une supervision adulte sur ce qui n'est, pour de nombreux acteurs financiers, rien de plus qu'un jeu sophistiqué de poker. Mais les gouvernements ont perdu la croyance dans le pouvoir public et dans leur capacité à agir. Ils n'ont  pas le moindre repère sur ce qu'ils devraient faire. A défaut, ils s'agenouillent devant la prétendue sagesse supérieure des marchés et se retirent dans le confort moral, en affirmant que la meilleure et la seule chose à faire est d'équilibrer les finances - précisément la plus mauvaise chose à faire dans la tourmente de la crise financière ». 

« Too big to fail, les banques ont acquis le droit d'un chantage permanent sur les gouvernements et un droit de tirage sans limite sur les finances publiques. Au nom, bien sûr, de la garantie des déposants, comme le petit porteur servant d'alibi à un marché boursier qui l'a depuis longtemps exclu ».  

Parmi les politiques à mener, elle suggère de :
- Casser la spéculation. Celle-ci ressemble désormais à une nuée de criquets en Afrique, dévastant tout sur leur passage et ne laissant derrière eux que misère et désolation

- Changer le statut de la BCE

- Liquider peu à peu les déréglements du système financier

« Des solutions existent donc.
Mais elles sont si loin des dogmes (ultra-libéraux) et des a-priori des responsables politiques ».


- Qui sont les spéculateurs ? - Xavier de la Vega - Sciences Humaines
fonds de pension, hedge funds, fonds souverains, banques, assurance...
http://www.scienceshumaines.com/qui-sont-les-speculateurs_fr_26412.html

 

- La zone euro malade d'elle-même - Les économistes atterrés.
http://atterres.org/?q=la-zone-euro-malade-delle-même
http://atterres.org/

- La dette publique de la France ?
1646 milliards d'euros selon Libération et Le Monde d'aujourd'hui. 
En 2007, un
candidat stigmatisait fortement les 1000 milliards d'euros de la dette chiraquienne ...
Depuis, les cadeaux fiscaux en tous genres, le sauvetage des banques privées en 2008 ont alourdi la dette de l'Etat.

fr-deficit

Dette publique, déficit public : la situation de la France - Le Monde économie.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/08/10/


Pécresse : s'il faut faire davantage d'efforts, nous ferons davantage d'efforts ...
VP fera des efforts
ou Nous tous
paierons les pots cassés d'une politique délibérément au service d'une minorité ? 


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26 juillet 2011

Mettre les Etats à l'abri des marchés

Mettre les Etats à l'abri des marchés - Analyse | Le Monde 25/07/2011
Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d'études à l'EHESS et professeur à l'Ecole d'économie de Paris
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/25/


Pour sortir par le haut de la crise actuelle, PC Hautcoeur propose de « restreindre les champs d'action des marchés » : selon lui, une taxe modeste sur les opérations financières s'impose d'évidence et une véritable lutte contre l'évasion fiscale.

« Toutes ces réformes ne peuvent aujourd'hui être menées avec succès et efficacité qu'au niveau européen, et requièrent d'urgence un véritable ministère européen des finances capable de contrôler les flux financiers entrant et sortant de l'Union, d'harmoniser les fiscalités et de coordonner les politiques budgétaires ».

19 octobre 2010

A quoi sert l'histoire ?

La question a été posée en 2009-2010 par Emmanuel Laurentin, chaque vendredi, aux invités de la Fabrique de l'histoire. Un ouvrage publié par les éditions Bayard regroupe les transcriptions des réponses, souvent volontairement décalées, d'une quarantaine d'historiens et d'historiennes. Le web aurait permis de laisser ces interventions de 4 mn 30 durablement en ligne.  Les choix faits par France-Culture ne le permettent pas. Dommage.

Dans sa préface, Emmanuel évoque le sourd regret qui tire en arrière le milieu historien, et sa reconstruction idéalisée des années 1970 quand l’histoire apparaissait comme la discipline reine des sciences sociales, et quand la « nouvelle histoire » bénéficiait de tirages exceptionnels, avec le soutien des médias de masse.

Gérard Noiriel, un des absents de cet ouvrage, a analysé la « crise (multiforme) de l’histoire ». En 1996, il appelait à la tenue de vraies controverses entre historiens. La brutalisation en cours (notamment l’évolution récente du recrutement universitaire) ne semble guère propice aux débats rationnels entre historiens, pas plus que la politique suivie depuis 2007.
Lire les notes prises par Michel Lévêque, et sa mention du CR par Garner Guillaume. Sur la «crise de l'histoire». In: Vingtième Siècle. Revue d'histoire. N°59, juillet-septembre 1998. pp. 161-164.
http://lethiboniste.blogspot.com/2006/07/gerard-noiriel-sur-la-crise-de.html
http://www.revue-lebanquet.com/reposoir/pdfs/c_0000146.pdf

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Extraits de l'ouvrage

La réponse de Philippe Artières : « A quoi sert l’histoire ? A rester en vie »

Pour Pascal Ory, l'histoire « a servi à justifier les dynasties, puis les nations, puis les impérialismes ». Mais elle n'a, en revanche, « jamais servi à éviter une seule guerre, une seule crise économique (ou) une seule révolution »
(CR de Th Wieder dans Le Monde 15/10/2010).

p 68 - La question est posée à Fabrice d’Almeida, à Berlin, par un vendeur de voitures de luxe qui « projetait sur les autres son sentiment de vacuité » : « Je veux savoir où passent mes impôts »
FdA répond hommage aux morts et sens à donner aux désordres du monde.
Il a rencontré … « des hommes et des femmes qui n’ont aucun doute sur l’utilité de l’histoire. Ils veulent la servir, car ils l’aiment, tout simplement ». Selon lui, « L’histoire est la dernière discipline chevillée au réel… »

Raphaëlle Branche : « L’histoire détache du fatalisme et du sentiment d’irrémédiable. C’est fondamentalement sa manière à elle d’être une force de liberté… »

Régine Robin : « Du roman national à l’invention de soi, des images virtuelles aux simulacres du biographique, l’histoire dans sa traque de vérités partielles reste malgré tout le grand garde-fou de notre époque ».

Claire Zalc : « L’histoire répond aux grandes questions, par de petites histoires, des histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui disent bien mieux que les grands mots la diversité des trajectoires et la force des persécutions… »

André Burgière : « Raul Hillberg, Jean-Louis Flandrin et d’autres pionniers audacieux n’ont pas simplement inventé des sujets, ouvert des pistes nouvelles. Ils ont approfondi notre connaissance de l’homme. En nous arrachant à nos certitudes, ils ont renforcé notre capacité à critiquer l’ordre du monde. C’est à cela que doit servir l’histoire ».

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La question est contestée par ceux qui citent Lucien Febvre : « Une histoire qui sert est une histoire serve » (1919).

Claire Lemercier : « Je sais bien qu’il n’y a pas de leçons de l’histoire, mais je sais aussi que si les historiens se taisent, tous les pouvoirs, tous les groupes de pression et tous les Eric Zemmour du monde les tireront à leur place »

Pascal Ory : « La question n’est pas de savoir à quoi sert l’histoire mais à qui…
L’histoire sert à quelques individus, qu’on appellera conventionnellement historiens, à satisfaire une curiosité, dont on sait qu’elle est un vilain défaut, et le hasard fera (ou ne fera pas) que d’autres individus affectés du même défaut, ce qui à un certain stade de propagation le transforme ipso facto en vice y trouveront des réponses à des questions que l’historien ne se sera parfois jamais posées on aura en effet compris que l’historien est le moins intelligent de tous les chercheurs en sciences sociales ».

Patrick Boucheron : Le latin des humanistes italiens faisait la différence entre la vetustas (ce qui est dépassé et hors d’usage) et l’antiquitas, ce passé qui ne passe pas mais demeure … disponible pour vivre l’aujourd’hui
« En ce sens, il n’y a d’histoire que contemporaine... si certains choisissent de se faire médiéviste, c’est pour éclairer ce qui demeure obscur dans ce que nous sommes en train de devenir ».

Quelle histoire ? LG Tin part des préjugés de jeunes filles à l’égard du féminisme… « Au delà du stigmate social qui pèse sur le féminisme en général, on enseigne, dans le meilleur des cas, l’histoire des résultats. On leur a appris que dans sa grande bonté, le général de Gaulle a octroyé le droit de vote aux femmes à la fin de la 2 GM. Or si on leur avait appris l’histoire des processus, elles auraient entendu une toute autre version. Elles auraient appris que après plusieurs décennies de combats acharnés, les mouvements féministes avaient finalement obtenu le droit de vote pour les femmes ».

Annette Wieviorka : « Au-delà des pétitions de principe, ou du travail d’écriture auquel s’adonnent encore avec passion et bonheur ceux dont le métier est de faire de l’histoire, on peut craindre que la question ne se décline bientôt au passé. A quoi servait l’histoire ? »

Claire Soltinel : « Pour être honnête, ce n’est pas une question que je me pose très souvent parce que je fais aussi de l’histoire par plaisir, pour l’immense excitation intellectuelle que donne l’exploration de ces situations singulières, augmentée encore par l’échange d’idées avec mes collègues…pour la facilité avec laquelle ce plaisir se communique aux étudiants…L’histoire est aussi un plaisir d’intelligence, et en cela, elle est en même temps merveilleusement inutile et indispensable… »


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A quoi sert l'histoire, la table ronde de Blois en photos :

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Les historiens présents dans l'ouvrage :

Philippe Artières
Christine Bard
Annette Becker
Patrick Boucheron
Raphaèlle Branche
André Burguière
Joêlte Burnouf
Christophe Charle
Sophie Coeuré
Maryline Crivello
Fabrice d’Almeida
Emmanuel Droit
Ariette Farge
Mathieu Flonneau
Etienne François
Jean-Noël Jeanneney
Patrick Garcia
Claude Gauvard
Sudhir Hazareesingh
Isabelle Heullant-Donnat
Jacques Le Goff
Claire Lemercier
Judith Lyon-Caen
Jean-Clément Martin
Gabriel Martinez Gros
Jean-Luc Mayaud
Philippe Minard
Pap Ndiaye
Nicolas Offenstadt
Pascal Ory
Michelle Perrot
Christophe Prochasson
Régine Robin
Daniel Roche
Henry Rousso
Bénédicte Savoy
Claire Sotinel
Louis-Georges Tin
Sylvie Thénault
Julien Vincent
Danièle Voldman
Annette Wieviorka
Claire Zalc

28 septembre 2010

Migrant Mother

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Florence Thompson, Migrant Mother

 

Migrant Mother, c'est la photographie la plus célèbre de Dorothea Lange et une des plus connues du programme Resettlement Administration (devenue par la suite Farm Security Administration). Cette image, un des 6 clichés de Florence Thompson et de ses enfants réalisés au printemps 1936, est devenue un des symboles de la Grande Dépression aux États-Unis.

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Cette photographie est très documentée sur le web.
Original title: « Destitute peapickers in California, a 32 year old mother of seven children ». La Librairie du Congrès en propose en vidéo un commentaire.
« Look in her Eyes! » Midweek Pictorial (October 17, 1936) permet de repérer un travail de Choi Hyunju

La photo peut être mise en contexte avec les 5 autres clichés du même sujet, grâce à Wikimedia Commons.

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« The Migrant Mother picture was used to represent people other than migrant workers (chassés par le Dust bowl) who need public aid »... « Florence Thompson says she, and many others, lived the life that Steinbeck dramatized (dans les Raisins de la colère) »

Le site d’une Living history Farm en propose une étude de cas, avec un enregistrement vidéo postérieur de Florence Thompson.

L'ensemble des adresses web sont disponibles sur la page Roosevelt et le New Deal

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29 août 2010

Le Parthénon, passé et présent

Nicos Tochanidis, Mary Ioannidou, Charalambos Bourras, Manolis Korres, Tassos Tanoulas…

Le Parthénon, « Le plus parfait poème écrit en pierre sur la surface de la terre » Lamartine en 1832.
C'est dans « Appel d’ère antique à Athènes », un article écrit par Maria Malagardis pour Libération Le Mag. Les trois pages sur les restaurations en cours tombent à pic pour les professeurs d'histoire qui vont bientôt revisiter le programme de seconde, ou le découvrir avec un service de fonctionnaire stagiaire chatel à 18 heures...

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La frise des Panathénées. « C’était une époque où l’homme ose se placer à la hauteur des dieux, le reflet d’une société consciente d’être à son apogée ». Le prochain défi : il faudra réassembler le puzzle des 750 marbres des deux murs intérieurs.

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« Mais redonner vie au passé ne suffit pas à faire oublier le présent, et la crise liée à l’irresponsabilité de certains politiciens. Derrière les effets d’annonce, la réalité est parfois plus ingrate : 1 500 intérimaires travaillent sur le site de l’Acropole. Au mois de juillet, ils se sont mis en grève pendant quelques heures : ils n’étaient plus payés, parfois depuis deux ans dans un pays où le tourisme représente 18 % du PIB ».
En Grèce, le passé est éternel, « et le présent peut toujours attendre …»
http://www.liberation.fr/monde/0101654475-appel-d-ere-antique-a-athenes

Sur Clioweb, les adresses de sites web présentant en noir et blanc ou en couleur des reconstitutions de la frise des Panathénées : http://clioweb.free.fr/dossiers/ancienne/panathenees.htm

Le Parthénon sur Wikipedia en anglais ou en français

 

 

21 août 2010

Frédéric Lordon

- Sur le blog La pompe à phynances (Le Monde diplomatique), articles récents :

26 mai : La dette publique, ou la reconquista des possédants
18 mai : En route vers la Grande Dépression ?
11 mai : Sauver les banques jusqu’à quand ?
  7 mai : Crise, la croisée des chemins
21 avril : La « régulation financière », entre contresens et mauvais vouloir

- Les médias et la crise,
A revisiter, grâce à dailymotion, un arrêt sur images de 2009 passionnant

http://clioweb.free.fr/debats/lordon.htm

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Revue de presse via Netvibes : http://www.netvibes.com/clioweb#Presse

 

19 juillet 2010

Pétrarque : Avoir confiance ?

En qui peut-on avoir confiance ? - Le Monde Opinions
« Déclin des institutions, crise des experts, remise en cause des discours scientifiques : « l'individu démocratique » manifeste une défiance croissante à l'égard des paroles « légitimes ». Il est temps de se demander pourquoi »
Extrait de la leçon inaugurale que prononcera Dominique Schnapper, lundi 19 juillet, à Montpellier, lors de l'ouverture des Rencontres de Pétrarque 2010. A écouter sur France-Culture dans qq semaines.

- « Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable »
2 points de vue sur la nouvelle épreuve des concours :
Pour l'épreuve : Aline Louangvannasy
Contre, et pour une résistance éthique : Angélique Del Rey

- Des bondieuseries gallo-romaines. Pistillus était un grand potier à Autun. L'atelier qui produisait les figurines à succès a été fouillé par l'INRAP. Un détail : Le temps risque de manquer aux archéologues pour atteindre les strates inférieures de la fondation augustéenne, au début du Ier siècle. Le Monde - Planète !

15 mai 2010

Sauver les banques. Jusqu’à quand ?

Crise, la croisée des chemins  par Frédéric Lordon 7 mai 2010 (source : apses)
Il y aurait matière à faire un sort à tous les ahuris qui depuis l’été 2007 ne loupent pas une occasion de se féliciter que « le pire est derrière nous le plus dur est passé la crise est terminée ». On rappellera qu’ils n’en sont jamais qu’à leur troisième tour de piste (automne 2007, printemps 2008, fin 2009) …

L’habileté de la finance privée, il est vrai bien servie par le barnum des éditorialistes et de leurs experts toujours bien accrochés, consiste à faire oublier qu’au commencement était non pas le verbe mais le foutoir spéculatif…
http://blog.mondediplo.net/2010-05-07-Crise-la-croisee-des-chemins

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Renationaliser la dette ?
Frédéric Lordon
Les investisseurs étrangers — au tout premier rang desquels les banques françaises et allemandes— détiennent 70 % de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières, et qui pourrait s’étendre à l’Espagne, à l’Italie ou au Portugal. Il existe pourtant un moyen d’assurer la souveraineté de la délibération politique : renationaliser la dette.
La dette publique japonaise est détenue à plus de 95 % par les épargnants nationaux.
(pas encore en ligne)
http://www.monde-diplomatique.fr/2010/05/LORDON/19137

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- Sauver les banques jusqu’à quand ?
Frédéric Lordon, mardi 11 mai 2010,

Le « plan de stabilisation », ou les risques du {bootstrapping}
Sauver la Grèce… ou sauver les banques ?
L'absence de mécanisme de restructuration des dettes souveraines
L'incernable point d'illiquidité bancaire
Jusqu'où faire perdre les banques ?
La capture privée du bien commun de la stabilité financière
Déprivatiser le secteur bancaire

http://blog.mondediplo.net/2010-05-11-Sauver-les-banques-jusqu-a-quand

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Frédéric Lordon, choix d'articles disponibles sur le web

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- Jacques Généreux L'esprit de Munich a envahi les têtes qui nous gouvernent (source : PJ)
Parlons Net,  le club de la presse web de France Info ( 1 h 04 sur Dailymotion)

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1 000 milliards de dollars pour sauver l’Europe

Christian Chavagneux, Alternatives économiques. 10 mai 2010
En créant un Fonds de stabilisation européen, les leaders européens ont montré ce week-end leur capacité de mobilisation politique pour répondre à la panique et conjurer le risque d'un défaut de paiement. Reste encore à engager des politiques de croissance et à réguler la finance.
http://www.alternatives-economiques.fr/1-000-milliards-de-dollars-pour-sau_fr_art_633_49401.html

20 août 2009

F Lordon, les medias et la crise - 2

L'Arrêt sur images du 15 juillet a connu une suite sous forme d'échange, par blogs interposés,
entre Nicolas Cori et Frédéric Lordon.

La crise financière dans les médias:
pourquoi Frédéric Lordon a stratégiquement tort, parce qu’il a politiquement raison

http://cordonsbourse.blogs.liberation.fr/cori/2009/08/
http://www.facebook.com/nicolascori

La réponse de Frédéric Lordon
http://blog.mondediplo.net/-La-pompe-a-phynance-
http://blog.mondediplo.net/2009-08-17-Critique-des-medias-critique-dans-les-medias

Les 2 semblent partager la même analyse sur le capitalisme financier ;
ils divergent totalement sur la tactique face à la presse et aux médias.
Pour NC, "FL ne va pas dans les médias dominants pour des mauvaises raisons, ce qui a pour effet de voir ses idées peu ou mal reprises, d’avoir très peu d’influence sur le débat politique et aucune sur les politiques publiques".

F Lordon pense que les structures pèsent plus que les hommes; Il met en cause le format (15 secondes pour l'expert, appelé pour certifier l'avis du présentateur du JT ), tout comme l'ont fait avant Noam Choamsky et Pierre Carles.

F Lordon plaide pour une vraie division du travail, avec de médiateurs compétents, capables de faire passer les idées et les travaux des chercheurs, "éventuellement avec les réductions et les approximations" inévitables.
Pour un débat qui ne se limite pas à des affirmations-coups de force sur fond de (fausses) évidences


Extrait de la réponse de Frédéric Lordon :

L’inanité des formats en miettes

... " l’indigence des formats, c’est-à-dire des temps alloués à la parole, et le climat de demi-foire d’empoigne avec interruptions permanentes, conspirent pour rendre absolument impossible de développer un point de vue hétérodoxe, d’emblée privé de tout l’arrière-plan de (fausses) évidences, de cela-va-de-soi (« on ne peut pas augmenter les impôts », « la flexibilité est nécessaire », « comment peut-on envisager le protectionnisme dans une économie mondialisée ») accumulés pendant deux décennies".

"Là où l’expert modal peut se contenter de parler par demi-phrases et de convoquer tout ce fonds d’« évidences » par la mobilisation d’un simple mot, l’outsider hétérodoxe doit entreprendre de construire de zéro des arguments qui ont contre eux tout un sens commun médiatique, et ceci sans la moindre chance ou presque de pouvoir aller au bout et de ne pas être interrompu par l’« impartial animateur », ou par un contradicteur, qui d’une seule remarque laissera le raisonnement en plan, fera bifurquer la discussion vers un tout autre sujet, laissant le pauvre type emberlificoté dans son laborieux développement au milieu du gué et grosjean comme devant – on n’est pas forcé d’aller se mettre dans des situations perdues d’avance ; pour la cause qu’on défend, on aurait même plutôt intérêt à les éviter".

Décrépitude – les pentes fatales de la facilité médiatique

"Et puis il y a la décrépitude intellectuelle. Car il y a pire, parce que plus insidieux, que les déconvenues instantanées de ces expériences nécessairement désastreuses. Au chercheur qui se hasarderait à jouer ce jeu et qui, désirant le jouer avec quelque succès, se plierait aux formats imposés pour y faire entrer son discours, il faut surtout craindre les effets de long terme d’un genre qui ne laisse pas la pensée indemne. Si la misère du format condamne à la pauvreté du discours, réduit à une série de slogans et blindé dans le registre de l’assertorique, c’est-à-dire des affirmations-coups de force, coupées de leurs vrais arguments puisque le temps n’est pas offert à la présentation de ceux-ci, il ne faut surtout pas espérer qu’il n’y aurait là qu’une suite d’inconvénients instantanés sans conséquence sur le reste de l’activité intellectuelle de l’intéressé".

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