Carlo Ginzburg : avocat du diable
Carlo Ginzburg : L’historien est un avocat du diable
Philosophie magazine, 30.05.2018 – article payant - source CH - Aggior -
http://www.philomag.com/les-idees/entretiens/carlo-ginzburg-lhistorien-est-un-avocat-du-diable-27993
C’est l’un des plus grands historiens vivants. Son œuvre, traduite dans le monde entier, éclaire les vies minuscules de la Renaissance, hérétiques ou simples meuniers. Pour reconstituer le puzzle de leur existence, ce fils d’intellectuels antifascistes italiens se mue en véritable détective. Et comme tout bon enquêteur, il endosse aussi bien le point de vue de la sorcière que celui de l’inquisiteur. Avec, toujours, le doute comme arme et la quête de preuves comme horizon
extraits :
« Toute histoire est histoire contemporaine »
« L’historien réactive le passé en lui posant ses questions ».
« La microghistoire est liée à un cas singulier, individuel à partir duquel on pose un certain nombre de questions. Elle ne se définit pas par la petitesse de l’objet – d’ailleurs qu’est-ce qu’un petit objet pour un historien ? - mais par l’outil qui le grossit ».
« Où se trouve la différence entre histoire et mémoire(s) ? Elle est du côté de la preuve. L’historien n’a pas pour fonction de poursuivre les crimes du passé, comme s’il était un procureur ou un justicier. Mais il peut les reconstituer, preuves à l’appui »
rappels :
publications :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Ginzburg
sur ce blog :
Carlo Ginzburg, « L’historien et l’avocat du diable » Genèses 2003-4 et 2004/1
http://clioweb.canalblog.com/tag/ginzburg
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