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Clioweb, le blog
7 juin 2016

6 juin 1944 : Fusillés à la prison de Caen

 

 

Fusillés de la prison de Caen, 6 juin 1944


06.06.2016 - 72e D-Day - Cérémonie en mémoire des 87 prisonniers fusillés à Caen
http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-72e-d-day.-ceremonie-en-memoire-des-87-prisonniers-fusilles-a-caen



fusilles-caen-44

Une liste des 87 fusillés dont les corps n'ont pas été localisés à ce jour
http://tinyurl.com/fusilles1944-Caen

http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=14118&dpt=14&idsource=38454&table=bp06
http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=38454

 

 

Montchamp-060644



15 noms figurent sur le monument de Montchamp

dont Henri Morel, arrêté le 31/05/44 à la suite d'une enquête de routine concernant son commis Camille LAMOUREUX, interné à la prison de Caen comme otage - fusillé dans la cour de la prison - Domicilié à Montchamp, marié deux enfants, agriculteur, marchand de chevaux et maire du village.
Dans une commune voisine, un collaborateur notoire n'a pas survécu à la Libération.

AUVRAY Roger
* BIZÉ René Gaston Henry Auguste
CAULET François
* LAIR Alexis
* LAIR Gustave Henry
* LAMOUREUX Camille Marcel Louis
* LE FOLL Olivier Marie
LEPETIT Camille
LOSLIER René Félix Alexis Georges
MADORET Georges
MÉNOCHET Pierre
* MONSION Jean
* MOREL Henri
* VINCENT Marcel Albert
(il manque un nom à cette liste)

rappel : délation et dénonciations pendant la 2GM :
http://clioweb.canalblog.com/archives/2011/04/24/20967771.html

 

 

postel-legoff

Yves Le Goff et Roland Postel font partie des fusillés.
Ils appartenaient au réseau Arc-en-Ciel
http://www.onac-vg.fr/files/uploads/deux-resistants-de-la-prefecture-du-calvados.pdf 

 
NB : Ouest-France 5 juin 2019 :

Que sont devenus les corps des résistants fusillés
à la prison de Caen, au matin du 6 juin 1944 ?

« Le brouillard épais entourant le mystère
des fusillés tient du décret « Nuit et Brouillard .
75 ans après, les historiens parlent encore
d’ « holocauste ». Et pour cause.
Nuit et Brouillard est une directive censée
ne laisser aucune trace. Pas même un matricule ».

quand la presse écrit et réécrit l'Histoire... :-)

 fusilles44

Juin 1944 - Alarme sur les prisons de France - Témoignage chrétien n° 12 - TDC
http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/fusilles.htm
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Commentaires
F
Aucune réponse à ce mystère n'est satisfaisante. Les directives scélérates Nacht un Nebel ont ici pleinement joué leur rôle, à savoir faire disparaître ces martyrs sans qu'on sache ce qu'il est advenu de leurs dépouilles.<br /> <br /> Les témoignages sur lesquels on s'appuie le plus souvent, depuis tout ce temps émanent de deux jeunes survivants, requis pour accomplir la sinistre besogne d'exhumation des corps se contredisent et n'ont pas été menés dans les formes. Les premiers datent d'octobre 1944 alors que ces deux jeunes étaient en prison ainsi que l'attestent les rapports. C'était des jeunes résistants dit-on. Deux jeunes résistants encore en prison en octobre 44 ? A qui veut-on faire croire cela ? Et pourquoi ne se sont-ils pas précipités pour dire aux Résistants et/ou Alliés dès la Libération de la Normandie pour déclarer ce qu'on leur avait fait faire ? En plus on les interroge de concert alors qu'il aurait fallu les interroger séparément pour pouvoir comparer les deux déclarations. L'un a ainsi déclaré que les corps avaient été dénudés pour dire ensuite 20 ans plus tard le contraire. L'autre indique d'autre-part qu'il a remarqué qu'un corps portait des chaussons à carreaux rouges. Les nazis auraient donc pris le soin d'enlever les vêtements aux cadavres mais auraient laissé les chaussons à l'un d'entre-eux. Invraisemblable !! Encore plus invraisemblable : les jeunes requis à cette horrible tâche auraient tous été passés par les armes à l'issue de leur terrible besogne, mais eux auraient eu la vie sauve grâce à de l'eczéma sur leurs mains qui aurait incité les Allemands à les envoyer ce faire soigner dans un hôpital ! Ainsi les bourreaux auraient condamné les biens-portants et auraient laissé la vie sauve aux malades. Et pourtant les plus grands historiens donnent crédit à cette version des faits !!!!<br /> <br /> Je pense, quant à moi, que ces deux témoins sont de fieffés menteurs et n'étaient que des jeunes collabos qui avaient tout intérêt à se faire oublier. Ils n'ont d'ailleurs à ma connaissance jamais réclamé la moindre appartenance à un mouvement, ni prétendu à une médaille quelconque. Celui qui a témoigné le plus longtemps ne semble d'ailleurs pas avoir participé au transport des corps car il dit ne rien avoir vu du trajet assis dans le fond du camion. Comment pouvait-il d'ailleurs être dans cette position dans une benne chargée de cadavres enroulés dans une couverture? Tout cela n'a aucun sens et comment un commissaire de police, spécialiste soi-disant des questions concernant les crimes nazis peut-il accorder foi à de telles invraisemblables assertions? On fait venir des jeunes pour déterrer des cadavres et ils ne participent pas au déchargement ? allons, allons. <br /> <br /> Les destinations ensuite : aux environs de Rouen ? impossible trop loin. Par contre que ce soit leurs vêtements (pas ceux qu'ils avaient sur eux car ils n'ont certainement pas été déshabillés) et objets personnels récupérés dans leur cellule qui y furent brûlés par la suite n'est pas impossible. On a retrouvé des alliances et quelques débris, mais là aussi aune étude sérieuse n'a été entreprise.<br /> <br /> Aux alentours de Carpiquet ou de St Manvieu : improbable. Les combats faisaient rage dans ce secteur à cette époque et le Général Hausser, chef des divisions blindées allemandes se préparait à mener une contre-offensive à cette date; Il n'aurait certainement pas laissé des camions, dont un civil, à travers la nature au risque de déchaîner les tirs alliés sur ses positions. Vers Falaise ? Difficilement croyable, la traversée de l'Orne étant des plus périlleuses. Plus de ponts intacts et réservés encore une fois aux Allemands. Le pont des Grieux ? du côté de la Suisse Normande ? Qui pourrait croire que des pancartes annonçant un pont dont personne ne connait le nom soit encore en place ? et puis c'est trop loin. Un des fameux "résistants" cités plus haut, a dit qu'il se souvenait d'un pont : ainsi il se souviendrait de ce pont mais pas de celui qu'il aurait du nécessairement emprunter pour traverser l'Orne avec toutes les difficultés qu'on imagine ?<br /> <br /> Pourquoi ne pas croire ce brave gardien de prison qui a vu circuler ces camions rue de Bayeux et emprunter la rue Guillaume pour s'engager naturellement rue Saint Manvieu. Le temps de rotation relevé par les témoins pour se débarrasser de leur sinistre chargement permettait d'aller par exemple vers le tas d'ordures (maintenant Colline aux Oiseaux) (c'est terrible de dire cela et je ne le fais pas sans peine). Ce territoire était relativement tranquille et était protégé par un cordon militaire allemand encore QG (Là où est situé maintenant le mémorial). L'amoncellement de détritus sans cesse remué aurait recouvert rapidement ces corps enveloppés dans des couvertures (ce qui était le cas car on retrouve cette affirmation dans plusieurs témoignages. Comment faire autrement d'ailleurs car nombre d'entre-eux devaient être dans un état de décomposition avancé). Pourquoi pas non plus dans la fosse commune d'un des deux cimetières au nord de Caen (St Gabriel ou Clémenceau) mais je n'y crois pas beaucoup car ces cimetières étaient hélas alors très fréquentés et il y avait des gardiens logés.<br /> <br /> Voilà le fruit de mes cogitations. Je ne prétends pas avoir raison mais mes réserves sont en tout cas exactes car je possède tous les rapports dont je fais état et dans lesquels figurent toutes les invraisemblances et contradictions que je cite.<br /> <br /> Bonne lecture
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