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25 mai 2016

Fabrique : François Hollande et l'Histoire

 

hollande-fabrique


Le président de la République François Hollande sur France Culture.
E. Laurentin, La Fabrique de l'Histoire 24.05.2016
http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/francois-hollande-et-limaginaire-historique

Twitter : http://twitter.com/FranceCulture 24 mai


Hollande : « Président, nous ne faisons pas que rappeler l’histoire. Nous la faisons »
Le Monde 24.05.2016
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/24/president-nous-ne-faisons-pas-que-rappeler-l-histoire-nous-la-faisons_4925224_823448.html


Hollande: «aujourd’hui, je suis dans l’Histoire» AFP - Libération 24.05.2016
http://www.liberation.fr/france/2016/05/24/hollande-aujourd-hui-je-suis-dans-l-histoire_1454774

Sous l'histoire, les messages très politiques de Hollande
Par Laure Bretton - Libération 24.05.2016
http://www.liberation.fr/france/2016/05/24/sous-l-histoire-les-messages-tres-politiques-de-hollande_1454784


Hollande : « Aujourd’hui, je suis dans l’Histoire » - L’Express
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/hollande-aujourd-hui-je-suis-dans-l-histoire_1795093.html


« Je suis dans l'Histoire »
« Guerre d'Algérie : Hollande admet que le 19 mars marque «le début des massacres »
Arthur Berdah Le Figaro  24.05.2016
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/05/24/

 

L'entretien résumé sur Twitter par France-Culture
http://twitter.com/FranceCulture  24 mai 2016
http://www.franceculture.fr/histoire/entretien-avec-francois-hollande-les-principaux-extraits

"J'ai pris conscience du caractère tragique de l'Histoire (...) j'ai constaté que la tragédie venait s'installer dans le récit" #directPR
"Je savais qu’à tout moment, le pire pouvait surgir, et il a surgi." @fhollande #DirectPR
"Je pense à la guerre en Syrie, en Irak, [...] au Mali. Et au terrorisme qui nous a frappés."
"Ce qui fait la responsabilité du chef de l’Etat, c’est de pouvoir être prêt à saisir l’inattendu."
"L'inattendu ce n'est jamais l'incompréhensible, c'est qu'il y a un moment une catastrophe, un acte terroriste (...)"
"Je suis né en 1954 donc j'ai connu la guerre froide, l'affrontement des blocs, aujourd'hui il ne s'agit plus de cela"
"Aujourd'hui nous sommes en face de guerres où c'est la question de l'Islam, de l'affrontement chiite-sunnite (...)"
"Le califat n’a pas été choisi au hasard par Daech. C’est une référence qui existait et dont ils ont voulu s’emparer."
"Il s’agissait de le faire revivre. Ils sont conscients que l’Histoire a un rôle..."
"... Qu’il y a des mots, des souvenirs, aujourd’hui disparus, et qu’il s’agit de s’approprier."
"On ne peut pas isoler la Recherche, l'Université, de l'action au plus haut niveau (...) dans les Etats"
"Ce qu'il s'est passé après la Seconde Guerre mondiale c'est l'inviolabilité des frontières issues de la colonisation"
"Ce que veut faire Daech c'est de ne plus considérer les frontières, c'est de considérer simplement les appartenances"
"Pour qu'une mémoire soit réconciliée, il faut qu'elle soit connue"
"Ce qu'avait voulu le Général de Gaulle c'était de ne pas exhumer trop ce passé pour que nous puissions vivre ensemble
"Autour de la guerre d’Algérie, il y a des mémoires. Je ne vais parler que des mémoires françaises."
"Il y a aussi une mémoire algérienne qui est parfaitement regardée comme, hélas, douloureuse aussi."
"Les mémoires françaises sont multiples : il y a les Français qui vivaient en Algérie et qui sont revenus, les pieds noirs..."
"ceux qui y ont fait leur service militaire et ceux qui ont participé d’une autre façon à la guerre d’Algérie, au FLN notamment."
"Ce que j’ai voulu, c’est que l’on puisse réconcilier toutes ces mémoires"
"Que nous puissions, à travers cette reconnaissance, vivre pleinement ensemble."
"La réparation elle est symbolique, mais pour beaucoup, elle est matérielle"
"Je suis pour qu'il y ait de la part de la France une vraie compréhension de ce qu'elle est, d'où elle vient"

"Je dois faire en sorte que l'Histoire puisse reconnaître les blessures mais ne pas blesser davantage"
"Dans le contexte mondialisé, la France est une idée qui reste pour beaucoup de peuples mobilisatrice"

"Je ne suis pas pour une conception de l'Histoire ou de la mémoire qui viendrait attiser les divisions".
"Pour ces peuples la France est d'abord une idée émancipatrice, une idée de l'émancipation des peuples, de la liberté"
"La patrie c'est ce qui va au-delà même de nos frontières, qui permet de s'adresser au monde, l'appartenance commune"
"Le nationalisme, Jaurès, l'avait écrit, c'est étroit, replié, revanchard, souvent agressif"
"La patrie c'est ce pourquoi aussi les révolutionnaires se sont levés, c'est Valmy"
"Henri IV est une grande figure de pacification, de réconciliation, et peut-être à tort ou à raison de prospérité"
"Je me suis attaché à l'Histoire contemporaine car c'est cette République là qui se poursuit encore aujourd'hui"
"La République n'est pas achevée, l'histoire continue."
"Je n'ai pas une conception de l'Histoire figée, mythifiée"
"Ce qui est nécessaire c'est de comprendre que ce que nous n'avons pas encore réussi peut être encore à notre portée"
"C'est la question que je me pose aujourd'hui : qu'aurais-je pu faire de différent ?"
"Il y a une responsabilité historique"
"L'Histoire n'est pas écrite par je ne sais quel Dieu malin qui voudrait qu'il y ait une espèce de fatalité"
"Notre système médiatique est un système fondé sur le traitement de l'actualité, sans grandes références historiques"
"Nous sommes dans un jour où il y a des conflits, des occupations. Nous ne sommes pas dans les circonstances de mai 68"
"Mai 68 est beaucoup plus en lien avec Juin 36... là on est dans un conflit assez traditionnel"
"Aujourd'hui le blocage est fondé par une stratégie portée par une minorité."
"Il y a l'impression que l'on donne de manière fugace, volatile dans l'actualité du jour,  ce qui est dans l'écume"
"Ce qui m'habite c'est ce que j'aurais laissé comme trace, ce qu'un autre n'aurait pas pu faire et que j'ai accompli"
"Nous faisons l'histoire, nous ne la racontons pas. Je fais l'histoire. Le Français fait sa propre histoire."

"Un homme politique décrié, repoussé, Churchill, Clémenceau, peut devenir un héros"
"Il ne faut pas être écrasé par l'histoire, par les personnalités, les grands hommes, les grandes femmes."

"La France est un des pays où l'Histoire peut se faire, il n'y a pas beaucoup de nations qui peuvent se dire ça"
"1984, c'est une rencontre inédite qui se produit : c'est la première fois qu'un chancelier allemand vient à Verdun."
"Le geste de Mitterrand avec Helmut Kohl, la main qui se trouve, c'est le symbole de la réconciliation."
"Ce que nous avons à faire avec Angela Merkel c'est de faire que nous soyons dans la relance de l'idéal européen"
"Ce qui est attendu de nous c'est de parler, de dire ensemble ce que nous voulons faire pour l'Europe."
"L'Europe est atteinte par le mal du populisme, on l'a encore vu ces derniers jours en Autriche"

"On voit aussi une Europe qui a eu énormément de difficultés face à la crise des réfugiés"
"On voit une Europe qui ne sait pas exactement se situer par rapport à sa protection, sa défense et sa sécurité"
"Eh bien c'est cette Europe qui doit être protectrice pour les peuples"

 

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