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11 novembre 2009

Blanche Maupas

- Ce soir France 2 diffuse à 20 h 35 un téléfilm d'Alain Moreau avec Romane Bohringer dans le rôle de Blanche Maupas.
Extrait de reportage sur les conditions du tournage du téléfilm (Dailymotion)

La veuve de Théophile, un instituteur fusillé en même temps que trois autres caporaux, le 17 mars 1915 a mis toute sa vie, toute son énergie au service de la réhabilitation de ces hommes. Elle s'est heurtée pendant vingt ans à la pesanteur de la justice militaire et  à certaines pathologies du nationalisme.

Télérama parle de réalisation classique : "il semblerait que face à ce destin exceptionnel les créateurs aient préféré jouer la carte de la modestie académique".
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Alain Moreau est un des auteurs de l'excellent documentaire
sur " Les fusillés de la Grande Guerre ".
( L'information a été ajoutée sur Wikipédia par l'auteur du site http://moulindelangladure.typepad.fr/

blanche

Blanche Maupas (1883-1962)

theophile

Théophile Maupas (1874-1915)

- Théophile Maupas et les caporaux de Souain :
    http://clioweb.free.fr/dossiers/14-18/souain.htm

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- Photos prises au cimetière de Sartilly (50) le 11 novembre 2009.
     http://picasaweb.google.com/clioweb2/Maupas112009#

A Sartilly, Blanche a fait ré-inhumer Théophile en 1923,
et ériger en 1925 une tombe-monument aux quatre caporaux.
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sarti1

 

sarti2

 

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- Suippes (JP Husson, Histoire et Mémoire des 2 GM )

 

suippes4

 

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En 1933, Blanche Maupas a publié Le Fusillé

Le 3 mars 1934, la Cour spéciale de justice a donné un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain.

Le web connaît un général Réveilhac (sans doute le général Mireau des Sentiers de la Gloire, le film de Stanley Kubrick)
 

- La réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 :
la LDH demande une commission indépendante (source : Gilles Manceron)
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3582

 

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11 novembre 2009

L'Ecole n'enseigne pas...

" L'école n'enseigne pas à être français " (Elisabeth Levy dans le pseudo débat sur l'identité nationale chez Calvi)
" L'école n'apprend pas à voir " (Pierre Rosenberg)

A écouter les habitués des micros et des caméras, le prof d'histoire n'enseigne pas (ou si mal...) :
- L'histoire de la Résistance (Adler dans Les Matins 11/11)
- La (vraie) géographie (Lussault, Gentelle...)
- La Grande Guerre comme brutalisation européenne consentie
- L'apport positif de la présence française (loi de 2005)
- L'histoire de l'indépendance algérienne
- L'histoire sainte (le "sens" selon les cléricaux)
- La construction européenne
- L'histoire des femmes et du genre
- L'histoire du droit...
à vous de compléter la liste, en fonction de l'actualité...

Bien sûr, il n'est pas question de nier les problèmes rencontrés dans les classes. Il y aurait beaucoup à dire sur l'histoire enseignée, sur les contraintes imposées par l'institution, sur le contexte social et culturel. Le temps passé en classe, les méthodes utilisées, la part de ce qui a été assimilé ou oublié trop rapidement pourraient nourrir une réflexion approfondie... A condition de ne pas fantasmer sur une école inaccessible, à condition de refuser le simplisme et les approches partisanes.

Mais l'histoire enseigne 2 questions simples : qui parle ? de quel point de vue ?
Sur cette réalité, comme sur d'autres, les médias adorent colporter des contre-vérités. Passons sur ceux qui règlent quelques comptes avec leur passé scolaire. Passons aussi sur l'exploitation complaisante de la nostalgie (le bon vieux temps, la tradition inventée) dans des micro-trottoirs réalisés à la va-vite.

Deux éléments sont plus préocuppants : le format médiatique, l'instrumentalisation politique.
Depuis Chomsky, nous savons qu'asséner un jugement simpliste et conformiste est immédiatement rentable. Détruire prend 3 secondes, diagnostiquer, argumenter, explorer des pistes, cela peut occuper de longues minutes, beaucoup trop pour les médias dominants...
Ces vitupérations oublient généralement la réalité et le sens de la nuance (tous les ... sont des...). Elles relaient depuis plusieurs années les lamentations des déclinistes, écoutées avec empressement par ceux qui avancent en âge et/ou sont effrayés par les mutations en cours. Cette lecture décliniste vous laisse peut-être de marbre. Pourtant, ne fait-elle pas partie d'une stratégie politicienne ? Quand en 2007, on fait dire à NS : " Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance", à qui s'adressait l'auteur de ce propos ? A son propre camp politique ? Pourquoi aucune des organisations responsables n'a exigé un démenti officiel d'une telle stigmatisation de notre engagement professionnel ?

Encore récemment, un conseiller du prince a insulté les profs d'histoire, par manoeuvre politicienne beaucoup plus que par souci de la vérité historique.

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En ce moment Caroline Broué est aux commandes des Matins.
Nicolas Offenstadt était son invité ce mercredi.
L'écouter vers la 45e minute et après 1 h 22 pour ses analyses et pour les postures de ses interlocuteurs.

Vers 1 h 43, il dit la difficulté d'un prof d'histoire face à au rouleau compresseur médiatique et à la mise en spectacle d'une histoire décontextualisée et instrumentalisée.

1 h 44 : Adler (qui joue à contre-emploi) veut le "faire grimper au rideau" "parce que cela va développer le débat" : " Est-ce que ce n'est pas que les enseignants n'ont pas envie d'enseigner la Résistance ?  Ils en sont incapables... on baigne dans une koiné trotskyste..."

"Vous n'avez jamais mis les pieds dans une classe pour dire des choses pareilles !!!"
"La Résistance ? Elle est enseignée, elle est dans tous les programmes, elle est dans les classes, elle est dans les manuels, elle est dans le Concours de la Résistance..."
Nicolas Offenstadt demande de distinguer deux choses :
1 / La place de la Résistance dans l'espace public et ses mises en cause. "Là,je vous suivrai sans doute sur beaucoup de points" dit-il.
2 / Je ne suis pas d'accord avec votre accusation : les enseignants ne sont pas partie prenante de cette déconstruction.
Faire croire que les enseignants ne font pas leur travail, c'est une vraie duperie. C'est ce qui a scandalisé les profs : on se foutait d'eux et de leur travail pour leur imposer, au service du pouvoir en place, une liturgie totalement a-historique.

à écouter ou réécouter :
http://tinyurl.com/matins-offenstadt
ou en mp3
http://tinyurl.com/matins-1111-mp3

Excellente écoute...
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10 novembre 2009

L'Ecole des chartes sur le web

Présentation par Elisabeth Parinet :

Le site de l’École des chartes (http://www.enc.sorbonne.fr) dont les enseignements sont entièrement consacrés aux sciences auxiliaires de l’histoire, offre des instruments de travail et des ressources utiles à tous ceux qu’intéresse l’histoire.

Sous la rubrique Thélème, ils trouveront un ensemble de dossiers constitués à partir de la vaste collection de fac-similés conservés à l’École. Il propose livres et documents, du Ve au XVe siècle, religieux et profanes, en latin, français ou occitan. Les textes ont été numérisés en mode image+ texte. Le lecteur pourra en obtenir la transcription (en passant simplement la souris sur le texte), la traduction et le commentaire paléographique et/ou diplomatique. Des textes aussi divers et rares qu’une page d’une Bible glosée du XIIe siècle ou une édition de la Conjuration de Catilina de 1467 (Salluste, De conjuratione Catilinae), un diplôme de Philippe Auguste ou un acte épiscopal  amiénois de 1199, deviennent simples d’accès.

Sous la rubrique Elec, on trouvera un ensemble composé :
- d’éditions électroniques : cartulaires d’Ile de France (dont le cartulaire blanc de Saint-Denis), l’édit de Nantes et ses antécédents (1562-1598)…
-  de bases de données : collection d’estampes de la Bibliothèque de l’École dont certaines sont reproduites, catalogues de ventes de livres modernes conservés dans les bibliothèques parisiennes…
- d’outils de travail : le Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle et du début du XXe,  le célèbre dictionnaire du français médiéval de Charles Du Cange, diverses bibliographies …

Enfin, dans la rubrique Histoire du livre, outre des catalogues d’éditeurs ou de collections reconstitués et commentés, on trouvera bibliographies d’histoire du livre et d’histoire de la bande dessinée, ainsi que des ressources pour identifier titres, éditeurs et auteurs du XVe au XXIe siècle.

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Lire les écritures anciennes : le coin du paléographe
Voir aussi les pages des Archives de Meurthe et Moselle
et ce commentaire : " Les AD de Meurthe et Moselle se dégagent de toute responsabilité si d’aventure, l’un ou l’autre des lecteurs s’essayaient aux remèdes du XVIIIème siècle pour venir à bout de la grippe saisonnière."
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Online Paleography Tutorials, dont celui des National Archives
http://www.folger.edu/html/folger_institute/mm/EResources.html
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Menestrel, Reti Medievali, Pecia, Médiévizmes, Tabularia, LPC d'Anatole (Tours) - RA Picardie les médiévistes sont aussi plus ou moins régulièrement sur le web
http://clioweb.free.fr/peda/1hist.htm#medievale
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22/11/2009 : La revue Historiens & Géographes  (n° 408) publie  un entretien  avec  Jacques  Berlioz, le directeur de l'Ecole  nationale des  chartes.
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9 novembre 2009

Géographes 39-45

Le 31 octobre, le labo EHGO a organisé une journée d'études
« Géographes et Géographie française à l'épreuve de la seconde guerre mondiale »

Lire une synthèse personnelle au format pdf :
http://clioweb.free.fr/colloques/geog39-45.pdf

Photos de la journée EHGO (31/10/2009)

Rappel : Les géographes à l'aune de Vichy (Agrégation, Revues)

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gottmann

Jean Gottmann

gachon
Lucien Gachon

deffontaines

Pierre Deffontaines

Dans cette page de l'Association des Géographes Espagnols
plusieurs photos de géographes français :
Albert Demangeon (1872-1940)
Emmanuel de Martonne (1873-1955)
Raoul Blanchard (1877-1965)
Maximilien Sorre (1880-1962)
Daniel Faucher (1882-1970)
André Cholley (1886-1969)
Pierre Gourou (1900-1999)

Les autres écoles sont aussi présentes dans ce site web.

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9 novembre 2009

Peter Leibing

leibing

source : http://www.videofact.com/cold_war/berlin/berlin43e_2.htm
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un entretien de 2001 avec Peter Leibing (source Wikipedia)


Le 15 août 1961, le soldat est-allemand Conrad Schumann saute par dessus les barbelés. Peter Leibing, qui observait les lieux prend un cliché historique de cette évasion. La photo paraît dans Bild et devient une des photos les plus célèbres de la guerre froide. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conrad_Schumann

L'article Conrad Schumann dans la version en anglais de Wikipedia :
" On 15 August 1961 he found himself, aged 19, guarding the Berlin Wall, then in its third day of construction, at the corner of Ruppiner Straße and Bernauer Straße. At that stage of construction, the Berlin Wall was only a low barbed wire fence. As the people on the Western side shouted Komm rüber! ("come over"), Schumann jumped the barbed wire and was driven away at high speeds by a waiting West Berlin police car. "

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Où étiez-vous le 9 novembre 1989 ?
A Berlin ?
Libération - Politiques

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20 plus tard, les murs-frontières prolifèrent
" Ces vingt dernières années, des dizaines de murs se sont construits ou sont prévus par des Etats-nations "

" Les objectifs de ces murs varient. Il s’agit, selon les cas, de faire barrage : aux pauvres, à la main-d’œuvre, aux demandeurs d’asile ; au trafic de drogue, d’armes et autres ; aux importations illégales ; au terrorisme ; aux mélanges ethniques ou religieux ; à la paix et à des modèles politiques nouveaux."

Ces murs dévoilent " le déclin de la souveraineté nationale ainsi que l’émergence de formes de violence et de forces d’opposition nouvelles "

Wendy Brown (Berkeley) - Libération Rebonds

 

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8 novembre 2009

Les éditeurs et Gougol

Numérisation : le branle-bas des éditeurs contre Google

Après l'article de Roger Chartier (Le Monde 26/10/2009),
http://clioweb.canalblog.com/archives/2009/10/index.html

Maxime Robin traite dans Marianne du rapport des éditeurs français à Google.
"Pas de place pour la nuance" dans une campagne très vigoureuse. Il souligne l'écart entre les discours et la réalité. (un thème évoqué aussi à l'IMEC)

Il rappelle que le monde de l'édition, en France, est fortement concentré, à une autre échelle : " une demi-douzaine de maisons (Hachette, Editis, Gallimard) distribuent les ouvrages et exercent un contrôle serré et lucratif sur toute la chaîne ".

Le Centre National des Livres aurait voulu regrouper tous les acteurs sous la bannière de Gallica. Mais chacun des grands veut disposer de sa propre plateforme de distribution d'e-books. Et certains indépendants voient l'arrivée de Google comme une opportunité : " donner à lire sur internet n'est pas incompatible avec notre job : vendre des livres ".

L'arrivée prochaine de l'impression à la demande (10 mn chrono avec l'Expresso Book Machine, 100 000 $ la machine) inquiète beaucoup. Hachette s'est empressé de négocier un contrat avec le fabricant.

Lundi 9 novembre, un juge américain devrait se prononcer sur un accord entre Google et les éditeurs et auteurs américains.
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8 novembre 2009

Qu'est-ce qu'une Nation ?

La conférence faite par Ernest Renan en Sorbonne, le 11 mars 1882
a été scannée par la bibliothèque électronique de Lisieux.
Elle est encore accessible grâce à Web Archive :
L'introduction
Le chapitre 1
Le chapitre 2
Le chapitre 3
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Version Wikisource

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La circulaire Besson est en ligne sur le site de la LDH de Toulon
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?rubrique124

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Plusieurs articles à lire dans Le Monde du 06/11/2009 :
Aux racines de l'identité nationale
C'est une notion qui divise, un concept qui hérisse, par-delà les clivages politiques. Et pourtant, d'un point de vue historique, l'expression est récente, née dans les années 1980, au moment où, selon les historiens, la France se sentait vulnérable et se cherchait un refuge identitaire

Les pièges et arrogances du creuset républicain (Alain Renaut)
De la difficulté française à assumer la diversité

Nation ou nationalisme : la marge étroite
Yann Moulier Boutang

Abordons sans crainte une discussion démocratique et salutaire (Yazid Sabeg)
C'est le meilleur moyen d'éviter dérives, ambiguïtés et régressions

Nicolas Sarkozy veut gêner la gauche ; en réalité, il ébranle la cohésion nationale
Guillaume Bachelay

Pas une seule histoire mais mille, toujours reformulées (JC Kaufmann)

7 novembre 2009

Histoire de l'édition - suite

1989-2009. Vingt ans de recherches sur l’édition et dans l’édition (suite)
http://www.imec-archives.com/  (activités, agenda)
http://www.imec-archives.com/activites_prgm/imec_20091030_381.pdf
(textes de Olivier Bessard-Banquy page 28, de JY Mollier page 31)

Elisabeth Parinet et Jean-Yves Mollier ont souligné l’importance du chemin parcouru par les chercheurs entre 1985 (publication des tomes 3 et 4 de l’histoire de l’édition) et la bibliographie disponible en 2009, aussi bien pour le nombre des études publiées que pour les domaines explorés, du livre à sa conception et à sa réception.
" Faut-il s’en réjouir, ou s’en alarmer ? " a plaisanté un participant.
On peut aussi ajouter la question de l'équilibre entre la nécessité d'une approche globalisante et le risque de cloisonnement lié à des spécialisations inévitables.
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JY Mollier a insisté sur la mise en place d’un réseau de chercheurs (historiens, littéraires, sociologues), avec des colloques internationaux tous les cinq ans (Sherbrooke en mai 2000 - Les mutations du livre et de l'édition dans le monde du XVIIIe au XXe siècle ; Le livre, l'édition et la lecture dans le monde contemporain à Sydney en juillet 2005. le prochain aura lieu en août 2010 à Amsterdam.
Il a bien entendu mentionné le rôle essentiel du centre d’histoire culturelle (SQY).
Il a aussi évoqué la multiplicité des centres d’archives, au delà du cas réussi de l’IMEC installée en province.
La page web de Jean-Yves Mollier :
http://www.chcsc.uvsq.fr/ficheschercheurs/Mollier/Mollier.html

L’histoire de l’édition, du livre et de la lecture en France de la fin du XVIIIeme au début du XXIeme siècle : approche bibliographique ( 1000 titres, 87 pages en pdf)
http://www.chcsc.uvsq.fr/semin/BIBLIOGRAPHIEHistoireeditionoctobre2009.pdf
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Olivier Bessard-Banquy a opposé les discours noirs et négatifs sur le sort du livre (la yaourtisation du livre dit un blog) et un réalité qui est surtout marquée par l’essor d’une édition qui a accompagné le dynamisme de la société : 20 000 titres (vers 1960), 63600 en 2008, 300 M d’exemplaires au milieu des années 1980, 468 M en 2008.
Il a aussi parlé de « grande littérature », et égratigné les bobos qui se contentent de la version poche des œuvres, au mépris de l’importance de la forme du livre.
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Son exposé a porté sur 10 points
L’explosion du nombre des ouvrages
L’accélération de la rotation en librairie
L’édition littéraire s’harmattanise (fabrication rapide)
Les livres se pochisent
Il y a de moins en moins d’éditeurs indépendants
Abandon des collections de textes exigeants au profit des coups éditoriaux
Face à la baisse de la demande, l’édition est le seul secteur qui répondre par l’inflation de l’offre
Il existe une fracture entre les grands éditeurs parisiens et les petits provinciaux
Scission entre la grande littérature (Pierre Michon ?) et la littérature à la mode
Sur le long terme, le sérieux paie davantage que la course au succès médiatique.

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Un malentendu (bulletin Terre Humaine) . "la collection Terre Humaine n'est pas une collection d'ethnologie. Elle voudrait être une collection de littérature. Mais pour  l'intelligentsia de St Germain des Prés, seul un romancier est un écrivain.
Jean Malaurie, invité d'Ali Baddou dans Radio Libre (vers la 66e mn).
Y écouter aussi Claude Levi-Strauss parler de Tristes Tropiques, d'opposition entre les résultats de la recherche et le pittoresque (vers la 57e mn)...
http://www.jean-malaurie.fr/
bulletin 11 Terre humaine
http://transpolair.free.fr/sciences/cea/terre_humaine.htm

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6 novembre 2009

Histoire de l'édition 1989-2009

1989-2009. Vingt ans de recherches sur l’édition et dans l’édition.
http://www.imec-archives.com/  (activités, agenda)
http://www.imec-archives.com/activites_prgm/imec_20091030_381.pdf
(Du papier au numérique, le texte de Françoise Benhamou est page 24)

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qq échos de la seconde journée du colloque de l’IMEC

Ce matin, l'économiste Françoise Benhamou a souligné la part d’incertitude quant au futur numérique de l'édition comme marché :  quels supports vont accompagner (ou supplanter) le livre imprimé ? quelles recettes qui feront le succès de l’économie numérique ?
Selon elle, l’usage simultané de l’imprimé et du numérique risque de durer. Il a plusieurs avantages : il permet de tester de nouvelles techniques, de voir comment les clients (les lecteurs) réagissent.

Elle a aussi souligné le contraste entre la dramatisation médiatique des débats autour de la numérisation et une réalité de l'édition numérique encore très modeste (aujourd’hui, le marché des livres vendus à distance, ce serait 5 % du total. Pas de chiffre pour les livres numériques.) Mais les investisseurs sont affolés par ce qui vient de se passer ces dernières années sur le marché du disque.

Parmi les questions évoquées :
- comment faire évoluer le droit d’auteur ? (70 ans après la mort, à l’ère de l’internet, n’est-ce pas un non-sens ?…)
- qui seront les nouveaux entrants dans le secteur de l'édition ?
- qui seront les gagnants et les perdants de la mutation amorcée ?
- comment déterminer le juste prix d’un ouvrage numérique ?
- convertir les manuels scolaires au numérique, est-ce un moyen de voir grand et de faire changer les habitudes de lecture ?

Lors du débat, l’enquête récente sur les pratiques culturelles a été critiquée : il n'y avait rien sur les usages de la presse en ligne. Pour JY Mollier, nous ne savons pas poser les bonnes questions. Il conteste également la vision de ceux qui annoncent à grands cris la mort des bibliothèques.

Gisèle Sapiro n’avait pas oublié sa clé usb. :-):-) Elle a traité du rôle de la traduction (base Translationum de l'Unesco), de la circulation marchande des livres, des centres (USA, Europe) vers les périphéries (le continent africain est souvent absent dans ses cartes des droits acquis ou cédés). Le sociologue Hervé Serry s’est intéressé à l’évolution des professions dans l’édition.
Gisèle Sapiro : page EHESS - publications

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La table ronde de l’après-midi a vanté la solution d'archivage proposée par l’IMEC : le dépôt (payant) des archives par des éditeurs qui gardent la maîtrise de celles-ci, la volonté de valoriser ces fonds grâce aux travaux des chercheurs en histoire de l'édition.

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Le futur de l'archivage des données électroniques a été longuement débattu. Comment archiver les outils de travail du moment (courrier électronique, comptabilité, étapes de l’élaboration d’un ouvrage) ? Avec quels standards ? Quels outils ? Pour quels coûts ? La taille des éditeurs, la diversité des solutions informatiques, la culture des informaticiens, le souci récent de tout verrouiller ne facilitent pas la tâche. Le pessimisme semblait donc de mis

à suivre samedi, avec l'intervention de JY Mollier (20 ans de recherches, bibliographie).

11/11/2009 :Comment les livres passent-ils les frontières ?
colloque à Paris de la société européenne des auteurs.
message de Nicole sur la liste H-Français

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5 novembre 2009

Kaminsky, une vie de faussaire

Sarah, sa fille et l'auteur de l'ouvrage est l'invitée de Tewfik Hakem sur France-Culture
http://tinyurl.com/titre-kaminsky
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolfo_Kaminsky

Le vrai du faux (lecture par Libération)
http://www.liberation.fr/societe/0101599720-le-vrai-du-faux
Lu par le Nouvel Obs :
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091002/14968/le-faussaire-se-demasque

« Il ne lui reste plus qu'un souhait :
Retourner à Vire (où sa famille se réfugie en 1939),
et revoir mes anciens copains d'école. »  Ouest-France

kaminsky

Photo prise à Vire le 23 janvier 2010 - copyleft DL


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