08 décembre 2016

Blois2016 : Partir en utopie ?

 

partir-utopie

Partir en utopie - RDV histoire Blois 2016
Vidéo de 1h25 mn - Halle aux Grains, 08.10.2016
Sirinelli, Garrigues, Bouchet, Porret
http://www.youtube.com/watch?v=LHhkSkj4ZLY


un détail sur l'usage du web par les RVH :
l'adresse en 2016
http://www.rdv-histoire.com/edition-2016-partir/partir-en-utopie
En 2017, c'est devenu
http://www.rdv-histoire.com/edition-2017-eureka-inventer-decouvrir-innover/partir-en-utopie
Pourquoi le thème de 2017 figure-t-il dans l'adresse web d'une table ronde de 2016 ?


avec Jean Garrigues (Orléans + SciencesPo),
Jean-François Sirinelli (SciencesPo)

Thomas Bouchet (Bourgogne)
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/chercheurs/bouchet/thomas_bouchet.html

Michel Porret (Genève),
http://www.unige.ch/lettres/istge/hmo/enseignants/porret/
Dictionnaire critique de l’utopie au temps des Lumières
Sous la direction de Bronislaw Baczko, Michel Porret, François Rosset
http://www.fabula.org/actualites/b-baczko-m-porret-f-rosset-dir-dictionnaire-critique-de-l-utopie-au-temps-des-lumieres_74396.php
http://www.fabula.org/actualites/documents/74396_2.pdf


« Depuis La République de Platon, le projet d’une société idéale est l’un des moteurs les plus actifs de la pensée et du débat public. Thomas More l’a dénommé Utopie en 1516, et depuis lors les sociétés humaines n’ont cessé d’imaginer, de rêver leur avenir. »


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Quelques notes, en cours de rédaction (vos suggestions sont les bienvenues) :

- Quels moments prédisposent au départ, hors des normes sociales et spatiales dominantes ?
Les Lumières, les socialistes utopiques au XIXe, les idéologies entre 1919 et 1939, les libertaires de Mai 68 -

- Michel Porret : L’utopie est une forme littéraire établie par Thomas More au XVIe, dans le contexte de la république des Lettres et des voyages (découverte et conquêtes pour les Européens). L'utopie, c’est à la fois un non lieu, et le lieu du bonheur absolu.

L’utopie, ce sont des formes canoniques : l’île, l’égalité parfaite, une cité en transparence avec des murs en verre,
un mode de production ruraliste, le mépris de l'or (pots de chambre), le carnaval et l’inversion


- Thomas Bouchet cite les Cahiers d’histoire 124 : Pour en finir avec le socialisme utopique

Le mot « utopie » donne du fil à retordre.
Pour Fourier, l'utopie, c’est le rêve du bien sans moyen d'exécution, sans méthode efficace.
Cabet revendique le mot, mais il est minoritaire.

L'idée de rêve n'est pas centrale, l’espoir d’une société parfaite non plus.
Mais au milieu du XIXe, la question sociale est sans solution.
D’où l’idée de partir, de fuir les autorités (police, église) pour rejoindre un autre lieu qui attire
(en 1832, pour les saint-simonniens l’ailleurs, ce sont les pentes de Ménilmontant).
Le monde est mieux connu, le développement des transports facilite le départ.
Beaucoup ont une boussole, la science sociale, celle des écrits de Fourier, de Cabet, d’Owen.


- Sirinelli :
Le XXe, c’est l’affirmation d’un monde fini, cadastré (Paul Valéry)
Les idéologies qui attirent lors du premier XXe s’incarnent dans des états qui se visitent (URSS, Chine..)
Les années 1960, c’est une génération tentée par la sécession à l’égard de la société du moment.



- Quels acteurs ? Qui est poussé vers l’ailleurs ? dans quelles conditions ?

- Porret
Au XVIIIe, la production littéraire applique le format inventé par Thomas More.
Elle est abondante : Morelli, Rousseau, Beccaria, Brissot de Varville...
+ beaucoup d’auteurs qui sont oubliés aujourd’hui.
Dans les récits de voyage (et de naufrage) du XVIIIe, on se dépouille de ce que l’on emportait avec soi.
Le récit n’existe que par un observateur qui analyse et participe.

Swift déconstruit le modèle et montre que le bonheur obligatoire mène au cauchemar
Sébastien Mercier change le paradigme : la promesse n’est plus dans l’espace (l’ailleurs, l’île) mais dans le temps.
« L'An 2440, rêve s'il en fut jamais » (1771). « Fictionner » pour faire passer des idées nouvelles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'An_2440,_r%C3%AAve_s'il_en_fut_jamais
http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99An_deux_mille_quatre_cent_quarante


- Bouchet,
Pour les hommes et les femmes du XIXe, l’essentiel est de se mettre en mouvement,
de joindre le geste et la parole : Enfantin veut aller chercher « la mère » en Orient, Considérant s’installer au Texas.

Joseph Déjacque qui a forgé le mot « libertaire » fuit la France, s’exile en Angleterre,
à Jersey, vit à New York, à la Nouvelle-Orléans, et finit dans la misère en France.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Déjacque
Joseph Déjacque, À bas les chefs ! Écrits libertaires (1847-1863), Paris, La Fabrique, 2016
http://mutineseditions.free.fr/introdejacque.pdf

A Citeaux, en 1841 le phalanstère regroupe des artisans et de la petite bourgeoisie.
Chantal Guillaume, « La Colonie de Cîteaux  », Cahiers Charles Fourier , 2009 / n° 20
http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article722
Pierre Merckle, La « science sociale » de Charles Fourier et les expérimentations sociales de l’École sociétaire au XIXe siècle 2001
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2001/merckle_p
Cîteaux :
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2001.merckle_p&part=49104

Au Brésil arrivent des agriculteurs français, des menuisiers, des tisserands, des fabricants d’entonnoirs...
Des inspirateurs nourrissent ce mouvement : Cabet, Kropotkine, Considérant...


- Sirinelli
Au XXe, des états portent une vision anti-capitaliste et attirent des intellectuels :
l’URSS stalinienne des années 1930, la Chine maoiste des années 1960
L’utopie peut aussi être meurtrière : les Khmers rouges au Cambodge


- Bouchet :
« Le concept de totalitarisme n'a pas de pertinence pour l'histoire du XIXe »
Vivre dans l’Icarie ?
au début de 1848, des chants accompagnent un départ du Havre. Mais très vite les difficultés surgissent : vents contraires, mal de mer, maladies, dissensions entre les migrants. Sur place, les sauterelles détruisent les récoltes. Cabet veut imposer son ascendant. Il est expulsé et meurt peu après.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Cabet

Certains pionniers restent et font souche, d’autres rentrent en France (ou en Angleterre pour New Harmony),
d’autres encore ne cessent de partir et de revenir
http://en.wikipedia.org/wiki/New_Harmony,_Indiana
http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Dale_Owen


Sirinelli :
L’été 1969, c’est à la fois les premiers pas sur la lune et Woodstock.
L’utopie, n’est-ce pas dans ce cas un luxe de pays riche, avancé techniquement ?
Repli sur la musique : concert des Rolling stones et mort Meredith Hunter, un noir assassiné par des Hells Angels
http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_d'Altamont
+ More, le film de Barbet Schroder
http://fr.wikipedia.org/wiki/More_(film)


Débat :

- Porret : L’utopie est une forme littéraire, mais ce serait un cauchemar : le bonheur obligatoire, un monde figé dans sa perfection, le refus de l’histoire, la fermeture aux échanges avec l’extérieur qui corrompt. L'utopie est portée par des moralistes, des moines défroqués, des protestants rigoristes. Tous ont un énorme problème avec la morale. Pour M. Porret, ils inventent des systèmes clos et insupportables.

- Bouchet : Le Familistère de Guise a deux priorités, faire tourner une entreprise ET explorer les chemins de l'émancipation,
Godin retravaille le message de Fourier, son expérience est plus intéressante que celle du paternalisme patronal classique.

cf. Jessica Dos Santos, L’utopie en héritage. Le Familistère de Guise (1888-1968)
http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00862866/document
compte rendu : http://lectures.revues.org/20598
rappel :
http://clioweb.canalblog.com/tag/godin

- Michel Antony évoque les réalisations libertaires dans l’Espagne des années 1930.
Elles sont malmenées par les autres républicains et balayées par la dictature de Franco

Pour lui, l'utopie n'est pas seulement un procédé littéraire.
C'est aussi un engagement déterminé en faveur du changement social :
création de 3 à 4000 collectivités, avec dispensaires, crèches, et accent sur l'éducation.
La CNT, le syndicat libertaire, regroupe 1 500 000 membres.
Anarchie et utopie, liens libertaires : http://www.acratie.eu/
Espagne : http://www.acratie.eu/UtopiesAdresses.htm
Ressources sur l'utopie : http://www.acratie.eu/UtopiesIntro.htm


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14 octobre 2016

Blois2016, la suite

 

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Partir, les Rendez-vous de l’Histoire, Blois2016
http://www.rdv-histoire.com/

 

- RDV de l'Histoire, flux rss
http://www.rdv-histoire.com/rss

Twitter : http://twitter.com/RDVhistoire
http://twitter.com/hashtag/RDVH2016?src=hash

Facebook : http://www.facebook.com/rendezvous.delhistoire/

vidéos Youtube, chaîne des Rendez-vous de l'histoire  

chaîne du Conseil départemental Loir et Cher

Archives vidéo 2003-2013 via Canal-C2



- Youtube, chaîne Loir-et-Cher
http://www.youtube.com/user/leloiretcher

2014 Olympe de Gouges

2015 l'empire de la com, le courage de s'en libérer
http://www.youtube.com/watch?v=EU1gg6DqCBg&list=PLhov3nLf0S-17kDwEts5OelUCmJSVFC4Y&index=18

2016 Les vidéos filmées pour le département 41 sont déjà en ligne.
Louise Michel, Guerre d'Espagne, raconter les départs des migrants, La Syrie antique...


- Youtube, chaîne RVH
http://www.youtube.com/channel/UCFQqChKRikqXIh6yvsE-V-Q/videos
http://www.youtube.com/channel/UCFQqChKRikqXIh6yvsE-V-Q

2015 - Le métier d’historien au XXIe siècle : quels enjeux, quelle éthique ?
https://www.youtube.com/watch?v=Ktl1XUvva8M

2015 - A-t-on vraiment besoin de programmes d'histoires ?
Table ronde avec Romain BERTRAND, CERI &Sciences Po Paris, Patrick BOUCHERON, Paris1
http://www.youtube.com/watch?v=AQoHTWxXd6E

2015 - Mona Ozouf - De Révolution en République
http://www.youtube.com/watch?v=stfbu-KTpkQ


Ouverture - Pascal Picq : Partir, le propre de l'homme depuis deux millions d'années
Clôture - Michaëlle Jean : SG de la Francophonie, " Décadenasser nos coeurs "

 

- Nouvelle République
dossier RVH

vu et entendu vendredi
vu et entendu samedi
vu et entendu dimanche


Blois 2017 « Eurêka - découvertes & innovations »


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06 octobre 2016

Blois2016 : Partir

 

charlot-temps

Partir, les Rendez-vous de l’Histoire, Blois2016
http://www.rdv-histoire.com/


Blois2016
http://clioweb.canalblog.com/tag/blois2016

Le programme Histoire
http://www.rdv-histoire.com/sites/default/files/fichiers/programme_des_rvh_2016.pdf

L'économie aux Rendez-vous de l'histoire, Blois2016,
http://www.rdv-histoire.com/sites/default/files/fichiers/prog_economie_rvh_2016.pdf



RVH Blois2015
http://clioweb.canalblog.com/tag/blois2015

Les Rendez-vous de l’histoire
http://clioweb.canalblog.com/tag/rvh
http://clioweb.canalblog.com/tag/blois


La présentation du thème 2016 par Jean-Noël Jeanneney

« Nous avons choisi le plus court des titres, cette année. Un verbe seulement, mais imposant au regard, aussitôt, sa richesse. La douceur du rêve s’y mêle au plus cruel des arrachements vers l’exil, les espérances heureuses au plus brutal des émigrations qu’infligent les drames collectifs.

Avec, quelque part, entre le pire et le meilleur, tout l’éventail des voyages multiformes, qu’ils soient d’études, de vacances ou de noces, les pèlerinages, religieux ou politiques, les évangélisations lointaines, les croisades et les colonisations, et jusqu’au long effort pour s’extraire de notre planète, vers la Lune, Mars ou plus loin encore : l’imaginaire étant présent partout, romanesque, théâtral, artistique ou poétique, installant ce halo de mystère qui nimbe souvent - voyez Rimbaud - les départs et les déracinements.
Nous rencontrerons les personnages les plus pittoresques, découvreurs et conquérants, missionnaires et aventuriers, amazones et exploratrices. Nous irons jusqu’aux turbulences du militaire et du civisme : abandon de poste par les soldats ou renoncement des hommes d’État, de Charles Quint à Charles de Gaulle. Nous aborderons, métaphoriquement, à la profusion de toutes les transes et de tous les égarements calculés - puisqu’on peut aussi, paraît-il, partir sans bouger…

Selon notre vocation, nous parcourrons la longue durée des siècles, pour débusquer les ressorts des migrations de toute sorte : famines, épidémies, conflits armés, mutations écologiques, violences cléricales.

Partout il y aura des enthousiasmes et des haines, des tendresses et des rejets, des passions et des nostalgies ; il y aura les refus proclamés de l’Autre, les forces conjuguées pour son départ, comme aussi le désir de l’attirer#; il y aura du sang et des larmes, des amours heureuses et des démographies compliquées. Les frontières, les remparts, les barbelés affirmeront, en négatif des envols, leur dureté quotidienne et symbolique.
La vie affluera de toute part.
Ce sera l’Histoire ».

 

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10 septembre 2016

Blois2016 : Partir

 




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Partir au cinéma : Les Temps Modernes

 


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Partir, l'affiche officielle de Blois2016

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et la version Economie à Blois2016



Le programme Histoire au 09.09
http://www.rdv-histoire.com/sites/default/files/fichiers/programme_des_rvh_2016.pdf


 Le programme Economie
(avec : Bruckner, Lenglet, Attali, Védrine, Peyrelevade...)
http://www.rdv-histoire.com/sites/default/files/fichiers/prog_economie_rvh_2016.pdf

 

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La présentation du thème par Catherine Brice (Paris-Est) page 6 du programme

Le texte :

« Cette année, le thème proposé par les Rendez-Vous de l’Histoire de Blois est vaste, polysémique, contrasté.

 Partir, c’est mourir un peu, bien sûr; et l’actualité ne peut que nous inciter, d’abord, à voir immédiatement derrière ce mot les innombrables réfugiés qui quittent leur pays en guerre pour rejoindre aujourd’hui l’inhospitalité de l’Europe. Et avec eux, il y a ces réfugiés économiques, les migrants, mais aussi, les réfugiés climatiques, de plus en plus nombreux. Partir, c’est donc fuir la catastrophe, la guerre, la misère. C’est aussi prendre acte d’une société mondiale de plus en plus mobile, de plus en plus «sur le départ».

Les Rendez-Vous de l’Histoire feront à ces thèmes toute la place nécessaire, en mettant en perspective les conditions du départ, conditions politiques, juridiques, sociales, géographiques, mais aussi les modalités du déplacement et de l’installation (les diasporas constituant un cas spécifique et omniprésent) et, dans certains cas, on n’oubliera pas le retour qui permet d’éclairer les logiques de ces déplacements.
Mais les intervenants s’attacheront aussi à montrer comment les mobilités forcées contribuent à définir les critères d’appartenance à un Etat, une nation, ou une patrie, que ce soit celle du départ ou de l’arrivée. Réfugiés, exilés, migrants seront donc au cœur des propositions de Blois.

Mais partir, ce peut aussi être un déplacement moins dramatique suscité, au premier chef, par la curiosité : voyages scientifiques, voyages d’études, voyage de plaisir. Mieux connaître la planète, la décrire, l’organiser, la hiérarchiser, en jouir : depuis des siècles, les hommes investissent des espaces plus ou moins lointains, dans l’espoir de les découvrir, mais aussi de les maîtriser.
Maîtrise politique, économique, scientifique et curiosité artistique, scientifique ou géographique : les motivations du départ sont bien souvent entremêlées, mais, ici, relèvent autant du plaisir que de la domination, l’imposition brutale, ou pas, d’une vision du monde qui trouvera son climax dans les entreprises colonisatrices du XIXe siècle.
La religion a également sa place dans le départ: qu’on soit contraint de fuir les persécutions religieuses, ou que les systèmes religieux tentent de convertir, là encore on part : pour le martyr, pour la propagation de la foi, ou pour le Refuge, pour visiter et prier, dans des pèlerinages qui définissent les contours d’une géographie du sacré, mais aussi d’une économie de la foi qui marquent durablement les lieux.

La perception du départ, sa préparation, son déroulement occuperont également les historiens invités à Blois : la durée du voyage annoncé découle, pour beaucoup des moyens de transport, de la maîtrise (réelle ou escomptée) du parcours. Partir pour plusieurs années sans véritable repère, sans carte fiable, dans des contrées peu maîtrisées par les pouvoirs en place est bien sûr une entreprise radicalement différente des voyages toujours plus encadrés et balisés de nos siècles récents : et pourtant, le départ reste lié au sentiment de l’aventure, de l’exotisme, du danger. De la pérégrination aux vacances, le départ reste ce moment où « l’inconnu » devient inquiétant, excitant, nécessaire. Partir pour la guerre, c’est aussi une aventure dramatique mais qui, reconnaissons le, constitue sans doute une apparente constante depuis l’aube des temps.

Et puis, il y a des départs plus spirituels : extases, transes, paradis artificiels… des évasions qui n’ont pas le même but suivant nos civilisations. On peut s’évader pour découvrir la vérité, ou bien pour lui échapper. Les drogues peuvent aussi bien révéler une dimension cachée que recouvrir la réalité d’une voile rassurant, mais trompeur.
Enfin, il y a bien sûr le départ par excellence, celui qui est sans retour : la mort. On ne meurt pas de la même façon, le passage de la vie au trépas reste une des formes les plus encadrées, les plus interrogées depuis la nuit des temps ». Catherine Brice

 

Parmi les activités proposées :
http://www.rdv-histoire.com/sites/default/files/fichiers/programme_des_rvh_2016.pdf

Frontières, ordre ou désordre et souveraineté
Passages et circulations de migrants - minorités et diasporas
Migrations de travail
Les voyages marchands au M-A

Les explorateurs, les voyages scientifiques

Les missionnaires
Le chant du départ - la guerre - les conquêtes coloniales

La gauche et les vacances
Les paradis artificiels


La guerre d'Espagne, une guerre d'extermination
Les chemins de la liberté

expos
Ulysse, les chants du retour
Frontières
Migrations : la vision cartographique


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