Facebook n'aime pas Laure Albin Guillot
http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1772&lieu=1
- Courbet, Ai Weiwei, Gerhard Richter ... Ces artistes censurés par Facebook - d'après L’Express 06/03/2013
http://www.lexpress.fr/art/courbet-nus-ai-weiwei-ces-oeuvres-d-art-censurees-par-facebook_1227330.html
La page Facebook du musée du Jeu de Paume a été bloquée 24 heures. Le prétexte : le musée parisien a publié une photographie signée Laure Albin Guillot. Une image contraire à la charte (supposée) du site. Ce n'est pas la première oeuvre d'art à être retirée par le média social.
- Facebook sait-il ce qu'est l'art ? André Gunthert, Culture visuelle
La direction du Musée du Jeu de Paume sermonne la société californienne : « Ne pas [savoir] différencier une œuvre d’art d’une image à caractère pornographique est un amalgame douteux mais surtout dangereux ».
« On ne peut que se réjouir que les musées investissent les médias sociaux. Il leur reste à apprendre que les contenus diffusés iront aussi loin que leur intérêt les portera – et à se souvenir que l’art n’a pas toujours été exempt d’hypocrisie » écrit André Gunthert.
http://culturevisuelle.org/icones/2651
- Laure Albin Guillot (1879-1962) : l’Enjeu classique
expo au Jeu de Paume, du 26 février au 12 mai 2013
« Entre rigueur et sensibilité, esthétique de la sensualité, les photographies de Laure Albin Guillot explorent, cherchent et provoquent un renouvellement du champ photographique de l’entre-deux-guerres ».
http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1772&lieu=1
http://photo-phores.com/2013/02/25/le-jeu-de-paume-sexpose-2602-1205/
avec Google images, voir :
http://tinyurl.com/c6fzx2z et http://tinyurl.com/c4haxsx
19.03.2013 - Facebook censure ? Eh bien, la guerre !
Pierre Marcelle - Libération
http://www.ecrans.fr/Facebook-censure-Eh-bien-la-guerre,16101.html
« Est-il aberrant d’imaginer, en place de cette capitulation sans condition, l’administration d’un musée (ou de n’importe quelle autre institution, de presse ou d’édition) qui, pour faire pièce à une censure, inviterait le censeur Facebook — ou tout autre — à aller se faire foutre ... »
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Les prisonniers allemands du D-Day
source : Les prisonniers allemands du D-Day
- Le documentaire de Georges Guillot : Les prisonniers (allemands) du D-Day,
a été diffusé par France 3 Centre le 7 juin 2012
A voir en différé sur pluzz :
http://www.pluzz.fr/doc-24-centre-2012-06-07-00h00.html
Le retour au droit après la barbarie (cf les soldats canadiens abattus à l'abbaye d'Ardenne) ; les prisonniers alliés malmenés par les kollabos à Paris ; le choc de la défaite pour des soldats exposés à une propagande intensive ; dans le camp, relations entre les hommes et les anciens officiers nazis ; la différence de gestion des camps entre les Américains et les Français ... La légion étrangère a beaucoup recruté. A Rennes, Monique Rivet rappelait son étonnement d'avoir entendu, à Sidi bel Abbès, hurler des ordres en allemand.
Ce documentaire prend appui sur le travail mené par Valentin Schneider à l'université de Caen, et son ouvrage « Un million de prisonniers allemands en France, 1944-1948 », éd. Vendémiaire, 2011.
Le 17 mai 2012, Libération a consacré au sujet et au parcours du doctorant
l'article 1944-1948 L'autre cohabitation franco-allemande
http://www.liberation.fr/culture/2012/05/17/1944-1948-l-autre-cohabitation-franco-allemande_819477
« Le problème des prisonniers allemands s’est posé dès le D-Day : des beach enclosures (camps de plage) ont été aménagés à la hâte sur les lieux mêmes du Débarquement. Après avoir été affectés à des tâches urgentes de logistique, des dizaines de milliers de captifs ont été éloignés du front, expédiés dans des camps en Grande-Bretagne qui se sont vite révélés trop exigus. Du coup, certains ont été envoyés jusqu’aux Etats-Unis. En août 1944, les transferts ont cessé afin de garder sur place une précieuse main-d’œuvre, dans un pays qui en manquait singulièrement ». On estime qu’environ 34 000 prisonniers de guerre allemands sont morts en France, 363 000 en URSS.
- « Passé sous silence : Prisonniers allemands en Cotentin 1944-1948 »
Une exposition a lieu à Cherbourg à partir des fouilles de l'INRAP à la Glacerie (la Motterie) :
http://www.cherbourg.maville.com/
En octobre 2011, Libération avait consacré un article
aux fouilles de l'INRAP et à ces Mémoires de terre (11.10.2012).
http://www.liberation.fr/culture/01012364862-memoires-de-terre
Le camp de La Glacerie ? source : Les prisonniers allemands du D-Day
En anecdote, les joies d'une TV écartelée entre local et national,
et qui n'a pas fait le saut du podcast comme France-Culture.
Le 6 juin, au Mémorial de Caen, les communicants de France 3
annoncent la diffusion du documentaire en Normandie.
A la place, un autre sujet a été diffusé,
visiblement à la surprise des journalistes locaux.
En fait, le documentaire a été projeté à Orléans.
Pluzz l'a mis en ligne.
Aux heures prévues par France 3.
Mais comme le JT a débordé de 30 mn (la faute au tennis ?)
il ne restait plus en ligne que les 20 premières minutes.
Plusieurs coups de fil ont mené à des impasses :
personne ne semblait vouloir et pouvoir corriger l'erreur
et mettre l'intégralité du documentaire en ligne.
Roue de secours : Télérama annonçait une diffusion à Rennes et à Nantes
lundi 11 juin entre 9 h 10 et 10 h.
Surprise : depuis samedi soir, l'ensemble du documentaire peut être vu à l'adresse :
http://www.pluzz.fr/doc-24-centre-2012-06-07-00h00.html
Ce qui semblait impossible vendredi,
du fait des choix techniques et de la gestion nationalo-regionalisée,
est devenu possible samedi soir.
- Epilogue, lundi 11, deux surprises agréables :
. Le documentaire a été projeté sur France 3 Basse-Normandie entre 9 h 10 et 10 h
. La responsable des relations France 3 - téléspectateurs a appelé pour s'enquérir de la nature des difficultés rencontrées.
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En première ligne
La projection du documentaire de Georges Guillot sur les caméramen et les photographes anglais du D-Day a clos la première journée des Rencontres - Normandie - 6 juin 1944 - L'émergence d'une mémoire collective ?
Dans ce documentaire diffusé en 2009 sur France 3
Pas de colorisation des archives,
Pas de bruitage artificiel pour restituer l'énorme vacarme...
George Laws, source : IWM - http://programmes.france3.fr/documentaires/
Un extrait de 3 mn est en ligne sur le site web du réalisateur (c'est le dernier, tout en bas de la liste). Robert Baker y explique les conditions de travail des opérateurs de l'AFPU n°5 qui associent un photographe et caméraman
(caméras de Vrie ?).
http://www.georgesguillot.com/videos.cfm/271572_georges_guillot.html
George Laws seated (in the jeep) with his driver "Hoppy"
Autres photos de la No 5 Army Film & Photographic Unit (AFPU)
dans le forum Axis History.
Dans cet extrait, Robert Baker fait allusion à l'autocensure, utile pour échapper à la censure et éviter le gaspillage de la pellicule. On y voit le travail de Jimmy Mapham (excellent semble-t-il), de Dick Lestherbarrow, de George Laws, de W Wooldridge et celui d'une caméra automatique sur une barge (Juno ?).
(environ 40 minutes ont été filmées par les opérateurs britanniques le 6 juin, 2 minutes seulement retenues par les actualités des jours suivants. Ces films sont visibles à l'Imperial War Museum et au Mémorial de Caen).
Un autre extrait, également en ligne, porte sur les images du débarquement vu du côté nazi (présentation par Olivier Dumoulin).
Un détail : Georges Guilot avait l'intention de faire commenter ces images par leurs auteurs. Le temps de convaincre les financiers a été très long. Ces acteurs n'étaient plus là quand le film a été réalisé.