Tribulations historiennes
Les historiens numériques rêvent-ils d’archives électroniques ?
http://www.gout-numerique.net/table-of-contents/les-historiens-numeriques-revent-ils-darchives-electroniques/
Tribulations historiennes
Le quotidien des jeunes chercheur.e.s en histoire,
master 2 recherche - université de Toulouse
http://tribulations.hypotheses.org/
« un corpus de 361 billets interrogeables en gardant en mémoire les principaux mots-clefs d’Arlette Farge – pratiques, archives, matérialité/immatérialité, émotion, sérendipité, rituel et écriture notamment ».
Quels sont les pratiques et les représentations de ces étudiants d’histoire ?
En quoi le numérique change-t-il l’accès aux archives ?
Les mutations dans l’accès aux bibliographies
Exploiter articles et ouvrages disponibles en ligne
Quels rapports aux bases de données ?
Cette génération combine deux pratiques :
le métier d’historien dans ses formes classiques,
des pratiques numériques instinctives.
Arlette Farge : le murmure des sans voix
« Poursuivant un parcours entamé par l’étude de la petite délinquance et de la vie fragile
avant d’entreprendre plus récemment l’exploration des sons et des voix ouvrières de la capitale,
Arlette Farge n’a eu de cesse d’aborder les corps populaires
selon tous les angles offerts par les archives de la police et de la justice royales,
imprégnées du grouillement des rues de Paris décidément bien éloignées des salons et des antichambres versaillaises.
C’est donc un peu dans la fraîcheur pleine de vie de ces sources de la modernité populaire
que nous poursuivons, avec Arlette Farge,
nos considérations inactuelles sur la pratique des archives, Non-Fiction 22 mai 2012
http://www.nonfiction.fr/article-5834-archives__entretien_avec_arlette_farge__13.htm
l’engagement dans le passé du sujet historien Non-Fiction 29 mai 2012
http://www.nonfiction.fr/article-5835-le_sujet_de_lhistoire__entretien_avec_arlette_farge__23.htm
et l’écriture de l’histoire » Non-Fiction 5 juin 2012
http://www.nonfiction.fr/article-5836-ecrire_lhistoire__entretien_avec_arlette_farge__33.htm
« Nous, historiens, nous ne disons pas la vérité : on doit s’approcher le plus possible de la véridicité, car la vérité de l’histoire n’existe pas. L’histoire, c’est la sédimentation de travaux qui ont été produits les uns après les autres, et il est tout à fait possible que dans dix ans ou dans cent ans, les gens écriront tout-à-fait autre chose avec les mêmes sources. Et c’est tant mieux ! Je suis très heureuse d’avoir des étudiants, mais je vois bien que, par exemple sur le sujet des émotions, on assiste à un énorme tournant, et que ce qui se dit aujourd’hui n’est plus tout-à-fait ce que je disais. Ce n’est pas que ce que j’écris sera caduc, mais cela fera partie d’un feuilletage qui aura permis d’autres interrogations. Et c’est ce qui me passionne, au fond ».
- Arlette Farge, Le goût de l'archive.
CR Alain Corbin Annales ESC 1991
http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1991_num_46_3_278966_t1_0595_0000_000
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