Commune(s) 1870-1871
Commune(s), 1870-1871
Une traversée des mondes au XIXe siècle
Quentin Deluermoz, Le Seuil 2020
en extrait : table des matières et introduction
https://www.seuil.com/ouvrage/commune-s-1870-1871-quentin-deluermoz/9782021393729
photo : Barricade rue de la Bonne, butte Montmartre BHVP/Roger-Viollet
I - Une Commune globale (juillet 1870 – avril 1871)
1. Au nom de la « République universelle ». . . . . . . . . . . . . . . 29
2. Fissures dans l’État-nation impérial français . . . . . . . . . . . 51
3. La Commune, un événement médiatique global. . . . . . . . . 75
4. Étranges espèces d’espaces : la « République de Paris » et le monde
Concl de la 1re partie. Paris, la France, le monde, vus d’une révolution
II - La Commune vive (mars-mai 1871)
5. D’Alger à Thiers : trajectoires insurrectionnelles. . . . . . . . 125
6. La Commune de Paris « par le bas ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
7. Temps et espace en révolution : l’émancipation en actes . 179
8. Ni aube ni crépuscule. La Commune en ses temporalités (essai). 205
Concl de la 2e partie. De part et d’autre des remparts parisiens,
la création des mondes . . . . . . . . . . 227
III - La Commune transformée (1871‑1880)
9. Sortir de la guerre civile : la France. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
10. La Commune, le nouveau spectre global de la révolution. . . . 255
11. Un effet paradoxal ? Le renforcement de l’État libéral. . . 277
12. « Le cadavre est à terre, mais l’idée est debout » . . . . . . . . 297
Concl de la 3e partie. Le spectre et l’incorporé. . . . . . . 319
Conclusion gle. Retour sur l’événement Commune. . .
Le « moment Commune » des années 1860‑1870. . . . . . . . . . . . 323
Dans l’oeil du cyclone : saisir l’événement critique et révolutionnaire
Spectres de la Commune, 1871‑2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
- Entretien d’Emmanuel Jousse avec Quentin Deluermoz - Fdn Jaurès
https://jean-jaures.org/nos-productions/communes-1870-1871-une-traversee-des-mondes-au-xixe-siecle
29.11.2020 - Quentin Deluermoz - Commune(s), 1870-1871 : une traversée des mondes au XIXe siècle
avec Nicolas Patin @LibrairieMollat – 29.11.2020
entretien passionnant,
mais cadrage vidéo parfois surprenant
La Commune, événement-monde
par Constance Bantman , La Vie des idées 18 mars 2021
https://laviedesidees.fr/Quentin-Deluermoz-Communes-1870-1871.html
18.03.2021
17 mars 2021, café APHG-NPDC
Le Monde des livres 12.11.2020
Mollat https://www.youtube.com/watch?v=PH207vtnQlY
un excellent entretien mené par Nicolas Patin
https://legrandcontinent.eu 18.03.2021
une longue présentation de l’ouvrage par l’auteur
L’Histoire 476, la lecture de Michel Winock
Podcast Fdn Jaurès (podcast et synthèse Emmanuel Jousse)
14.04.2021
Commune(s) 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle,
Quentin Deluermoz, Seuil, 2020,
CR Emmanuel Courrèges, Les cahiers de Framespa
https://journals.openedition.org/framespa/10624
26.04.2021
192. La Commune, carnet d’expériences, avec Quentin Deluermoz
Paroles d’histoire, 26.04.2021
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Braudel, Leçon au CdF 1953
- Fernand Braudel, Leçon inaugurale au Collège de France (1953)
lue par Clémence Azincourt pour FCu 05.08.2017
http://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-college-de-france/huit-lecons-lues-18-lecon-inaugurale-de-fernand-braudel
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- Braudel l'historien monde, grande traversée 3 au 7.08.2015
http://www.franceculture.fr/emissions/fernand-braudel-lhistorien-monde-multidiffusion
L'histoire globale est-elle un mythe ? / Séville - 03.08.2015
Les avatars de l'idée de civilisation / Dubrovnik - 04.08.2015
Le capitalisme détruit-il l'économie de marché ? / Gênes - 05.08.2015
Identités françaises et roman national / La Meuse - 06.08.2015
Quel enseignement pour l'histoire / La Maison des Sciences de l'Homme - 07.08.2015
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L'histoire contre la pensée réactionnaire
Patrick Boucheron : « La recherche de l’identité est contraire à l’idée même d’histoire », Le Monde 24.09.2015
l'article dans son ensemble chez l'éditeur :
http://editions-verdier.fr/2015/09/29/le-monde-26-septembre-2015-par-anne-chemin/
« Nous connaissons du passé ce que nous croyons vrai de ce que nous avons compris de ce que les documents ont conservé. »
Patrick Boucheron commente cette formule de Marrou dans De la connaissance historique en 1954
Il distingue histoire globale et histoire connectée.
L’histoire globale prend le monde comme échelle, elle est à la source de vastes fresques
histoire connectée « s’attache à décrire les situations de contact à un moment donné, en un lieu précis, en une situation de rencontre intensément documentée. c’est une histoire au ras des hommes... »
« Nous traversons un moment de régression généralisée où la pensée réactionnaire est en position dominante »
« L’histoire doit refuser toute compromission avec ce projet idéologique qui prétend emprisonner la société dans la nostalgie d’un passé mythifié. La recherche passionnée de l’identité est contraire à l’idée même d’histoire, cette science du changement social qui raconte la manière dont les hommes et les femmes, en société, se rendent maîtres de leur destin.. Contrairement à ce qu’affirment les apôtres de l’identité nationale, l’histoire n’est pas providentielle : rien n’est jamais écrit d’avance. Lorsque l’histoire se laisse enfermer dans un piège identitaire, elle se limite au « déjà écrit », elle consent à cette théologie de l’inéluctable qui est la catastrophe qui vient. La seule pensée critique qui vaille, c’est de comprendre que d’autres choix sont possibles. L’histoire continue, parce qu’elle est continûment ouverte. Elle ne se contente pas de ce qui fut, mais demeure accueillante à ses devenirs possibles. Telle est peut-être la seule leçon de l’histoire : elle a la certitude qu’à chaque moment s’est inventé quelque chose que l’on n’avait pas prévu ».
Gruzinski : l’histoire globale part du local
Serge Gruzinski, historien : Une histoire globale part toujours du local
Télérama 22.09.2015 publie un entretien avec l'historien
http://www.telerama.fr/monde/serge-gruzinski-historien-une-histoire-globale-part-toujours-du-local,131717.php
« Au-delà des empires : quelle histoire écrire dans un monde globalisé ? »
L’historien prononcera la conférence inaugurale des 18es Rendez-vous de l’histoire de Blois
extraits :
Comment définiriez-vous l’histoire globale ?
« Elle consiste à essayer de comprendre comment, aujourd’hui comme dans le passé, se développent les processus de mondialisation et quelles résistances ils suscitent. Une histoire globale part toujours du local pour voir avec quoi il se connecte. Si l’on prend l’exemple d’une ville comme Roubaix, elle se connecte avec la région, la nation, le continent européen, ou encore avec l’Arabie saoudite, qui finance ses mosquées...
L’histoire globale doit donc aussi nous permettre de nous repérer par rapport à l’actualité immédiate. La vraie question est celle-ci : de quels instruments avons-nous besoin pour comprendre le monde qui nous entoure ? Si l’histoire n’est pas capable de nous y aider, il n’y aura bientôt plus d’étudiants ni d’enseignement ».
« L’idée même d’Amazonie est en effet lancée par un chroniqueur espagnol, Gonzalo Fernández de Oviedo (1478-1557), qui, à Saint-Domingue, reçoit des nouvelles d’Orellana, le premier explorateur à avoir voyagé sur l’Amazone, en 1539. Oviedo, dans une lettre qui va être fameuse dans toute l’Italie, écrit à Venise au cardinal Bembo pour le convaincre que l’Amazonie est une zone extraordinaire, aux richesses illimitées »
« Je n’ai rien contre la télévision, où l’on peut faire des choses bien meilleures que dans certains livres. Les séries documentaires de Jérôme Prieur et Gérard Mordillat en sont la preuve. Je n’ai rien non plus contre Stéphane Bern, simplement je regrette qu’il n’y ait que ce type d’émissions aux heures de grande écoute ».
l'article :
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/tr/gruz1.jpg
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/tr/gruz2.jpg
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/tr/gruz3.jpg
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Cahiers d'histoire : Les Empires africains
Les Empires africains des origines au XXe siècle - Cahiers d'histoire 128
Les Empires africains des origines aux XXe siècle
Cahiers d’Histoire. Revue d’histoire critique n° 128, juillet-sept 2015
http://chrhc.revues.org/4476
Les articles sont accessibles en ligne gratuitement
au sommaire, notamment :
L’Empire romain en Afrique
L’Empire ottoman en Afrique
Le sultanat de Zanzibar et le royaume de Madagascar (1817-1874)
L’Empire du Mali d’hier à aujourd’hui
dans les comptes rendus,
- Didier Daeninckx et Pef, Maudite soit la guerre
- Chloé Maurel, Manuel d’histoire globale.
Comprendre le « global turn » des sciences humaines
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Collège2016 : les polémiques continuent
Les principaux points de discorde de la réforme du collège , Le Monde 18.05.2015
- L’autonomie accrue des établissements **
- L’interdisciplinarité
- Les programmes d’histoire *
- Latin (20 % des collégiens) et Grec (3 % selon le MEN)
- Classes bilangues
http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/18/les-principaux-points-de-discorde-de-la-reforme-du-college_4635271_1473685.html
* L'histoire scolaire au collège :
- La bataille très idéologique des historiens, Le Monde, 18.05.2015
« La nouveauté dans la virulente réactivation d’une polémique déjà ancienne, c’est bien le rapport à l’identité. Les partisans du « roman national » craignent une dilution de l’identité française dans la « repentance » postcoloniale. Les défenseurs d’une « histoire globale » [défendent une histoire plus ouverte sur les autres aires géographiques] ; ils redoutent que les programmes scolaires ne ravivent les crispations identitaires et nationales. De l’inégalité à l’identité, décidément, la bataille du collège est la chambre d’écho de toutes les fractures françaises ».
http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/18/reforme-du-college-la-bataille-tres-ideologique-des-historiens_4634996_1473685.html
- Giesbert cité par Lysiane Gagnon dans La Presse (Québec) :
« au train où vont les choses, il y aura bientôt des cours pour se faire pardonner d'être Français »
http://www.pressreader.com/canada/la-presse/20150516/281913066691283/TextView
- « L'Histoire n'est pas un catéchisme », Nicolas Offenstadt, La Dépêche, 18.05.2015
« Il faut séparer la réforme du collège et les programmes »
Si on veut transformer l’histoire scolaire en ministère de l’identité nationale, aucune réponse mesurée ne sera possible. Quant aux pages sombres (Vichy, les traites), « il est préférable que ces sujets soient mis en perspective et traités sans excès à l'école plutôt que de les laisser aux emballements médiatiques ».
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/18/2106858-l-histoire-n-est-pas-un-catechisme.html
- Histoire scolaire : halte aux mensonges et aux fantasmes - Le Monde 14.05.2015
« nous entendons rappeler que l’histoire n’est pas le véhicule d’une propagande inculquée, mais une discipline critique permettant de questionner le passé et d’agir librement au présent, en toute conscience. Dans ce sens nous appelons les responsables politiques à ne pas céder aux instrumentalisations médiatiques alimentant la culture de la peur, de la haine et du repli sur soi qui gangrènent actuellement la société française ».
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/14/enseignement-de-l-histoire-au-college-halte-aux-mensonges-et-aux-fantasmes_4633649_3232.html
** structures du collège :
- Les langues scolaires en Europe - Ouest-France 13.05.2015
http://www.ouest-france.fr/europe-comment-sont-enseignees-les-langues-etrangeres-dans-lue-3395887
- Grève du 19 mai 2015
« Les 2 textes qui fondent le projet de réforme du collège ».
http://www.lille.snes.edu/spip.php?article2970
- Valls : pourquoi la réforme du collège doit se faire - Libération 17.05.2015
« je vois une forme, au mieux de schizophrénie intellectuelle, au pire de mauvaise foi, à faire le constat d’une école qui va de plus en plus mal et, dans un même mouvement, se dresser contre toutes les tentatives qui visent à la réformer ».
« L’histoire ne doit pas être l’enseignement d’une «culpabilité nationale», mais une source de cohésion, de fierté, et aussi de vigilance en tirant les enseignements lucides du passé ».
http://www.liberation.fr/politiques/2015/05/17/pourquoi-la-reforme-du-college-doit-se-faire_1311120
03.06.2015 : Forum organisé par le CSP
http://clioweb.canalblog.com/archives/2015/06/04/32165516.html
.http://clioweb.canalblog.com/archives/2015/06/04/32165516.html
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Déborder du Périph'
« L’imaginaire de Paris doit déborder du périph », Libération 31.11.2014
http://www.liberation.fr/societe/2014/11/30/l-imaginaire-de-paris-doit-deborder-du-periph_1153982
Au CentQuatre, samedi 29.11.2014, Libération organisait dix débats sur le Grand Paris.
Les limites ?
« Paris, c’est riquiqui, avec 100 km², alors que New York en fait 1 200 et Londres 1600». «Il faut que l’imaginaire de Paris déborde du périph »
En gros, celles de l’ancien département de la Seine, soit 6,5 millions d’habitants sur les 12 de la région
« Entre Paris et la banlieue, c’est une histoire de lutte des classes », « entre les deux, règne le périph »
Paris comptera avec sa banlieue - ou ne comptera pas.
La gouvernance ?
Qui va diriger le micmac, avec 124 communes concernées, auxquelles pourraient s’en ajouter 47 autres qui ont le droit de frapper à la porte ? Centralisation ? Compétition ? ou coopération et fédération ?
Le modèle urbain ?
« Tous les jours, des gens font deux heures de voiture pour aller dans un bureau et allumer un ordinateur, décrit Philippe Sajhau (Smarter Cities-IBM). Si 15% restent chez eux, il n’y a plus de bouchons.» Un rien provocateur, Jean-Marc Offner, urbaniste, estime qu’«on n’a pas inventé les grandes villes pour travailler en bas de chez soi». Quand l’emploi existe, il n’est pas toujours simple de l’atteindre : «On a imaginé le système de transports en étoile le moins efficace du monde».
« Il faut arrêter de spécialiser les territoires, de faire du zoning» et créer des lieux où toutes les activités s’intègrent : travail, logements, commerces
« Quand on ne sait pas quoi faire, on fait de l’infrastructure : ça va de la bordure de trottoir au métro »
Les organisateurs avaient fait venir la sociologue Saskia Sassen, la référence incontestée de la ville globale.
http://www.saskiasassen.com/publications.php
http://clioweb.canalblog.com/tag/sassen
2009 : L'archipel des villes globales, Sciences humaines
http://www.scienceshumaines.com/l-archipel-des-villes-globales_fr_24585.html
source : http://upload.ouestfrance.fr/ouest-france.fr/jpg/GRAND-PARIS.jpg
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CH : Pourquoi l’histoire globale ?
Pourquoi l’histoire globale ? Cahiers d’histoire, 121, avril 2013
http://chrhc.revues.org/3135
Le numéro des Cahiers d’histoire, disponible en ligne, comporte deux articles de Chloé Maurel :
- une introduction au dossier, avec l’espoir d’orienter l’histoire globale vers des enjeux sociaux, des phénomènes de domination et de résistance à celle-ci. http://chrhc.revues.org/3146
- Le tournant global de l’histoire. un panorama des Récents développements en histoire globale dans le monde (surtout hors de France). http://chrhc.revues.org/3207
extrait de l'introduction :
« L’histoire globale apparaît comme un ensemble large de méthodes et de concepts, incluant plusieurs sous-courants comme l’histoire comparée, l’histoire des transferts culturels, l’histoire connectée, l’histoire croisée, l’histoire transnationale… Toutes ces appellations ne doivent pas être conçues comme des conceptions rivales, mais bien plutôt comme différentes facettes d’un tout.
Ainsi l’histoire globale emprunte à l’histoire comparée (développée par Marc Bloch dès 1928-193013) l’idée de faire des comparaisons entre des sociétés distinctes, voire entre des lieux et des époques éloignées.
Elle emprunte à l’histoire des transferts culturels (développée par Michel Espagne et Michael Werner à propos des transferts culturels franco-allemands dès les années 198014) l’idée qu’il ne faut pas concevoir les sociétés que l’on compare comme des entités closes, cloisonnées, mais que les éléments d’une culture, en se déplaçant vers une autre culture, se modifient.
L’histoire connectée, développée par Sanjay Subramanyam, puis Romain Bertrand, apporte l’idée de décentrer le regard vers des sociétés extra-occidentales et d’accorder aux sources extra-occidentales la même importance qu’aux sources occidentales. Ainsi Romain Bertrand, dans L’histoire à parts égales (2011), donne une « part égale » aux sources hollandaises et aux sources javanaises pour étudier les premiers contrats entre Hollandais, Malais et Javanais sur l’île de Java au tournant du xviie siècle.
Dans le même esprit, c’est-à-dire dans l’idée de reconnecter des histoires qui ont été découpées à la suite du cloisonnement produit par l’essor des historiographies nationales, l’historien américain Patrick Manning, spécialiste de l’Afrique, a montré les connexions entre le mouvement des droits civiques aux États-Unis dans les années 1950-1960 et le mouvement d’indépendance des colonies africaines au même moment, ou entre le courant de la Harlem Renaissance aux États-Unis dans les années 1930 et le courant de la négritude développé au même moment par Aimé Césaire et Léopold Sedar Senghor.
En outre, l’histoire globale intègre les apports de l’histoire transnationale, qui insiste sur le fait que les historiens ne doivent plus se contenter d’étudier les relations interétatiques, mais aussi les phénomènes, de plus en plus nombreux, qui se passent au-delà de l’action des États : échanges entre intellectuels de différents pays, action dans le monde entier des firmes multinationales, rôle d’associations et ONG internationales comme Amnesty International ou le Conseil mondial de la paix, etc.
L’histoire globale implique l’idée que les échanges, les influences entre sociétés et cultures, ne se font pas seulement à sens unique, mais souvent à double sens et qu’il y a des circulations culturelles, des circulations de savoirs, qui s’établissent entre espaces dominés et espaces dominants...
Un dernier élément important de l’histoire globale est la dimension interdisciplinaire...
Publications de Chloe Maurel :
http://irice.univ-paris1.fr/spip.php?article478
http://www.ihmc.ens.fr/Chloe-MAUREL.html
http://www.crhq.cnrs.fr/_index.php?page=biblio/M/Maurel-actu&suite=
Sanjay Subrahmanyam
- Sanjay Subrahmanyam, pionnier de l'Histoire globale - La suite dans les idées, 04.01.2014
http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-sanjay
- Histoire globale de la première modernité,
Leçon inaugurale au Collège de France, 28.11.2013
http://www.college-de-france.fr/site/sanjay-subrahmanyam/inaugural-lecture-2013-11-28-18h00.htm
Vers la 45e minute : La conscience de la globalité ... « faut-il traiter le sujet en fonction des débats actuels sur la globalisation et de l'histoire de ses origines, posée par les théoriciens du système monde d'un côté, par les économistes néo-libéraux du National Bureau of Economic Research de l'autre » ?
« Pour ma part, je reste agnostique sur l'utilité du concept de globalisation comme sur toute potion magique à fort contenu téléologique »
Les autres cours, la biblio : http://www.college-de-france.fr/site/sanjay-subrahmanyam/
Sanjay Subrahmanyam, pionnier de l'Histoire globale.
Né à New-Dehli, spécialiste de l'Inde du Sud aux XVIème et XVIIème siècles, cosmopolite et polyglotte, il enseigna pendant 7 ans à l'EHESS en France (au Centre d'études sur l'Inde et l'Asie du Sud), avant d'accéder à la chaire d'Histoire indienne à l'Institut d'études orientales à Oxford. Depuis 2004, il est engagé à l'Université de Californie à Los-Angeles (UCLA) au département d'Histoire, et a été nommé en juin 2013 Professeur au Collège de France à la Chaire d'Histoire globale de la première modernité. Il a prononcé sa leçon inaugurale en novembre dernier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanjay_Subrahmanyam
http://en.wikipedia.org/wiki/Sanjay_Subrahmanyam
Parmi ses publications :
Comment être un étranger : Goa-Ispahan-Venise - 16ème - 18ème siècles" (mars 2013)
Vasco de Gama : légende et tribulations du vice-roi des Indes
(Il évoque dans la suite dans les idées la réception difficile du livre au Portugal
et le malentendu qui lui a valu les critiques virulentes des nationalistes qui voyaient en lui un nationaliste indien :-)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanjay_Subrahmanyam#Bibliographie
http://en.wikipedia.org/wiki/Sanjay_Subrahmanyam#Selected_publications
lire également : Sanjay Subrahmanyam , voyageur perpétuel,
portrait par Daniel Bermond dans L'histoire n°368
http://www.histoire.presse.fr/actualite/portraits/sanjay-subrahmanyam-voyageur-perpetuel-01-10-2011-39363
Sanjay Subrahmanyam - Collège de France
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Le déni du Monde ?
Penser Global, MSH, Paris mai 2013
3 pistes suggérées dans le dernier billet du blog Histoire Globale
- Les sciences sociales converties au global ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (3eme partie)
Laurent Testot sur « Penser global » (le colloque de la Fondation MSH, du 15 au 17 mai 2013 à Paris) et la revue.
http://penserglobal.hypotheses.org/
- L’histoire globale, une métadiscipline ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (2eme partie)
Philippe Norel sur l’article de Laurent Berger (Une science sociale pluriséculaire et transdisciplinaire)
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-une-discipline-pluriseculaire-et-transdisciplinaire_2935
Le texte a été publié dans « La place de l’ethnologie en histoire globale »
par la revue Monde(s) (qui n'est pas disponible en ligne)
http://www.monde-s.com/
http://www.monde-s.com/programmation/dernier-numero
- L’histoire globale est-elle une menace pour l’enseignement de l’histoire en France ?
http://blogs.histoireglobale.com/lhistoire-globale-en-debats_2952 (1ere partie)
Dans Le déni du Monde (Aggiornamento HG), Vincent Capdepuy commente « Difficile enseignement de l’histoire », le dernier numéro de la revue Le Débat 175
Selon Pierre Nora, si l’histoire nationale est difficile à enseigner aujourd’hui, c’est qu’elle a été attaquée par « des historiens jeunes, et parfois moins jeunes » animés « par un ressentiment à l’égard de la France ».
Pour Vincent Capdepuy, « l’antagonisme entre histoire nationale et histoire globale est pour partie une fiction ».
« Une question mérite d’être posée : quelle est aujourd’hui l’influence réelle de l’histoire globale dans l’enseignement de l’histoire en primaire et dans le secondaire, à part les quelques heures consacrés au Songhaï ou Monomotapa en classe de cinquième ? À peu près nulle. Et ceci pour la bonne raison que l’histoire globale, malgré des contributions majeures et parfois anciennes, reste en France marginalisée et sujette à suspicion ».
« S’il faut enseigner le Monde, c’est parce que [la France n'est pas une île fermée] le Monde est notre présent et qu’il est l’horizon de nos élèves. Cela fait plus d’un demi-siècle qu’on le répète et il serait temps d’arrêter de faire des Français des étrangers au Monde »... « la spécificité de l’histoire globale tient précisément à poser qu’il y a un moment où cette échelle globale devient pertinente en raison des interconnexions croissantes entre les sociétés humaines »
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