Qui sont les humanistes numériques ?
Qui sont les humanistes numériques ?
Intervention lors de la table ronde du séminaire
Épistémologie et pratiques des humanités numérique #ephn2016
Anne Baillot, German Literature, Digital Humanities, Textual scholarship and intellectual history
IHA Paris, 15.01.2016 - http://dhiha.hypotheses.org/1609
« Les humanistes numériques sont ceux qui s’interrogent sur leurs pratiques méthodologiques – et donc ceux qui répondent à des questionnaires en ligne ».
« Les humanités numériques en tant que telles sont impraticables. On ne peut pas représenter toutes les humanités et le fait d’utiliser un ordinateur ne met pas tout le monde dans le même panier disciplinaire. Mais ce qu’humanités numériques veut dire, c’est qu’il est possible de rendre audible, au-delà des limites disciplinaires, des questions méthodologiques ou des questions de développement de problématiques. Cela s’effectue au contact de disciplines avec lesquelles on n’aurait, s’il n’y avait eu le « numérique » en commun, éventuellement jamais eu à faire. Cela fait dix ou quinze ans que l’inter- et le transdisciplinaire nous sont vendus comme la crème de la crème en termes de potentiel de recherche (mais pas de profil de chercheur), sans pour autant que la richesse qu’il y a à en tirer apparaisse clairement. Dans le cas des humanités numériques, c’est très clair : une capacité à s’abstraire du simple contenu de la recherche pour interroger tout le terreau méta (méthode, formulation de questions, de processus de recherche, de niveaux d’échange, dans leur actualité, c’est-à-dire dans les conditions médiales qui sont propres à notre époque), c’est ce sur quoi se rejoignent, pour l’essentiel, ceux qui se voient comme des humanistes numériques ».
Un questionnaire, 123 réponses de chercheurs à Berlin et dans le Brandebourg
Le texte décrit 5 profils : usage du T de T et du tableur, biblio, annotation, medias sociaux, service minimum.
Ajouter un 6e : les différents logiciels utilisés lors de la recherche (gestion de bases de données, visualisation...)
A suvire dans ce séminaire :
http://redehja.hypotheses.org/433
http://corist-shs.cnrs.fr/SeminaireDH_IHA_2016
19.02.2016
Patrimoine et numérique : une approche innovante au service des publics
Le projet Polima et le site polimawiki : un site contributif pour l’étude des listes au Moyen Âge
18.03.2016:
Séance numérisation de fonds familiaux
15.04.2016:
Fouille de textes (text mining) et l’extraction de données statistiques: le cas des discours de UKIP
13.05.2016:
Plus Ultra, Beyond Text: Digital 3D Representations of Late Medieval Spanish Inter-Religious History
Reprise du séminaire Digital History à l'EHESS
http://philologia.hypotheses.org/seminaire-dh-ehess-2015-2016
14.12.2015 Théories, modèles et méthodes de l’édition savante numérique, Elena Pierazzo
17.02.2016 – Les problèmes actuels de la sémantique historique
Alain Guerreau, Bruno Bon, Renaud Alexandre et Krzysztof Nowak :
09.03.2016 programme à préciser
06.04.2016 – L’Odyssée aujourd’hui : projets de recherche et d’enseignement
avec notamment Arnaud Laborderie et Marianne Reboul
04.05.2016 - Les formes de l’édition numérique, Patrick Sahle
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Dans la toile des médias sociaux - 5
Dans la toile des médias sociaux : nouveaux moyens de communication et de publication pour les sciences humaines et sociales. http://clioweb.free.fr/colloques/dhi-toile-medias.htm
12 octobre : Les vidéos et les podcasts sont disponibles en ligne,
dans la langue d'origine de l'intervention.
Avec le travers habituel : la caméra filme l’intervenant en train de parler, pas les écrans dont il commente le contenu.
http://www.dhi-paris.fr/fr/home/podcast/digital-humanities-a-liha-3.html
Un compte rendu d'ensemble a été publié sur Les carnets du SID (service d'ingénierie documentaire, MSH, Lyon) 29 juillet 2011.
http://sid.hypotheses.org/308
Katharina Teutsch (FAZ) semble sceptique devant l’apport des outils du web 2.0 à la recherche ;
http://dhiha.hypotheses.org/310
Lilian Landes (recensio.net) souligne l’intérêt d’une participation sollicitée (le web 1.5).
Lors de cette rencontre organisée en juin par l’Institut Historique Allemand à Paris, 85 participants auraient posté 588 tweets. Quelle leçon en tirer ? Que les universitaires sont équipés en technologie nomade, sur leurs fonds propres ou sur fonds publics ? Qu'une addition de messages de 138 caractères vaut davantage que la mise en ligne de l'intervention rédigée et mise en ligne par son auteur ?
Il semble que deux dangers guettent les historiens :
. la course permanente au buzz et à l’instantané ;
. la tentation de la table rase. De fait, le travail mené par les pionniers semble trop souvent ignoré ou méconnu par les acteurs d’aujourd’hui. Un paradoxe : l’association History and Computing a publié une revue ; elle ne semble pas avoir été archivée en numérique.