RVH 2015 : L'empire de la Com'
L'empire de la com'
Claude Weill, Isabelle Veyrat-Masson, Maurice Leroy, Cynthia Fleury, Pierre Zemor
http://www.rdv-histoire.com/
L'empire de la Com : le courage de s'en libérer, RVH Blois 2015
Réductrice, bousculant les identités, la com' envahit tout : médias, institutions, associations, lieux de savoir et de pouvoir… Une autre communication politique, authentique dans une relation empathique avec les gens, peut-elle libérer la démocratie de son empire ?
Avec Pierre Zemor, Isabelle Veyrat-Masson, Cynthia Fleury, Claude Weill et Maurice Leroy
http://www.youtube.com/watch?v=EU1gg6DqCBg
Claude Weill évoque le film d'Yves Jeuland Un temps de président.
Les politiques ont l'illusion que si le rideau s'ouvre, le public va découvrir la vraie réalité, et changer d'opinion à leur égard. L'ennui, c'est que le film montre des communicants parlant de communication (que dire ? quand le dire ? comment le dire ?). Derrière le décor, il y a un autre décor, dans une mise en abyme perpétuelle.
Maurice Leroy se sent un crocodile qui entre chez un maroquinier.
Selon lui, les TV (de la pub) en continu sont une catastrophe pour le débat politique. Elles imposent à un élu de savoir répondre en qq secondes à n'importe quelle question sur un sujet choisi par celui qui tient le micro. Cela rend fous les politiques qui acceptent de jouer ce jeu.
Cynthia Fleury : La com' ne marche pas ? Pourtant les politiques continuent d'en abuser.
C'est donc qu'ils y trouvent un intérêt.
Le premier intérêt, c'est d'occuper les journalistes en leur imposant un agenda jour après jour
[il aurait fallu rappeler la pratique de Sarko et de ses proches]
La com' permet aussi d'amuser l'audience sur des questions anecdotiques et d'éviter d'affronter les vrais problèmes : l'absence d'une ligne politique claire, l'absence d'accord sur cette politique. Le DIRE prend la place du FAIRE.
Le fonctionnement de la TV actuelle est vigoureusement critiqué : choix des sujets, choix des invités, définition pour eux de ce qui est supposé audible par les spectateurs. Le résultat, c'est au nom de l'audience, un refus de la complexité, un appauvrissement et une dénaturation du débat public.
Le dispositif actuel, appuyé sur internet et une supposée interactivité casse l'illusion que la com' descendante peut changer l'image des politiques.
La TV n'est plus le seul écran.
Les internautes peuvent réagir sur leur ordi ou leur smartphone. Les réactions par tweets sont parfois affichés en bas de l'écran de TV. Cela donne du grain à moudre aux " décodeurs " qui décryptent les chiffres avancés et les contredisent souvent. Mais cela peut aussi donner un écho à des préjugés et à des opinions scandaleusement caricaturales.
Isabelle V-M : nous sommes tous devenus des experts en communication politique.
Cet élément est une des raisons du succès du Petit Journal.
PS1 :
- Pourquoi le silence sur la place de l'argent dans la conquête du pouvoir ?
(cf. les campagnes présidentielles aux USA (cf; Trump),
ou en France - le financement de la campagne de Sarko en 2012).
- Pourquoi le silence assourdissant sur les méthodes employées par le quinquennat précédent
(cf. les analyses sur le sarko-berlusconisme : http://clioweb.free.fr/debats/musso.htm)
- CW use et abuse de Périclès raconté par Plutarque.
Sur le plan de la politique comme des moyens d'information,
la comparaison avec Athènes et l'Antiquité est-elle vraiment pertinente ?
- Cette table ronde a été filmée. Aucun des intervenants n'appuie son discours sur l'image. L'outil essentiel, c'est le micro. Un enregistrement audio suffirait, avec diffusion sur une webradio.
PS2 : Il faudrait interroger l'impact du modèle publicitaire via la mise en scène et la vidéo :
course permanente qui détruit toute capacité d'attention (spots en 30 secondes) et délégitimer un discours politique qui prend son temps,
le futile mis au même niveau que l'essentiel,
des acteurs singeant une caricature d'humanité...
A la longue, est-il possible d'échapper à ce type de conditionnement visuel et sonore ?]
PS3 - Quelle est la place du public dans ces tables rondes ?
Ces tables rondes prévoient en général un temps (15 mn sur 1h30) pour les questions.
Quand les intervenants sont bavards, il reste 5 minutes et les questions (ultra-courtes) servent à peine d'alibi.
Si le débat avait un sens en démocratie, sur un sujet comme celui des rapports entre communication et politique,
ne faudrait-il pas inverser l'ordre ?
Ne pas démarrer par un long monologue de celui qui distribue la parole,
mais partir des questions du public, sur 2 ou 3 thèmes choisis au préalable et annoncés ?
Cela impliquerait de prendre le public davantage en considération,
et de ne pas entretenir la coupure trop fréquente en les experts/spécialistes/habitués du micro
et les autres - nous - (tous vus comme des incapables et des ignorants ...)
.
Le Canard : Les caprices d'un PDG
Radio-France est en grève depuis une semaine.
« Pour la première fois ce matin, lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire, Mathieu Gallet a reconnu travailler sur l'hypothèse d'un plan de départs volontaires de 200 à 300 personnes ».
Le Canard enchaîné : La com’ de Gallet aussi chère que son bureau.
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/lce/gallet-lce-2503.jpg
Les deux derniers numéros du Canard s'intéressent aux caprices du PDG,
ancien conseiller de Christine Albanel, directeur adjoint du cabinet de Frédéric Mitterrand.
Alors même qu'il dispose d'un service de presse, le PDG fait payer par Radio-France 90 000 euros par an pour rémunérer Denis Pingaud (un ancien d'Euro RSCG, aujourd'hui indépendant) « pour gérer son image et l'accompagner stratégiquement ».
Entre 2011 et 2014, cet homme de l’ombre se faisait déjà payer 60 000 euros par l’INA dont Gallet était président. Il a mené campagne pour faire nommer Gallet à la tête de Radio-France.
Le Canard enchaîné conteste également le coût exorbitant des travaux de réfection de son bureau à Radio-France. Le devis de l’artisan était de 35494 euros. Il en manque au moins autant.
Le Canard est longuement cité par Télérama
Sud Ouest
et Le Figaro
- Mathieu Gallet aurait envisagé la fermeture de France Musique
http://www.forumopera.com/breve/mathieu-gallet-aurait-envisage-la-fermeture-de-france-musique
#RadioFrance - Assemblée Générale du vendredi 20 mars 2015
« l'affrontement total entre l’âme profonde de cette maison et la médiocre stratégie d’une technocratie hors-sol »
http://la-bas.org/la-bas-magazine/long-courrier/radio-france-en-lutte
Les chercheurs et Twitter
[Le texte qui suit a été caricaturé en rejet viscéral du numérique.
Merci d'y voir aussi une lecture distanciée de choix politiques et techniques autour des médias sociaux.
La tendance à la marchandisation de la recherche est objet de débats, sur le poids de la bureaucratie, sur l'évaluation chiffrée, etc... Pas seulement un plébiscite et une compétition entre usagers de Twitter, de Facebook, de Scoop.it...]
Twitter et les chercheurs, l'exception française ? Le Monde 05.02.2014
Sylvain Deville (chargé de recherche CNRS)
« Voilà quelques jours, je me demandais sur Twitter pourquoi, en comparaison avec nos collègues anglo-saxons, si peu de chercheurs français se servent de cet outil… » « Twitter me permet de me joindre aux discussions sur les pratiques de la recherche »
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/02/05/twitter-et-les-chercheurs-l-exception-francaise_4360491_1650684.html
La version en anglais évite quelques raccourcis et cite une sélection de partenaires pros sur Twitter.
http://sylvaindeville.net/2014/01/08/communicating-science-whats-wrong-with-you-france/
Le titre de la tribune publiée par Le Monde est trompeur : Twitter, c'est trois paragraphes (environ 1200 signes dans un long article - plus de 8000 caractères - l'équivalent d'une moitié de page dans le quotidien).
Un sourire : que donnerait cette argumentation en 138 caractères ?
"Pas de science sans twitter" ?
ou encore "Si à 50 ans, t'as pas eu une tribune dans Le Monde, t'as raté ta vie..."
http://sylvaindeville.net/2014/02/07/le-jour-dapres/ ]
« Le CNRS fait des efforts remarquables à travers ses journaux, son site Web refondu et les réseaux sociaux. La plupart des instituts du CNRS sont désormais sur Twitter, partageant leur actualité et celle de leur communauté ».
Quel est l'objectif de ce long article ?
- Célébrer la nouvelle communicaton du CNRS ? (Combien coûte-t-elle ?)
- Vanter la marchandisation de la recherche et la priorité parfois donnée aux pros de la communication ?
- Rassurer les financiers inquiets devant le cours de l'action Twitter ?
« Mauvais résultats pour Twitter en 2013, l'action s'effondre - Fièvre boursière pour le réseau social Twitter »
Ce matin, dans toute la presse, le sujet est omniprésent. Comme si Internet n'avait d'intérêt que dans les recettes générées par la pub ... Que dire des lamentations habituelles sur le poids de google et de facebook ? Serait-ce une simple marque d'hypocrisie chez des concurrents ?)
> « Les Américains prennent la communication très au sérieux, et les chercheurs ne font pas exception »
> « En France, la majorité des chercheurs semble ne pas percevoir l’importance de la communication »
Commentaire de Marc RobinsonRechavi (@marc_rr), sur le site http://sylvaindeville.net :
« institutional communication serves a purpose, but it does not replace direct interaction by scientists ».
L'auteur n'évite pas les poncifs : le powerpoint illisible, la recherche et la danse, la tour d'ivoire, les sites web pitoyables ...L'informatique fournit des outils, la qualité du résultat dépend du travail des chercheurs qui les utilisent.
A l'argument principal, l'éloge de la communication industrielle (cf. les portraits géants des chercheurs sur les bus), il est possible d'opposer plusieurs arguments.
De quoi parle-t-on ?
S'agit-il de la relation des chercheurs avec le grand public ?
La vulgarisation, la radio sait faire (La tête au carré, Continent Sciences, La marche des sciences, etc. ).
A la TV, les émissions scientifiques, à une heure de grande écoute, ont disparu de l'écran. Pourquoi la TV (publique ou commerciale) donne-t-elle tant d'écho aux délires irrationnels et si peu à la science rigoureuse ? En d'autres temps, Georges Duby l'historien, les physiciens Georges Charpak et Pierre-Gilles de Gennes ont prouvé que l'on peut intéresser (et instruire) le public sans le mépriser.
La science a-t-elle intérêt à imiter le marketing, à multiplier les coups de com et les opérations de pub ? Faut-il mettre en compétition deux physiciens en comparant leur nombre de suiveurs ou de likes ?
- En politique, la communication est l'autre nom de la propagande. Les communicants ont investi le terrain. Ils font passer la forme avant le débat d'idées et la manipulation de l'émotion avant l'importance des convictions. C'est une des sources de la désaffection à l'égard de la politique et des politiciens. La presse n'est pas épargnée, surtout quand elle se contente de servir de porte-voix aux annonces d'un ministre, sans se soucier de suivre leurs effets sur le terrain.
- A la TV, la promotion d'un prochain téléfilm ou docufiction ne recule devant aucun hyperlatif. La promotion des films est aussi caricaturale : défilé obligé des acteurs sur tous les plateaux de TV, répétition des mêmes anecdotes pour tenter de faire croire que le tournage a été une partie de rigolade et le film une source inépuisable d'éclats de rire. Que deviendrait la TV sans ces talk-shows autour de quelques bandes annonces ? L’industrie du divertissement qui sait produire du buzz et vendre le vide de la téléréalité souhaiterait imposer ses représentations à la société et à l’Ecole : tout devrait être ludique, les contenus seraient fragmentés sur le modèle de la publicité et la compétition deviendrait omniprésente (combien de followers pour telle actrice, pour tel journaliste ?). La science a-t-elle besoin de de lancer dans la course à l'audience ?
- La publicité commerciale est à l'origine de cette logique : comment vendre avec brio des produits dont les téléspectateurs n'ont pas besoin (ou qu'ils n'ont pas les moyens pour les acquérir). L'illustration de cette tactique du push, de cette com' descendante, ce sont les appels téléphoniques qui perturbent un repas, c'est le spam que l'on laisse encombrer Internet... Faudrait-il aussi spammer aussi les avancées de la science ?
Une institution ou une entreprise peuvent trouver leur compte dans ces techniques commerciales. Pour la science, l'essentiel n'est-il pas ailleurs ? Par exemple, dans une éducation à l'esprit scientifique, dans la circulation ouverte et informée du travail des scientifiqus, de leurs questions, de leurs hypothèses, de leurs découvertes, provisoires ou définitives...
S'agit-il de la circulation de l'information (non bureaucratique)au sein de l'univers des scientifiques ?
Au moins dans les sciences humaines, cette circulation se fait grâce à l'édition, à la publication des livres spécialisés, à la diffusion des articles dans des revues à comité éditorial. Elle alimente les réseaux professionnels entre spécialistes d'un domaine (cf les bibliographies, imprimées ou électroniques). Elle débouche sur des nominations, du moins quand les moyens sont prévus pour créer des postes universitaires.
Cette circulation n'a pas attendu Twitter. Elle était déjà au coeur des listes de diffusion et des forums spécialisés, bien avant l'arrivée des publicitaires. Le numérique prolongeait les rencontres physiques et les débats amorcés lors des colloques. Ces échanges artisanaux entre pairs sont souvent discrets mais efficaces ; ils continuent d'être meilleurs que la bouteille à la mer industrielle, même colorisée par les marchands de la pub.
En sciences humaines, le problème, c'est moins l'insuffisance de l'information que la gestion de son abondance.
Pour échapper au buzz et au bruit documentaire, les réseaux ont leur intérêt : ils aident à repérer les personnes ressources, les revues et les blogs dont les analyses méritent le détour, et donc à sélectionner les articles et les ouvrages à lire (cf les noms cités dans la version en anglais : Andrea Taroni, Pep Pamies, Stuart Cantrill, Robert Garisto, Joerg Heber, en sciences humaines, Marin Dacos, Pierre Mounier, André Gunthert, etc...).
D'autres font aussi la distinction entre l'internet comme support de publication scientifique et l'internet comme espace de conversation (mail privé, les listes de diffusion, les commentaires des articles de presse).
Sur le numérique, l'interaction entre scientifiques emprunte des canaux multiples.
Facebook (ignoré dans cette tribune) a des avantages et des défauts (qui va bientôt proposer au Monde une tribune sur Facebook et les chercheurs) ? Qui va vanter les trombinoscopes pour professionnels (cf. Linkedin...)
Pour Twitter comme pour les listes de discussion, chaque internaute sait faire son choix : il découvre rapidement les collègues actifs, il repère les sources fiables et actualisées (d'où l'intérêt du retweet. Il apprend à faire la différence entre les échos des existences privées et les informations liées à un métier ou à un sujet de recherche. Il sait relativiser et prendre ses distances avec l'emballement d'un buzz.
Twitter est excellent pour faire connaître un article (en faisant le choix d'un titre percutant, avec un lien compacté et actif vers un site web ou un blog) :
.. 2012 : Claire Lemercier : Ce que le numérique fait à l’historien.ne, Diachronie - http://t.co/oAshXvirrP
L'ensemble des tweets expédiés peut servir de support au travail d'un chercheur, sur le modèle de l'analyse par Martin Grandjean des interactions entre chercheurs internautes lors du colloque #dhiha5 - Digital Humanities 2013)
Mais Twitter ne manque pas de défauts. Comme les autres médias, il refuse de faire la distinction entre ce qui ressort de la vie privée (la machine à café, les gestes du quotidien) et ce qui tient au métier et au travail intellectuel. Il favorise les réactions d'humeur, l'expression en deux lignes de jugements péremptoires et d'opinions non argumentées.
De plus, utilisé en prise de notes lors d'un colloque, il incite à hacher en phrases menues (les "petites phrases" de la TV) une argumentation qui ne peut pas tenir en 138 caractères. Il peut aussi diffuser des versions multiples de ces mêmes condensés. Il n'a pas la qualité de certaines outils qui permettent une prise de notes vraiment collective.
En sciences humaines, d'autres supports jouent un rôle essentiel :
Les interventions à TED-X ont fait connaître le travail d'Hans Rosling ou la vision de l'éducation de Ken Robinson.
De plus en plus de colloques ont des prolongements, avec une mise en ligne de fichiers audios ou vidéos, de powerpoints dont le contenu a été réfléchi, même si la forme laisse à désirer. (cf. les RDV de Blois sur Canal C2, la Forge numérique à Caen, les fichiers de Slideshare...).
Les carnets de recherche jouent un rôle très important, tout comme l'indexation des contenus par les moteurs.
La plate-forme OpenEdition donne accès à plus de 800 carnets de recherche, dont 647 en français, 247 en histoire).
Enfin, même en com', les outils gagnent en efficacité quand ils sont adaptés au message et au public visé.
Où est-il préférable de faire de l'histoire de la peinture ?
En audiodescription à la radio ? A la TV (même en 75 secondes) ? Au musée ? En classe ?
Devant une caméra, un chercheur peut être passionnant pour ce qu'il dit, même sans devoir faire les cent pas.
Sites web universitaires, une question répétée :
Pourquoi le suffixe .edu est-il fréquent pour les universités aux USA, pays fédéral alors que la France, pays accusé de jacobinisme centralisateur, a laissé proliférer les syntaxes multiples (u-bourgogne, unicaen, univ-lille, etc.) ?
.
.
Collectivités : le coût de la com'
Les collectivités locales dépensent 1,5 milliard d'euros pour leur « com » - Le Monde 10.08.2013
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/08/10/les-collectivites-locales-depensent-1-5milliard-d-euros-pour-leur-com_3459904_823448.html
d’après un rapport de la Cour des Comptes, sur un budget global de 30 milliards d’euros,
régions, départements et communes ont dépensé 1,5 milliard d'euros en « publicité et relations publiques ».
Déplacements et réceptions ont coûté plus de 308 millions.
Les villes ont investi (ou dépensé) 929 millions en 2012 en frais de communication.
cf. le cas du Mont-Saint-Michel : la privatisation de l'accès au Mont et les choix faits par Véolia ont coûté très cher en terme d'image. Pour tenter d'effacer ces dégâts, une étape du Tour de France a eu lieu entre Avranches et le Mont-Saint-Michel. Le département de la Manche a déboursé 100 000 euros, la région 60 000 euros, 15 000 euros pour les 2 communes, soit un total de 160 000 euros versés à Amaury Sport Organisation.
http://avranchesinfos.canalblog.com/archives/2013/03/11/26592426.html
Pour la Cour des comptes, la publicité et les relations publiques sont une mine d'économies
- La santé financière des collectivités locales se dégrade - Le Monde-AFP 09.07.2013
« Côté ressources, la dotation globale de fonctionnement a été gelée comme prévu, à 41,1 milliards d'euros, l'ensemble des concours de l'Etat (40 % des recettes totales des collectivités) représentant 52,3 milliards d'euros ». Les dépenses d’équipement des communes ont progressé plus vite que le pib (les élections approchent)
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/07/09/la-sante-financiere-des-collectivites-locales-se-degrade_3445091_823448.html
.
Journée de carence
51 députés ont voté l'instauration d'une journée de carence pour la fonction publique - Le Monde 16/11/2011
(entendre une journée non remboursée en cas d'arrêt maladie)
La mesure représente une économie de 120 millions d'euros, a indiqué Mme Pécresse. Elle fait partie des mesures votées par l'Assemblée, dans la nuit de mardi à mercredi, devant rapporter 500 millions d'euros d'économies supplémentaires dans les dépenses de l'Etat.
A comparer avec le coût de sarko-one (180 M d'euros)
et avec un déficit accru de 600 Mds d'euros en 5 ans...
http://www.lemonde.fr/article/2011/11/16/arret-maladie
En cas d'arrêt maladie, les salariés comme les fonctionnaires doivent transmettre dans les 48 heures un certificat médical. Jusqu'à présent, les salariés du privé percevaient des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale après un délai de carence de trois jours, souvent compensés par l'employeur dans les grandes entreprises, tandis que les fonctionnaires étaient indemnisés dès le premier jour d'arrêt.
http://www.lemonde.fr/politique/2011/11/15/le-gouvernement-ajoute
- NS et les (40 ?) millions de voleurs ...
Ceux qui abusent, l’Elysée va en abuser
En dénonçant les (éventuels) fraudeurs, la droite (prétend) reconquérir les électeurs retraités et les classes populaires
Ce sont des titres de Libération du 16/11/2011- http://www.liberation.fr/
A Bordeaux, les communicants ont osé afficher une supposée "Protection sociale".
Celle-ci est déjà bien amoindrie par une politique de non-remboursement
qui alourdit la charge des patients (au nom d'une prétendue responsabilisation) ...
.
- Au Sénat, Nicole Bricq (commission des finances) a suggéré une autre lecture :
« Les choix fiscaux du quinquennat ont été nuisibles et incohérents ».
http://www.lemonde.fr/politique/2011/11/03/a-la-commission-des-finances-du-senat
- Les plans sociaux annoncés cette semaine risquent d'alourdir le nombre de personnes
qu'il sera possible d'essayer de stigmatiser d'ici mai 2012 (Peugeot-Citroën, Générale, BNP ...)
.
Requiem pour l'IGEN
Requiem pour l'Inspection générale de l'Education nationale -
Blog Le Mammouthologue, Rue 89
http://blogs.rue89.com/le-mammouthologue
22 rapports de l'IG ont été publiés en 2001, 23 en 2006 et 16 en 2007.
En 2010, le site du ministère n'en propose plus que deux.
http://www.education.gouv.fr/pid267/les-rapports-igen.html
« En décidant de ne plus rendre publics les rapports de l'Inspection, Luc Chatel a neutralisé toute possibilité d'évaluation critique de son action, voire d'évaluation tout court. On n'a pas encore trouvé mieux en matière de communication politique ».
De plus, fin 2010, le ministre a nommé à la tête de l'inspection son ancien conseiller ; « le nouveau doyen n'a encore jamais eu l'autorisation de s'exprimer dans la presse ... »
A comparer avec le fonctionnement d'un autre ministère :
Justice : Mercier laisse sa marque sur le parquet - Libération 17/10/2011
Le plus proche conseiller du garde des Sceaux
va-t-il prendre la tête du parquet de Paris, le plus sensible de France ?
Michel Mercier a en effet proposé le nom de son directeur du cabinet,
au poste délicat de procureur de Paris - la capitale réunit les pôles financier et antiterroriste...
http://www.liberation.fr/societe/01012366038-justice-mercier-laisse-sa-marque-sur-le-parquet
Grading the Digital School
Grading the Digital School : Technology in Schools Faces Questions on Value
Matt Richtel, New York Times - September 4, 2011
http://www.nytimes.com/2011/09/04/technology/technology-in-schools-faces-questions-on-value.html
cité par Pierre Mounier - http://twitter.com/#!/piotrr70
http://www.nytimes.com/pages/education/
Un article récent du New York Times permet de revisiter
ce que Serge Pouts-Lajus a qualifié naguère de « question impossible » :
comment prouver l’intérêt pédagogique des usages de l’ordinateur en classe ?
http://clioweb.free.fr/peda/impossible-spl.htm
En 2005, dans le district de Kyrene (Arizona) les autorités ont convaincu les électeurs de soutenir un plan ambitieux d’équipement des écoles : « classrooms are decked out with laptops, big interactive screens and software that drills students on every basic subject ». Le plan septennal n’est pas encore achevé, mais les responsables ont décidé d’anticiper et de consulter à nouveau les habitants sur l’opportunité de poursuivre cet effort.
Matt Richtel a mené une enquête approfondie et interrogé de nombreux acteurs. Il mentionne des exemples d’applications en classe : écriture d’un blog accompagnant l’étude d’une pièce de Shakespeare, analyse des 14 points de Wilson, leçon sur la Guerre de Sécession, et pour les plus jeunes pratique du calcul mental ou de la lecture sur TNI. L’article s’intéresse à l’évaluation des usages, au choc des argumentaires, à la communication mise en oeuvre.
Pour tenter de mesurer les acquis des élèves, une approche simpliste consiste à faire appel aux tests standardisés. Or à Kyrene, les résultats récents sont médiocres : « since 2005, scores in reading and math have stagnated in Kyrene, even as statewide scores have risen ».
Les tenants du numérique les relativisent : dans ce district, les résultats aux tests étaient déjà élevés en 2005. Ils préfèrent questionner l’opportunité et la nature des tests : « l’obsession évaluative » est un aspect de la gestion néo-libérale de l’école ; les critères retenus portent sur l’école du siècle dernier, ils ignorent les compétences nouvelles : « We cannot keep educating kids for the efficiencies of 1914 (when the multiple choice test was invented) » écrit Cathy Davidson (Duke University) sur son blog.
Une étude menée dans l’état du Maine suggère que des progrès en écriture et en maths ont suivi un effort d’équipement ; mails elle ne permet pas de distinguer ce qui tient aux machines de ce qui revient aux professeurs et à la pédagogie. D’autres études menées sur des territoires plus restreints existent mais elles peuvent alimenter des lectures opposées, et les conclusions ne sont pas généralisables.
Faute d’étude sérieuse permettant de trancher avec certitude, le débat se résume souvent au choc des opinions chez les différents acteurs, avec deux positions antagonistes : certains exaltent la coopération, d’autres font de la compétition (« la concurrence ») le dogme unique.
Pour les technophiles, le choix de la modernité est essentiel : il est impensable de former les élèves d’aujourd’hui avec les méthodes d’hier, mais il faut tenter d’anticiper les évolutions prévisibles.
Selon eux, le recours aux technologies éducatives peut aider à développer la curiosité, le goût du travail en équipe, le sens de l’autonomie, le regard critique sur les médias. Pour les plus engagés, le numérique peut changer radicalement le rôle de l’enseignant : « teachers should go from being “a sage on the stage to a guide on the side ».
Pour une génération née au milieu des écrans, de la TV ou des jeux vidéo, une enseignante estime que « computers play an important role in helping students get their ideas down more easily, edit their work so they can see instant improvement, and share it with the class ».
« We are not responsible as educators unless we are teaching not just with technology but through it, about it, because of it. We need to make kids understand its power, its potential, its dangers, its use. That isn't just an investment worth making but one that it would be irresponsible to avoid » poursuit Cathy Davidson.
« Do we need technology to learn ? » A l’opposé, les réfractaires estiment que « the push for technology is to the benefit of one group : technology companies ». Ils craignent que la course permanente à la nouveauté ne soit épuisante et coûteuse à l’excès. Ils estiment que les machines perturbent l’attention, qu’elles sont davantage source de distraction que d’instruction. Selon eux, les technologies absorbent une énergie qui serait mieux appliquée à l’apprentissage des « fondamentaux ».
Les conséquences de la crise économique et la politique de la chasse aux impôts renforcent leur analyse. Dans plusieurs états, dont le Texas, le financement de l’éducation est mis en cause : les effectifs des classes gonflent, des enseignants sont licenciés et le salaire des autres est gelé. « We have Smart Boards in every classroom but not enough money to buy copy paper, pencils and hand sanitizer » constate une mère de famille.
La technologie sert la communication de deux groupes : les industriels et les politiques.
Les premiers sont attirés par un marché très lucratif : « I joke I should have an office here, I’m here so often » dit un vendeur de vidéoprojecteurs. Les industriels suscitent des effets de mode et exploitent l’obsolescence du matériel : ordinateur portable à un euro par jour, netbooks, tablettes numériques. Mais pour eux comme pour certains médias, la pédagogie se résume souvent à la seule dimension ludique (cf l’edutainment, le croisement de l’éducation et de l’industrie du divertissement).
Pour certains politiques, la technologie devrait servir à imposer « une transformation révolutionnaire de l’école ». Aux Etats-Unis, en 1997 un comité mis en place par Bill Clinton a incité les écoles à s’équiper d’urgence, sans attendre les résultats des premières expérimentations. En 2010, le National Education Technology Plan vante le numérique qui peut « enable, motivate and inspire all students ».
La technologie sert également de vitrine. C’était une des dimensions de l’opération « Un collégien, un ordinateur portable » dans les Landes. Ou de la promotion du Tout Numérique dans les Yvelines : une plaquette de mai 2008 vante l’exemple d’Elancourt (78), une commune dont le député-maire a, par la suite, été chargé d’une mission sur la modernisation de l’école par la technologie.
A Kyrene, dans un contexte démographique défavorable, l’équipement a permis d’attirer de nouveaux élèves et d’obtenir une dotation plus importante. L’expérience a attiré l’attention : en 2008, une centaine d’éducateurs venant de 17 états sont venus observer sur place les mutations opérées.
Quel choix feront les électeurs et contribuables du district de Kyrene ? Une société sans numérique et sans impôts ou un futur technologique maîtrisé dès l'Ecole ?
.
- Stagnant Future, Stagnant Tests: Pointed Response to NY Times "Grading the Digital School"
Dans la version en français pour InternetActu le21/09/2011 Hubert Guillaud cite Cathy Davidson pour sa critique d'une école qui se mettrait à la remorque des tests standardisés et des QCM, comme au temps de la Ford T : « We cannot keep educating kids for the efficiencies of 1914 (when the multiple choice test was invented) ».
« We are not responsible as educators unless we are teaching not just with technology but through it, about it, because of it. We need to make kids understand its power, its potential, its dangers, its use. That isn't just an investment worth making but one that It would be irresponsible to avoid » répond Cathy Davidson (Duke U, Caroline du N)
La fondatrice de Hastag a publié :
The Future of Thinking: Learning Institutions for a Digital Age
Now You See It: How the Brain Science of Attention Will Transform the Way We Live, Work, and Learn
.
A lire également sur le New York Times - Education ou Technology
What Will School Look Like in 10 Years?
5 points de vue :
Karen Cator, director of educational technology, United States Department of Education
Tom Vander Ark, managing partner, Learn Capital
Larry Cuban, emeritus professor, Stanford University School of Education
Eileen Lento, education strategist, Intel
David Silvernail, director, Center for Education Policy, Applied Research and Education
http://bits.blogs.nytimes.com/2011/09/03/what-will-school-look-like-in-10-years/
Teaching as a Second, or Even Third, Career
http://www.nytimes.com/pages/education/
Digg Introduces Genre-Specific Newsrooms
.
Laura L'aura pas
L'aura ... pas, le poste de ses rêves ...
FO, La force syndicale, a aussi répondu à la com du MEN, en détournant l'affiche de Laura
source : http://www.fo-snfolc.fr/Publicite-du-Ministere-L-aura-pas
Le texte de l'affiche :
L'aura ... pas le poste de ses rêves
Ce n’est pas ainsi qu’elle avait envisagé l’avenir.
Ses enfants et son mari lui manquent, elle ne peut plus les rejoindre tous les week-ends, son petit salaire lui permet juste de payer ses déplacements entre les trois établissements dans lesquels elle exerce.
Comment peut-elle se soucier de la réussite de ses élèves, ils sont jusqu’à 35 par classe et elle doit faire face seule aux incivilités quotidiennes. Laura a même perdu le goût de la lecture mais c’est sans importance puisqu’elle n’enseigne que très rarement dans sa discipline.
L’avenir de Laura est de toutes façons bien incertain, son contrat s’achève dans quelques semaines.
P.-S.
LE MINISTRE SUPPRIME 16 000 POSTES STATUTAIRES ET GÉNÉRALISE LA PRÉCARITÉ
Laura veut croire encore au poste de ses rêves, à la réussite de ses élèves, elle a décidé de se syndiquer, pour obtenir son statut de fonctionnaire d’Etat, pour défendre ses droits.
L'Europe et Facebook
Facebook, Twitter : des outils incontournables pour l’avenir de la démocratie européenne ?
Pauline Desmarest, responsable de la com' internet, Fondation Robert Schuman,
Question d’Europe n°207 30 mai 2011
Le point d'interrogation disparaît rapidement, et l'auteur conclut :
« Facebook ne fera pas l’Europe mais sera incontournable pour l’avenir de la démocratie européenne »
« Les réseaux sociaux offrent de nouvelles opportunités pour mieux communiquer sur l’Europe et rapprocher les Européens de Bruxelles. Plus que de simples outils de socialisation, ils sont devenus de véritables plateformes d’échanges et de mobilisation sur lesquelles la présence de l’Union européenne est incontournable. Cependant les limites présentées par les réseaux sociaux, de par leur nature ou leur utilisation maladroite, invitent à être vigilant. Quelques pistes sont proposées pour que la communication de l’union européenne s’adapte encore mieux au Web 2.0 ».
Un article à lire avec beaucoup de distance : beaucoup d'extase techniciste chez une professionnelle de la communication, beaucoup moins d'analyse sérieuse quant aux enjeux réels et à la politique menée par les dirigeants actuels.
Le poste de ses rêves
source : Arrêt sur images
Une des publicités dans la campagne annoncée par le JDD.
Coût estimé :1,3 million d’euros
http://www.lejdd.fr/Societe/Education/
2 articles à lire pour décoder la double provocation, sur le fond et sur la forme :
- L'Education recrute... moins que l'an dernier -
Arrêt sur images : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11320
- La provocation de Luc Chatel, Le Monde, blog Education 02/06/2011 (Aurélie Collas)
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2011/06/02/la-provocation-de-luc-chatel/
.
Sur le fond, l'Education nationale affirme vouloir recruter 17 000 personnes (enseignants, infirmier(e)s, médecins scolaires) en 2011, mais le ministère évite de rappeler que dans le même temps il a supprimé 16 000 postes de professeurs.
Le ministère, et le journal Libération, oublient aussi de mentionner que le nombre de profs recrutés baisse chaque année, constate Arrêt sur images qui cite La Tribune : « Pour arriver à ses 17000 recrutements, le ministre de l’Education compte aussi les agents administratifs, les personnels de santé scolaires... En fait, le nombre de postes offerts aux concours externes d’enseignants 2011 ne progresse pas. Bien au contraire, il baisse : 11 600 postes sont ouverts pour la session 2011 (3 000 dans le primaire et 8 600 dans les secondaire) contre 15 125 en 2010 et 18 600 en 2008 ».
A ce mensonge sur les chiffres, il faut ajouter la dégradation des conditions de travail des jeunes profs, les dégâts de la suppression de la formation professionnelle en alternance, et l'état désastreux de la formation continue. Ce mépris souverain du métier d'enseignant peut avoir sa part dans la désaffection des candidats pour l'éducation. La création de postes dits de ressources humaines masque difficilement une gestion qui ressemble beaucoup à celle de F-Telecom.
La version masculine - source Le Monde, blog Education
Sur la forme, une lecture distanciée s'impose, face aux stéréotypes exploités par les commerciaux de la publicité.
Le livre, l'ordinateur et le genre :
Laura, la future prof rêve,
Julien, le futur prof a des ambitions !!!
Les élèves sont totalement absents de ces affiches.
Indifférence des publicitaires ?
Lapsus révélateur des hommes de pouvoir ?
La jeune femme, au look de top model, lit un livre de poche (La Princesse de Clèves ?), le jeune homme consulte l'écran de son ordinateur portable. « Aux hommes la technique, les ambitions et l'action , aux femmes la passivité et la littérature ... » résume une enseignante.
Comment interpréter des images aussi caricaturales de l'enseignant/e vendues au public ?
Faut-il y avoir une provocation délibérée de la part de publicitaires friand de scandale ?
Un simple reflet de vieux clichés sexistes ?
Une volonté de renouveler les supports à exploiter en classe en TD lecture de l'image ? (ne pas oublier que l'école enseigne à regarder, contrairement aux propos de ceux qui répètent sans cesse que l'école n'apprend pas à voir)
.
Dans sa revue de presse (02/06/2011), Philippe Watrelot écrit :
« Résumons : les filles ça s’habille en rose, et ça fait rien qu’à lire paresseusement des livres mais en étant pas trop loin quand même de la cuisine. Ah j’oubliais, les filles ça a des rêves… Les garçons ça s’habille en bleu, ça va chasser le mammouth (euh, pardon, ça travaille à l’ordinateur) et ça fronce les sourcils pour bien montrer qu’on est concentré. Et ça a des ambitions…
Si les manuels de sciences économiques et sociales manquaient d’illustrations pour évoquer les stéréotypes masculin et féminin et la socialisation genrée, voilà une bonne occasion de renouveler les supports d’étude »
Commentaire d'un internaute du Monde :
« Luc Chatel est parfaitement qualifié pour le poste qu’il occupe. Tout d’abord il vient du privé, ce qui est très bien quand on considère la notion de service public comme obsolète selon la doctrine ultra-libérale qui guide la majorité actuelle. En tant qu’ancien DRH il sait ce qu’est un plan de « restructuration » qui va crée de la « valeur » pour l’actionnaire, ce qui signifie licenciements, réduction des salaires via CDD et autres joyeusetés sociales. En tant qu’ancien du marketing il sait parfaitement ce qu’est la segmentation d’un marché, un produit de base pas cher à diffusion massive mais à l’efficacité limitée et un produit haut de gamme réservé par son prix et sa diffusion à ceux qui peuvent se l’offrir. De plus il sait parfaitement que sans une bonne communication et un service après vente performant les ventes d’un produit peuvent s’effondrer et que la grogne des consommateurs peut tourner à la catastrophe. Nous avons donc une campagne « glamour » pour montrer que le service après vente entame une action pour calmer les clients insatisfaits du produit utilisé, le tout conjugué avec des déclarations promettant qu’à l’avenir le produit qui sera mis en vente sera un peu meilleur que maintenant, promesse intenable quand ont sait que ceux qui vont fabriquer le produit en question seront moins qualifiés et avec moins de moyens, donc moins cher, que ceux que vous avez licenciés ».
.
Les pubs ont été vendues par Conception, création et développement
Business & Decision, 153, rue de Courcelles, 75017 Paris
http://www.education.gouv.fr/cid56357/l-education-nationale-recrute-17-000-personnes-en-2011.htmlhttp://www.education.gouv.fr/cid2606/mentions-legales.html
06/06/2011 : Le Figaro - Le ministre Luc Chatel sèche sur un problème de CM2
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/06/06/