Monet, série des cathédrales
Musée d'Orsay : les 5 cathédrales de Monet réunies dans la galerie impressionniste
http://twitter.com/MuseeOrsay/status/884004220298420224
Peut-être, de gauche à droite
http://bit.ly/2sHZDNW
Le portail et la tour Saint-Romain, effet du matin
Le portail et la tour Saint-Romain, plein soleil
Le portail, soleil matinal
Le portail, temps gris
Le portail vu de face ?
La Série des Cathédrales de Rouen est un ensemble de 30 tableaux peints par Claude Monet représentant principalement des vues du portail occidental de la cathédrale Notre-Dame de Rouen (deux autres tableaux représentent la cour d'Albane), peintes à des angles de vues et des moments de la journée différents, réalisées de 1892 à 1894.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Série_des_Cathédrales_de_Rouen
Le Musée d'Orsay à Paris en possède et expose cinq :
Le Portail et la tour Saint-Romain, effet du matin (W13469),
Le Portail et la tour Saint-Romain, plein soleil, Harmonie bleue et or (W136011);
Le Portail, soleil matinal, Harmonie bleue (W135510),
Le Portail, temps gris (W13218),
Le Portail vu de face, harmonie brune (W 13197),
Le Musée Marmottan à Paris en possède une (La Cathédrale de Rouen, effet de soleil, fin de journée, W132712),
tout comme le Musée des beaux-arts de Rouen (Le Portail et la tour Saint-Romain, temps gris, W134513).
« La série des Cathédrales de Rouen lui prendra trois années de labeur angoissé. À son épouse, il confie : « Chaque jour, j'ajoute et surprends quelque chose que je n'avais pas pu encore voir. Quelle difficulté, mais ça marche. » Il ajoute encore : « Je suis rompu, je n'en puis plus […]. J'ai eu une nuit remplie de cauchemars. La cathédrale me tombait dessous, elle semblait bleue, ou rose, ou jaune ! »
« Paradoxalement, la démarche, ô combien inédite et déroutante pour son époque, permet à bon nombre de ses contemporains
d'apprécier enfin l'extraordinaire acuité du regard de Monet : il montre les formes dans la lumière certes, mais donne aussi à ressentir
toutes les vibrations de la matière éclairée. La touche est désormais très dense, presque compacte,
et chaque touche, décomposée, s'accorde avec sa voisine pour créer la juste nuance ».
dossier de presse, expo Monet 2010, page 14
http://www.grandpalais.fr/pdf/dossier_pedagogique/DP_Monet_gngp_enseig.pdf
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LM : Face à l’histoire identitaire
Le Monde des livres,
spécial Rendez-vous de l'histoire, 30.09.2016
- Face à l’histoire identitaire, Etienne Anheim
http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/09/28/face-a-l-histoire-identitaire_5005003_3260.html
extraits
Plusieurs parutions récentes prennent leur source dans une vision nationale et édifiante de la France (Sévillia, De Jaeghere, Casali)
« Nombreux sont ceux qui rêvent d'une école dispensant un catéchisme républicain ou national, au lieu d'une initiation aux sciences de l'homme et de la société. Cette conception instrumentale de l'histoire est même dominante dans les traditions scolaires, de droite comme de gauche ».
Pour les tenants d’une vision nationale et édifiante, « leur histoire est événementielle, jalonnée de grands hommes et de moments forts qui sont autant de terrains d'affrontement avec ceux des historiens de gauche qui partagent leur focalisation pour le politique et sa mémoire. Les croisades, les rois, l'Empire, la Résistance, la guerre d'Algérie sont les passages obligés d'un récit dont la logique a deux ressorts. Le goût épique, tout d'abord, manifestant la fonction imaginaire d'une histoire qui s'adresse plus à l'âme qu'à la raison. Utiliser Saint Louis et Napoléon à cette fin n'est finalement pas très différent de lire l'Iliade ou Le Seigneur des anneaux. La passion du jugement de valeur, ensuite, qu'on retrouve également chez certains historiens qu'ils combattent. C'est le même " Tribunal de l'Histoire " qui condamne la monarchie ou la Révolution, la colonisation ou la Commune : seuls les juges changent ».
« Or, l'histoire, au sens scientifique du terme, n'est pas un procès. Elle ne relève pas non plus de la politique, de l'esthétique ou de la morale, mais des sciences sociales. Elle se caractérise par des méthodes et des procédures appliquées à des sources, par des hypothèses, des interprétations et leur discussion dans une communauté et des institutions savantes, enfin, surtout, par un horizon : comprendre et expliquer les sociétés humaines dans le temps et l'espace, à travers des travaux érudits, mais aussi des livres, des magazines, des expositions et des émissions destinées au grand public.
Cette histoire n'est pas partisane, ne donne pas de leçons et, pourtant, n'est pas neutre. Elle représente un point de vue, celui de la science, et accomplit une tâche liée au projet démocratique, celle d'essayer d'élucider le monde. Même si elle n'est pas étanche à la société qui l'entoure, à ses conflits et à ses valeurs, son projet intellectuel vise du moins à tenter de les mettre à distance pour construire un savoir autonome. Cette ambition scientifique, qui n'est pas toujours mise en œuvre au sein même de l'Université, mais à laquelle des historiens amateurs, des enseignants ou des lecteurs peuvent apporter leur pierre, est très différente de celle qui anime les auteurs de ces livres [nationalistes] ».
« Même si ces auteurs aiment à se considérer comme ... des minoritaires victimes de terrorisme intellectuel, le rapport au passé qu’ils promeuvent est aujourd’hui majoritaire dans la plupart des médias, les discours politiques et une grande partie de la population. Ils sont bien de leur temps et en ont adopté les pratiques : victimisation, utilitarisme du savoir, mise en scène du récit relevant du storytelling des communicants politiques, passion de l’évaluation des hommes et des choses, qui n’a rien à envier au management néolibéral.
En greffant leur vision idéologique sur un imaginaire hérité de l’histoire populaire d’André Castelot et d’Alain Decaux, ces ouvrages participent d’une révolution culturelle dans laquelle « l’histoire », c’est-à-dire une vision manichéenne du passé, tient une place essentielle. Cette histoire, ce n’est pas la nôtre ; elle en est même le contraire.
Pour le chercheur comme pour l’élève, l’histoire doit être un problème intellectuel stimulant, non une solution rassurante pour distinguer le bien du mal. Raoul Girardet, Pierre Chaunu ou Philippe Ariès, de vrais hommes de droite et de vrais historiens, l’avaient compris, aussi bien que Jean-Pierre Vernant, Jacques Le Goff ou Marc Bloch ».
- Egalement dans ce spécial Rendez-vous de l'histoire,
Un nouveau départ, Nancy Green sur l’ambivalence du mot Partir
http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/09/29/les-rendez-vous-de-l-histoire-un-nouveau-depart_5005246_3260.html
A la conquête du fils du Ciel
Antonella Romano, Impressions de Chine, L’englobement du monde (XVI-XVIIe)
L’effort d’imagination, Alain Corbin, Sylvain Venayre
dialogue entre deux historiens en liberté.
Vichy, machine à dénaturaliser,
Claire Zalc, Les dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy, Le Seuil
Comme un Allemand en France, lettres inédites sous l’Occupation
Une comédie des erreurs, Nell Zinck déconstruit le mythe de la famille US idéale
Comme les deux doigts de la main, Marta et Alan, E. et M. Guibert
Amélie Nothomb, joyeuse mystique
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Nouvelle offensive de l'histoire réac
- L'offensive de l'histoire réac, Christophe Naudin, The Huffington Post, 29.08.2012
http://www.huffingtonpost.fr/christophe-naudin/loffensive-de-lhistoire-r_b_1836655.html
- Les articles en cause parus dans Le Figaro :
. Qui veut casser l'histoire de France ? Le Figaro magazine, 24.08.2012
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/08/24/01016-20120824ARTFIG00298-qui-veut-casser-l-histoire-de-france.php
ou en pdf :
https://groups.google.com/forum/?fromgroups=#!topic/aggiornamento-histgeo/q7GAgm8p46E
https://groups.google.com/group/aggiornamento-histgeo/attach/
. Les manuels d'histoire oublient les héros de 14-18 - Le Figaro Education
http://www.lefigaro.fr/2012/08/27/les-manuels-d-histoire-oublient-les-heros-de-14-18.php
- Vague brune sur l’histoire de France - Aggiornamento
L'analyse de l'article de Sevilia et des encadrés par le collectif Aggiornamento :
http://aggiornamento.hypotheses.org/898
- Enseignement de l'histoire : les "casseurs" ne sont pas ceux qu'on croit -
Mickaël Bertrand - Le Plus du Nouvel Obs - 28-08-2012 à 13h11
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/istoire-les-casseurs-ne-sont-pas-ceux-qu-on-croit.html
Voir dans les commentaires la note sur la pseudo bio de Georges-Guy Lamotte,
un politicien véreux inventé par 3 auteurs réunis sous le pseudo Fernand Bloch-Ladurie
http://www.marianne2.fr/Georges-Guy-Lamotte-le-faux-socialiste-source-d-une-vraie-satire-politique
[ Le polémiste ne masque pas son engagement en faveur d'une histoire identitaire
(cf le ministère, le faux débat ou la Maison ...).
Il ne manque pas de métier.
Il sait faire de la pub pour son camp (Le Figaro Histoire, Casili...).
Il reconnaît enfin l'absurdité de la décision de Chatel (suppression de l'HG en Term S),
une décision que la droite a peu critiqué en novembre 2009.
Il met en scène des arguments que nous avons utilisés
contre un programme d'HG de première à refaire totalement.
Il sait mentir par omission (les programmes recentrés)
et recycler les thèses d'une droite souvent extrême (cf l'ex-IPR).
Les illustrateurs ont même déniché "une classe d'école française ... en 1940" ... ]
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