Toulouse : L'histoire à venir
croisé cette annonce sur la liste du CVUH
L'histoire à venir, Toulouse 18-21 mai 2017
L'idée étant d'expérimenter des formats un peu plus dynamiques que des conférences (il y en aura aussi) ou des panels : on y travaille du moins.
C'est l'édition 0 en 2017 et nous espérons, si le succès est au rendez-vous, perpétuer ces rencontres pour les années suivantes.
Emmanuelle Perez Tisserant
Maîtresse de conférences en Histoire
FRAMESPA, UMR 5136
Université Toulouse Jean Jaurès
http://twitter.com/SFWamPearl
[ NB : une expérience récente incite à penser que le cours magistral
a encore de beaux jours, au moins pour répondre à la massification de l'université.
Comment des étudiants et futurs professeurs apprendront-ils à développer d'autres pratiques en classe ? ]
source : http://twitter.com/SFWamPearl
Premier communiqué
« L'histoire à venir »
Toulouse, 18-21 mai 2017
Face aux impasses du présent et aux incertitudes devant l'avenir, une bonne nouvelle :
les historiens interrogent et l'histoire invente.
En mai 2017, à Toulouse, nous ouvrons un forum pour donner droit de cité
à des façons imaginatives, astucieuses, turbulentes, de faire de l'histoire.
A l'initiative de la librairie Ombres Blanches, du Théâtre Garonne, des équipes de recherche de l'Université Toulouse-Jean Jaurès
et des éditions Anacharsis, en partenariat avec des acteurs du territoire (librairies, associations, institutions, collectivités),
« L'histoire à venir » proposera des journées et soirées de débats, de dialogues, d'expérimentation autour de l’histoire.
* Nous nous tournerons vers l'avenir car, loin d'être passéiste,
l’histoire se veut tête chercheuse, science et récit du changement, une discipline attentive à ce qui vient
* Nous nous tournerons vers la ville et le grand public, car l'histoire est une discipline vivante,
dont les explorations récentes méritent de trouver des voix pour être mises en culture générale.
« L'histoire à venir » sera une manifestation inventive avec :
- des Conférences présentant des travaux les plus récents;
- des Libor d'histoire pour observer, écouter la recherche en train de se faire, et dialoguer avec elle;
- des Ateliers d'histoire pour expérimenter avec les chercheurs le travail sur les sources et les données ;
- des Impromtptus, plus informels et conviviaux, autour de cafés, dîners,
soirées, conférences piétonnières, spectacles et master-class d'histoire.
Emmanuelle Perez OSFWamPearl 16 déc.
Save the date : rencontres d'histoire "histoire à venir". Toulouse, 18-21 mai 2017 (édition 0)
formats interactifs, ateliers, dialogues
Emmanuelle Tisserant-Perez a soutenu une thèse sur
Nuestra California
Faire Californie entre deux puissances impériales et nationales (vers 1810-1850)
http://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01142623
http://ehess.academia.edu/EmmanuellePerez/CurriculumVitae
20.12.2016 une version plus détaillée du communiqué sur la liste de l'AFHE
L'histoire à venir, Toulouse 18-21 mai 2017
Thème 2017 : Du Silex au Big Data
Les données sont-elles « vraies » ? Que disent-elles de la réalité ?
Comment allons-nous constituer et conserver les archives de demain ?
Peut-on prédire l’avenir par l’analyse des données sur le passé ?
http://clioweb.free.fr/debats/lhistoireavenir-tlse-mai2017.pdf
Ces rencontres ne sont pas encore annoncées sur le site universitaire Jean Jaurès
http://www.univ-tlse2.fr/accueil/recherche/tout-l-agenda-de-la-recherche-287596.kjsp
.
FIG2016 : Un monde qui va plus vite ?
Foulées de Saint-Dié - Vosges Matin 18.10.2015
FIG 2016 : UN MONDE QUI VA PLUS VITE ?
Saint-Dié 30 septembre, 1 et 2 octobre 2016
http://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/geographie/geothema
Géothéma 1 : Transport - gagner ou perdre du temps ? LGV ?
Géothéma 2 : Fast Money - finance et centralités urbaines
Géothéma 3 : Les politiques - maintenant pris de court ?
Géothéma 4 : La ville à toute vitesse - La lenteur pour éviter de perdre du temps ?
Géothéma 5 : La terre s’emballe-t-elle ?
Géothéma 6 : La vitesse en images
Géothéma 7 : Dernier slow ? Slow food, slow science
Le programme en pdf :
http://fig.saint-die-des-vosges.fr/images/programme.pdf
Géothéma 8 : Le pays invité - La Belgique.
Symbole ou contre-exemple de l’Europe actuelle ?
- La Belgique vue par Ruben L. Oppenheimer (Twitter lecartographe)
http://www.politico.eu/article/cartoon-carousel-20/
http://twitter.com/rloppenheimer
- Les thèmes précédents, dont 1997, Planète nomade
http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_de_géographie
Les Actes du FIG depuis 1999
http://www.reseau-canope.fr/fig-st-die/
- Ateliers numériques - Eduscol
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/_-Sans_nom-_/18/2/FIGateliersnumeriqueseduscol_623182.pdf
L’espace productif d’une métropole : Marseille.
Où faire passer la « ligne nouvelle PACA » ?
Eseigner les transports ferroviaires à grande vitesse
De ma ville à l’espace monde
La Corse, la plus proche des îles lointaines.
Géomatique des transports.
Table ronde : Enseigner la géographie avec le numérique
- Emission Planète Terre -thème à venir)
http://www.franceculture.fr/emissions/planete-terre
Ho Chi Minh Ville, mutations rapides, rêves de modernité, circulation dense.
Sur le bord du trottoir, une femme hésite. Pascal Clerc in
- Géographie(s) de la LENTEUR
Carnets de géographie no 8,
coordonné par Sylvanie Godillon, Gaële Lesteven et Sandra Mallet
http://www.carnetsdegeographes.org/index.php
http://www.parisgeo.cnrs.fr/IMG/pdf/Appel_8_Carnetsdegeographes.pdf
.
http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_debats/debat_08_01_lenteur.php
Un texte de présentation beaucoup plus développé que le chapeau des Géothéma.
extraits :
« La fascination de la vitesse et de la machine ont parfois servi de preuve irréfutable de la modernité ».
« Si la valorisation de la lenteur s’est construite en opposition à l’accélération, elle n’en est pas seulement l’opposé. La lenteur est une vitesse dont il convient de tenir compte, au même titre que la rapidité ». « Il s’agit de comprendre comment ces deux rythmes, traditionnellement opposés, peuvent être articulés et maîtrisés au sein de la société ».
« Ces banlieusards ne sont pas heureux... Ils peuvent courir pour attraper leur métro en se bousculant et même sauter dans leur train en marche, mais ils ne savent plus marcher, flâner, s’arrêter, respirer. Trop de hâte. Ils ne s’appartiennent plus. Ils dépendent d’un horaire »
deux mouvements sont nés en Italie, Slow Food (1986), voir le site http://www.slowfood.fr
et Slow Città (1999, voir le site http://www.cittaslow.org
« Dans un contexte de métropolisation et de désynchronisation des temps collectifs, les individus cherchent moins le ralentissement que la maîtrise de leurs rythmes personnels »
Face à l’urgence, à l’injonction de publier sans cesse, des chercheurs militent en faveur d’une Slow Science (Berlin 2010) afin de disposer du temps nécessaire au travail sur le terrain, à la construction de la recherche et à la maturation des idées. Voir aussi le mouvement des Desexcellents (UL Bruxelles)
http://lac.ulb.ac.be/LAC/home.html
. Entretien croisé sur la lenteur dans la science et la pratique actuelle du géographe
. Slow, but fast : le discours de la slow life au coeur d’Ōsaka
. Tensions et compromis dans les valeurs spatiales du slow
. Le petit prince ou comment faire lieu ? Entretien imaginaire avec Antoine de Saint Exupéry
. Maîtriser les rythmes quotidiens : nouvelle revendication ou droit à la ville ? Analyse des temps et espaces ralentisseurs, points d’ancrages et synchronisateurs des échelles et rythmes de vie métropolitains
. Lenteur et immobilité, un potentiel pour les personnes âgées pauvres de Recife (Brésil) ?
. Heuristique de la lenteur : pour une géographie qui soit mésologie vécue
. Retour à la lagune – l’Albufera de Valencia : quelle place pour le terrain dans un parcours scientifique et dans une recherche lente ?
. Explorer la lenteur par la photographie
CR
. L'homme pressé : impacts et paradoxes socio-spatiaux :
Pierre-Louis Ballot et Roman Rollin
Compte-rendu du douzième colloque de l’association Doc’Géo Bordeaux 9 et 10 octobre 2014
http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_lectures/lect_08_01_Ballot_Rollin.php
. La ville lente : utopie, audace ou régression ? Réflexions libres autour d'écrits de Marc Wiel
. Thierry Paquot, Bibliolenteur
http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_lectures/lect_08_03_Pacquot.php
.
Les Accords Matignon 7 juin 1936
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L'Humanité, 8 juin 1936
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406738p.item
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327877302/date1936
L'action française, 8 juin 1936 source Gallica
La CGPF (Confédération générale de la production française) a été créée le 19 mars 1919
Elle devient le 4 août 1936 la confédération générale du patronat français (CGPF) présidée par C-J Gignoux.
Le Conseil national du patronat français (CNPF) créé en décembre 1945 est rebaptisé Medef en 1998
(Seillère 1998-2005, Parisot 2005-2013 puis Gattaz 2013- ).
mars 1936 : Réunification de la CGT et de la CGTU lors du congrès de Toulouse (2 mars-5 mars)
déc 1947 : nouvelle scission de la CGT et naissance et la confédération « CGT-Force Ouvrière » (FO).
Les Accords Matignon, 7 juin 1936
site de l'Assemblée nationale
http://www2.assemblee-nationale.fr/static/evenements/1936/Les_accords_de_Matignon7juin36.pdf
« Les délégués de la Confédération générale de la production française et de la CGT se sont réunis sous la présidence de Monsieur le Président du Conseil, et ont conclu l’accord ci-après, après arbitrage de Monsieur le Président du Conseil :
Art.1. La délégation patronale admet l’établissement immédiat de contrats collectifs de travail.
Art.2. Ces contrats devront comprendre notamment les articles 3 à 5 ci-après.
Art.3. L’observation des lois s’imposant à tous les citoyens, les employeurs reconnaissent la liberté d’opinion, ainsi que le droit pour les travailleurs d’adhérer librement et d’appartenir à un syndicat professionnel constitué en vertu du livre III du Code du travail. Les employeurs s’engagent à ne pas prendre en considération le fait d’appartenir ou de ne pas appartenir à un syndicat pour arrêter leurs décisions en ce qui concerne l’embauchage, la conduite ou la répartition du travail, les mesures de discipline ou de congédiement (...)
Art.4. Les salaires réels pratiqués pour tous les ouvriers à la date du 25 mai 1936 seront, du jour de la reprise du travail, rajustés suivant une échelle décroissante commençant à 15% pour les salaires les moins élevés pour arriver à 7% pour les salaires les plus élevés, le total des salaires de chaque établissement ne devant, en aucun cas, être augmentés de plus de 12% (...)
Art.5. En dehors des cas particuliers déjà réglés par la loi, dans chaque établissement comprenant plus de dix ouvriers, après accord entre organisations syndicales, ou, à défaut, entre les intéressés, il sera institué deux ou plusieurs délégués ouvriers selon l’importance de l’établissement. Ces délégués ont qualité pour présenter à la direction les réclamations individuelles qui n’auraient pas été directement satisfaites, visant l’application des lois, décrets, règlements du Code du travail, des tarifs de salaires, et des mesures d’hygiène et de sécurité (...)
Art.6. La délégation patronale s’engage à ce qu’il ne soit pris aucune sanction pour faits de grève.
Art.7. La délégation confédérale ouvrière demande aux travailleurs en grève de décider la reprise du travail dès que les directions des établissements auront accepté l’accord général intervenu et dès que les pourparlers relatifs à son application auront été engagés entre les directions et le personnel des établissements ».
La semaine de 40 heures, les congés payés font partie du programme du Front populaire.
Ils ne sont pas mentionnés dans les Accords,
mais les lois sont votées rapidement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_Matignon_(1936)
Front populaire, les lois adoptées en juin 1936
http://www2.assemblee-nationale.fr/14/evenements/2016/80eme-anniversaire
La semaine de 40 heures, loi du 12 juin 1936, promulguée le 21 juin 1936
discussion d'un projet de loi tendant à instituer la semaine de 40 heures dans les établissements industriels et commerciaux et à fixer la durée du travail dans les mines souterraines.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63118090/f1.item.zoom
Les congés payés, loi du 11 juin 1936, promulguée le 20 juin
Loi instituant un congé annuel payé dans l'industrie, le commerce, les professions libérales, les services domestiques et l'agriculture -
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5714372q/f2.item
Conventions collectives
Les 11 et 19 juin 1936, la Chambre des députés discute et adopte, par un vote à main levée, le projet de loi relatif à la convention collective de travail.
Pour l'industrie et le commerce, la loi du 24 juin 1936 complète la loi de 1919.
Le Figaro, 8 juin 1936 - source Gallica
L'action française, 8 juin 1936 source Gallica
- Les grèves de mai-juin 1936 revisitées , Antoine Prost, Le Mouvement Social 3/2002 (no 200)
http://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2002-3-page-33.htm
AP y voit une réponse ouvrière à la pression patronale et à la taylorisation sans contrepartie salariale.
Avec les conventions collectives, le lieu de travail sort de la sphère privée. «l’entreprise n’est plus une grande famille, et les ouvriers ne sont plus des domestiques, des serviteurs... » Le contrat de travail est d’ordre public.
A comparer avec la loi-travail qu’Hollande veut imposer en 2016
- Aux origines ouvrières du Front populaire, Gérard Noiriel, Le Monde diplomatique juin 2016
« Le 3 mai 1936, le gouvernement de Léon Blum parvenait au pouvoir dans une France affaiblie par la crise économique et menacée par la guerre. Cette date constitue le point de départ politique du Front populaire. Mais elle occulte les conditions d’émergence et les racines sociales d’un mouvement de grèves sans précédent, qui permit des avancées considérables ».
Pour GN, le mouvement de grèves ne commence pas le 3 mai 1936, après la victoire électorale du FP mais en 1933 (Renault-Billancourt)
« Les luttes sociales et l’action collective dans les entreprises paient ».
« Le Front populaire montre que les représentations collectives de la société sont bouleversées quand la classe ouvrière fait entendre sa voix ».
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Rythmes scolaires à Granville
Rythmes scolaires : quatre emplois seront créés à Granville - Ouest-France, 01.07.2013
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Rythmes-scolaires-quatre-emplois-seront-crees-_50218-avd-20130701-65484092_actuLocale.Htm
En dehors du mercredi, « les autres jours, les cours se dérouleront de 8 h 30 à 11 h 30. L'après-midi, les cours auront lieu de 14 h 15 jusqu'à 16 h 30 ».
« Les cycles 2, soit les grandes sections, CP et CE1 mangeront, auront ensuite un temps de détente et une animation alors que les plus grands de cycles 3, les CE2, CM1 et CM2 commenceront par l'animation, mangeront ensuite et termineront par leur temps de détente.
« Nous pourrons utiliser les mêmes animateurs sur ce temps de midi pour prendre deux groupes en charge. »
« Tous les enfants des groupes scolaires pourront participer à ces ateliers, « même ceux qui rentrent manger le midi. » Il y aura donc un atelier artistique et culturel : vidéo, théâtre, musique... Un atelier sportif pour découvrir plusieurs sports ; un atelier manuel et scientifique, avec la création d'un journal, des jeux de société... Un atelier divers qui regroupera la lecture, le premier secours avec la Croix-Rouge, etc. Au total, 16 activités différentes seront à découvrir. « Les enfants changeront d'atelier toutes les deux semaines. » »
Le coût : Etat : 48 600 € (première année) - Commune : 67 900 € - La seconde année, le tout sera-t-il à la charge de la ville ?
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