Architectes de l'information
Jean-Michel Salaun travaille à ENS Lyon.
Il tient le bloc-notes Economie du Document : http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php
Lors du colloque #dhiha5, il a présenté le master Architecture de l'information créé à Lyon en 2012
http://www.lisa.gerda-henkel-stiftung.de/videos_watch.php?nav_id=4431 (vers 3 h 30)
http://archinfo.ens-lyon.fr/master-architecture-de-l-information-153486.kjsp?RH=ARCHINFO_PRES
Le numérique affecte tous les métiers de la documentation. Les médiateurs ne se contentent plus de gérer les collections mais ils doivent aussi intègrer le rôle d'un public actif, ils apprennent à construire des systèmes d'information adaptés aux besoins des utilisateurs. La formation des architectes de l'information met en oeuvre la coopération entre l'ENS, l'ENSSIB, l'université de Montréal. L'accent est mis sur la diversité des parcours des étudiants (exemple d'un doctorant en archéologie)
JMS a souligné l'importance d'une pédagogie active dans cette formation.
La technologie et l'interaction sont au coeur du cours : la prise de notes collective et publique aide à structurer le groupe, les annotations partagées de documents enrichissent la base, les étudiants apprennent à mener à distance des interviews d'experts du domaine. Le temps de travail attendu est indiqué.
Plusieurs carnets de recherche accompagnent cette formation
Un portail : http://archinfo.hypotheses.org/
L’enseignement hybride et en ligne : http://archinfo14.hypotheses.org/
Économie du document (cf. les biens communs, avec Lionel Maurel, alias Calimaq) : http://archinfo24.hypotheses.org/
MOOCs et ruptures documentaires
Un état des lieux par Olivier Ertzscheid - blog Affordance, 16 mai 2013
Le premier Massive Open Online Course a eu lieu en 2008, il s'étalait sur 12 semaines et comprenait 1900 étudiants.
Apprend-on mieux en ligne que dans un amphithéâtre ?
http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2013/05/de-qui-se-moocs-ton.html
http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2013/05/28/MOOCs-et-ruptures-documentaires#c9030
Lors du Colloque Cultures numériques (Lyon, mai 2013), JM Salaün est intervenu dans la
Table ronde 2 - L'information, objet et flux : son architecture, son économie et ses sciences
http://emiconf-2013.ens-lyon.fr/tables-rondes/table-ronde-2
http://emiconf-2013.ens-lyon.fr/videos
En 2012, Jean-Michel Salaün a publié Vu, lu, su : les architectes de l’information face à l’oligopole du Web, La Découverte.
#dhiha5 - Digital Hum. et Précarité
Conditions de recherche et Digital Humanities : quelles perspectives pour les jeunes chercheurs ?
Le colloque a été retransmis sur Youtube - more then 600 visits from 37 countries. http://dhiha.hypotheses.org/871
Dans ce colloque d'hier, une question centrale :
Comment sortir de la précarité qui attend les jeunes chercheurs ?
Pascal Arnaud (ANR, SHS) : un jeune chercheur n'est pas défini par son âge mais par la précarité et la difficulté à entrer dans la carrière universitaire.
Pierre Mounier cite le questionnaire de Marin Dacos : « Who are you Digital Humanists ? »
L'immense majorité de ceux qui ont répondu (800 internautes) sont en situation d'apprentissage, ou de précarité ou en début de carrière ou en position de receveurs d'ordre. Un champ transversal qui repose sur le croisement entre la recherche et la technique n'a pas encore trouvé sa place dans une évaluation fondée sur la coupure héritée entre disciplines traditionnelles.
http://blog.homo-numericus.net/article11179.html
- Marion Lamé, Oratores, bellatores, laboratores: ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent.
La tripartition appliquée aux humanités digitales, une discipline transversale. Dans un parcours universitaire, la maîtrise des discours sur les DH peuvent être plus efficace que la pratique concrète des DH pour faire carrière.
http://dhiha.hypotheses.org/804
- Pierre Mounier, Quelle(s) idéologie(s) pour les humanités numériques ? 10.06.2013
Selon Pierre Mounier, « deux pistes de réflexion mériteraient d'être explorées :
- jusqu'à quel point les humanités digitales importent-elles dans le champ des humanités la science et la technique comme idéologie …et « représentent-elles l'implémentation locale d'un nouvel esprit du capitalisme qui fait la part belle à la collaboration horizontale, à la connexion en réseau, à la créativité, mais aussi, finalement, à l'individualisme entrepreneurial et à la structuration en mode projet ? »
- dans quelle mesure représentent-elles une menace pour la liberté académique (DE) et l'autonomie du champ scientifique (FR)?
« La bataille qui se joue n'implique donc pas seulement deux jeux de valeurs (la tradition académique et verticale d'une société à ordres contre la promesse démocratique d'une communauté ouverte, fluide et horizontale), mais au moins trois avec la perspective d'un pilotage de la recherche par l'extérieur, au moyen de ratings, indicateurs, tableaux de bord et in fine, par le modèle du marché ».
http://blog.homo-numericus.net/article11179.html
Denise Pumain : Il faut mieux valoriser nos travaux en combinant les formes académiques de la science et les potentialités d'internet. Ne pas refuser l'évaluation, mais adapter les critères aux SHS.
- Jean-Michel Salaün a traité de la formation des architectes de l'information, d'apprentissage collaboratif, de prise en compte de la dimension sociale grâce aux outils des medias sociaux (ex de la prise de notes collective et publique).
http://rfiea.fr/fellows/jean-michel-salauen
vidéo de l'intervention (vers 3h32) : http://www.lisa.gerda-henkel-stiftung.de/videos_watch.php?nav_id=4431
Sur l'architecture de l'information, et la prise en compte des attentes des lecteurs internautes,
voir le dossier en ligne sur le site de l'IFE (l'INRP avant la chatelisation) - avril 2012
http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/74-avril-2012.pdf
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