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Clioweb, le blog

18 janvier 2010

Une affaire de papiers

L'identité, une affaire de papiers,
un excellent billet de Guy Konopnicki (Marianne 16/01/2010)
http://clioweb.free.fr/presse/1temp/wkz-papiers.jpg

2 cas :
Vous divorcez
Votre nom de jeune fille comporte un w, un k, un z
Votre grand-père, mineur polonais, s'est engagé en 1939.
il a été naturalisé... en 1949
Vous devez présenter un certificat de naturalisation remontant à 3 générations...
(La dame est officier de police...)

Naître à Baden-Baden, c'est suffisant pour se retrouver suspect de n'être pas français.
Surtout si votre mère est vietnamienne.

.
Vous êtes Français ? Prouvez-le.
Libération relaie un appel de la Ligue des droits de l'homme, de Daniel Karlin

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17 janvier 2010

Le Diable dans un bénitier

- L'Encyclopédie a rendu pensable une rupture
Le Monde des livres publie un entretien avec Roger Chartier

Extraits :
Avez-vous lu l'" Encyclopédie " ?

Qui l'a lue dans sa totalité ? Peut-être deux personnes : Diderot et l'éditeur Le Breton, à l'origine du projet.
La question est intéressante, parce qu'elle touche à la structure même de l'ouvrage, c'est-à-dire au système de renvoi d'un article à l'autre utilisé par Diderot pour les idées les plus audacieuses. Comme l'article " anthropophagie " renvoyant à " eucharistie ". Quand on est en présence des 17 volumes de textes, complétés de 11 volumes de planches d'illustrations, dont la publication s'est étalée entre 1751 et 1772, cette utilisation des renvois devient problématique. Paradoxalement, c'est la version électronique de la première édition de l'Encyclopédie, mise en ligne par l'Université de Chicago, qui, d'un simple clic, rend aujourd'hui efficace un dispositif conçu par Diderot comme l'un des plus philosophiques, c'est-à-dire subversifs, qui soient.

Avec le recul, l'" Encyclopédie " a-t-elle changé le monde ?

Un livre peut-il changer la face du monde ? ... Les auteurs aiment à le penser... un livre trouve, non par sa lettre même, mais par les discours qu'il produit, une force qui le dépasse et qui, elle, transforme les manières de penser et de croire.

L'encyclopédie en ligne Wikipédia n'est-elle pas l'aboutissement du projet de Diderot et d'Alembert ?

Dans un sens oui, puisqu'elle repose sur les contributions multiples d'une sorte de société de gens de lettres invisibles. Mais Diderot n'aurait sûrement pas accepté la simple juxtaposition des articles, sans arbre des connaissances ni ordre raisonné, qui caractérise Wikipédia. C'est une entreprise démocratique, ouverte, et en même temps très vulnérable, très exposée à l'erreur ou à la falsification. Est ainsi rendue visible la tension entre le désir de constitution d'un savoir collectif et la professionnalisation des connaissances.

L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

Planches dans Wikimedia Commons - Texte intégral dans Wikisource

Système figuré des connaissances humaines

.
- Le Diable dans un bénitier : l'art de la calomnie en France, 1650-1800

Robert Darnton, un autre spécialiste du XVIIIe était l'invité des Matins (7 janvier).
L'écouter 15 mn entre 7 h 43 environ et 7 h 55

"La moitié de cet article est vraie" écrit dans une note l'auteur du Gazetier cuirassé  ou Anecdotes Scandaleuses de la Cour de France en 1771.  Laquelle ? Au lecteur de le décider ..

gazetier

16 janvier 2010

réformer au mépris de la Constitution

La justice en état général de protestation
http://www.liberation.fr/societe/0101613840-la-justice-en-etat-general-de-protestation

Statistiques policières : des chiffres et des leurres 
http://www.liberation.fr/societe/0101613845-statistiques-policieres-des-chiffres-et-des-leurres

dans Le Monde Opinions,
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3232,1-0,0.html

Dominique Rousseau - LM Opinions
Il est dangereux de réformer au mépris de la Constitution

Laurent Fabius  - LM Opinions
Les cinq ressorts d'une " égoprésidence "

Les Français et la réforme du lycée.
en marge d'Opinion Gate, le MEN enrichit les sondeurs...
" 60 % des Français déclarent avoir entendu parler de la réforme du lycée. 16 % d'entre eux affirment savoir précisément ce dont il s’agit et 44 % ne savent pas précisément ce dont il s’agit ".

Les titreurs du Monde en tirent : Les changements au lycée plébiscités par les parents d'élèves
Séduits par l'aide personnalisée, ils s'inquiètent de la baisse des heures d'histoire en terminale S

No Comment

15 janvier 2010

Le monde britannique : 1815-1931

Le programme d'histoire Capes-agrégation : Le monde britannique : 1815-1931
suite d'une série de la Fabrique de l'histoire
A podcaster et à écouter, pour le fond et la forme, au format mp3

[ février 2012 : à la suite de la requête d'une étudiante, une copie des 4 fichiers a été fournie par plusieurs auditeurs et internautes.
Merci en son nom à Emmanuel, Valérie, Patrick et Jean-Marie 

jeudi : "fab.14.01.2010-Lemondebritannique.mp3"
l'historio du monde britannique 1815-1931
http://dl.free.fr/tfUeiucRl

mercredi : "fab.13.01.2010-Lemondebritannique.mp3"
La britishness ?
http://dl.free.fr/m2l3z9oIL

mardi : Georges Bertrand, envoyé de l'Europe à Londres
(l'invité initial, Sudhir Hazareesingh, n'a pas pu venir)
"fab.12.01.2010-Lemondebritannique.mp3"
http://dl.free.fr/nlfT4ysPX

lundi documentaire les années 60, un couple so franco-british
: "fab.11.01.2010-Lemondebritannique.mp3"
http://dl.free.fr/qhXJCKqlA  ] 

  

Le monde britannique ou les mondes britanniques ?
1931 ou 1932 ? ou 1914 ?

La Révolution industrielle, un modèle ou une exception ?
"Le Tibet aurait pu basculer dans le modèle anglais si ..."
Take Off ou transformation graduelle ?
Quel rôle de l'Etat ?
Libéralisme pragmatique ou libéralisme "systématique" (Angleterre ou France) ? D Barjot (15e mn)

Les chiffres ?
" nous avons une approche des chiffre bcp plus réflexive que la génération précédente"
les contemporains produisent des statistiques absurdement précises...

"Le monde se met à l'heure de Greenwich"

" Il s'agit de dire quoi, là ? Eh ben, je n'ai rien à dire là-dessus..."
La maîtrise de l'anglais est discriminante... cela rend les étudiants dépendants des manuels.

.
"Tout le monde n'a pas l'air d'être d'accord" dit E Laurentin
dans cette émission, chaque spécialiste donne l'impression de vouloir tirer la couverture.
Les échanges entre Julien Vincent, Dominique Barjot, Claire Laux, Michel Rapoport ne manquent pas de piques, les fleurets ne sont pas toujours mouchetés... et les spécialités prennent vite le dessus (métropole ou colonies, élites ou subalternes...)
Les candidats admissibles devraient s'intéresser à la composition de leur jury d'oral... :-):-)

 

14 janvier 2010

La Britishness ?

La Britishness ? La britannité ? la britannicité ?

dans une semaine sur le Monde britannique, un sujet de concours (1815-1930),
la Fabrique de l'histoire recevait ce matin quatre historiens :
Christophe Charle, Renaud Morieux, Laura Lee Downs et Géraldine Vaughan.
Qui sont aujourd'hui les gardiens de cette britannité ? Sont-ils en Angleterre, en Grande-Bretagne ou dans le Commonwealth ?
L'émission confirme l'impression de piège tendu aux intellectuels :
Que faire ?
Se mettre à recenser les stéréotypes et les clichés (l’insularité, le thé, les protestantismes, le loyalisme monarchique, la révolution industrielle, le rapport à la France, l’Empire, le jingoisme, mais aussi les suffragettes, le mouvement ouvrier de masse, le travaillisme, le Welfare State…)
ou bien
noter comme le font 2 intervenants le mépris des élites à l’égard des travaux menés depuis une génération par les historiens.

Christophe Charle, l'auteur de La crise des sociétés impériales : Allemagne, France, Grande-Bretagne, 1900-1940 : essai d'histoire sociale comparée (2001), donne quelques clés :

13e : Il associe ce courant politique à la crise des années 1970, quand la GB s’interroge sa situation économique et politique, sur sa place en Europe et dans le monde.
La révolution néo-libérale menée par Thatcher exploite cette interrogation, et se présente aux électeurs comme un retour aux grands fondamentaux, au libéralisme et au libéralisme économique ; l’identité est identifiée à la guerre menée contre l’Argentine.
Avec la crise actuelle, c’est ce modèle néo-libéral qui est lui-même interrogé.

44e - Aujourd’hui, face à la crise, les élites essaient à nouveau d’imposer un retour à des pseudo-fondamentaux.
Elles veulent éterniser des constructions sociales historiquement datées, comme elles avaient le pouvoir d’arrêter l’histoire. C’est choquant pour un historien.
Ces vieilles nations ont l'impression que l'histoire leur échappe, et elles veulent créer une sorte de mythe d'identité auquel les jeunes générations devraient accepter de croire même si cela ne correspond à rien pour eux...
Un détail : passé 14 ans, l’histoire n’est plus obligatoire à l’école

32e : Il souligne la force du mouvement migratoire qui irrigue l'Empire
On estime à 25 millions le nombre d’Anglais, d’Ecossais, de Gallois, d’Irlandais qui sont allés s’installer
surtout dans les dominions blancs. Les élites font carrière dans cet espace sans frontière (cf Churchill)

autre détail : la novlangue néo-libérale est redoutable.
Parler de libéralisme et de libéralisme économique pour Thatcher, c'est le vocabulaire habituel. Sauf que le libéralisme économique selon Thatcher, c'est une lecture de l'économie plus orientée vers le patronat que vers les salariés. Thatcher a pour objectif de détruire l'Etat providence, d'affaiblir les syndicats. Loin des dogmes sur le laisser-faire, son état est particulièrement interventionniste, et son "libéralisme" a aussi un versant très sécuritaire et ultra-nationaliste.

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13 janvier 2010

L'université fait ""sa révolution""

L'université fait sa révolution
""révolution"" au sens du Monde de l'Education.... A venir en ligne ?
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3224,1-0,0.html

Inscription dans le supérieur : à vos marques !
Universités : l'union fait-elle la force ?
Bordeaux, ville universitaire modèle
  (63 000 étudiants, 3 100 chercheurs et 3 000 doctorants)
L'" initiative d'excellence " hisse l'Allemagne en haut du podium
(créer une dizaine d'universités de niveau mondial)
Les universités parisiennes peinent à s'entendre
Réforme du supérieur : des responsables témoignent de leurs inquiétudes
A chacun son pôle de recherche, à chaque pôle son projet
Ces masters, vitrines des universités
Jamil Salmi : " Il existe beaucoup d'hypocrisie en France concernant la sélection "Sources et liens

" Le soutien scolaire est plus utile en termes sociaux que de réussite scolaire "

- Les Français face à un système de soins devenu illisible
" Pour les soins courants, il y a déjà privatisation de la protection sociale "
Le Monde société 12/01
Stéphane Guillon ce mercredi matin :  "Ne tirez plus sur Bachelot"

- Carnet :
Eric Rohmer a voulu restituer "la vision des gens d'autrefois"
Daniel Bensaïd, un des fondateurs de la LCR, est mort

La Fabrique de ce matin sur la Britishness, version de l'identité nationale bessonienne ?

12 janvier 2010

La Révolution française, une reprise

Pierre Serna, le directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française annonce la renaissance de « La Révolution française ». http://lrf.revues.org/index102.html

Extraits de son article :
« Ce titre est une « reprise », l’union d’un passé reconnu à un nouveau présent, un « re-commencement ». Il renouvelle une tradition, brutalement interrompue en 1940 par la réaction la plus profonde jamais expérimentée par la France ».

« En ce début du XXIe siècle, le temps n’est plus aux querelles d’écoles et si la génération des universitaires actifs a grandi dans l’affrontement Soboul contre Furet, relayé par les controverses du Bicentenaire, Furet contre Vovelle, force est de constater que la lice a été abandonnée ... ».

« Le champ des études révolutionnaires loin de s’appauvrir, vingt ans après le Bicentenaire se porte bien. Il est rajeuni. Il est multiple dans ses interrogations et ses problématiques. Il est international ... ».

L’IHRF a profondément renouvelé son site électronique et avait besoin d’une revue. Le portail de Revues.org accueille la nouvelle publication.

« C’est dans cet esprit que la revue s’appelle donc La Révolution française. Il fallait un nom simple. Il fallait une histoire, un titre qui puisse rappeler l’histoire de ces générations d’enseignants, de chercheurs, d’étudiants qui dans la Sorbonne avaient appris à connaître et fait connaître la Révolution. Ce titre est un évident hommage au premier titulaire de la chaire d’Histoire de la Révolution française ».

« Le premier numéro est constitué par la publication d’un colloque, Le catéchisme politique : un prêche sur l’autel de la modernité ?, qui s’est tenu au sein du département d’Histoire et de Civilisation de l’Institut universitaire européen, à Florence, les 27-28 octobre 2006 ».

11 janvier 2010

Tous contre Google

« Le livre survivra-t-il à Internet ? », « Bibliothèques : faut-il avoir peur de Google ? ». Dans les médias, la campagne contre Google et Google Books a remplacé la stigmatisation de Wikipedia.

Dans « L'avenir numérique du livre » (Le Monde 27/10/2009), Roger Chartier oppose « la République Numérique et Universelle des Savoirs » au « Grand Marché de l'Information ». Il mène une charge tous azimuts contre Google : appropriation privée d’un patrimoine public, viol du droit d’auteur, monopole en marche, dictature de la publicité... Il recense les menaces que la conversion numérique ferait peser, selon lui, sur le livre et sur la lecture : « un « même » texte n'est plus le même lorsque change le support de son inscription », le numérique modifie profondément « la relation entre le fragment et la totalité » et installe un monde de « fragments décontextualisés ».

Les relations entre les industriels du numérique et l’univers de Gutenberg sont complexes, entre tentation de guerre ouverte et volonté de négociation et de collaboration. Comme dans les controverses antérieures, le choc des rhétoriques est très instructif. La convocation de grands principes sert souvent à masquer des intérêts très concrets. Les arguments sont parfois à sens unique. Quand les ingénieurs de Google améliorent l’efficacité de la recherche en ligne, les contempteurs du web stigmatisent la faiblesse des contenus ; quand l’entreprise devenue un géant américain grâce à cette réussite se donne les moyens financiers et techniques d'une indexation industrielle de dix millions d’ouvrages, la justice est appelée à la rescousse : Google vient d’être condamné par un tribunal français pour avoir numérisé sans autorisation préalable 300 livres (sur les 10 000 mis en avant par les plaignants qui réclamaient une indemnisation de 15 millions d’euros). Les arguments sont aussi à géométrie variable. Le livre ? C’est « un bien qui ne ressemble à aucun autre » affirment en public des marchands pour qui un bon livre est avant tout un livre vendu et acheté, jamais un ouvrage consulté en librairie ou en ligne ou lu (gratuitement) en bibliothèque. La concurrence ? Le catéchisme néo-libéral est mobilisé contre Google, mais le contrôle des systèmes d’exploitation par un autre géant américain ne semble gêner aucun polémiste.

Le débat est aussi révélateur de profonds clivages culturels. Les nostalgiques de la galaxie Gutenberg évitent de rappeler que plus de cinq siècles séparent Gutenberg du livre de poche, la lecture de l’élite de la lecture généralisée dans les sociétés européennes. Ils donnent parfois l’impression de vouloir borner la compréhension du monde à la seule culture livresque, comme si d’autres formes de création et de culture n’avaient jamais existé. Pierre Bayard a montré que l’activité intellectuelle ne se limite pas à la seule lecture attentive et suivie. Ajoutons qu’Internet n’a jamais empêché de lire. Bien au contraire. A tous ceux qui ne disposent pas de la BNF dans leur salon, le réseau donne accès à distance aux livres et aux revues. Internet permet de tirer profit à la fois de la richesse accumulée grâce à l’imprimerie ET de celle offerte par tous les outils de l’univers numérique.

Les internautes n’ignorent pas les dérives possibles, ni la vigilance nécessaire. Ils préfèrent poser autrement les questions essentielles : pourquoi Google domine-t-il aujourd’hui la recherche en ligne ? Demain, quels outils nouveaux viendront améliorer la pertinence de cette recherche ?

Robert Darnton, qui se félicite de ces débats, rappelle qu’en 1790, aux EU, les Pères fondateurs ont limité la validité du copyright à une période de quatorze ans renouvelable une seule fois. Bien loin des durées actuelles. Il plaide en faveur d'une « Grande Bibliothèque numérique, accessible à tous et gratuite », mais il refuse toute reconstruction idyllique des Lumières : « en dépit de ses principes généreux, la République des Lettres composait un monde clos, inaccessible aux non-privilégiés ». « Elle n’était démocratique que dans ses principes. En réalité, elle appartenait aux riches et aux aristocrates ». « Dans l’impossibilité de vivre de leur plume, la plupart des écrivains se voyaient contraints en effet de courtiser les puissants, solliciter des sinécures, mendier une place dans quelque journal contrôlé par l’Etat, ruser avec la censure… ».

« Google & the Future of Books » (12/02/2009) - http://www.nybooks.com/articles/22281
« Google and the New Digital Future » (18/11/2009) - http://www.nybooks.com/articles/23518
« The Case for Books: Past, Present, and Future » (novembre 2009)
« Choses lues, choses vues », une exposition sur le site de la BNF, dont « Lectures et lecteurs » par Guglielmo Cavallo et Roger Chartier http://expositions.bnf.fr/lecture/index.htm

11 janvier 2010

radio : La géo au lycée

- La géo au lycée : une discipline ""sans histoire"" (??) - Planète Terrre 06/01/2009
Mercredi dernier, Sylvain kahn a invité Christian Grataloup et Stéphanie Beucher (iufm, prépa lycée Thiers, auteur de manuels chez Bréal co-auteur de "La géographie : pourquoi ? Comment ?")
http://clioweb.free.fr/presse/radio.htm

Présentation : « L’histoire est un savoir qui a l’habitude, en France, du débat dans l’opinion publique et les médias. Avec cette mobilisation, la géographie, savoir généralement discret et matière scolaire qui ne fait pas d’histoire, se trouve au centre d’une bataille politique, scientifique et culturelle. Il ne s’agit pas dans cette émission d’organiser un débat pour ou contre la réforme ministérielle. L’angle choisi dans ce numéro de Planète terre est le suivant : le coup de projecteur porté sur l’enseignement de l’histoire-géographie nous livre peut être des indices sur la place de la géographie dans la culture scolaire et sur son positionnement dans l’univers scientifique ; sur sa valeur et sa fonction sociales et politiques ».

A l'écoute, 2 visions différentes de la géo scolaire,
une péda par projets avec plutôt des sujets transversaux
une péda disciplinaire et pluri-disciplinaire
Loin de certaines invectives habituelles...

- La géo et le vocabulaire géo dans les médias :
Quand une chaîne de la TNT veut montrer la neige dans la Manche, le/la caméraman sort de la gare,   et  filme ... les voiliers du port de plaisance... Une présentatrice parle de "frontière" entre le Finistère et les Côtes d'Armor...

10 janvier 2010

Le journalisme, twitter et le reste

- La pub et la presse

Un vieux supplément du Monde (05/11) retrouvé par hasard.
56 pages, dont 26 de pub, dont des montres pour achever une carrière réussie, un téléviseur à 4000 euros, une berline à 50 000 euros... Et 2 pages sur l'actuel patron du Louvre : "nous construisons avec la puissance publique de nouvelles relations par le biais de contrats d'objectifs et de moyens, devenus des contrats de performance..."
L'éducation artistique est citée. Les autres profs n'ont sans doute pas leur place dans une conception marchande de l'art.
En 2004, le patron du Louvre les avait privé de l'accès gratuit au musée.
Est-ce ce modèle marchand que les patrons de presse veulent opposer à la pub numérique façon Google ?

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- Le journalisme, twitter et le reste

Ecouter la dernière partie de Place de la Toile
sur l'importance et le rôle des liens web,
sur les rapports entre journalistes et experts-blogueurs,
sur la déception devant les commentaires : l'invective et l'idéologie l'emportent trop souvent sur les discussions constructives

"Vous êtes un média à vous toute seule". Alice Antheaume (20 minutes) aurait 24 000 lecteurs. La maîtrise de twitter serait un critère d'embauche dans son journal publicitaire.
M6 et Canal + ont recyclé sans précaution une vidéo détournant un entretien avec le dauphin.


- Egalement dans la presse :
Camus et "Yves Vié-Le Sage, chrétien-progressiste". Point de vue de Messaoud Benyoucef dans la suite d'une semaine Camus dans les medias. Le Monde Opinions

A Detroit, l'automobile américaine veut croire à l'éclaircie. Le Monde Economie
Après la pire année de leur histoire, les constructeurs lancent des modèles mieux adaptés aux consommateurs
[ Alors, à qui étaient adaptés les précédents ???)]

« A cerclé, histoire véridique d'un symbole » . Rue 89

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