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Clioweb, le blog

16 mai 2012

3 regards sur le numérique

 


- 3 regards sur les technologies numériques

. Le Monde Economie consacre une double page à l'entrée en bourse de Facebook
Le retour de la bulle Internet ?  - Sheryl Sandberg, le vrai patron


. Surfer la vie, Joel de Rosnay, le technologue humaniste, invité de Place de la Toile
Il cite, A la découverte du web 5.0, sa conférence à TedX  - http://www.tedxparis.com/2010/derosnay

Place de la Toile au format mp3 : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10465-12.05.2012-ITEMA_20367929-0.mp3
Vers la 29e mn :
Le web 3.0, c'est le web intuitif (l'association d'idées)
Le web 4.0 la realité augmentée, l'environnement cliquable,
Le web 5.0 le web symbiotique.

Selon lui, Facebook va devenir le moteur de recherche le plus important : un lien vers une page, même indexée par des internautes pèse moins que les liens en cascade d'amis d'amis d'amis

vers la 49e mn :
L'expansion intrusive du big data l'inquiète, tout comme le danger d'infobésité.
Sa réponse, c'est le recul, la prise de distance, une sagesse fondée sur la solidarité et la spiritualité laïque.

[ La TV se moque parfois de la futilité du buzz sur Internet.
Que fait un tv-réalité quand elle n'a rien d'essentiel à dire ?
Elle paie des caméramen pour filmer le convoi, sans intérêt, en route vers l'aéroport de Villacoublay ... ]


. Quelle politique pour le numérique à l'Ecole ?
Alain Chaptal, LabSic de Paris XIII : "Les TICE n’ont jamais été prises au sérieux" - Le Café pédagogique
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/15

« S'il est une leçon que l'on peut tirer à coup sûr des dizaines d'années d'efforts faits à travers le monde en matière de TICE, c'est qu'il n'existe pas de baguette magique ni de technologie miracle. Ce qui compte, c'est une approche globale et une politique de réglages fins, prenant en compte tout à la fois la formation initiale et surtout continue (un changement majeur pour la France qui ignore largement le Professional Development à l'anglo-saxonne), les problèmes d'infrastructure, d'assistance, de ressources, qui valorise l'innovation mais aussi qui suscite et développe la réflexion et la recherche dans ce domaine, y compris et surtout auprès des praticiens. Et qui ose aller loin dans les détails pratiques »

Lire son point de vue sur les serious games, sur le TBI, sur les ENT.
Les ENT peuvent parfois être une régression du point de vue des usages. Certains décideurs pourraient vouloir s'en servir comme outil de flicage, en amont ou en aval, faute de pouvoir pénétrer la boite noire de la salle de classe ...


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16 mai 2012

Gurgaon, le chaos d'une ville privée

 

Gurgaon

Gurgaon, buildins in DLF - Wikimedia Commons
L'article de Wikipedia en anglais


- Inde : Gurgaon, symbole terni - Le Monde Planète
Le chaos d'une ville privatisée proche de Delhi,
un bidonville de luxe, avec golf
mais où le promoteur a négligé les infrastructures de base.
http://www.lemonde.fr/planete/infographe/2012/05/15/gurgaon-ville-privee



- France - Immigration, la nouvelle donne
Point de vue de El Mouhoub Mouhoud (Dauphine) - Le Monde Opinions 14.05.2012
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/14/



- France  : Les caisses sont vides
" Il va falloir faire fructifier tout cela "
dessin de Mougey en une du Canard enchaîné
 

 canard-vides

http://www.lecanardenchaine.fr/une4777.html

 

gurgaon-gearth

Gurgaon, source : Google Earth

gurgaon-gearth-2

Gurgaon, source : Google Earth


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15 mai 2012

L'Ecole, le lieu de la véritable égalité

 

holl-ferry1

source : http://www.elysee.fr/

 

- L'Ecole, comme lieu de la véritable égalité .
Hommage à l'oeuvre scolaire et aux lois préparées par Jules Ferry
Le texte du discours sur le site de l'Elysée


Dans l'histoire de la République, les grandes dates, les vraies étapes, les plus repères dans la marche du temps. Ce sont les lois.
Ici, en cet instant où commence un temps nouveau pour notre pays, je suis venu célébrer deux lois, que nous devons à l'obstination, à la volonté et au courage de Jules FERRY : la loi du 16 juin 1881 relative à la gratuité de l'enseignement primaire ; et la loi du 28 mars 1882 relative au caractère laïque et obligatoire de l'école.

Tout exemple connaît des limites, toute grandeur a ses faiblesses. Et tout homme est faillible. En saluant aujourd'hui la mémoire de Jules FERRY, je n'ignore rien de certains de ses égarements politiques. Sa défense de la colonisation fut une faute morale et politique. Elle doit, à ce titre, être condamnée. Et c'est le grand Clémenceau qui porta en son temps le réquisitoire le plus implacable au nom de la conscience universelle. C'est donc empreint de cette nécessaire lucidité que je suis venu saluer le législateur qui conçut l'école publique, le bâtisseur de cette grande maison commune, qu'est l'Ecole de la République. Nous devons tant à l'instruction publique. Et nous attendons encore tellement de l'école au moment où notre pays affronte de nouveaux défis.

C'est ce message de confiance à l'égard de l'Education nationale que je suis venu exprimer au moment où je prends mes fonctions de président de la République.

L'école comme émancipation. La connaissance, le goût d'apprendre, la jubilation de la découverte, le sens de la curiosité intellectuelle, sont des trésors auxquels l'Ecole a pour vocation de préparer toutes les jeunes consciences, tous les enfants de la Nation.

L'Ecole, comme lieu de la véritable égalité. Celle des chances, celle qui ne connaît comme seuls critères de distinction que le mérite, l'effort, le talent car la naissance, la fortune, le hasard établissent des hiérarchies que l'Ecole a pour mission, sinon d'abolir, du moins de corriger.

Cette égalité impose la justice entre les territoires : comment accepter qu'un enfant ait plus de chances de réussir s'il a grandi ici plutôt que là ? L'Ecole, c'est l'arme de la justice. Et la justice, c'est la mixité sociale. C'est à cette tâche noble entre toutes que l'Ecole se dévoue depuis plus d'un siècle.

Faire de l'Ecole un lieu d'intégration de tous les enfants de la République reste la plus belle de nos ambitions nationales.

Voilà pourquoi j'ai décidé que priorité sera accordée aux écoles des quartiers populaires et à celles de certaines zones rurales.

Lieu de l'égalité, l'Ecole publique est aussi celui de la laïcité.

Elle est le cadre où s'acquiert la liberté de conscience, cette « liberté souveraine de l'esprit ; (...)cette idée qu'aucune puissance ou intérieure ou extérieure, aucun pouvoir et aucun dogme ne doit limiter le perpétuel effort et la perpétuelle recherche de la raison humaine ». comme la définissait Jean JAURES. La confiance dans les ressources de leur propre esprit, et les moyens de trouver ces facultés, de les exploiter, de les développer, de les exercer souverainement : voilà ce que l'Ecole doit apporter à tous ses enfants. Voilà ce que l'Etat doit permettre à l'Ecole d'être.

Par son œuvre de législateur, Jules FERRY a fait de l'école publique ce qu'elle est : un droit. Tous les enfants de France ont le droit d'étudier. Ils en ont même le devoir. Personne ne peut se voir refuser ce droit, nul ne peut s'exonérer de ce devoir. Mais l'Ecole est bien plus que cela. L'école est l'esprit de la République.

Je veux qu'elle retrouve tous les moyens d'être fidèle à sa vocation. Je veux lui rendre sa confiance en elle-même, sa foi dans ses propres capacités, sa volonté d'être conforme à son histoire et à son avenir.

L'Ecole a besoin de réformes. Elle attend aussi de la considération de la Nation et du soutien de l'Etat. Mais elle doit aussi être assurée de ses ressources. On ne peut enseigner correctement sans un encadrement suffisant de nos enfants. C'est la raison de mon engagement à recruter 60 000 personnels sur la durée de mon mandat.

Le 1er août 1879, comme ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Jules FERRY soulignait la nécessité d'une bonne formation de ceux qui sont appelés à dispenser l'enseignement : « Car savoir est une chose, enseigner ce qu'on sait est une chose bien plus difficile. On peut être un bachelier très éminent et cependant être un très mauvais maître d'école. Cette nécessité d'une préparation toute professionnelle est manifeste pour ces délicates fonctions ».

Comment a-t-on pu renier cette déclaration de bon sens ?

Voilà pourquoi je rétablirai la formation professionnelle des enseignants.

Pour honorer ses missions, je sais pouvoir compter sur le dévouement, le courage, des personnels de l'Education nationale. C'est vers eux que je me tourne, c'est à eux que j'adresse mes premiers mots en tant que président de la République.

Aux professeurs des écoles, aux enseignants du secondaire, aux universitaires, aux chercheurs, à tous les agents -- des plus modestes au plus prestigieux -- à tous ceux qui ont fait le choix de servir la connaissance et d'éveiller les consciences, je veux dire : vous êtes au service de la France.

Je sais la difficulté de votre tâche. J'en sais la grandeur. Les années qui viennent doivent être celles d'une nouvelle hiérarchie des valeurs, au sommet de laquelle la science, l'intelligence, la volonté d'apprendre et de transmettre seront les vertus les mieux reconnues et les plus respectées.

Tant de choses ont changé ! Les conditions du travail de l'enseignant. Les comportements des élèves ou l'irruption de la technologie numérique dans nos vies et dans nos classes. Mais une chose est pérenne : si le savoir n'est pas le monopole du maître, celui-ci garde la responsabilité d'en ordonner le sens.

Et l'Ecole garde toujours cette haute fonction que Jules FERRY lui conférait dans cette même Lettre aux Instituteurs : « (...)préparer à notre pays une génération de bons citoyens ».

Egalité, mixité, laïcité, instruction, apprentissage de la citoyenneté : Tels sont les principes contenus dans les lois dites Ferry. Ils sont vivants. Ils trouveront toute leur place dans la politique que je conduirai pour que la génération qui vient vive mieux que la nôtre et pour que la promesse républicaine soit scrupuleusement tenue.



holl-ferry2

source : http://www.elysee.fr/


- rappel :
Lettre de Jules Ferry aux instituteurs - Paris, le 17 novembre 1883

CIRCULAIRE
Adressée par M. le Ministre de l'Instruction publique
Aux instituteurs,
concernant l'enseignement moral et civique

"ce que vous allez communiquer à l'enfant, ce n'est pas votre propre sagesse, c'est la sagesse du genre humain"
http://clioweb.free.fr/textes/ferry1883.htm

 

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15 mai 2012

Je ne déciderai pas de tout



François Hollande : "Je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout" -

discours d'investiture - 15 mai 2012 - transcription sur le site du Nouvel Obs

«  Mesdames et Messieurs les présidents, Mesdames et Messieurs,

En ce jour où je suis investi de la plus haute charge de l'Etat, j'adresse aux Français un message de confiance. Nous sommes un grand pays qui, dans son histoire, a toujours su affronter les épreuves et relever les défis qui se présentaient à lui. A chaque fois, il y est parvenu en restant lui-même ; toujours dans l'élévation et l'ouverture, jamais dans l'abaissement et le repli.

Tel est le mandat que j'ai reçu du peuple français le 6 mai : redresser la France dans la justice, ouvrir une voie nouvelle en Europe, contribuer à la paix dans le monde comme à la préservation de la planète.

Je mesure aujourd'hui même le poids des contraintes auxquelles notre pays fait face : une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé, une compétitivité dégradée et une Europe qui peine à sortir de la crise. Mais je l'affirme ici : il n'y a pas de fatalité, dès lors qu'une volonté commune nous anime, qu'une direction claire est fixée, et que nous mobilisons pleinement les forces et les atouts de la France.

Ils sont considérables : la productivité de nos travailleurs, l'excellence de nos chercheurs, le dynamisme de nos entrepreneurs, le travail de nos agriculteurs, la qualité de notre service public, le rayonnement de notre culture et notre langue. Sans oublier la vitalité de notre démographie et la patience de notre jeunesse.

La première condition de la confiance retrouvée, c'est l'unité de la Nation. Nos différences ne doivent pas devenir des divisions, nos diversités des discordes. Le pays a besoin d'apaisement, de réconciliation, de rassemblement. C'est le rôle du président de la République d'y contribuer : faire vivre ensemble tous les Français sans distinction d'origine, de parcours, de lieu, de résidence, autour des mêmes valeurs, celles de la République, tel est mon impérieux devoir.

Quel que soit notre âge, quelles que soient nos convictions, où que nous vivions dans l'Hexagone ou dans les Outre-mers, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos territoires ruraux, nous sommes la France. Une France non pas dressée contre une autre, mais une France réunie dans une même communauté de destin. Et je réaffirmerai en toute circonstance nos principes intangibles de laïcité, comme je lutterai contre le racisme, contre l'antisémitisme et contre toutes les discriminations.

La confiance, c'est l'exemplarité. Président de la République, j'assumerai pleinement les responsabilités exceptionnelles de cette haute mission. Je fixerai les priorités mais je ne déciderai pas de tout, pour tout et partout.

Conformément à la Constitution, le gouvernement déterminera et conduira la politique de la Nation. Le Parlement sera respecté dans ses droits. La justice disposera de toutes les garanties de son indépendance. Le pouvoir au sommet de l'Etat sera exercé avec dignité mais simplicité, avec une grande ambition pour notre pays et une scrupuleuse sobriété dans notre comportement.

L'Etat sera impartial, parce qu'il est la propriété de tous les Français et qu'il n'appartient donc pas à ceux qui en ont reçu, pour un temps limité, la charge. Les règles des nominations des responsables publics seront encadrées. Et la loyauté, la compétence et le service de l'intérêt général seront les seuls critères pour déterminer mes choix pour les grands serviteurs de l'Etat.

La France a la chance de disposer d'une fonction publique de grande qualité. Je veux lui dire ma reconnaissance et l'attente que je place en elle et en chacun de ses agents.

La confiance, elle est dans la démocratie elle-même. Je crois à la démocratie locale, et j'entends la revivifier par un nouvel acte de décentralisation susceptible de donner des libertés nouvelles pour le développement de nos territoires.

Je crois en la démocratie sociale et de nouveaux espaces de négociations seront ouverts aux partenaires sociaux que je respecterai : aussi bien les représentants de syndicats de salariés, que les organisations professionnelles. Je crois à la démocratie citoyenne, celle des associations et des engagements civiques qu'elle mobilise. Les bénévoles seront soutenus pour leur dévouement pour la République.

La confiance, elle repose sur la justice. Dans les choix. Dans la conception même de la création de richesse. Il est temps de remettre la production avant la spéculation, l'investissement d'avenir avant la satisfaction du présent, l'emploi durable avant le profit immédiat. Il est temps d'engager la transition énergétique et écologique. Il est temps d'ouvrir une nouvelle frontière pour le développement technologique et pour l'innovation.

Mais la justice, elle est aussi dans la répartition de l'effort indispensable. Il ne peut pas y avoir des sacrifices pour les uns, toujours plus nombreux, et des privilèges pour les autres, sans cesse moins nombreux. Ce sera le sens des réformes que le gouvernement conduira, avec le souci de récompenser le travail, le mérite, l'initiative, et de décourager la rente et les rémunérations exorbitantes. La justice, ce sera le seul critère sur lequel chaque décision publique sera prise, au nom de la République.

Enfin la confiance, c'est à la jeunesse que la République doit l'accorder. Je lui rendrai la place qui doit être la sienne. C'est le fondement de mon engagement pour l'école de la République, car sa mission est vitale pour la cohésion de notre pays, pour la réussite de notre économie et pour la promotion de chacun. C'est la volonté qui m'anime pour rénover la formation professionnelle, pour accompagner les jeunes vers l'emploi et lutter contre toutes les précarités. Ce sera aussi la belle idée du service civique que j'entends relancer.
 

Mesdames, Messieurs, en ce jour, bien des peuples - et d'abord en Europe - nous attendent et nous regardent. Pour surmonter la crise qui la frappe, l'Europe a besoin de projets, elle a besoin de solidarité, elle a besoin de croissance. A nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie.

Et je leur dirai la nécessité pour notre continent de protéger, dans un monde si instable, non seulement ses valeurs mais ses intérêts au nom du principe de réciprocité de nos échanges commerciaux.

La France est une Nation engagée dans le monde. Par son histoire, par sa culture, par ses valeurs d'humanisme, d'universalité, de liberté, elle y occupe une place singulière dans le monde. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a fait le tour du monde. Nous devons en être, et moi le premier, les dépositaires. Et nous situer aux côtés de toutes les forces démocratiques du monde qui se recommandent de ces principes.

La France respectera tous les peuples, elle sera partout fidèle à la vocation qui est la sienne : défendre la liberté des peuples, l'honneur des opprimés et la dignité des femmes.

En cet instant, et j'en mesure la solennité, où je suis chargé de présider la destinée de notre pays et de le représenter dans le monde, en cet instant je salue mes prédécesseurs. Tous ceux qui avant moi ont eu la responsabilité de conduire la République.


Charles de Gaulle, qui a mis son prestige au service de la grandeur et de la souveraineté de la France. Georges Pompidou, qui fit de l'impératif industriel un enjeu national. Valery Giscard d'Estaing qui relança la modernisation de la société française. François Mitterrand, pour lequel j'ai une pensée toute particulière aujourd'hui même, qui fit tant pour faire avancer les libertés et le progrès social. Jacques Chirac qui marqua son attachement aux valeurs de la République. Nicolas Sarkozy, à qui j'adresse mes voeux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui.

Mesdames, Messieurs, je veux servir une grande cause : le rassemblement, le redressement, le dépassement, et l'espoir d'en être le fil conducteur. Vive la République, et vive la France ! »
source : Le Nouvel Obs

- L'Ecole comme lieu de la véritable égalité.
Hommage aux lois préparées par Jules Ferry
Le texte du discours sur le site de l'Elysée.


- L'hommage à Marie Curie - http://www.dailymotion.com/francois-hollande-rend-hommage-a-marie-curie


- Le discours de l'Hôtel de Ville - Le texte du discours sur le site de l'Elysée


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15 mai 2012

L'Ecole en crise ?

 

- L'école en crise ? - Cahiers français n° 368
Pas assez de réforme ou bien trop de réformes mal pensées ?
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ouvrages/3303330403686-l-ecole-en-crise?xtor=EPR-869


- Concours d'entrée ENS - http://t.co/AI2QkyPJ
La métaphysique.
Guerre, Etat, société en France de 1851 à 1945.
Aménager les territoires en France.
L’art du portrait, du Moyen Âge au XXe siècle.
Le cinéma soviétique des années 1920.


- John O’Callaghan, Politics, Policy and History :
History Teaching in Irish Secondary Schools 1922-1970
http://etudesirlandaises.revues.org/2115 (attendre 06/2013...)


- Histoire des arts, liste de références (primaire), Besançon 2
(via Grenoble ? mais 1 seule adresse pour 2 entrées)
http://tinyurl.com/hda-besancon2
Impression, c'est un lien vers Commons.
Nadar, vers Wikipedia.
Essayer aussi http://commons.wikimedia.org/wiki/Nadar?uselang=fr

HDA à Besançon pour le secondaire,
l'adresse c'est http://missiontice.ac-besancon.fr/daac/spip/


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14 mai 2012

Des hommes et des oiseaux

 

valerie-dhedo

Valérie Chansigaud, Des hommes et des oiseaux,
http://valerie-chansigaud.fr/index.php/des-hommes-et-des-oiseaux


Présentation par l'éditeur :

Au début du XIXe siècle, les ornithologues établissent des inventaires d’espèces disparues qui s’allongent de plus en plus. Partout, des chasseurs, des paysans, des amoureux de la nature, de simples citoyens observent la régression des populations d’oiseaux. Dès lors, on se mobilise pour réformer la société en luttant contre les mauvais chasseurs qui braconnent, les enfants qui détruisent les nids et les femmes qui portent des toilettes emplumées. Mais, cela ne suffit pas car notre monde moderne fait peser sur les oiseaux de nouvelles menaces plus complexes : pesticides, marées noires, réchauffement climatique…

Les protecteurs des oiseaux, passionnés et opiniâtres, ont transformé le monde, en obligeant la science à réformer ses pratiques et en contribuant à la naissance de l’écologie. Ils ont fait pression sur les États et ont permis l’adoption de grandes lois. L’histoire de leurs combats, de leurs motivations et de leurs engagements permet de mieux comprendre l’évolution fondamentale des sociétés modernes qu’est la prise en compte des questions environnementales.

Se basant sur une riche iconographie et une abondante documentation internationale, Des Hommes et des Oiseaux retrace cette histoire longue et tumultueuse et nous invite à nous interroger sur notre relation aux animaux sauvages, sur notre sensibilité face à la souffrance animale ainsi que sur notre place dans la nature.


Valérie Chansigaud a été la cheville ouvrière du colloque Wikipedia d'octobre 2007

 

14 mai 2012

Des différences (im)pertinentes

 

- Le roman national a-t-il des vertus intégratrices ?
Sur quelques polémiques actuelles autour de l’enseignement de l’histoire
Laurence de Cock
in Des différences (im)pertinentes - Diversité n° 168 - Ville-École-Intégration
 

Plutôt que réactiver le récit unique installé par le 2d Empire et la IIIe République, Laurence de Cock espère «Des récits par le bas ... qui redonnent une forme sociale à l’histoire scolaire, ... qui travaillent à bousculer la nation pour reconsidérer les actes des hommes et des femmes du passé dans leur historicité, leurs identifications et leurs origines multiples ».
http://www2.cndp.fr/revueVEI/som168.htm
http://www2.cndp.fr/revueVEI/168/168_roman_national.pdf

Le rapprochement d'Émile Erckmann et Alexandre Chatrian, cela donne Erckmann-Chatrian (avec un t, pas un k)


- Les contenus disciplinaires,
Recherches en didactiques n° 13 , Lille, mars 2012
Coordonné par Catherine Boyer et Yves Reuter
http://theodile.recherche.univ-lille3.fr/recherches-en-didactiques

Les Éducation à … quels significations et enjeux théoriques et pratiques ? esquisse d’une analyse - François Audigier
Arts, santé, médias... L'Ecole répond à une demande sociale supposée [ en chargeant la barque de disciplines héritées auxquelles on demande parfois de continuer à enseigner les fondamentaux définis à la fin du XIXe siècle ].


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13 mai 2012

Carto 11 : La pauvreté dans le monde

 

carto11

CARTO n° 11, Mai-Juin 2012
le sommaire : http://www.carto-presse.com/?p=1261



- La pauvreté, un fléau mondial - dossier du CERI
http://ceriscope.sciences-po.fr/pauvrete/sommaire
dont une carte des bidonvilles
et une carte sur le Programme Bolsa Familia au Brésil
http://ceriscope.sciences-po.fr/bolsa_familia_valeur_vs_nbre_beneficiaires_2008_2010-01.jpg

bresil-bolsa
Bolsa familila, aides distribuées 2008-2010 - source : CERI

 

lima-b1

Lima - source travelblog

lima-b2

Lima - source jefmalek 2009


- L’Asie-Pacifique : le nouveau « Grand jeu »
- Géopolitique des réfugiés du climat

- L’œil du cartographe - Généralisation : la toponymie aussi
Cécile Marin constate le retard des outils de visualisation spatiale (Google Maps, Open Street Maps) sur la carto classique.


- Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_d'Anville
L'article propose des liens vers des cartes reproduites par Wikimedia Commons et vers Gallica.

danville-chypre

Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville
source : Wikimedia Commons

 

13 mai 2012

Léonard de Vinci

 

La Fabrique du 7 au 10 mai 2012, Semaine consacrée à Léonard de Vinci
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-leonard-de-vinci-14-2012-05-07

Léonard révinventé
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-07.05.2012-ITEMA_20366319-0.mp3
Disséquer la Sainte Anne de Léonard
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-08.05.2012-ITEMA_20366741-0.mp3
Léonard, homme de guerre
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-09.05.2012-ITEMA_20367037-0.mp3
Léonard, le courtisan
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-10.05.2012-ITEMA_20367351-0.mp3

entendu dans la première émission
« La Renaissance, une tyrannie de l'œil »

Chaque époque découvre ou invente son Léonard.
Son élève Francesco Melzi compila des textes pour tenter de reconstituer le Traité de la Peinture que Léonard de Vinci avait projeté toute sa vie d'écrire. Une édition incomplète par Raphaël du Fresne parut en 1651, en italien, puis en français, avec des illustrations de Nicolas Poussin.
http://www.bldd.fr/Store/

Le XVIIe en fait un peintre au goût du jour
Le romantisme en fait le prophète de la modernité,
l'âge industriel veut voir en lui le précurseur de l'avion, de l'auto, du char.
Bill Gates a acheté le codex et en a fait la matière de ses premiers cédéroms.
aujourd'hui, Léonard serait écologiste (manger léger avec Léonard, faire du commerce équitable avec Léonard...)


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12 mai 2012

Le mythe de la fracture numérique

 

regardscroises

Regards croisés sur l’internet
Sous la direction de Éric Guichard
Presses de l’ENSSIB, dec 2011

 


07.2012 - Regards croisés sur l’internet
Compte-rendu Marcello Vitali Rosati, Terra 2012
http://www.reseau-terra.eu/article1257.html


Eric Guichard, Le mythe de la fracture numérique
in  Regards croisés sur l’Internet - Enssib 2011

« La « fracture numérique » est une expression fréquemment utilisée dans les médias, les discours politiques et même dans la recherche. Selon Eric Guichard, elle n'a aucun sens ni aucun fondement. « La fracture numérique est le début d'une belle histoire que l'on peut raconter aux enfants pour leur expliquer comment les adultes rêvent le monde, où des bons et des riches veulent offrir le paradis à des pauvres innocents ». Elle est l'expression d'une idéologie, celle du néo-libéralisme. Son emploi par des structures et des revues entretient le débat sur de faux problèmes et favorise les analyses scientifiques conformistes.

Eric Guichard propose de voir comment le conte de fées prend, dans la pratique, des libertés avec la raison. Il analyse la dimension mythique de certains de ses présupposés : selon lui, la narration néo-libérale s'appuie sur notre fascination (spontanée? construite?) à l’égard de l’Internet et des nouvelles technologies. Il replace ce besoin de religiosité dans un cadre historique (histoire des techniques, voire anthropologie de l'écriture).

Une pré-version de l'article est disponible en ligne depuis 2009 aux adresses
http://barthes.enssib.fr/articles/Guichard-mythe-fracture-num.html
ou http://barthes.enssib.fr/articles/Guichard-mythe-fracture-num.pdf

Le sommaire de l'article :
1  Une évidence doctement mesurée

    1.1  Focalisation sur l'équipement
    1.2  Une mystérieuse empreinte sociologique
    1.3  Discours d'experts et chiffres mensongers
    1.4  Un ordre moral national
    1.5  La mesure au secours de l'idéologie
2  Credos d'experts
    2.1  L'usage comme joker
    2.2  Des experts dubitatifs mais prolixes
    2.3  Une idéologie incontournable
    2.4  La doxa du pouvoir suprême
3  L'imagination au pouvoir
    3.1  La fracture, terreau de la pornographie?
    3.2  La fracture, un paradigme indispensable
    3.3  La fracture, carrefour des contradictions
4  Pour une analyse scientifique
    4.1  Croyances enracinées
        4.1.1  La dictature du besoin
        4.1.2  Lois de la nature, lois de la pensée
    4.2  Littératies
        4.2.1  Savoir, technique, écriture
        4.2.2  Deux régimes de littératie
    4.3  Sociologie
    4.4  Conclusion

Au sommaire de l'ouvrage :
Éric Guichard, Introduction
Clarisse Herrenschmidt, L’internet dans la longue durée,     
Paul Mathias, « De la diktyologie »  
Eric Guichard, Le mythe de la fracture numérique
Philippe Rygiel, Écriture de l’histoire et réseaux numériques
Henri Desbois, La géographie du numérique : des SIG à la géographie de l’information


ens-erst

L'équipe Réseaux, Savoirs et Territoires :
http://barthes.ens.fr/equipe/
Les publications : http://barthes.enssib.fr/articles/
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