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Clioweb, le blog

23 mars 2018

Carto : La Manche post-Brexit

 

carto46-brexit

 

Magazine Carto n° 46

Manche : Un espace-monde en Europe
Internet en Russie,
la vache en Inde,
T. et l'environnment,
France 1796,
le royaume d'Arthur
http://www.areion24.news/produit/carto-n-46/
http://www.areion24.news/categorie-produit/numero-carto/



Printemps des cartes du 26 au 29 avril 2018 à Montmorillon

http://decryptageo.fr/event/le-printemps-des-cartes/
http://twitter.com/Printemps_carte


Repenser les cartes à l'ère du Web
: approches critiques
et enjeux socio-politiques et économiques des nouvelles données territoriales.
Bordeaux, 10-11 sept. 2018 #criticalcartography #criticaldatastudies
http://cartesduweb.sciencesconf.org


Cartographie(s) numérique(s)

http://cartonumerique.blogspot.fr/
Google Street View et sa couverture géographique
Comment la cartographie animée et l'infographie donnent à voir le changement climatique

 

Agrégation externe Histoire 2018 - Dissertation Géographie
« Centres et périphéries dans les espaces du tourisme »

 

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22 mars 2018

Vire 22 mars 2018

 


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Pour 2018-2019, le Lyée Marie Curie doit supprimer 120 heures de cours,
environ 10 % de l'ensemble de son horaire global

 

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La Poste

 

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22 mars 2018

Histoire des suffragistes radicales

 

Histoire des suffragistes radicales
Jill Liddington et Jill Norris, Éditions Libertalia, 2018.

 Au début du XXe siècle, dans une Grande-Bretagne qui se veut un modèle démocratique, les femmes sont privées du droit de vote. A Manchester et dans les villes cotonnières du nord de l'Angleterre, des ouvrières se mobilisent : ce sont les suffragistes radicales. Le 1er mai 1900, elles lancent une pétition pour le droit de vote des femmes. Elles vont dans toutes les usines, y compris les plus petites filatures, pour rencontrer les ouvrières du coton. Elles recueillent 29 359 signatures. C'est le début d'un combat qui dure jusqu'en 1914.

Leur lutte pour le suffrage s'inscrit dans un combat plus vaste pour l'émancipation des femmes : pour de meilleures conditions de travail et contre les inégalités de salaire ; pour le droit des filles à l'éducation et des épouses au divorce ; pour l'égalité avec les hommes pour la garde des enfants ; pour le droit des femmes au travail ; pour l'émancipation ouvrière et le socialisme. Le militantisme lui-même est un combat, pour ces femmes qui doivent souvent tout à la fois élever une famille et gagner leur vie, avec « une main liée dans le dos ». Quand la guerre éclate, les suffragistes radicales sont antimilitaristes et pacifistes.
Cet ouvrage classique de l'histoire des femmes, initialement paru en anglais en 1978, est enfin disponible en français.
Traduction de Laurent Bury. Préface de Fabrice Bensimon. 550 pages. 17 euros. ISBN : 9782377290376

Jill Liddington sera à Paris, les 27, 28, 29 et 30 mars, et à Aix-en-Provence le 5 avril, pour débattre de l'ouvrage.
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/histoire-des-suffragistes-radicales


suffragistes

 

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21 mars 2018

Arthur Papworth, Vaudry 2018


Des Anglais se recueillent pour Arthur Papworth, Ouest-France 21.03.2018 (article payant)
Quinze Britanniques ont fait étape à Vaudry, mardi.
Ils traversent l’Europe sur les traces du régiment d’Arthur Papworth, un soldat tué le 7 août 1944 et enterré dans le cimentière communal
http://www.ouest-france.fr/normandie/vaudry-14500/des-anglais-se-recueillent-pour-arthur-papworth-5635021

 

1666

A Vaudry (14500), le 20 mars 2018, un groupe de Britanniques
découvre l'endroit où Arthur Papworth a été tué le 7 août 1944.
La ferme est proche de la voie ferrée. Elle était occupée par les Allemands.
Lors des combats, un incendie a détruit la toiture en chaume. 

 

mettle-weight

Le groupe a suivi l'itinéraire emprunté par le Lincolnshire regiment
lors des combats menés en 1944-1945 contre l'Allemagne hitlérienne.

Ce voyage a été organisé par Gary J. Weight
l'auteur de l'ouvrage Mettle and Pasture publié par Helion & Co
http://www.amazon.com/Mettle-Pasture-Battalion-Lincolnshire-Regiment/dp/1909982148

Mettle and Pasture - the story of the part played during the Second World War in Europe by the 2nd Battalion The Lincolnshire Regiment. Entering France in September 1939 as part of the British Expeditionary Force (BEF) they witnessed from the front line the blistering attack on Belgium at Louvain and firsthand the German Blitzkrieg beginning on May 10th 1940. Fighting a fierce rearguard action as part of the British 3rd Infantry Division under command of General Montgomery, the Battalion covered the frenzied withdrawal of the British Army through the carnage of Dunkirk, arriving back to the shores of England with less than 25% of their original force. On 6th June 1944, almost four years to the day after the demoralizing evacuation at Dunkirk, the Battalion landed on the coast of Normandy on D-Day.

Told in their own words, eyewitness accounts and memoirs are expertly weaved together with official war diaries to recall the experiences of the infantrymen at the front - from the days in France and Belgium in 1939 to the assault on Normandy, spearheading such a great invasion, to resisting and attacking the enemy at Caen and blunting the formidable Panzer counter attacks in the dangerous Normandy Bocage. From 'out of the frying pan and into the fire', come the bitter battles in Belgium and Holland, the attrition of holding the Maas River during the coldest winter in living memory, and finally on into Germany, fighting the SS around Bremen just hours before hostilities ended on the 8th May 1945. Vivid accounts tell tales of courage and fear, individual sacrifice and how soldiers faced up to the enemy under fire, sharing danger and surviving the savage conditions but also of the pride and honor of belonging to such a famous and historic regiment - The Lincolnshire Regiment. With an abundance of previously unpublished photographs and clear, concise maps of the battlefields, this is the story of the war the way it really was for an infantryman - told by the men who were there.

 

arthurp

Arthur Papworth (1920-1944)

 

 

1682

Une cérémonie a eu lieu au cimetière, avec hymnes et dépôts de gerbes.

 

1688

 Le drapeau de l'association du regiment

 

 

1701

La reception des Britanniques à la mairie

 

1698a

 deux nièces d'Arthur (filles d'Iris ? de Glenys ?)

 

1704

John Blood, un des soldats du Lincolnshire regiment
a débarqué le matin du D-Day à Sword Beach (6 juin, 10 heures)
Il a été blessé à l'épaule à Hérouville le 9 juillet, soigné en Angleterre.
Renvoyé sur le front aux Pays-Bas, il est à nouveau blessé par un shrapnell.



, 1714

 
we wish a nice west european historical tour for our British visitors.

Depuis 20 ans, l'histoire de la violence guerrière (la « culture de guerre ») occupe un espace considérable,
accru encore par le centenaire de 14-18 et l'exploration des archives laissées par la IIIe République et son armée.
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Il serait souhaitable que les études sur la recherche des conditions d'une paix durable
reçoivent autant d'intérêt et de moyens.
Une initiative a été annoncée par la région Normandie pour juin 2018 ?



rappel : Arthur Papworth
http://clioweb.canalblog.com/tag/papworth

 

 

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20 mars 2018

Arthur Papworth (1920-1944)

 

arthur-tombe2013


Arthur Papworth (1920-1944) – Private 5885217, 2nd Bn. - The Lincolnshire Regiment,

 Son of Walter & Louisa Papworth, of Ramsey Mereside; husband of Joyce Papworth.
mort au combat le 7 août 1944 lors de la libération de Vaudry (14)
La tombe dans le cimetière municipal


Arthur Papworth est un des 51 soldats britanniques tués à Vaudry le 7 août 1944
lors de la libération de la commune. Il a été enterré dans le cimetière communal,
pas dans le cimetière militaire britannoique de Saint-Charles-de-Percy.

Après guerre, le couple Fouquet a noué des contacts avec la famille.
En 1994, le conseil a donné son nom à la nouvelle école maternelle.
La famille vient régulièrement honorer sa mémoire.

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arthur-mere

Athur Papworth and his mother Louise Papworth
20 Council Houses, Ramsey Mereside
(with permission of Peterborough Evening Telegraph).
Corner of a foreign field that is forever Arthur’s

 

arthur-medals

Médailles, déposées à la mairie de Vaudry en 1994

 

arthur2

His Life, a Beautiful Memory
His Death, a Silent Grief

 

vaudry-paysage

Vaudry, vue en direction de Montisenger (Nord)

 

 

arthur-ecole

L'Ecole maternelle Arthur Papworth

 

papw-1994

1994
de g à dr : le couple Fouquet + Don, Brian, Mavis, Brian, Glenys, Ron, George, Sylvia ...

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2004 - On the Schoolhistory Forum , March 24th, 2004 : « This morning, at my home, there was 2 english couples, coming from the Fens.  One of their uncles, Arthur Papworth, was killed in Vaudry on August 1944 ; he is buried in the village cemetery (no in a war cemetery), and the local authority pays a gardener to flower the tomb. At this moment, it is all in yellow, with daffodils, one of the colours of his regiment. The local school is named after him ».

 

2013 : Louise, la fille de Brian and Sylvia

 

2014-tombe

2014
Christine et Brian Fountain

 

tombe-coquelicot

 

 



voir aussi :

Vaudry 1944 :
http://clioweb.free.fr/dossiers/vire/vaudry-1944.htm

http://clioweb.canalblog.com/tag/papworth


Athur Papworth (1920-1944)
(Peterborough Evening Telegraph 1994).

Arthur Papworth will never forgotten in Vaudry, even though few might remember him in his birthplace of Ramsey Mereside. He was one of 51 British soldiers who died there on August 8, 1944 two month after the D-Day in the fight to free a little village in northern France. He was only 24. He hadn’t had time to do much with his short life except give it for freedom, and the French have never forgotten his sacrifice. Neither will future generations, because Vaudry,s new school will be named the Arthur Papworth.

The ceremony will be held at the end of May, and a strong contingent of the Papworth family will be there to pay their own homage.It will include his sister, Mavis Marriott, who lives with her husband Donald in Glebe Road Peterborough, Mavis will speak on behalf of the family. « Arthur’s picture is in the Vaudry town hall, and there is another in the church. His medals we gave them are paraded on the cusion at the annual liberation service », said Mavis.
Why Arthur was selected out of the 51 British soldiers who were killed (14 of them from the Lincolnshire Regiment) is an intriguing story. Exactly how he died is not clear, but Donald hopes to sort that out when they are over there. As far as he and Mavis know, Arthur was bayoneted in hand-to-hand fighting at a spot villagers still identify. « He didn’t die straight away.’’ Said Mavis. « ’A man named Maurice, still alive, looked after him by the roadside. He knew he was going to die, and he asked to be buried in the village cemetery. « They are not sure if Arthur lived for hours or days, but it was long enough to form a bond with the villagers. They remembered his request and buried him in the cemetery ».

The others, and 40 Germans who also died in what was obviously a grim fight, were laid to rest in a military cemetery. « They seem to treat Arthur’s grave as a memorial to all the fallen », said Mavis. Arthur’s brother, George, of Chatteris (he will be at the school naming ceremony) went over there a few years ago with some Fenland soil to put on the grave.The villagers said there was no need – Arthur was already in Little England. And that is 300 miles from Ramsey Mereside, were Arthur was born at 29 Council Houses. It was one of a pair demolished a few years ago. His mother was Louise and his father was Walter, whose service in World War 1 left him with a useless arm.

Five brothers and five sisters made the Papworth family a big one.
The survivors now are George at Chatteris, Ron, Iris and Glenys at Whittlesey, and Walter at Coates. Mavis remembers Arthur as her big brother. She was 13 when he died, 10 years younger than the lad who went to the village school, became a regular soldier and escaped through Dunkirk in 1940.

Mavis well recalls him coming home to recover from his wounds. « We redesigned the front garden for mum. White and pink saxifrages, and long-stemmed violas. He told me to keep them watered or they would die. He didn’t talk about Dunkirk, but when he took his shirt off in the garden I saw the shrapnel wounds on his neck and shoulders ». « When Arthur went back, brother George, also on leave from the army, saw him off from the station. He had the impression that Arthur knew that he wouldn’t survive, and that how it turned out. By that time, he had married a girl from Northampton, but it didn’t work out. A few days after she had written to Arthur’s mother saying she wanted a divorce, the news of his death arrived.That is another day imprinted on Mavis. She said : « We were working in an onion field when my sister went home on her bike. She came back with the telegram ».’

At school I said it must be a mistake. Looked at the garden and thought that if he was dead, he’d never see what I’d done.« All that was 50 years ago.Arthur’s death brought him greater recognition than anybody else in the family achieved, even though it is in France. Mavis is left with if and buts which can never be answered ». What would father have thought, for instance, if they’d said to him « ’Look here, dad, they’re naming a school after Arthur ».

http://ramsey-and-district.ccan.co.uk/content/catalogue_item/athur-papworth-and-his-mother-louise-papworth-of-20-council-houses-ramsey-mereside-with-permission-of-peterborough-evening-telegraph

arthur-press

http://ramsey-and-district.ccan.co.uk/content/tag/papworth-arthur

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1944-2004 - La Libération de Vaudry : souvenirs britanniques

A la suite des cérémonies du 50ème anniversaire de la Libération,
Mme Fouquet a obtenu du major Wright un exemplaire du livre-souvenir de la division britannique qui a libéré Vaudry en août 1944.

Débarquée à Hermanville le 6 juin, cette division d’infanterie motorisée a combattu jusqu’au nord de l’Allemagne, atteignant Langerich en mai 1945.

En ce qui concerne Vaudry, 6 pages témoignent de l’intensité des combats où 50 Britanniques et 45 Allemands trouvèrent la mort.
Venant du secteur de Troam, cette division a pour mission d’appuyer l’offensive américaine sur Vire, de couper la route Vire-Condé et de bloquer la retraite des Allemands.Le Lieutenant-Colonel Wilson, à la tête de cette opération, installe son QG à Montisenger. Le pont de Vaudry est pris sans difficulté militaire majeure le 6 août, mais il est détruit.

Le franchissement de la voie ferrée a été beaucoup plus coûteux en hommes.
Du 7 au 8 août, les quatre compagnies anglaises sont bloquées dans leur offensive par les mortiers et les mitrailleuses allemands. De plus, le terrain en surplomb est favorable aux Allemands. Dans cette terrible opération, le Lieutenant-Colonel Wilson, blessé par un éclat de mortier, doit être remplacé. Comme beaucoup d’autres, Arthur Papworth est tué le long de la voie ferrée. De nombreux actes d’héroïsme, dont celui du soldat Allison, ont cependant permis aux Britanniques de l’emporter.

Le portrait d’Arthur Papworth, offert par sa famille à la commune, rappellera aux jeunes l’importance de son sacrifice pour la libération de la commune et pour le triomphe de la liberté

 
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st-charles-cwgc

La liste des 705 soldats identifiés inhumés à Saint-Charles-de-Percy,
par date du décès

http://www.cwgc.org/find/find-war-dead/results/?cemetery=ST.+CHARLES+DE+PERCY+WAR+CEMETERY&csort=dateofdeath&tab=wardead

http://www.cwgc.org/find-a-cemetery/cemetery/2005000/st.-charles-de-percy-war-cemetery/




20 mars 2018 : des Britanniques à Vaudry en souvenir d'Arthur Papworth
http://clioweb.canalblog.com/archives/2018/03/20/36248507.html

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20 mars 2018

Le web menacé par les plates-formes

 

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Le web est menacé
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2018/03/web-we-cant-afford-la-menace-plateforme.html

Olivier Ertzscheid cite Tim Berners-Lee et la Web Foundation
sur les dangers liés aux plateformes et à leur puissance financière.
http://webfoundation.org/2018/03/web-birthday-29/

«  Two myths currently limit our collective imagination: the myth that advertising is the only possible business model for online companies, and the myth that it’s too late to change the way platforms operate. On both points, we need to be a little more creative ».

« je reste déterminé à faire en sorte que le Web soit un espace libre, ouvert et créatif, pour tout le monde.
Cette vision n'est possible que si nous sommes tous connectés, et si nous veillons à ce que le Web fonctionne pour les gens. J'ai fondé le Web Foundation pour que nous puissions nous battre pour l'avenir du Web.

Voici où nous devons concentrer nos efforts :
Réduire la fracture numérique
Faire fonctionner le Web pour la société
Faire que davantage de gens prennent part au débat sur l'avenir du Web

The Web Foundation
http://twitter.com/webfoundation


A chaque scandale, les plateformes se répandent en excuses,
mais évitent d’interroger leur politique et le choix de leurs fonctionnalités.
La logique de Facebook ?
« nous surveiller les uns les autres. Et de cette surveillance il ne peut naturellement rien naître de réellement vertueux ».
Airbnb ?
« what’s actually fundamental to the company’s mission is fighting virtually any form of regulation. That’s what maximizes Airbnb’s profits »

« Quand Wikipédia doit faire face à une multiplication des guerres d'édition..
l'encyclopédie met en place de nouvelles règles...
les usages considérés comme "déviants" restent largement minoritaires...

Wikipédia est un objet technique et un écosystème informationnel résilient. Google, Facebook, et Twitter, pour rester centré sur ces trois là, n'ont jamais été en capacité d'atteindre ce niveau de résilience. Ils ne l'ont jamais souhaité ».

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19 mars 2018

Courbet et la Fédération d'artistes

 

courbet-fed-artistes


Courbet et la Fédération d'artistes sous la Commune
Musée Courbet à Ornans
Exposition du 23 décembre 2017 au 23 avril 2018
http://www.musee-courbet.fr


- Le musée Courbet propose une exposition sur l’implication des artistes durant la Commune de Paris.

Elle évoque en particulier la Fédération des artistes dont Gustave Courbet fut le président. Pour le peintre, les beaux-arts sont une composante importante de l’État mais leur organisation ne peut dépendre que des artistes eux-mêmes regroupés au sein d’une fédération. Ainsi l’organisation du Salon annuel, l’administration des musées, l’enseignement de l’art et les commandes publiques seront repensés.

Avec des œuvres de Courbet et des membres de la fédération, avec des documents d’archives et des témoignages de Communards, l’exposition témoignera de cet essai de refondation.

 

courbet-pelagie-1872-co

Gustave Courbet, Autoportrait à Sainte-Pélagie 1872
via commons et wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet

 

Un dossier de presse est disponible au Musée. musee.courbet@doubs.fr

Présentation de l'exposition

Aux origines de la Commune
La Commune
Les hommes de la Commune organisent très rapidement des élections afin d’établir leur légitimité politique et mettent en place une administration nouvelle pour la gestion du quotidien. A l’instar de Gustave Courbet, inspiré par les idées de Fourier et Proudhon et celles de la révolution de 1848, les artistes rêvent à une nouvelle organisation du monde de l’art. Courbet les appelle le 6 avril 1871 à se réunir afin de créer une Fédération des artistes, dont le rôle est de réformer les arts en France.
Bien que les membres de la Fédération mettent un point d’honneur à protéger musées et monuments, les Communards, dans le but de se défendre contre l’armée régulière, construisent des barricades et s’attaquent aux symboles du pouvoir menant notamment à la destruction de l’Hôtel particulier de Thiers et la Colonne Vendôme.
Coupures de journaux, photographies et dessins de séances de la Commune, affiches ; ces documents historiques figurent les moments décisifs de ces deux mois du printemps 1871

La Semaine sanglante
Le 21 mai 1871, le pouvoir exécutif entreprend de reconquérir la ville de Paris en attaquant les positions communardes par surprise. Les affrontements sont terribles, les exécutions sommaires. Cette Semaine sanglante signe la fin de l’expérience de la Commune, dont les pertes humaines sont élevées. Comme beaucoup, les artistes fuient à l’étranger alors que d’autres sont emprisonnés, condamnés à l’exil ou à s’acquitter de très lourdes amendes.
Les toiles d'Ernest Pichio, les gravures de Manet mais aussi les aquarelles d’Amand Gautier nous rappellent ces temps troubles, celui des exécutions, des procès et des emprisonnements

La Commune est vaincue mais son esprit demeure
Gustave Courbet n’échappe pas à ce terrible destin. Face à l’impossibilité de payer, il décide alors de partir en Suisse où son sort rejoint celui des exilés. Il y travaille jusqu’à sa mort, en 1877, espérant en vain un retour chez lui tout en appréciant l’accueil réservé par ses hôtes suisses. Les hommages à la Commune se multiplient, ainsi que les appels d’artistes à l’amnistie. Bien que le ni gouvernement français ni le public ne souhaitent se replonger dans le trouble de cette période, les artistes s’emparent du thème qui devient vite un sujet de prédilection pour les peintres anarchistes.
Le peintre Maximilien Luce a donc la part belle dans cette dernière partie, accompagné de portraits, caricaturés ou sculptés, retraçant les grands noms des membres de la Commune comme une manière de commémorer cette expérience inédite et spontanée de l’Histoire de France.

Un écho vivant à l'Autoportrait du peintre à Sainte Pelagie
Visuels disponibles pour la presse
Gustave Courbet, Autoportrait à Sainte-Pélagie 1872
Gustave Courbet, Fleurs 1871
Pilotell Thiers et les canons de Montmartre, Actualité 23 - 1871
André Gill, 18 mars, Butte Montmartre 1871
André Gill, Le Fédéré au canon 1871
Cournet estampe A. Mordret
Gustave Courbet, Portrait de Godard père à Sainte-Pélagie
Adolphe Martial-Potémont, Route impériale d’Allemagne 1871
Adolphe Martial-Potémont, L’action 1871
Adolphe Martial-Potémont, La Commune 1871



- Plusieurs conférences ont été organisées par les Amies et Amis de la Commune
http://www.commune1871.org/?Courbet-et-la-federation-des-artistes-sous-la-Commune

- 21.01 - Histoire de la Commune, Jean-Pierre Theurier
- 18.02 - Les arts, la culture et la Commune,  Jean-Louis Robert
- 11.03 - Les femmes et la Commune, Michel Pinglaut

Gustave Courbet et la Colonne Vendôme
Lucien Descaves, Lettre de Paris 10.01.1928
http://www.luciendescaves.fr/Le-journaliste/Chroniques/Chroniques-historiques/31-Gustave-Courbet-et-la-Colonne-Vendome-10-janvier-1928

Napoléon chute place Vendôme
L'invitation au voyage – Arte 23.09.2018
http://www.arte.tv/fr/videos/078727-146-A/invitation-au-voyage/

 

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18 mars 2018

La Commune, DenfertR 18 mars 2018

 

1871-barric-denfert

 

LA COMMUNE : UN PEUPLE EN MOUVEMENT
Rendez-vous le dimanche 18 mars 2018  15 heures
Place Denfert-Rochereau
dans le XIVème arrt de Paris.

 

18mars-mairie14

Photos NM-UH

18mars-cim-montp

 

18 mars 1871 - 18 mars 2018 - Sur les traces de la Commune dans le XIVe
Amis et amies de la Commune
http://commune1871.org/


- 15h00 : Rassemblement Place Denfert-Rochereau (angle bld Raspail et rue Froidevaux).
Intervention sur la Commune de Paris et Mai-Juin 1968.

- 15h30 : Monument aux Fédérés du cimetière du Montparnasse (entrée rue Émile Richard).
Intervention historique sur la semaine sanglante dans le XIVème et sur Maxime Vuillaume.

- 15h50 : devant le 131 avenue du Maine (angle rue Liancourt et avenue du Maine)
Intervention historique sur la garde nationale et les clubs du XIVème.

- 16h10 : devant le 147 rue du Château (angle rue Asseline et rue du Château)
intervention sur les coopératives du XIVème ,Eugène Varlin et Nathalie Le Mel.

- 16h30 : sur le parvis de la Mairie du XIVème
intervention sur l’œuvre de la Commune de Paris 1871 dans le XIVème arrondissement.

- 17h00 : fin du parcours.


18mars-montp-monument

 

rappel : La Commune de 1871, choix de liens et de photos
http://clioweb.free.fr/dossiers/1871/Commune.htm

 

 

 

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18 mars 2018

Darnton, Lumières et livres pirates

 

Robert Darnton, "L'âge d'or des livres pirates", in L'Histoire, n°443, janvier 2018
http://www.paris-iea.fr/fr/les-publications/l-age-d-or-des-livres-pirates
http://www.lhistoire.fr/parution/mensuel-443

L'article de Darnton prend appui sur les archives de la STN (société typographique de Neufachatel)
avec 50 000 lettres et les livres de comptes de la Société.

L’éditeur est un marchand en gros de livres, ceux qu’il imprime, ceux qu’il vend (obtenus par troc). La plupart des livres qui se vendaient étaient des contrefaçons, des versions pirates d’ouvrages autorisés.
voir la liste des best-sellers sur le site http://www.robertdarnton.org

Deux secteurs coexistent :
les livres populaires (almanachs, livre de dévotion, bibl bleue) pour un public villageois (quand il sait lire),
les livres philosophiques souvent interdits et les pamphlets...

 

favarger-1778

JF Faverger, tout de France des librairies et imprimeurs, 1778
http://www.robertdarnton.org/literarytour/maps

Darnton s’appuie aussi sur le carnet de voyage de jean-François Faverger et sa correspondance avec la STN.
En 1778 il effectue un tour de France des libraires et des imprimeurs.
http://www.robertdarnton.org/literarytour/favarger


« Les Lumières se sont répandues dans un monde capitaliste
où les gens faisaient de l’argent en vendant les ouvrages de Voltaire et de Rousseau... »

RD milite en faveur d’une histoire de la lecture, d’une sociologie des lecteurs et des modes d’appropriation des textes.
Les livres philosophiques sont lus par une élite cultivée.
Mais les gens du peuple ont accès aussi aux livres, et il existait des lectures publiques.

Comment ces ouvrages étaient-ils lus ? au pied de la lettre ? avec distance ?  
La lecture est-elle capable d’entraîner des révolutions ?

http://robertdarnton.org/publications

17 mars 2018

Les 10 ans de Mediapart

 

Médiapart, 10 ans - mars 2018

« Le 16 mars 2018, Mediapart a eu dix ans ».
« Dix ans pour convaincre que notre métier, le journalisme, n’était pas condamné à la précarité, aux plans sociaux, aux rachats en cascade, à la perte d’indépendance et de vitalité, à la baisse de qualité et à la course à l’audience, mais qu’il pouvait être économiquement rentable dans l’exigence, créer de la valeur et des emplois dans l’indépendance. Qu'il pouvait rendre une entreprise de presse profitable en la mettant à l’abri de toute pression, qu’elle soit économique ou politique, financière ou étatique, publicitaire ou partisane ».


Le programme :
http://festival.mediapart.fr/
http://static.mediapart.fr/images-festival/programme10ans.pdf


Quelle vérité ?
Patrick Boucheron historien, professeur au Collège de France.
http://www.youtube.com/watch?v=5NGgZiwdHyI

Digitalisation et démocratisation : qui est le gardien du savoir ?
Robert Darnton historien, directeur de la bibliothèque de Harvard.
http://www.youtube.com/watch?v=gHUtPaSrjhM

Le mensonge à l’ère numérique
Katharine Viner (rédactrice en chef du Guardian),
Henri Verdier, (directeur interministériel du numérique et du système d'information de l’État),
Edwy Plenel, (président co-fondateur de Mediapart).
http://www.youtube.com/watch?v=6sXYkWlxyQw

 

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