Un biais de confirmation ?
Pour Thibault Gajdos, chercheur au CNRS, des choix budgétaires en apparence absurdes pourraient provenir de l’interprétation biaisée par leurs positions idéologiques que feraient les décideurs publics des données à leur disposition
Un pays décide de lancer une expérience dans différentes villes et d’en confier l’évaluation à des chercheurs,
afin de déterminer l’impact d’une augmentation du salaire minimum sur les revenus des 40 % les plus pauvres de leur population…
Les résultats ont été présentés aléatoirement à près de 2 900 fonctionnaires de la Banque mondiale
et du Département pour le développement international du Royaume-Uni
Les participants n’ont donné la bonne réponse que dans 45 % des cas.
« Il se pourrait bien qu’Emmanuel Macron, le gouvernement et leurs conseillers soient victimes
du même « biais de confirmation », qui les amènerait à ne voir dans les données
que ce qui est compatible avec leurs idées préconçues »
( mener une politique de l’offre et du « ruissellement »)
Y ajouter peut-être une vieille habitude de technocrates :
en cas de problème simple, par ex sur la fiscalité des carburants,
plutôt que de modifier une TVA sur une taxe,
on élabore une autre usine à gaz invraisemblable
pour faire croire que l'on fait qq chose.
Cherchez l'erreur...
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