« Esprit cultivé, militaire ­courageux, bon administrateur,
Vidkun Quisling aurait pu épouser le mouvement spontané de sa société, mais il choisit la trahison.

A cause de son ambition dévorante, qui finit par le couper du réel, mais surtout de son absence de flair :
il n’a jamais compris à quelle population il avait affaire.

D’où sa soumission grandissante au diktat allemand,
d’où une politique de plus en plus brutale, qui laissera le pays ­ensanglanté.
Sa vie est racontée en pointillé,
mais les occasions d’entendre sa voix ne manquent pas, grâce aux minutes de son procès.
Un procès qui le mènera au peloton d’exécution ».

Le Chemin de la trahison. La Norvège à l’heure de Quisling, d’Eric Eydoux, Gaï

Eric Eydoux a publié en 2007 une Histoire de la littérature norvégienne
http://www.lemonde.fr/livres/article/2018/06/14/la-norvege-et-son-traitre_5314610_3260.html


un épisode "méconnu" un chapitre "étonnant"...
des qualificatifs lassants dont la presse abuse dans les sous-titres.

Naguère, avant le passage de Chatel au MEN, la 2 GM occupait 3 chapitres.
La Norvège de Quisling était mentionnée dans les manuels.
La guerre dans le Pacifique était aussi au programme, avec mention d'Hiroshima et de Nagasaki.


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