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2 juillet 2018

RH19 - 56 - Les écoles du peuple

 

Les écoles du peuple à l’ère des révolutions (1815-1880)
Revue d’histoire du XIXe siècle, 55. 2017
sommaire et accès payant aux articles
http://journals.openedition.org/rh19/5312

14 articles à 5 euros, total 70 euros en vente à la découpe / au lieu de 28 + 4 (port) :-):-)


Écoles du peuple, écoles des pauvres ?

introduction par Carole Christen et Caroline Fayolle. (en accès gratuit)
http://www.cairn.info/revue-d-histoire-du-dix-neuvieme-siecle-2017-2-page-15.htm


. La question scolaire au XIXe siècle  (1815-1880) : spécificité française et perspectives transnationales
. Interroger les notions d’« écoles du peuple » et d’« éducation populaire » au XIXe siècle
. Éducation et construction des identités sociales et politiques au XIXe siècle
. Sept cas d’écoles


- Entre 1820 et 1881-1882, le nombre d’écoles primaires est passé de 27 581 à 75 635,
et le nombre d’élèves de 1 123 000 à 5 341 000 

- L’éducation révèle la manière dont une société se projette dans l’avenir,
permet également d’explorer les imaginaires politiques
et d’appréhender sous un jour singulier les tensions qui animent tout au long du siècle la question sociale.

- Le XIXe, « un siècle pédagogique » ?

- Ecole des notables ou école du peuple ?

- « instruction, c’est-à-dire la formation intellectuelle propre à l’exercice de la citoyenneté,
ou éducation conçue comme une formation des mœurs visant à agréger l’individu à la communauté nationale » ?

- Plusieurs modèles scolaires s’affrontent : modèle congréganiste, modèle socialiste,
modèle étatique et centralisateur, modèle libéral et philanthropique...

L’école peut également renvoyer à des méthodes pédagogiques – les « écoles mutuelles » –, à des publics spécifiques – les « écoles du soir » pour les adultes, les « écoles du jour » pour les enfants – ou des acteurs et institutions à l’origine de leur création et de leur financement – les « écoles municipales » urbaines et rurales, les « écoles congréganistes » dont les plus actives destinées aux garçons sont celles tenues par les frères des Écoles chrétiennes, fervents partisans de la méthode simultanée 

- L’Association pour l’éducation populaire est fondée en mars 1849.
Ses fondateurs veulent « Enseigner à l’homme du peuple, si facile à égarer, mais par cela même facile aussi à ramener au bien, à vivre de la vie du travailleur économe et sage, du citoyen paisible et dévoué aux intérêts du pays » 

 
- 7 cas d’écoles
dont
. 1815 Société pour l'instruction élémentaire veut diffuser la méthode mutuelle théorisée en Angleterre,
. L’école Turgot « préparer les enfants à la vie professionnelle » 
. L’Ecole sociétaire des disciples de Fourier,
http://fr.wikisource.org/wiki/Des_idées_et_de_l'Ecole_de_Fourier_depuis_1830
la Maison rurale de Ry (Darnétal 76) un établissement-modèle

. 1848 - « la mobilisation républicaine en faveur de l’école du peuple initiée par l’éphémère ministre de l’Instruction publique Hippolyte Carnot. Cette école conçue comme obligatoire et gratuite est destinée à former le citoyen afin qu’il adhère aux valeurs républicaines et participe par ses nouveaux droits civiques à la vie démocratique ».

 

Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945 ouvrage collectif issu d’un colloque organisé à l’université de Lille 3 en juin 2015
http://www.univ-lille3.fr/recherche/actualites/agenda-de-la-recherche/?id=1076&type=1
http://bibirhis.hypotheses.org/14750

revue Histoire de l'Education
http://journals.openedition.org/histoire-education/?

 
.

 

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2 juillet 2018

RH19 - 56 : l'Inde sous domination coloniale

 

rh19



Un autre XIXe siècle : l'Inde sous domination coloniale

Sous la direction de Vanessa Caru et Fabrice Bensimon
Revue d'Histoire du XIXe siècle N°56 – 2018/1
http://journals.openedition.org/rh19/


Dossier
Introduction
Vanessa Caru & Fabrice Bensimon

L'Inde dans l'économie mondiale au XIXe siècle
Claude Markovits

Savoirs et colonisation en Inde : réflexions historiographiques autour des savoirs antiquaires
Anne-Julie Etter

L'Inde coloniale en mouvement. Les régimes circulatoires des classes laborieuses en Asie du sud au XIXe siècle
Camille Buat

Routes du dak, coureurs du dak et réorganisation des réseaux de communication
Chitra Joshi

Agriculture et « amélioration » dans l'Inde des débuts de l'ère coloniale : une pré-histoire du développement
David Arnold

Écrire et enseigner l'histoire des femmes et des subalternes en Inde
Entretien avec Tanika Sarkar

Le XIXe siècle vu d'ailleurs

Callie Wilkinson, « L'histoire de la violence et l'Empire britannique en Inde » ;
Teresa Segura-Garcia, « Pour une histoire connectée des États princiers indiens » ;
Ian J. Kerr, « Technologie et transfert de technologie dans l'Empire britannique en Inde » ;
Lise Guilhamon, « Les confluents de l'histoire et de la fiction dans la trilogie de l'Ibis d'Amitav Ghosh » ;
Justine Cousin, « Les résistances des marins indiens » ;
Eric Meyer, « L'impact des plantations sur la paysannerie à Ceylan : débats et combats » ;
Vijayalakshmi Teelock, « Les travailleurs mauriciens engagés: un aperçu de l'historiographie »


Pistes & débats
Pour une histoire polycentrique des républicanismes atlantiques (années 1770- années 1880)
Clément Thibaud

Document
Se repérer au Tonkin. Usage d'un croquis vietnamien par les Français lors de la conquête, 1883-1886
Marie de Rugy

Varia
Science et séduction du nouveau corps athlétique : à l'origine du sport en France
Thierry Arnal

Réformer Euclide dans l'Italie unifiée
Antonin Durand

Lectures

1 juillet 2018

La seule solution, c'est la laïcité !

 


La seule solution, c'est la laïcité ! Henri Pena-Ruiz, Marianne 23.06.2018
http://www.marianne.net/societe/la-seule-solution-c-est-la-laicite

Auteur du "Dictionnaire amoureux de la laïcité", le philosophe Henri Pena-Ruiz explore les ressorts de ce concept à vocation universelle, menacé de toutes parts, mais indispensable pour assurer la paix et la liberté dans nos sociétés contemporaines.


Marianne : Certains plaident aujourd'hui pour une « laïcité ouverte, apaisée, positive, assouplie ».
Que cela signifie-t-il à vos yeux ?

Henri Pena-Ruiz : Celles et ceux qui éprouvent le besoin d'adjoindre un adjectif au mot « laïcité » sont en fait des adversaires de l'idéal laïque. Quand on dit : « Je suis partisan de la liberté ou de l'égalité », on ne précise pas une « liberté ouverte » ou « une égalité ouverte ». Dire que la laïcité doit être ouverte, c'est sous-entendre que sans adjectif elle est fermée. La laïcité n'a à être ni souple, ni douce, ni intransigeante, ni dure : elle a à être elle-même.

La laïcité, c'est l'indépendance réciproque de l'autorité religieuse et du pouvoir politique, qui articule la liberté de conscience et l'égalité de traitement des athées, des divers croyants et des agnostiques. Que s'est-il passé dans l'histoire quand ces principes n'ont pas été observés, c'est-à-dire quand, au nom de la religion, on a voulu dicter la loi à partir de la foi ? L'histoire répond : ce fut une vallée de sang et de larmes. L'Occident chrétien a inventé les bûchers de l'Inquisition, la notion de peuple déicide, qui a fait dégénérer l'antijudaïsme religieux en antisémitisme, l'index des livres interdits, la censure de l'art et de la science, le massacre des « hérétiques ».

Au XVIIIe siècle, la philosophie du droit naturel, dont les sources ne sont pas chrétiennes, a établi que tout être humain est porteur de droits. « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789). La révolution des droits de l’homme accouche ainsi de la liberté de conscience


une copie de l'article :
http://www.laicite-republique.org/IMG/pdf/180622mariannepena.pdf


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