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17 octobre 2016

Ian Kershaw, L'Europe en Enfer

 

 

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L'Europe en enfer (1914-1949), Ian Kershaw - 26 euros, 19 en version numérique
Traduction  Pierre-Emmanuel Dauzat et Aude de Saint-Loup, Seuil 2016
To Hell and Back : Europe 1914-1949
(Allen Lane, 2015 £ 24 + version paperback Penguin 2016 £9.09),



La guerre et ses raisons, entretien avec Ian Kershaw La Fabrique, 11.10.2016

Ian Kershaw analyse les mouvements politiques profonds issus du premier grand conflit mondial, les réactions des populations, la vigueur des conflits entre classes sociales, l'explosion des nationalismes et des revendications territoriales et ethniques ainsi que les nombreux soubresauts du capitalisme.
http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-guerre-et-ses-raisons-24-entretien-avec-ian-kershaw

1 question porte sur la démarche de Kershaw par rapport à celle
du Hobsbawn de l'Age des extrêmes
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Âge_des_extrêmes

Il explique ses choix : silence sur la colonisation, aller jusqu'à nos jours.
Pour lui, il n'y a pas de cordon ombilical entre les deux GM
Il répond à une question sur George Mosse et la brutalisation (éviter une généralisation excessive).
Lors de la GG, la tuerie acquit un élan propre.
La 2GM était génocidaire, planifiée à l'Est, pas la première

Pour l'Arménie, il parle du massacre de 600 000 à 1 million de personnes,
de l'horreur absolue mais
refuse la controverse sur les mots.

Pour lui, le Brexit est 1 catastrophe, pour la GB, pour le projet européen.
Cela l'attriste


Librairie Compagnie : Le nationalisme ethnique a explosé sur fond d’antisémitisme triomphant, les conflits territoriaux se sont multipliés, les luttes de classes ont redoublé avec l’émergence du communisme et du fascisme, le tout dans une crise prolongée du capitalisme de 1929 à la fin des années 1930. Implicite dans le titre, cet enfer est pavé de bonnes intentions, celles qui ont fait semblant de croire que l’on pouvait traiter avec Hitler dont Kershaw fut le biographe. Mais sans oublier qu’après la boucherie de la Première guerre mondiale, l’on voulait croire à tout prix que ce serait la «der des ders»


- 3 comptes rendus dans la presse anglo-saxonne en 2015

. Susan Pedersen, Columbia, The Guardian 30.10.2015
http://www.theguardian.com/books/2015/oct/30/to-hell-and-back-ian-kershaw-review

« Why did Europe go mad ? Kershaw identifies four elements in his nightmare history :
a dramatic rise of ethnic-racist nationalism;
angry, conflicting demands for territorial revisionism;
acute class conflict that took on sharper focus by the Bolshevik Revolution in Russia;
and a prolonged crisis of capitalism that many thought terminal ».
« Kershaw’s version has all the virtues not only of this author but also of a particular English historical tradition: it is precise, analytical, judicious, empiricist and slightly Olympian in tone »
«  the mundane problems that preoccupy ordinary citizens much of the time – work, school, marriage, childrearing, boredom – receive scarcely a nod ».

« Europe’s extra-European involvements have little place in the story and thus in the explanation of the course of events... European statesmen were accustomed to think imperially. We miss something if that element is pushed to the side ».

« Kershaw will devote a second volume to Europe’s rise from the ashes, but the continent today is hardly immune to recurrent economic and political crises with traces of the xenophobia, mass media incitements and the kind of pathological delusions that led Europe in the 20th century to hell and back »


. Harold Evans, The New York Times  :  il manque Owen ‘s book « The Hidden Perspective » sur le rôle d’Edaward Grey, the Bristish Foreign secretary
http://www.nytimes.com/2015/11/29/books/review/ian-kershaws-to-hell-and-back-europe-1914-1949.html

. Robert Gellattely, Times Higher Education : L’Europe de l'Ouest sort de l’enfer avec le plan Marshall.
L’URSS et l’est de l’Europe ne sortent pas de l’enfer, mais sont précipités par Staline dans un autre cauchemar.

 

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