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9 juin 2016

Bac HG 2016 Europe-Afrique

 

Bac HG 2016 Europe-Afrique (source EC-aggior)



Bac 2016 HG Série S :

Le continent américain : entre tensions et intégrations régionales
ou
L'inégale intégration des territoires dans la mondialisation


La gouvernance économique mondiale depuis le sommet du G6 de 1975
acteurs, remise en cause

. caricature de Plantu 27 janvier 2002
. article Les Brics ont lancé leur banque de dvt - Le Monde 16 juillet 2014

gouv-2016-S



Bac 2016 HG série ES-L

Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne de 1875 à 1945 **
ou
Le Proche et Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la 2GM


L'Inde face aux défis de la population et de la  croissance
La démographie indienne, bénédiction ou calamité ?
texte Les Echos 04.12.2013
tableau stat sur populatoin et croissance en Asie du Sud et de l'Est

 

inde-2016a

inde-2016-b



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Thème 2 – Idéologies et opinions en Europe de la fin du XIXe siècle à nos jours 
Question - Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875 (6-7 h)
Lecture de la question par Eduscol
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/H-G_2015/97/0/Ress_Hist_TermES-L_Theme2_socialisme_503970.pdf

L’Allemagne a été choisie parce qu’elle est un pays emblématique des questions qui se posent depuis le XIXe siècle à tous les socialistes européens : l’affrontement entre réformistes et révolutionnaires y est particulièrement marqué ; le mouvement ouvrier y croise des enjeux majeurs comme la démocratisation et l'unité nationale. Pour autant, l’étude du socialisme et du mouvement ouvrier s’y inscrit dans un contexte national très spécifique et fortement évolutif.

En Allemagne, l’essor du socialisme et du mouvement ouvrier est lié à l’industrialisation. L’aspiration collective à une société plus juste s’y incarne dans une idéologie socialiste transformée par la pensée marxiste. Dans l’opposition puis au pouvoir, les socialistes contribuent à l’amélioration de la condition ouvrière. Toutefois, dès l’origine, syndicats et formations socialistes sont déchirés entre des aspirations révolutionnaires et le désir d’une action politique légale. Partis et syndicats militent en faveur d’une transformation radicale de la société et de changements concrets destinés à améliorer la vie des ouvriers dans le cadre du système économique existant. Le congrès de Gotha en 1875 associe ainsi une stratégie révolutionnaire et des propositions réformistes ; en 1891, le congrès d’Erfurt confirme l’orientation marxiste des socialistes tout en présentant des revendications pour la mise en oeuvre d’une démocratie parlementaire et l’amélioration de la condition ouvrière. Ce choix stratégique consacre la rupture entre le SPD et les partisans d’une révolution (Spartakistes, puis KPD). Le contexte révolutionnaire des lendemains de la Première Guerre mondiale conduit à la scission du mouvement ouvrier. Cette division des socialistes entre révolutionnaires et réformistes, qui concerne toute l’Europe dès 1904 (congrès d’Amsterdam) et se cristallise après la révolution bolchevique autour de la question de l’adhésion à la Troisième Internationale, a des conséquences particulièrement graves en Allemagne.

La répression menée par le gouvernement hitlérien, dès 1933, anéantit le mouvement ouvrier que le gouvernement nazi tente de contrôler par la répression et l’encadrement (Front du travail).

Après la Seconde Guerre mondiale, l’opposition entre socialistes et communistes réapparaît et redevient frontale. En Allemagne de l’ouest, entre 1945 et 1949, tandis que les communistes se marginalisent, le SPD, bénéficiant de la tertiarisation et de l’essor des classes moyennes, s’affirme comme un parti réformiste. Il est accompagné dans cette voie par les syndicats, constitués en puissantes confédérations. En RDA, le SED dispose du monopole politique et place sous sa dépendance les autres formations. Les syndicats sont inféodés au parti unique, la grève est interdite, les manifestations réprimées (1953).

Avec la réunification, les antagonismes s’estompent du fait de l’effacement des communistes, mais les socialistes comme les syndicats doivent s’adapter à un nouveau paysage politique et social (montée du chômage notamment dans les Länder de l’est, multiplication des activités à temps partiel, hausse du nombre des indépendants, préoccupations environnementales qui se traduisent par le poids des « verts »…) et aux problématiques liées à l’Europe et au contexte de la mondialisation. Alors que le SPD est depuis longtemps un parti de gouvernement, les ex-communistes du PSD gardent une influence dans les nouveaux Länder et l’émergence de « Die Linke » confirme la présence d’une gauche plus radicale dans le paysage politique. Le modèle allemand du partenariat social est ébranlé.

 

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