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Clioweb, le blog
17 août 2015

La théorie de la tartine

 

titiou-tartine

Titiou Lecoq a publié en mars La théorie de la tartine (Au diable Vauvert)



Elle était l’invitée de Demorand sur France-Inter 09.08.2015
http://www.franceinter.fr/emission-homo-numericus-ecrire-avec-titiou-lecoq
Elle participait à l'émission du grain à moudre d'été le 27.07.2015

Lire aussi 2 entretiens
Titiou Lecoq:  « Je m’amuse moins qu'avant sur Internet » Cheek Magazine  31.03.2015 (avec photo)
http://cheekmagazine.fr/culture/titiou-lecoq-je-mamuse-moins-quavant-sur-internet/

Titiou Lecoq : « Internet, c’était une vraie cour de récré » Dailymars 25.03.2015
http://www.dailymars.net/titiou-lecoq-interview/


extraits :
« Titiou Lecoq fait partie des pionnières du Web. Depuis des années, elle partage du LOL et des pages de sa vie sur son blog Girls and Geeks. Du dernier mème au compte-rendu de son accouchement, elle a mêlé jour après jour la culture geek à son propre récit d’apprentissage. C’est justement cela que raconte son nouveau roman, La théorie de la tartine : comment le Web a évolué, en même temps que les jeunes adultes qui l'utilisent et muté d’une innocence anar’ à un espace régi par les nouveaux géants capitalistes ».

Marianne est une jeune étudiante qui lit Debord et Baudrillard. En 2006, elle découvre sur le net une sextape postée par son ex. Christophe, un des premiers journalistes Web et Paul un geek qui s’amuse à troller Alain Minc et BHL vont l’aider. En quelques clics, Paul va transformer la vie de l’ex en un véritable cauchemar.  [ Dix ans plus tard, Internet a tout bousculé et la précarité est devenue la règle imposée par les tenants de la privatisation intégrale. ]

« Je ne dis pas que tout était parfait en 2006, mais il y avait un début de contre-culture sur le Web qui a été complètement rattrapé/récupéré par le système économique. À l’époque, j’avais une vingtaine d’années : c’était la merde, je n’avais pas d’argent, mais il y avait une certaine insouciance. J’ai grandi en parallèle d’Internet et il est devenu sérieux en même temps que moi »

« Je fais partie des journalistes web qui ont écrit sur Internet, et au fur et à mesure mes articles étaient de moins en moins pour relayer les mouvements cools, que j’aimais bien, qui m’avaient fait marrer, et de plus en plus des mises en garde sur, attention, la NSA, Google, Amazon, Apple, etc… De fait, c’est ce qui s’est vraiment passé, si tu prends les dix dernières années sur Internet, il y a une espèce de privatisation de l’espace public, plus toutes les lois qui sont passées, l’anonymat n’existe plus sur Internet, c’est pour ça que la deuxième partie du livre, qui se passe maintenant, est très pessimiste ».


La diabolisation  du Web ? En France, pour les élites, la catastrophe a été de découvrir qu’ils n’ont plus le monopole de la parole. Ils continuent de squatter les plateaux TV, mais les internautes n'héistent pas à leur porter la contradiction.

« Les politiques et les médias parlent beaucoup de certains dangers d’Internet, comme les arnaques à la carte bancaire, mais personne ne parle du problème des données personnelles. On n’a pas réussi, en tant que journalistes Web, à sensibiliser les gens (à ce problème ou aux dangers de la loi sur le renseignement) ».

Son inquiétude : s’engager dans une société où ce n’est plus l’humain qui prend ses décisions.
L’anonymat ? Nous avons perdu la guerre, Facebook a gagné
Le clash ? Quand je suis très énervée, je n’envoie pas de mails ou de tweets. Je peux en écrire, mais je l’enregistre en brouillon.


Elle a publié également
Les Morues
Sans télé, on ressent davantage le froid
Chroniques de la débrouille.

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