V. Jolivet et la géo au Québec
Dépaysement d’une (universitaire) géographe
avec des contrats de recherche de court terme
extraits :
Pays francophone, continent nord-américain, géographie d’interface ?
1958-1959 : Jean Gottmann - Pierre Camu
- « La géographie est probablement la discipline qui, au Canada français, s'abreuve le plus aux sources de la France » (Hamelin, 1962)
- Dès les années 1970, la géo québécoise s’apparente davantage à une géo américaine, transformée comme beaucoup de géographies occidentales par des courants venus des États-Unis et notamment celui de l’analyse spatiale. Par l’adoption de méthodes quantitatives et la numérisation des outils cartographiques, l’aspect utilitaire et pratique de ses formations et la nature même des espaces et territoires étudiées, la géo québécoise est pleinement ancrée dans son continent.
- Guy Di Méo, conférence UQAM, 11.03.2015 : « j'apprécie les collègues québécois qui ont joué un rôle crucial dans l'évolution de la géographie au cours du XXe siècle, en servant d'interface entre les pratiques anglo-saxonnes et les pratiques franco-allemandes»
« La recherche, telle qu’elle est majoritairement pratiquée au Québec et a fortiori en Amérique du Nord est encadrée par deux impératifs : le calendrier court de la recherche-projet et la place incomparable de « l’éthique » ... Les contrats de recherche sont très prisés par beaucoup de professeurs et d'étudiants...
Le professeur qui se consacre à la recherche non subventionnée sera donc considéré par les uns et les autres comme quantité négligeable ! (Sanguin 1983). Pourtant, c’est le plus souvent sur cette « quantité négligeable » que repose la difficile tâche de transmettre une géographie, de la faire aimer et comprendre ».
http://archives.cerium.ca/Chercheurs-de-l-Universite-de
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